LA NÉCESSİTÉ DE LA MAÎTRİSE DE SOİ

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« Comme une ville forcée et sans murailles, ainsi est l’homme qui n’est pas maître de lui-même. » – Proverbes 25 : 28.

Autrefois les villes servaient en particulier de lieux de refuge où les habitants du pays se rassemblaient pour se protéger. En ce temps-là, la terre était moins peuplée et on estimait moins nécessaire qu’aujourd’hui d’avoir un gouvernement ; aussi tout groupe en maraudage pouvait s’approprier tout ce qui était accessible par une attaque. Ainsi donc dans les temps anciens, les villes avaient de solides murailles. Nous nous rappelons que cela fut vrai pour Jérusalem et Jéricho, de même que pour Troie l’ancienne et aussi pour des villes européennes. A Vienne, le vieux rempart de la ville existe toujours ; et il en fut de même pour d’autres citées fortifiées.

Mais dès que de meilleurs types de gouvernement furent adoptés, les villes n’eurent plus besoin de remparts pour se protéger. Aujourd’hui, c’est la police qui sert de mur de protection. Notre texte fait référence à une muraille telle que celles qui étaient utilisées auparavant et à une ville qui a été dévastée et dont la muraille a été détruite. Le roi Salomon utilise cet exemple comme une image d’un être humain qui n’arrive pas à maîtriser son propre esprit. Un tel homme est incapable de se protéger contre les mauvaises influences venant tant de l’intérieur que de l’extérieur et cela résulte du fait qu’il a accepté que sa volonté soit réduite à néant.

Toute l’humanité naît avec une détermination plus ou moins forte. Certains sont très déterminés, d’autres moins. Nous pensons que personne n’est entièrement dépourvu de cette qualité déterminant la volonté ou les aspirations. Mais que notre volonté soit forte ou non, il importe qu’elle soit orientée dans la bonne direction. Les leçons qui nous permettent d’apprendre à diriger notre volonté ont des origines diverses ; par exemple nous avons des lois applicables au niveau municipal, départemental ou régional et au niveau national ; ce sont elles qui permettent à un individu de déterminer ce qu’il a le droit et ce qu’il n’a pas le droit de faire – particulièrement ce qu’il n’a pas le droit de faire. Si on remonte à l’origine et à l’histoire de ces lois, nous trouvons qu’elles représentent les décisions accumulées sur une longue période. L’humanité a maintenant de très bonnes lois. Nous avons trouvé étrange à maintes reprises que l’homme déchu ait pu concevoir des lois aussi justes que celles que nous trouvons de nos jours dans le code des lois.

Mais, bien que de très bonnes lois soient faites, il y a des gens qui les ignorent. Il arrive qu’un jury les mette de côté et qu’un juge pervertisse la loi. Ainsi des choses illégales peuvent être pratiquées par des individus, un village, une ville. Si on entretient en soi des dispositions contraires à la loi cela revient à entretenir en soi un esprit d’anarchie – un esprit d’indifférence à l’égard des droits et intérêts d’autrui. Certains peuvent manifester un respect raisonnable à l’égard des lois des hommes ; en effet, en vertu de leurs obligations ou de l’opinion publique, il leur est impossible ou déconseillé de faire autrement ; mais dans leur cœur ils peuvent s’avérer anarchistes à l’égard des lois de Dieu, Lui qui est le grand donateur des Lois de l’univers.

LA TRİSTE PERVERSİON DU SAİN JUGEMENT

Le fait de céder aux passions, de les laisser nous envahir et prendre possession de notre être est désastreux, que notre esprit soit faible ou fort. Ceux qui sont spirituellement faibles ont leurs limites, alors que ceux qui sont spirituellement forts ont une puissance excessive : ils ont donc plus de forces pour faire le mal. On entend beaucoup de personnes dire, quand elles n’arrivent pas à garder leur calme ou quand elles sont irritables ou d’humeur morose ou font preuve de mauvais caractère ou de manque de courtoisie : Eh bien, je suis comme ça ! Je n’ai pas voulu faire de mal. Certes ils reconnaissent la chose mais ils essayent de se justifier en disant que c’est dans leur nature. Or aucun être humain ne devrait vivre conformément à ce qui est naturel dans sa nature déchue. Un être qui a été créé à l’image de Dieu et qui garde encore quelques traces de la ressemblance à Dieu qu’il avait à l’origine, devrait vivre à un niveau plus élevé que les animaux qui sont inférieurs et suivent simplement leur instinct et leurs penchants naturels.

