LA MORT ET LA RÉSURRECTION

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La mort n’est pas un sommeil, c’est la destruction. Les corps morts se décomposent car l’œuvre de la destruction progresse en eux. On dit que la mortification s’y met, cela signifie que la destruction des tissus progresse jusqu’à ce que tout ce qui avait vie dans ce corps ait péri. Ce processus de décomposition est quelque chose de commun à l’homme et à la bête, et également dans le règne végétal. Ainsi que le déclarent les Écritures : “ Car le sort des fils de l’homme et celui de la bête est pour eux un même sort ; comme meurt l’un ainsi meurt l’autre, ils ont tous un même souffle et la supériorité de l’homme sur la bête est nulle ; … Tout va dans un même lieu, tout a été fait de la poussière, et tout retourne à la poussière. ” – Ecclésiaste 3 : 19, 20.

Très peu de gens semblent réaliser ce que signifie le terme “ âme ”. La Bible enseigne que l’homme est une âme et non pas qu’il possède une âme . En Genèse 2 : 7 nous lisons : “ L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, Il souffla dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante. ” La Parole de Dieu parle aussi bien de l’homme que de la bête comme d’âmes (Voir Nombres 31 : 28). Le corps, l’âme et l’esprit forment un ensemble dans l’organisme vivant. Un chien a un corps ; un chien a une vie – un principe vitalisant ; et en plus de ce principe de vie et de son organisme, un chien a une personnalité. Un chien diffère d’un autre ; l’un peut être un bouledogue, un autre un chien de salon dans une famille élégante. Chaque animal a ses joies propres et ses peines, mais quel qu’il soit, ces choses constituent les expériences par lesquelles un chien se personnalise.

Ainsi en est-il d’un être humain. Il y a un corps et un principe de vie, dont l’union fait l’âme. Ses expériences – sa vie au foyer, son éducation, son environnement, ses voyages, ses finances, ses affaires privées – tout cela contribue à former sa personnalité. Ce n’est pas son corps, mais son âme qui subit ces expériences. Comme deux chiens sous des expériences différentes auraient des comportements très différents, ainsi en est-il des êtres humains. Toutes les différentes expériences de la vie contribuent à les rendre heureux ou malheureux, instruits ou ignorants, sages ou sots.

Dans la mort, quelle prééminence l’homme a-t-il ?

Quelle différence y a-t-il entre l’âme de la bête et celle de l’homme ? L’âme humaine est dotée d’un organisme plus élevé quant au corps et au cerveau, qui fait de l’homme un individu d’un ordre supérieur ; et non seulement il possède un cerveau meilleur, par arrangement divin, mais il ne fut pas fait, comme la bête, pour mourir après une brève période de vie. L’homme fut créé pour vivre éternellement.

En Eden, l’homme tomba sous la sentence de mort comme punition pour sa désobéissance. La race humaine entière naquit dans une condition mourante. Chaque être humain reçoit une étincelle de vie de ses parents sans laquelle le corps retournerait à la poussière. Lorsque l’homme meurt, sa personnalité, résultat d’influences héréditaires et prénatales, combinées avec ses propres expériences, périt ; elle ne peut, en effet, exister sans corps. Comme le déclarent les Ecritures : “ En ce même jour ses desseins périssent. ” “ Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien … car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse dans le séjour des morts où tu vas. ” – Psaume 146 : 4 ; Ecclésiaste 9 : 5, 10.

Alors la question se pose ; l’homme meurt-il dans le même sens que la création animale ? Nous pouvons répondre qu’en ce qui concerne l’homme lui-même, il serait mort comme l’est la bête, si Dieu n’avait pas fait un arrangement par lequel l’humanité aura une vie future. Dieu entend faire revenir à la vie, non pas le corps, mais l’âme qui mourut. L’âme qui partit dans la mort est l’âme qui fut rachetée par Jésus. – Psaume 49 : 15, 16.

Par la résurrection, Dieu a voulu manifester son amour pour le monde. Il est écrit : “ Lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils… ” (Galates 4 : 4.) “ … qui s’est donné en rançon pour tous ” (1 Timothée 2 : 6), “ pour tous ” (Hébreux 2 : 9). Chaque être humain s’en est allé dans la mort ou y va ; et à moins qu’une rédemption eût été pourvue, il n’y aurait aucune résurrection. Ainsi l’explique l’Apôtre Paul : “ Car puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts et comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ, mais chacun en son rang. ” – 1 Corinthiens 15 : 21-23.

