Auteur : Jean Pio. , Conférence de la toussaint, le 02/11/2025, Nord
– Sujet #06 –
LA RÉSURRECTION
Chers frères et sœurs, chers amis de la Vérité, que la paix soit avec vous !
Les Saintes Écritures nous apportent beaucoup de joie et de réconfort par les promesses de Dieu, dont la plus merveilleuse est, sans conteste, celle de la vie éternelle. Car après les difficultés, les épreuves et les souffrances, l’apôtre Paul nous rappelle que celles-ci sont momentanées et « produisent pour nous, au-delà de toute mesure un poids éternel de gloire. – 2 Corinthiens 4 : 17.
Nous rappelons cette promesse de la résurrection, lors des obsèques avec les paroles en 1 Corinthiens 15 : 21-23
« Car un homme par , c’est aussiun homme est venue par la mort , puisque .mortsdes qu’est venue la résurrection
Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement. »
Le thème du sujet est La résurrection, que Dieu a prévu pour tous, grâce au sacrifice de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais on ne peut parler de résurrection sans rappeler tout d’abord ce point fondamental.
Nous n’aborderons pas les aspects typiques qui demanderaient une autre étude, mais seulement les grandes étapes de celle-ci.
La mort et la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ
Notre Seigneur, lors de son ministère, déclara aux Juifs qui cherchaient à Le faire mourir : « Car, comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu’il est ceux qui tous où vient l’heure ; car de cela pas Ne vous étonnez .de l’homme Fils . Ceux qui auront faiten sortiront et ,voix sa entendront les sépulcres sont dans ressusciteront le mal ceux qui auront fait , maisla vie pour ressusciteront le bien29.-: 26 Jean 5 » le jugement. pour
Jésus annonçait prophétiquement ce que le Père Lui avait promis lorsqu’Il aurait accompli fidèlement l’œuvre de rachat de l’humanité. Il avait fait connaître à plusieurs reprises à ses disciples qu’Il serait crucifié et ressusciterait le troisième jour. Notre Seigneur savait que sa mort en sacrifice et sa résurrection étaient l’assurance de la résurrection de tous les êtres humains – certains pour la vie, et les autres pour le jugement.
Pour manifester son amour pour l’humanité mourante Dieu avait prévu dans son Plan que son Fils Unique bien-aimé serait le Sauveur du monde, tel « un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde » nous dit l’apôtre Pierre en 1 Pierre 1 : 19, 20.
Il n’est pas spécifié quand cette proposition fut faite à notre Seigneur en tant que Logos, mais nous en connaissons les conditions. La volonté du Père céleste pour le rachat de l’humanité comprenait beaucoup d’humiliations : l’abandon de la position de gloire et d’honneur auprès du Père, mais aussi de son existence sur plan céleste pour être fait chair sur le plan terrestre. En obéissant à la volonté du Père, le Fils serait élevé à une position bien plus élevée que celle qu’Il avait auparavant : la plus élevée qui soit, c’est-à-dire la nature divine.
Ce fut un acte volontaire de sa part, comme l’affirme l’apôtre Paul en
Philippiens 2 : 6-8 : « … lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix »
Et l’apôtre ajoute en Hébreux 12 : 2 que ce fut une joie pour le Seigneur de faire la volonté du Père : « Jésus, a était réservée qui lui la joie , en vue dequi… ». de Dieu du trône la droite à s’est assis , etl’ignominie , mépriséla croix souffert
Ces paroles nous font comprendre que notre Seigneur avait alors une certaine connaissance de l’œuvre qu’Il avait à accomplir, mais Il ne discernait pas alors les différents types desquels Il devait être l’antitype.
Il savait que passer de la nature céleste à la nature terrestre était nécessaire au but qu’Il aurait à accomplir. Pour franchir ce pas, Il fallait avoir une confiance absolue dans le Père, la conviction que le Père ne souhaitait pas que son Fils fasse quelque chose qui fût à son préjudice, mais au contraire pour son bien. Accepter de passer de l’état glorieux qu’Il avait auprès du Père pour naître comme un petit enfant manifestait de manière éclatante sa foi dans le Père, une foi si grande qu’Il voulait faire la volonté divine à n’importe quel prix.
Les Écritures n’expliquent pas comment l’étincelle de vie appartenant à l’Être spirituel connu sous le nom de Logos fut transférée sur le plan humain. Il fut « fait chair », parfait, car le principe de vie par lequel Il fut conçu vint directement du Père céleste.
C’est un miracle qu’il nous est impossible d’appréhender : passer d’un état glorieux et céleste pour devenir un embryon humain possédant le même principe de vie, conservant la même personnalité, dépasse nos facultés intellectuelles.
Notre Seigneur vint dans le monde d’une manière miraculeuse afin d’accomplir aussi les prophéties qui devaient toutes trouver en Lui leur réalisation. Sa vie et son œuvre étaient inscrites dans le Livre. De son enfance jusqu’à l’âge adulte, les Saintes Écritures détaillent surtout la naissance miraculeuse de Jésus et tous les événements merveilleux qui eurent lieu alors. Les évangiles mettent en relief que ceux-ci avaient été annoncés prophétiquement longtemps à l’avance. Il est certain que Marie, la mère de Jésus, Lui raconta tout cela, et que l’enfant Jésus chercha très tôt à connaître par les Écritures ce qu’Il devait accomplir.
De tout ce temps il est écrit simplement que « l’enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui » – Luc 2 : 40.
