LA REİNE DE SÉBA REND VİSİTE À SALOMON

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— 1 ROIS 10 : 1-10, 13 —

La renommée du roi Salomon — Un visiteur de marque — Le grand génie et les prouesses architecturales de Salomon — Ses talents littéraires — « On ne m’en a pas dit la moitié » — « Un plus grand que Salomon est ici » — Les richesses de la faveur divine.

« La sagesse vaut mieux que les perles. » — Proverbes 8 : 11.

En réponse à la prière du roi Salomon demandant de la sagesse, Dieu lui promit, à la fois, la sagesse et les richesses qui le rendraient mondialement célèbre. Vers le milieu de son règne, le roi Salomon avait accompli des merveilles pour son pays. Sa renommée se répandit dans tous les pays. Il était connu comme le roi sage, le roi pacifique, le roi riche.

On peut supposer que la visite de la reine de Séba, au roi Salomon, eut lieu vers le milieu de son règne, après qu’il eut rendu manifeste sa sagesse pendant vingt ans. Elle vint après, on le suppose, un voyage de 1500 miles (soit environ 2400 km), avec une suite fort nombreuse de serviteurs et de chameaux, et avec de précieux cadeaux, de l’or et des parfums d’Arabie. Notre leçon mentionne la déclaration même de la reine, concernant le but de sa venue, et rapporte que, pour elle, les faits surpassaient le double de tout ce qu’elle avait imaginé et de tout ce qui se disait à propos de la sagesse et des richesses du roi Salomon, ainsi que de la prospérité de son royaume.

LES MERVEİLLES DE SALOMON

Le Temple de l’Eternel, construit au moyen des matériaux préparés par son père David, des années auparavant, était l’une des premières merveilles du règne du roi Salomon. Sa beauté et son coût en faisaient, en tant qu’édifice religieux, une merveille du monde. Puis ce fut le propre palais du roi et la galerie, ou rampe, qui conduisait de sa maison jusqu’au Temple ; c’étaient aussi de merveilleux édifices pour l’époque, et même pour tous les temps qui suivirent, jusqu’à l’apparition des merveilles d’ingénierie et d’architecture du siècle passé, qui est noté dans la Bible comme étant la période de préparation pour le Royaume du Messie. – Nahum 2 : 3.

Une autre grande prouesse d’ingénierie, réalisée par le roi Salomon, s’appelait les Piscines de Salomon, qui constituaient le système d’approvisionnement en eau de sa capitale, Jérusalem. Ces piscines étaient reliées par des aqueducs couverts, les premiers connus dans l’histoire. De plus, il construisit des citadelles, ou forteresses, dans tout son royaume, pour sa défense contre les envahisseurs. Par ailleurs, il étendit les frontières de son royaume jusqu’à la limite extrême, prophétiquement fixée par le Seigneur longtemps auparavant (Genèse 15 : 18). Cela étendit son royaume jusqu’au littoral. Près de Joppé (Jaffa), il avait un port pour les navires, qui est maintenant complètement coupé de la mer et, ayant été progressivement remblayé de terre, est devenu une magnifique orangeraie. Mais son plus grand port d’entrée était la ville de Tyr, qui ne se trouvait pas sur son propre domaine. Il faisait des affaires par l’entremise du roi de Tyr, et leurs navires traversaient ensemble la mer Rouge, la Méditerranée, etc., apportant des produits commerciaux, de toutes les régions du monde, et offrant de bonnes installations pour l’importation de marchandises non produites en Palestine. C’était par ce moyen que le roi Salomon devint tellement riche que, figurativement parlant, l’on disait que les métaux précieux étaient devenus aussi communs que les pierres, à Jérusalem.

