LA RESSEMBLANCE A CHRIST – UNE PREUVE DE FILIATION

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« Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même. » – 1 Jean 2 : 6.

Demeurer en Christ implique premièrement de venir en Lui. Cela nous suggère l’idée d’un corps. Partout, les Écritures représentent l’Église comme étant ce corps, duquel Jésus en est la Tête. « Dieu Lui a donné d’être la Tête de l’Église, qui est son corps. » Durant l’Âge de l’Évangile, une invitation a été adressée à certaines personnes pour faire partie de ce corps de Christ. Il n’y a qu’une seule porte par laquelle ils peuvent entrer dans ce corps. C’est la porte du sacrifice, le baptême dans la mort de Christ. Nous ne sommes acceptés qu’en renonçant à notre propre volonté et en adoptant à la place la volonté de Dieu. Nous nous engageons à marcher dans les traces de Jésus, à Le suivre, à être ses disciples. Nous avons été ensevelis avec Lui puis relevés pour marcher en nouveauté de vie. – Romains 6 : 4.

Mais il ne suffit pas de franchir ces étapes, d’avoir reçu le saint Esprit et d’avoir été acceptés par le Père. Nous devrions être sûrs de continuer à demeurer en Christ. Posons-nous la question : Avons-nous les expériences propres à tous ceux qui sont associés à Jésus ? Une des manières pour nous assurer que nous demeurons en Lui est de se rendre compte que nous L’aimons toujours. Une autre manière est de savoir que nous sommes toujours en harmonie avec la Parole de Dieu. Une troisième manière est de nous assurer que nous n’avons pas de volonté propre, mais seulement la volonté du Seigneur. Une autre manière encore est d’avoir sa paix dans nos cœurs et dans nos vies, comme seule influence dominante et dirigeante.

La profession de foi seule est insuffisante

Beaucoup professent être membres du Corps de Christ, mais ne montrent aucune preuve de cette appartenance. Notre texte dit que celui qui professe être en Christ devrait aussi marcher comme le Maître a marché. Et comment le Maître a-t-Il marché ? Il vivait chaque jour en harmonie avec la volonté du Père céleste. Il était pleinement soumis à la volonté du Père. Et cela impliquait un sacrifice jusqu’à la mort – la mort cruelle sur la croix.

Quiconque a l’esprit de notre Seigneur et est dirigé par cette même volonté est un membre du corps de Christ. Il cherchera à marcher comme Il a marché, et à faire la volonté de Dieu en toutes choses. Cela impliquera un chemin de sainteté, de dévotion totale à Dieu et d’opposition au péché. Quiconque est consacré à Dieu est opposé à toute chose pécheresse ; car Dieu et le péché sont en opposition. Dieu défend sa propre justice, et le péché est une violation de cette justice (1 Jean 3 : 4). Quiconque marche comme Jésus a marché est en harmonie avec la Parole divine et la volonté de Dieu. Nous ne devons pas nous fier à nos impressions, en nos propres conceptions de ce qui est juste et bénéfique, comme le font bien d’autres. Mais la Parole du Seigneur doit demeurer en nous et gouverner nos vies. Jésus a dit : « Je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. » (Jean 6 : 38) – « Tout ce qui est écrit dans le Livre ». Et il doit en être ainsi avec nous. Nous devons demeurer en Lui, marcher en Lui, et être désireux de faire « tout ce qui est écrit dans le Livre » – pas simplement en nous forçant à le faire en disant « Je vais suivre cette voie », mais en disant : « Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. » – Psaume 40 : 7, 8.

Les preuves de filiation

Tous ceux qui ont accepté Christ revendiquent, au moins de manière générale, être fils de Dieu, que Christ est leur Frère Aîné, et qu’ils appartiennent à cette grande famille que Dieu choisit du milieu des fils des hommes. Ils se considèrent héritiers avec Christ du merveilleux Royaume à venir. Mais ceux qui prétendent être fils de Dieu ne le sont pas tous. Beaucoup d’entre eux ne font que le prétendre. Les statistiques nous disent qu’il y a quatre cents millions de personnes de confession chrétienne [écrit en  1914] ; mais nous ne pouvons pas penser qu’une grande partie de ces quatre cents millions soit des fils de Dieu. L’Apôtre Paul attire notre attention sur le fait que puisque nous ne pouvons pas lire les cœurs, nous devons accepter les professions que les autres font par leurs paroles et par leur conduite. Mais une affirmation orale ne doit pas être prise comme une vérité. Nous savons que ceux qui sont fils de Dieu sont conduits par son Esprit : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » – Romains 8 : 14.