Ce retour à la vie sera la résurrection des morts – non pas de ces particules de matière qui sont allées fertiliser un arbre et qui, par les fruits de celui-ci, sont devenues une partie d’un nouvel organisme, mais la résurrection de l’être – de l’âme. A la résurrection, “ Dieu donne un corps comme il lui plaît. ” (1 Corinthiens 15 : 38.) Quant à l’individu, peu lui importe de quelles particules se composera son nouveau corps. Ce qui l’intéresse, c’est la résurrection de son être – son âme – sa personne. Cette restauration est la partie la plus importance de la résurrection.

Dieu nous a donné l’assurance qu’Il est à même de rétablir l’humanité ; et nous qui avons foi en sa Parole, ne comprenons pas que l’homme soit mort dans le même sens que l’animal. Au contraire, nous laissons la bête passer dans l’oubli, mais nous nous souvenons de l’homme. Pour nos morts, nous dressons un monument commémoratif, en souvenir du corps qui représentait la personne qui nous était chère. Notre foi nous assure que la personnalité n’est pas éteinte, mais qu’elle ressuscitera. Le respect que nous témoignons envers nos amis et nos bien-aimés dans leurs sépulcres révèle notre foi en leur vie future par la résurrection des morts.

La mort adamique bibliquement appelée sommeil.

Dans les Ecritures, Dieu attire l’attention sur le fait que les morts sont endormis. Puisqu’Il est Celui qui détient le pouvoir de relever les morts et qu’Il en a le dessein, Il peut parler des morts de cette façon. Effectivement, leurs corps sont allés à la poussière, mais eux-mêmes en tant qu’individus sont connus de Dieu. Relever les hommes de la mort et leur rendre les pensées mêmes qu’ils avaient avant la mort, sera une œuvre stupéfiante, que seules la sagesse et la puissance de Dieu peuvent accomplir. Seuls ceux qui ont mis leur confiance dans les promesses de Dieu peuvent parler de leurs bien-aimés comme d’êtres endormis dans la mort.

Les Ecritures parlent des Anciens Dignes disant qu’ils dorment. Nous lisons que “ David s’endormit avec ses pères ” (1 Rois 2 : 10.). Cette même déclaration est faite au sujet de tous les rois d’Israël, bons ou mauvais. Etienne, lapidé à mort, “ s’endormit. ” (Actes 7 : 60). Paul déclare : “ … Dieu amènera ceux qui se sont endormis par (ou en) Jésus … nous, les vivants, qui demeurons jusqu’à la venue du Seigneur, nous ne devancerons (précéderons, viendrons avant) aucunement ceux qui se sont endormis … et les morts en Christ ressusciteront premièrement. ” – 1 Thessaloniciens 4 : 14-16.

Au matin de ce jour glorieux, quand le Soleil de la Justice se lèvera avec la guérison dans ses rayons, tout ce que Dieu a promis pour ce jour béni arrivera. (Malachie 4 : 2.) Entre-temps les morts attendent ce jour durant lequel “ tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix (la voix du Fils de l’homme) et en sortiront . ” (Jean 5 : 28, 29). C’est dans ce sens donc que l’on parle des morts comme étant endormis. Notre Seigneur Lui-même se servit de ce terme en parlant de Lazare, disant : “ Lazare dort. ” Quand, par leurs remarques, les disciples montrèrent qu’ils n’avaient pas compris, Jésus leur dit ouvertement : “ Lazare est mort. ” – Jean 11 : 11-14.

La phase céleste de la résurrection.

D’un côté, toute l’humanité s’endort, attendant le matin du grand jour Millénaire, lorsque le Soleil de la justice se lèvera. Chaque membre de la race humaine aura part à la résurrection; mais du fait qu’il n’y a pas deux individus qui aient été au même niveau de dégradation, certains se lèveront plus rapidement que d’autres. Les Ecritures semblent indiquer qu’il y aura plusieurs classes lors de la résurrection. L’une est nommée la “ première résurrection ”, c’est-à-dire la principale, la plus importante. Elle concerne ceux qui doivent être associés à notre Seigneur sur son trône. “ Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection. La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux, mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils règneront avec Lui pendant mille ans. ” – Apocalypse 20 : 6.

Cette description exclut la Grande Multitude et s’applique uniquement au Petit Troupeau “ participant de la nature divine. ” (2 Pierre 1 : 4). D’autres passages des Ecritures semblent nous indiquer que les membres de la Grande Multitude parviendront à la perfection de l’esprit lors de leur résurrection ; aussi, pourrions-nous considérer celle-ci comme une seconde résurrection – seconde en rang, en gloire et en préférence. Ces deux classes forment “ l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux. ” (Hébreux 12 : 23). La différence entre ces deux classes est simplement que ceux du “ Petit Troupeau ” auront été plus zélés à progresser et à accomplir les tâches et privilèges qui se présentaient à eux, tandis que ceux de la “ Grande Multitude ” auront été moins zélés et moins loyaux en sacrifice, bien que prêts à souffrir la mort plutôt que de renier le Seigneur ou sa Vérité.