UN VİSİTEUR ROYAL

A l’époque de la visite de la Reine de Séba, le règne de Salomon semble avoir été un des plus merveilleux ; Salomon était tout à ses occupations et, de cœur, il était fidèle à Dieu. Plus tard, étant satisfait des bienfaits de la vie présente, le roi semble avoir été moins sage, moins un homme selon le cœur de Dieu et moins soucieux de son peuple. Il est difficile, surtout pour les pauvres, de réaliser combien sont grands le danger et les tentations subies par les riches et menaçant même un homme sage, qui peut devenir stupide du fait de la satisfaction de tous les désirs de son cœur. Incidemment, nous ne devrions pas oublier les réalisations littéraires du roi Salomon. Il écrivit trois mille proverbes et un millier de cantiques. Il est certain que le Seigneur réalisa envers lui tout ce qu’Il avait promis. C’était à ce grand roi Salomon, que la reine de Séba rendit visite, apportant des présents en or et des épices, et désireuse d’apprendre, avec certitude, ce qu’il en était de sa sagesse merveilleuse et de son habileté. Elle déclara que les rumeurs, qui lui étaient parvenues, représentaient moins de la moitié de ce qu’elle vit et entendit réellement. Elle avait des questions à poser, probablement en ce qui concerne Dieu et la vie future, car, apparemment, elle reconnut que Salomon avait plus que de la sagesse humaine, et elle lui accréditait la sagesse d’en haut. Elle s’écria : « Béni soit l’Éternel, ton Dieu, qui a pris plaisir en toi pour te placer sur le trône d’Israël ! Parce que l’Éternel aimait Israël à toujours, il t’a établi roi pour faire droit et justice. Heureux tes gens, heureux ceux-ci tes serviteurs, qui se tiennent continuellement devant toi et qui entendent ta sagesse. » Et le roi Salomon donna à la reine de Séba tout ce qu’elle désirait, tout ce qu’elle demanda, et lui fit en outre un présent digne d’un roi. Puis elle retourna dans son pays, avec sa suite.

« UN PLUS GRAND QUE SALOMON »

Jésus fit une remarque en relation avec l’histoire présentée dans notre étude. Il s’étonna de ce qu’il n’y avait pas plus de personnes pour L’apprécier, Lui et les merveilleuses leçons qu’Il exposait concernant le Royaume de Dieu (Matthieu 12 : 42). Pour que quelqu’un parcoure une longue distance, simplement pour connaître la sagesse de Dieu, semblable à celle que le roi Salomon possédait, cela impliquerait que si quelqu’un de plus sage était connu, Il serait recherché ; et si l’on savait que ce ‘plus sage’ était l’héritier du monde, et qu’Il cherchait une Epouse comme co-héritière, combien nombreux seraient ceux que l’on verrait accourir à Lui pour accepter la généreuse proposition ! C’est l’état de choses exact. Le Fils de Dieu, selon le programme divin, est en train de sélectionner la classe de l’Epouse. Pour être acceptables, en tant que membres de cette classe, il nous faut apprendre de quelle façon la sagesse de Dieu se concentre en Jésus, et de quelle manière Il est l’agent et le représentant du Père dans toute l’œuvre de création, passée, présente et future. De plus, nous devons être pénétrés par cette affaire au point d’être prêts à tout quitter pour aller à Lui, afin de vérifier la chose pour nous-mêmes, pour en être convaincus. Allant ainsi à Jésus, nous sommes sûrs d’être acceptés, non pas simplement pour demander, comme le fit la reine, certaines bénédictions, mais parce que le roi serait entré dans une alliance d’épousailles.

Le fait que tous ne soient pas attirés par le Seigneur est le fondement de notre opportunité ; en effet, les Ecritures déclarent que l’Epouse de l’Agneau est pré-ordonnée par Dieu. La première occasion d’être de cette classe élue fut donnée à la semence naturelle d’Abraham. Si les Israélites avaient accepté leurs privilèges, l’Église aurait été achevée au temps de Jésus, mais, comme la Bible nous le dit, les Juifs ne connurent pas le temps de leur visitation – ils ne se sont pas rendu compte de Celui qui était avec eux – Le plus Grand que Salomon (Luc 19 : 44). Ils ne se renseignèrent pas au sujet du Royaume, ni sur les conditions d’adhésion. Ils ont crucifié le Prince de la Vie, sans le savoir. Néanmoins, chose merveilleuse, une partie importante de cette petite nation, les « véritables Israélites », acceptèrent Jésus, en se donnant entièrement à Lui, en renonçant à leur volonté. Ensuite, la nation fut temporairement mise de côté, tandis que la porte du Haut appel à l’union avec Christ fut ouverte aux païens. Le manque de préparation des païens, pour recevoir le message de Dieu, est indiqué par le fait qu’il a fallu tous les dix-huit siècles écoulés depuis, pour compléter le nombre élu qui, apparemment, est seulement de 144 000, « de toutes les nations, les tribus, les langues », ainsi que de « tous les peuples ».

WT1915 p5722

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