La lecture des « Études des Écritures » 2

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est-elle l’étude de la Bible ?

W. T. 1910, p. 4684 (Suite et fin.)

C’est pourquoi en les lisant pour la première ou peut-être la deuxième fois, avant d’accepter quoi que ce soit pour forger notre foi et notre conviction personnelle, nous devons nous dire : « Je n’admettrai pas cela parce que les « Etudes des Ecritures » le disent ainsi, mais je désire voir ce que la Bible en dit ». Ainsi nous étudierons les Écritures à la lumière des « Etudes des Ecritures », nous approuverons ou désapprouverons chaque point selon le cas. Rien ne nous satisfera sans une étude approfondie de la Bible.

Si, après avoir fait cela, nous constatons que les livres sont en accord avec la Bible, nous penserons donc être logiques en disant : « Je n’ai pas besoin d’appliquer cette procédure chaque fois que je lis les « Etudes des Ecritures » car j’ai vérifié ces textes de l’Ecriture et je sais que le Nouveau Testament prouve tous ces points ». Si, dans une lecture ultérieure, nous arrivons à un passage qui ne nous semble pas clair et qu’il nous vient à l’idée quelque Ecriture qui ne nous semble pas en harmonie avec ce que nous avions pensé, nous devrions, c’est notre devoir, nous référer directement aux Ecritures, car elles sont l’Etalon, et cette référence aux Ecritures sera une manière de discerner si, oui ou non, nous nous sommes trompés dans nos études antérieures.

Ils seront tous enseignés de Dieu.

Nous conclurons donc que nous ne pouvons pratiquement rien comprendre à propos de la Bible, si ce n’est ce qui a été révélé. C’est pourquoi, nous ne voudrions pas perdre une grande partie de notre temps à lire chapitre après chapitre, sans aucun profit, comme le font certaines personnes. Nous ne devrions pas penser à le faire. Nous ne devrions pas penser que nous étudiions les Ecritures en agissant de la sorte. Nous devrions penser qu’en parcourant simplement les Ecritures, nous suivions une voie qui n’avait été profitable ni à nous-mêmes ni à beaucoup d’autres dans le passé. Nous dirions

1984 – Avril-Mai-Juin – page 20

que le même Père Céleste qui nous a guidé dans la Vérité, qui nous a aidé, comme Ses enfants, à comprendre les Ecritures, porterait à notre attention les quelques informations ultérieures qu’Il aurait pour nous, de quelque façon que ce soit ; de ce fait, nous ne verrions pas la nécessité de lire le Nouveau

Testament chaque jour ou chaque année ; nous ne considérerions pas cela nécessaire. Nous penserions que les Ecritures qui disent : « Ils seront tous enseignés de Dieu », impliquent qu’à sa manière Dieu portera à notre attention les traits de la vérité divine qui seraient « la nourriture au temps convenable pour la maison de la Foi ». De plus, nous dirions que maintenant, étant satisfaits quant à la connaissance du Plan Divin, nous comprenons que nous avons atteint la position dont parle l’Apôtre, à savoir que nous sommes d’aptes ambassadeurs de Dieu, d’aptes ministres de la Nouvelle Alliance, et que, en tant que serviteurs ou ministres de la Nouvelle Alliance, nous avons la responsabilité de faire connaître les choses que nous avons apprises ; que nous n’avons pas été mis là pour, en premier lieu, lire la Bible, mais plutôt pour servir le Seigneur et Sa Vérité en priorité. Il était tout à fait convenable, cependant, qu’avant que nous eussions la connaissance de la Vérité, alors que nous étions peu satisfaits de ce qu’était la Vérité, nous nous retenions de prêcher à quiconque.