Cette distinction est montrée dans l’arrangement typique de l’Alliance de la Loi. De même que la tribu de Lévi fut appelée d’entre le peuple d’Israël pour une œuvre particulière, ainsi les membres de “ l’Eglise des premiers-nés ” sont appelés hors du monde, comme Lévites antitypiques. La tribu sacerdotale d’Israël était divisée en deux classes, les sacrificateurs et les Lévites, de même l’Eglise est composée de deux classes. De celles-ci, seuls les “ plus que vainqueurs ” (Romains 8 : 37) deviendront “ participants de la nature divine ” et auront la prééminence. La Grande Multitude n’atteindra pas cet honneur.

Nous ne sommes pas capables de distinguer qui sont les “ plus que vainqueurs ”. La Grande Multitude s’identifie avec le Petit Troupeau, ici-bas sur terre et aussi dans les cieux. Ces deux classes sont les “ premiers-nés ”. Ainsi que le déclare l’apôtre Jacques (1 : 18) : “ Nous sommes en quelque sorte les prémices de ses créatures. ” Pour illustrer cette pensée, prenons une plate-bande de fraises. Ces fruits sont parmi les premiers de la saison. Nous en trouvons cependant, parmi elles, certaines qui mûrissent plus vite que le reste de la récolte. On peut appeler ces fraises précoces les prémices des premiers fruits. Ainsi en est-il du Petit Troupeau.

Phase terrestre de la résurrection.

Une troisième classe de fidèles serviteurs de Dieu est citée dans les Ecritures. Plusieurs d’entre eux sont nommément cités dans l’Epître aux Hébreux. Nous faisons référence aux Anciens Dignes qui vécurent et furent trouvés fidèles avant la venue de notre Sauveur. Ceux-ci n’eurent pas l’opportunité de marcher sur les traces de notre Seigneur et ne purent ainsi être appelés du “ haut appel. ” Il est dit que ceux-ci recevront une “ meilleure résurrection ” que le reste du monde (Hébreux 11 : 35) – meilleure, non pas dans le sens d’appartenir au plan de l’Esprit, mais par le fait que ce sera un relèvement instantané à la perfection humaine, tandis que mille ans seront nécessaires au reste de l’humanité pour revenir graduellement à la condition originelle de perfection perdue par Adam.

Au début du règne de Christ, les “ Anciens Dignes ” se lèveront comme êtres humains parfaits, mentalement et physiquement – de telle sorte que leurs corps puissent correspondre à leur développement moral. Avaient-ils des cicatrices, celles-ci ne seront plus, étaient-ce des tares, elles auront disparu. Il ne nous est pas facile de nous imaginer des êtres parfaits, car nous n’en avons jamais vu un seul, et l’imperfection règne tout autour de nous à différents degrés. Mais nous savons qu’un être humain effectivement parfait, le sera dans ses manières, son apparence, sa voix, sa vue, son ouïe, ses goûts, et dans tous ses organes aussi bien que dans son esprit.

Et en dernier lieu le reste des hommes reviendra à la vie, mais chacun en son rang (1 Corinthiens 15 : 23.) Leur réveil les ramènera simplement de la tombe à la condition dans laquelle ils y entrèrent, “ car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts. ” (Ecclésiaste 9 : 10). Ce réveil ne sera pas la résurrection proprement dite, mais simplement le premier pas vers cette résurrection. Le terme grec rendu par “ résurrection ” est “ anastasis ” qui, littéralement, signifie “ se tenir debout à nouveau ”. Adam chuta et depuis “ le monde entier gît dans le méchant. ” (1 Jean 5 : 19). C’est pourquoi le fait de se tenir à nouveau debout est en fait un retour à la perfection perdue en Eden ; pour le monde des humains, la résurrection c’est le rétablissement. – Actes 3 : 19-21.

Durant les mille ans de règne du Messie, la résurrection du monde progressera. L’œuvre ne s’accomplira pas directement par le Père, mais sera confiée au Seigneur Jésus (Jean 5 : 28, 29.) et elle exigera les mille ans entiers pour sa réalisation. Au terme de ce règne millénaire, l’humanité sera parfaite comme l’était Adam lors de sa création. Toute l’œuvre de Dieu est parfaite. – Deutéronome 32 : 4 ; Genèse 1 : 31.