Certains semblent s’enorgueillir de ce qu’ils se plaisent à appeler leur grand esprit qu’ils mettent toujours en avant pour « défendre leurs droits ». Ils ne sont pas faibles et puérils au point de se laisser marcher dessus. S’ils n’aiment pas les faits ou paroles des autres, ils leur disent simplement ce qu’ils pensent. Ils ont un caractère bien trempé ! Oh, comme le grand adversaire et ses armées, en utilisant la perversité de la nature déchue, peuvent tromper, induire en erreur et aveugler le jugement qui ne se laisse ni conduire ni instruire par le seul vrai guide – la Parole de Dieu ! Oh, comme ils arrivent à faire apparaître faible et puéril ce qui en fait est noble, véritablement fort et à l’image de Dieu et à l’opposé faire apparaître fort et viril ce qui en fait est faible, indigne, égoïste et bestial !

NÉCESSİTÉ POUR TOUT ÊTRE DE SUİVRE DES RÈGLES CORRESPONDANT À CERTAİNS PRİNCİPES

Nous devrions tous reconnaître que les inclinations, les impulsions et les préférences de la nature déchue de l’homme sont souvent contraires à ce qui est juste, noble, véritablement désirable. Nous devrions tous être dirigés par certains principes, qu’il s’agisse des règles que la société civile applique pour gouverner le monde, ou des règles divines. Certains vivent peut-être en appliquant la loi à la lettre, mais en violant cependant l’esprit de la loi. Parmi toutes les lois, seule la Loi de Dieu a le niveau d’exigence le plus élevé qui existe. L’esprit de la Loi de Dieu est inscrit dans la Règle d’Or. Ce sont ces principes que le monde entier considère justes. Assurément le peuple de Dieu devrait évaluer sa conduite, ses paroles de même que la nature de ses pensées en appliquant ces principes. C’est ainsi qu’il parviendra à être maître de son propre esprit.

Dans le texte pris en considération le mot esprit représente l’activité cérébrale, les impulsions naturelles de chacun. Nous devons avoir le contrôle de notre esprit, de nos impulsions naturelles. Cela signifie que si une pensée vient à notre esprit, ou si nous ressentons une vague impulsion, nous devrions tout de suite percevoir quelle est la nature de cette pensée ou impulsion ; si l’une ou l’autre ne sont pas en harmonie avec les principes de justice ou avec notre alliance en tant qu’enfant de Dieu nous devrions manifester immédiatement notre opposition. Si nous ne réussissons pas à le faire de nous-mêmes, comme c’est souvent le cas, notre cœur devrait promptement s’élever vers le Seigneur pour qu’Il nous accorde sa grâce promise de nous aider en cas de besoin. Si nous ressentons une envie d’agir d’une certaine façon ou de nous conduire de telle manière, nous devrions précautionneusement peser le pour et le contre et prendre une décision concernant la justesse ou l’opportunité des circonstances, en nous tournant vers notre infaillible source d’aide et de conseils.

Le monde dirait que c’est trop exigeant – qu’il est plus agréable d’agir selon sa propre volonté. Mais nous savons qu’il arrive souvent que les gens qui agissent selon leur propre volonté se heurtent à des difficultés. Le chrétien s’engage à ne pas suivre sa propre volonté ; il l’a abandonnée et à la place il s’est approprié la volonté de Dieu. Plus le chrétien est avancé, plus nous nous attendrions à ce qu’il soit capable de diriger son esprit – « détruisant les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et amenant toute pensée captive » à la volonté de Dieu en Christ. Et si nous gouvernons notre esprit, nos pensées, nous maîtriserons notre langue. Notre langue ne peut pas exprimer une pensée qui n’est pas dans notre esprit.