Mais qu’est-ce que l’Esprit de Dieu ? C’est principalement l’esprit de Vérité, l’esprit de sainteté, l’esprit de justice, l’esprit d’amour. Et tous ceux qui sont enfants de Dieu, engendrés de son Saint Esprit, manifesteront leur harmonie avec les lignes directrices de l’Esprit de Dieu. C’est pourquoi, s’ils marchent dans l’injustice, ne faisant aucun effort pour enrayer les tendances pécheresses en eux, s’ils préfèrent l’erreur à la Vérité, alors leurs fruits les condamnent, car Dieu défend la Vérité, et ceci a été montré en notre Seigneur Jésus.

Ainsi, quiconque a l’Esprit de Dieu désire se sacrifier lui-même pour pouvoir servir la Vérité. Il aime la Vérité, et manifestera ce fait par l’esprit d’amour et de zèle. Satan est la personnification du péché, de l’envie, de la haine, de la malice, de la querelle. La justice, l’amour, la joie, la paix sont les fruits du Saint Esprit. Là où nous voyons la manifestation des œuvres du diable, nous avons toute raison de douter qu’une telle personne soit un enfant de Dieu. L’esprit d’envie, l’esprit de haine, l’esprit de malice, l’esprit d’opposition à la Vérité, l’esprit d’injustice – doivent être repoussés et vaincus par tous ceux qui veulent être enfants de Dieu.

Toutefois, en dépit des meilleurs efforts que quelqu’un puisse faire, il peut toujours trouver en lui des tendances charnelles au péché, qui peuvent lui causer beaucoup de soucis. Mais il peut prendre courage au travers des assurances données par les Écritures indiquant que le Seigneur regarde au cœur. De la même manière, en ce qui concerne les autres, nous devrions juger d’après les efforts, l’intention. Partout où nous trouvons l’Esprit de Dieu, il y a l’esprit d’amour. Et cet esprit fera que celui qui le possède voudra réparer ses fautes, s’il a mal agi ou s’il était dans l’erreur. Une telle attitude montre que ce n’est pas son esprit, sa volonté qui ont voulu faire du mal, mais que cette personne a simplement été prise au piège pour un temps. Mais celui qui continue d’agir selon ses tendances naturelles, sans montrer qu’il va dans la bonne direction et qu’il sert la Vérité, a des raisons de douter du fait qu’il puisse être enfant de Dieu.

Comment pouvons-nous marcher comme Il a marché ?

La pensée de l’Apôtre semble être que ceux qui professent être les disciples du Seigneur, qui professent être chrétiens, devraient veiller à ce que leur comportement soit en harmonie avec ce qu’ils professent. Le mot « disciple » signifie celui qui suit – comme un élève suit son maître. Nous reconnaissons Christ comme notre Rédempteur et aussi comme notre Modèle, notre Instructeur, dans les choses glorieuses que le Père nous a invités à partager avec notre Sauveur. Ainsi, si nous disons que nous sommes en Lui, cette affirmation devrait être confirmée par notre manière de marcher dans la vie. Nous devrions marcher comme Il a marché.

Mais nous ne sommes pas parfaits – comment pouvons-nous faire cela ? La réponse est que nous « ne sommes pas dans la chair, mais dans l’esprit. » Dieu ne nous considère plus selon notre chair imparfaite. Comme Nouvelles Créatures, nous ne sommes plus des êtres charnels, mais spirituels. Dans notre texte, l’Apôtre parle de la manière de marcher de Jésus après sa consécration. Il a marché ainsi durant trois années et demie. C’était une manière de marcher qui n’était pas selon la chair, mais selon l’Esprit. Il en est ainsi avec nous. Nous marchons, non selon la chair, mais conformément à la Nouvelle Créature. Nous nous considérons comme morts selon la chair, et le Seigneur nous reconnaît également ainsi. Alors, si nous sommes morts quant à la chair, nous ne devons pas marcher selon les désirs de la chair.

Nous devons marcher dans notre vie de tous les jours comme notre Seigneur a marché. Nous devons aimer tout ce qui est bon et éviter tout ce qui est mal. Nous devons marcher aussi scrupuleusement que possible sur les traces de notre Seigneur et Modèle. Dans un corps imparfait, nous ne pouvons pas marcher parfaitement comme Jésus, qui était parfait dans sa chair aussi bien que dans son esprit. Mais nous devons marcher comme Il a marché – suivre le même chemin, la même direction, le même but glorieux vers lequel Il marchait. Faisant ainsi, fidèles jour après jour, nous obtiendrons par sa grâce la même excessivement grande récompense.

WT1914 p5446

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