Comme nous l’avons cité plus haut, les Anciens Dignes, en raison de leur fidélité à Dieu, auront part à une résurrection meilleure que celle des autres hommes. Les hommes restants reviendront pratiquement dans la même condition que celle dans laquelle ils moururent. Ils ne sauront rien de plus ni de moins que ce qu’ils savaient lorsqu’ils moururent ; leur personnalité sera la même. Quant à leur corps, nous ne pouvons supposer que celui-ci sera parfait, car si l’humanité était ramenée parfaite de cette mort, les hommes ne se reconnaîtraient pas. Si tous étaient ramenés d’une couleur, ou avaient des caractéristiques uniformes, ils ne seraient pas reconnaissables. D’autre part, ils ne reviendront pas en respirant difficilement, ou en morceaux, comme s’ils avaient été mis en pièces par une explosion ou dévorés par des animaux, mais dans ce qui fut autrefois leur état de santé courant.

Les hommes se reconnaissent par certains traits physiques ainsi que par des caractéristiques mentales et morales. Si, au réveil, il était donné à l’homme une forme parfaite, ou un cerveau convenablement équilibré, il ne se reconnaîtrait pas lui-même au sortir de la tombe. Ses pensées mêmes seraient différentes, il n’existerait rien qui permettrait à la mémoire de l’identifier. L’humanité sera relevée de la tombe dans la condition suggérée par notre Seigneur lorsqu’Il dit à l’homme dont la main droite était sèche : “ Etends ta main. Et il fit ainsi ; et sa main fut rendue saine comme l’autre ” (Luc 6 : 10), – complètement – non dans le plein sens du terme, mais suffisamment rétablie pour permettre un nouveau départ dans sa nouvelle vie.

La honte et l’opprobre éliminés durant le Millenium.

Le Seigneur fait une expiation pour les péchés de l’humanité dans le but même de fournir aux hommes l’occasion d’être éprouvés pour la vie, de démontrer si dans les conditions favorables du Royaume Messianique, ils choisiront la justice et la vie ou l’injustice et la mort éternelle. Les Écritures semblent révéler qu’il y aura beaucoup de honte et d’opprobre envers ceux qui refuseront de s’accorder pleinement avec Dieu. – Daniel 12 : 2.

Durant les mille ans d’épreuves, très nombreux seront ceux qui se purgeront de cette honte et de ce dédain. Ainsi nous pouvons supposer qu’au fil des années la honte cessera d’une manière graduelle, et que l’opprobre disparaîtra. Ces faits, nous pouvons les voir illustrés dans le cas de Saul de Tarse. Lorsqu’il apprit qu’il combattait contre Dieu, il fut fortement honteux de la voie dans laquelle il s’était engagé. Il manifesta graduellement sa loyauté envers Dieu, et se purgea de cette honte et de cet opprobre. La valeur et le zèle de Saint Paul au service du Seigneur compensèrent les actions qu’il commit dans l’ignorance en tant que Saul de Tarse. Ainsi, sa honte disparut.

Le monde se réveillera de la mort dans cet état de honte et d’opprobre. Mais graduellement celui qui obéira s’élèvera de cette condition à la perfection originelle de l’image de Dieu. Quiconque, au contraire, désobéira volontairement, ne s’élèvera pas. Celui-là s’enfoncera de plus en plus pour la destruction définitive, comme le déclare St Pierre ; … “ Mais eux, semblables à des brutes … Ils périront par leur propre corruption. ” – 2 Pierre 2 : 12.

Lors de sa première présence, notre Seigneur accomplit la plupart de ses guérisons le jour du Sabbat, préfigurant ainsi l’œuvre de guérison qu’Il effectuera pour le monde dans le grand Sabbat antitypique – le Millenium. Les hommes sortiront de la tombe lavés de leurs condamnations antérieures, avec des corps humains appropriés, de sorte que leurs amis les reconnaîtront, comme autrefois ; cependant, ils auront leurs faiblesses physiques, mentales et morales.

Dieu a pourvu à tout ce qui est nécessaire à une résurrection des humains – non seulement le prix de la rançon, mais également le royaume médiatorial de Christ. L’influence régénératrice de l’âge prochain sera pour tous les membres de la race humaine, grands ou petits, riches ou pauvres. Mais leur acceptation ou leur rejet, et la rapidité de leur progression dépendront de l’ intérêt qu’ils manifesteront personnellement en la circonstance. Ceux qui refuseront d’aller de l’avant, ou ne feront preuve d’aucun désir de se développer, seront éliminés dans la seconde mort.

Il n’y a aucune raison que ceux qui ne voudront pas progresser, bénéficient de la permission de vivre indéfiniment. La même justice qui déclare que seuls ceux qui sont en accord parfait avec Dieu auront la vie éternelle, ne permettra pas à ceux qui se maintiendront obstinément dans l’imperfection de vivre continuellement. Ainsi leur comportement révélera qu’ils ne sont pas en harmonie avec la justice de Dieu et ils seront alors classés comme des méchants. De ceux-là il est écrit : “ … Il détruit tous les méchants. ” – Psaume 145 : 20.

WT 1913 p.5166