Il y a un grave danger de dire ou de faire des choses sous l’impulsion d’un moment que notre cœur, notre jugement de consacré n’approuveraient pas ; d’où la nécessité d’assujettir nos pensées et nos impulsions. Nous devons nous poser la question : Quel effet mes paroles ou actions peuvent avoir sur mon prochain ? Cela fera-t-il du tort ? Cela peut-il causer une blessure ou une souffrance inutile si je dis ou fais cette chose, ou bien cela fera-t-il du bien ?

En s’examinant de la sorte, en se prenant ainsi en main et en dirigeant son esprit, l’enfant de Dieu montre le profond désir de son cœur d’être agréable au Seigneur et de rester fidèle à son alliance. Et ceux qui apprennent à gouverner leur propre esprit conformément à la volonté du Père sont ceux qu’il Lui plaira de faire cohéritiers avec son Fils dans son Royaume.

COMMENT AFFERMİR NOTRE CARACTÈRE

De quelle manière le chrétien peut-il exercer ce contrôle de son propre esprit ? Il faut dire d’abord que l’être humain n’a pas le pouvoir de se contrôler en tout ; mais au fur et à mesure qu’il apprend à exercer la maîtrise de soi dans les petites choses, faisant toujours plus ce qu’il peut en pensée, en parole et en action dans cette direction, il gagne en force de caractère. Nous devrions nous rappeler l’histoire de l’homme qui voulait développer ses muscles et qui, pour cette raison, commença à s’entraîner chaque jour à soulever un veau. Il commença alors que le veau était très jeune et il le souleva jour après jour pendant des semaines et des mois. Au moment venu, le veau avait atteint la taille d’un bœuf ; il était donc capable de soulever le bœuf. Son entraînement quotidien avait graduellement renforcé ses muscles ; ils croissaient en force parallèlement au gain de poids de l’animal jusqu’à ce qu’il soit suffisamment fort pour soulever le bœuf qui avait atteint la taille adulte.

Et il en est ainsi du développement du caractère du chrétien : Si nous pratiquons quotidiennement la maîtrise de soi, nous pourrons graduellement parvenir de cette façon à un caractère fort, ce qui sera un avantage d’une valeur inestimable pour nous dans notre combat de chrétien. Pour cultiver la maîtrise de soi, nous devrions commencer à proprement parler avant la naissance, voire au moment de la conception. La mère devrait pratiquer la maîtrise de soi, afin que cette disposition soit gravée dans l’esprit de son enfant alors qu’il n’est pas encore né ; ainsi l’enfant viendrait au monde dans une condition beaucoup plus favorable allant dans ce sens. Cet esprit de maîtrise de soi se développera dans l’enfant après sa naissance en étant entraîné d’une manière appropriée par le parent. Ainsi, quand l’enfant atteindra l’âge adulte il sera capable de pratiquer plus naturellement la maîtrise de soi. Si une telle personne devient un enfant de Dieu, elle sera effectivement un chrétien d’une véritable noblesse ; elle sera forte dans le Seigneur et aidera les autres. Mais tous n’ont pas eu naturellement cet avantage ; c’est pourquoi ils doivent se battre avec plus de détermination.

IL FAUT ASPİRER À UNE FORCE DAVANTAGE MORALE QUE PHYSIQUE

Pour démontrer notre capacité à diriger notre esprit il n’existe pas de meilleur endroit que dans notre propre maison. Que ce soit envers mari et femme, parents et enfants, frères et sœurs, c’est un sujet important. La bataille avec notre moi est la plus difficile à effectuer ; et la Parole de Dieu déclare que celui « qui gouverne son esprit vaut mieux que celui qui prend une ville. » Il « vaut mieux » car il a appris à exercer sa volonté, sa détermination dans la bonne direction d’un caractère véritable, c’est-à-dire dans la direction de la maîtrise de soi.