Nous nous souvenons bien de nos expériences personnelles ; après avoir essayé de prêcher dans la rue, etc…, nous en sommes venus à la conclusion que quelque chose allait mal, que nous ne comprenions pas ce que nous essayions de dire aux autres, que nous ne comprenions pas avec assez de clarté ce que nous prêchions pour le présenter correctement et pour être sûrs que nous représentions le Seigneur et son message comme il le fallait ; alors nous nous sommes dit : « Je vais arrêter tout effort pour instruire les autres jusqu’à ce que je connaisse bien ce en quoi je crois ». Nous pensons que telle devrait être l’attitude de chacun de nous. Pourquoi essayer de prêcher ou d’enseigner quelque chose que nous ne comprenons pas ? Ainsi après que Dieu nous ait favorisés dans ce temps en nous aidant à comprendre la vérité présente, Il nous a donné une connaissance de la Vérité supérieure à celle que nous aurions pu acquérir en mille ans si nous avions lu et étudié sans aide ; maintenant nous pouvons essayer de présenter la Vérité aux autres. Pourquoi nous a-t-Il donné une connaissance de cette Vérité ? Il souhaite que nous soyons parfaitement accomplis pour toute bonne parole et pour toute bonne oeuvre. Pour cela nous devons étudier afin d’annoncer la Parole de Dieu librement et de savoir que nous ne présentons pas d’une mauvaise façon le dessein divin, le Plan et le caractère de Dieu. Nous devrions pour cela rechercher avec une attention toute particulière les occasions de service et considérer que l’information qui nous a été donnée l’a été dans le but de pouvoir la communiquer aux autres — à ces frères et ces soeurs de la Famille du Seigneur, dont certains sont encore dans Babylone, peut-être honnêtes dans leurs coeurs et très désireux de connaître la Vérité, bien que peut-être fortement aveuglés comme nous l’avons été.

Les « Etudes des Ecritures » ne remplacent pas la Bible.

Toutefois, cela ne signifie pas qu’il faille mettre, les « Etudes des Ecritures » à la place de la Bible, car, loin de remplacer la Bible, les « Etudes des Ecritures », au contraire, se réfèrent continuellement à la Bible ; si quelqu’un a quelque doute à propos d’une référence ou si sa mémoire lui fait défaut à quelque niveau que ce soit, il devrait se rafraîchir la mémoire et, en fait,

s’assurer que chacune de ses pensées est en harmonie avec la Bible — non simplement en accord avec les « Etudes des Ecritures » mais en accord avec la Bible.

Nous pourrions remarquer que beaucoup d’amis dans la Vérité ont pour règle de lire douze pages des « Etudes des Ecritures » chaque jour et que nous n’en connaissons pas un qui, ayant suivi cette voie et ayant utilisé les divers moyens auxquels le Seigneur, par sa Grâce a pourvu (Aurore du Millénium, réunions de témoignage, réunions du dimanche, réunions de pèlerins et les études Béréennes, le texte de la Manne, etc…), soit sorti de la Vérité. Nous en connaissons beaucoup, par contre, qui ont le sentiment de connaître ces choses depuis longtemps, bien qu’en réalité ils ne connaissent pas la moitié de ce qu’ils savaient ; ils ont oublié plus de la moitié de ce qu’ils ont lu et ce sont eux qui maintenant trébuchent et vont dans les ténèbres du dehors. Nous ne souhaitons pas ici dire du mal de quelqu’un qui médite sur des chapitres, que ni lui, ni les autres ne comprennent, en espérant y voir jaillir quelques vérités. Nous ne faisons aucune objection à cela. Il a parfaitement le droit d’agir ainsi si tel est son souhait. Il a le droit de passer des semaines et des années de cette façon s’il le désire, mais il y a des chances alors qu’en croyant comprendre quelque chose il l’ait mal saisi.

De plus, nous serions d’avis que la simple lecture de douze pages des « Etudes des Ecritures » ne serait pas une étude au sens propre du mot ;

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elle ne serait ni une étude de la Bible ni une étude des « Etudes des Ecritures ». Une étude convenable serait de penser à la signification de chaque mot et de chaque phrase. L’idée est qu’il ne faut pas voir combien quelqu’un peut lire, mais de s’assurer que chacun ne va pas plus loin que ce qu’il peut comprendre, peu importe que ce soit une ou vingt pages. Nous ne devrions en aucun sens du mot considérer cela comme une étude de la Bible, à moins que notre pensée n’ait saisi le sujet du point de vue qui consiste à chercher à savoir ce que les Ecritures enseignent, à nous rappeler ces Ecritures qui ont été expliquées et à nous rappeler d’autres textes, peut-être, qui n’ont pas été cités ou qui l’ont été partiellement.

Si quelqu’un agit ainsi, ce ne sera pas une simple lecture mais plutôt une étude ; de ce point de vue, quiconque lit chaque jour deux pages des « Etudes des Ecritures » ainsi que les citations correspondantes fera plus d’étude dans ce laps de temps qu’il n’aurait pu en faire en employant une autre méthode. Chaque fois qu’il lit les deux pages et les textes correspondants il puise dans toute la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse, et il en est ainsi pratiquement à chaque page qu’il lit. Maintenant est-il possible de trouver une autre manière d’étudier la Bible qui soit aussi efficace ? S’il y en a une nous devons la prendre ; s’il n’y en pas, alors nous conservons notre opinion.

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