La force morale est infiniment plus noble, et nous devons la désirer beaucoup plus que le plus haut degré de force physique ou que la meilleure stratégie. Nous devons commencer par prendre possession de notre propre personne, devenir maître de notre propre chair, enlever la poutre de notre propre œil, réprimer la colère, la malice, la haine et l’esprit de dispute dans nos cœurs ; ce n’est qu’après avoir mené ces dures batailles contre nos propres faiblesses que nous aurons la capacité d’assister nos frères et sœurs, nos voisins, et – par notre exemple – de les aider à surmonter leurs défauts et leurs infirmités.

NOUS DEVONS COMBATTRE JUSQU’À LA FİN

Gouverner son esprit, ses pensées, ses dispositions implique de s’engager dans une lutte semblable à certains égards à celle pour prendre une ville ; car peu importe par où nous commençons : nous trouvons cantonnées en nous de nombreuses puissances armées qui s’opposent à nous. Elles prennent possession de nous car nous les avons héritées, – elles sont en nous suite à la chute. Et une fois passé le temps de la jeunesse, elles sont plus fermement retranchées ; les mettre en déroute requiert un talent et une tactique plus grands. Que nous commencions tôt ou tard, si nous voulons parvenir à maîtriser notre propre esprit, nous devons « mener une bonne guerre », « combattre le bon combat de la foi » jusqu’à la fin de notre existence présente.

Si l’enfant de Dieu veut être vainqueur dans ce combat, il ne doit pas seulement prendre d’assaut toutes les forteresses du mal dont il a hérité et qui semblent faire partie de sa vraie nature, mais après avoir pris possession de cette cité symbolique (c’est à dire de sa volonté) et s’être assis sur son trône, il doit être continuellement sur la défensive ; car les anciens ennemis sont constamment sur le qui-vive et tôt ou tard, ils essayeront d’en reprendre possession ; ainsi, celui qui continue à gouverner son esprit a non seulement mis en déroute son ennemi, le péché, en le chassant du trône qu’il occupait en son être, mais il le maintient en échec.

La tâche qui consiste à être maître de son esprit n’est en aucun cas facile ; comme dans l’image, elle ne peut être réalisée sans aide et tout seul. Par conséquent le bon « général », à son commandement, requerra toute l’assistance nécessaire en se rappelant les paroles de l’Apôtre : « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » (Ephésiens 6 : 12). Ces puissances du monde, la chair et le Diable sont de proches alliés ; c’est pourquoi celui qui a pour objectif la conquête et l’instauration de son règne doit chercher à s’allier avec une autre force plus puissante. Cette force est donnée à tous ceux qui s’engagent sérieusement à faire ce grand travail. Ce n’est rien d’autre que le bras tout puissant de notre Dieu qui dit à ceux qui acceptent sa puissance : Celui qui est avec toi, – qui est pour toi – est plus grand que tous ceux qui sont contre toi. Prépare-toi au combat comme un homme, sois fort et ne crains point. -Voir 1 Jean 4 : 4 ; Esaïe 35 : 4.

On ne parviendra jamais à être maître de cette ville symbolique – de son propre esprit – tant que le « général en chef », la volonté n’aura pas décidé positivement de passer de l’allégeance au péché à l’allégeance à Dieu et de mettre en déroute les forces rebelles qui résistent à ce changement. Mais, pour parler d’une manière commune, « là où il y a une volonté, il y a un chemin » – qui mène au bien ou au mal. Dieu fournira son assistance en agissant de différentes manières pour notre bien ; Satan, quant à lui agira pour le mal. Si la volonté dit « Cela doit être fait », elle fait appel à l’aide nécessaire et disponible et sur le champ toutes les autres facultés du cerveau sont sollicitées, pour commencer par assujettir l’être tout entier et ensuite le diriger et le réguler. La conscience reçoit l’ordre de surveiller avec attention toutes les opérations mentales. Le jugement, sous l’influence de la conscience, doit déterminer en toutes choses ce qui est juste et ce qui est injuste et il rend compte à la volonté qui est sous la même influence morale.

TROİS MİNİSTÈRES POUR GOUVERNER LE MENTAL

Nous avons donc trois ministères établis pour gouverner : le législatif qui devrait toujours être notre conscience ; le judiciaire, c’est-à-dire le jugement et l’exécutif, c’est-à-dire la volonté. Dans chaque esprit bien régulé et dirigé par la justice toutes les autres facultés doivent en référer à ce congrès et, si la volonté l’exige, suivre un ordre bien approprié. Ils ne devraient jamais tolérer de se référer à la volonté pour exécuter leurs désirs avant de les soumettre d’abord à la conscience et ensuite au jugement ; mais en cas d’approbation, ils peuvent librement présenter leur demande au pouvoir exécutif, la volonté. La volonté gouverne ; si la volonté est faible, le gouvernement n’a pas de fermeté et les appétits, les passions et les mauvaises ambitions prennent le dessus. Toutes ces aspirations contribuent à renverser le jugement, à réduire la conscience au silence et réclament à grand cris à la volonté de pouvoir agir suivant leurs penchants.

Si la volonté est faible, mais combat pour rester sous l’influence de la conscience et d’un jugement sain, sa domination sera capricieuse et déréglée ; son gouvernement sera instable et au final elle sera entièrement à la merci des appétits, des passions et des ambitions déchues. Une telle âme se trouve conditionnée par un raisonnement anarchique qui, s’il n’est pas stoppé dans sa course incontrôlée, peut rapidement entraîner tout l’être vers la destruction. C’est pourquoi il est très important de consacrer sa volonté entièrement à Dieu et à la justice, de la fortifier dans le Seigneur et dans son nom, de la conduire avec force, d’une main ferme en utilisant comme guide la conscience et le jugement et en discernant la volonté bonne, acceptable et parfaite de Dieu, comme cela est exprimé dans sa Parole. – Romains 12 : 2.

La volonté a la fonction la plus difficile à remplir ; la recommandation du Seigneur est destinée à l’homme qui a une volonté déterminée, instruite par une conscience et un jugement éclairés. Heureux le chrétien qui range sa maison et qui maintient cet ordre jusqu’à la fin de ses jours. Il s’est débarrassé des épines et des chardons de sa vieille nature. Il a cultivé les belles fleurs de paix, de justice et d’amour ; maintenant elles fleurissent et ornent son caractère. Sa nouvelle volonté a assujetti les éléments hostiles de son ancienne nature. Le poète Whittier l’a très bien exprimé dans les vers suivants :

Toutes les notes discordantes de la vie

Semblent s’intégrer dans un psaume ;

Toutes les facettes de la querelle

S’atténuent pour retrouver le calme

WT1914 p5487

Veilleur, que t’annonce la nuit ?

Veilleur, que t’annonce la nuit ?

Confirme-t-elle la promesse ?

Pèlerin, à l’horizon luit

L’étoile augure d’allégresse.

Veilleur, a-t-elle mission

De nous apporter espérance ?

Pèlerin, j’y vois pour Sion

Et pour Israël délivrance.

Veilleur, que t’annonce la nuit,

Tandis que cette étoile monte ?

Pèlerin, l’éclat qui la suit

Bonheur, paix, vérité raconte.

Veilleur, ce rayon dans les cieux

Se borne-t-il à son passage ?

Pèlerin, le monde en tous lieux

En doit resplendir d’âge en âge.

Veilleur, que t’annonce la nuit,

Quand le jour semble près de naître ?

Pèlerin, l’obscurité fuit,

Doute et crainte vont disparaître.

Veilleur, tous chagrins dissipés,

Plaira-t-on à Dieu sur la terre ?

Pèlerin, le Prince de Paix,

Roi présent, est son mandataire.

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« La Parole du Seigneur demeure éternellement. »

1 Pierre 1 : 25

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