Ce désir de connaître la volonté du Père à son égard se manifesta concrètement lorsqu’âgé de douze ans Il se rendit à Jérusalem avec ses parents. Il en profita pour questionner les Docteurs de la Loi afin de savoir à quel âge Il pourrait commencer son ministère. Il fut manifestement convaincu par les réponses à ses questions, et comprit qu’Il ne pouvait encore rien faire. Il s’en retourna donc avec ses parents, et Il leur fut soumis jusqu’à l’âge de trente ans. Nous trouvons de nouveau ces mêmes paroles pour les 18 années qui suivirent en Luc 2 : 52 : « Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes ».
Il est certain que sa connaissance des Écritures augmenta, et possédant des capacités parfaites, Il put les assimiler facilement. Mais Il n’avait pas en mémoire sa vie antérieure, ni toutes les expériences vécues, et rien dans les Écritures n’indique jusqu’à quel point notre Seigneur comprit les conditions qu’Il devait remplir pour plaire au Père après être venu dans le monde. Il est probable qu’Il ne connaissait pas toutes les expériences par lesquelles il devait passer pendant qu’Il serait dans la chair.
De plus, comme le dit l’apôtre en 1 Corinthiens 2 : 14 : « L’homme naturel n’accueille point les choses qui sont de l’esprit de Dieu… et il ne peut les comprendre, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » (Syn.)
Jésus n’avait pas encore été engendré de l’Esprit Saint ; Il n’avait donc pas la compréhension des choses spirituelles.
 l’âge de trente ans, Jésus s’offrit Lui-même au Jourdain, où Il se rendit dans le seul but de se consacrer. Il savait qu’Il était venu dans le monde pour être le Rédempteur de l’homme, et que la volonté de Dieu concernant son œuvre de Rédemption, était exprimée dans les types et les symboles des Écritures.
Il savait aussi que pour accomplir cette œuvre de rédemption Il devait se présenter en sacrifice (Psaume 50 : 5). Il s’offrit donc Lui-même avec joie, disant : « Voici, je viens… pour faire Ta volonté, ô mon Dieu » (Psaume 40 : 8, 9).
Nous lisons que lorsqu’Il sortit de l’eau, après son baptême, Il fut rempli de l’Esprit et les cieux – c’est-à-dire les choses plus élevées, les choses spirituelles — s’ouvrirent à Lui. (Matthieu 3 : 16).
Toute cette connaissance commença à Lui venir quand Il fut engendré du Saint Esprit. Il commença à comprendre les choses plus élevées, les profondes choses de Dieu. Il avait compris, dans une certaine mesure, ce que signifiait l’agneau qui était immolé comme offrande pour le péché, et ce qui avait trait à l’enlèvement du péché, mais rien ne lui avait permis jusqu’alors d’identifier celui qui devait être le grand Libérateur, ni d’expliquer les merveilleuses figures des Écritures.
Dès l’instant où Il fut éclairé, Il saisit les choses qui se rapportaient aux souffrances du Messie, et que pour régner, il Lui faudrait démontrer sa fidélité envers Dieu et envers la Justice. Cette connaissance vint par les épreuves. Ce que l’apôtre nous dit en Hébreux 5 : 8 qu’« Il a appris, bien qu’Il fût fils, l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes ». Il souffrît, non pas parce qu’Il était pécheur, mais parce qu’Il pouvait ainsi prouver sa loyauté jusqu’à la mort. Il comprenait que ces expériences supervisées par le Père, Le préparaient à sa haute exaltation.
Nous ne savons pas comment ces choses plus élevées Lui furent révélées, et certains passages des Écritures montrent qu’Il reçut également la révélation de son existence pré-humaine, tout ce qu’Il avait vécu avant de devenir chair. Nous pouvons citer, par exemple, les paroles de notre Seigneur en Jean 17 : 5 : « Glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi-même, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût ».
L’Alliance de la Loi ne demandait pas à se sacrifier, aussi ces choses plus élevées écrites prophétiquement dans le Livre étaient voulues par Dieu comme devant être nécessaires au Messie, un privilège que notre Seigneur reconnu comme tel pour être le Sauveur du monde. S’étant consacré pour accomplir toutes les choses écrites dans le Livre, Jésus était entièrement préparé à toutes ses expériences. C’est cette lumière qu’Il reçut qui Lui donna la force d’être victorieux.
À sa consécration au Jourdain, notre Seigneur abandonna la vie humaine, avec ses droits et ses privilèges, afin d’apporter la vie éternelle à tous les humains. Et c’est avec ce corps qu’Il développa son caractère, et subit toutes les expériences préparées et supervisées par Dieu.
Mais, après l’engendrement du Saint Esprit, Il était une Nouvelle Créature, et celle-ci se développa durant 3 ans et demi, et fut achevée pour obtenir le corps spirituel promis. L’apôtre Paul nous dit cela en Hébreux 2 : 10 :
« Il convenait, en effet, que celui [le Père] pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. »
Que le Seigneur eût constamment à l’esprit les prophéties qui Le concernaient, se démontra encore à la fin de son ministère. Cinq jours avant la dernière Pâque Jésus se rendit avec ses disciples de Béthanie à Jérusalem. Lorsqu’ils furent arrivés à Bethphagé, proche de la montagne des oliviers, Jésus se présenta à la foule comme roi, monté sur un ânon, accomplissant la prophétie de Zacharie 9 : 9. La foule nombreuse qui L’entourait, saisie de joie, se mit à louer Dieu. (Mattieu 21 : 1-9). Il savait cependant qu’Il serait rejeté par son peuple et crucifié. Il avait déclaré dès le début de son ministère : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir » – Mattieu 5 : 17.
Aussi, après cela, sachant que des heures difficiles approchaient, s’adressant à André et à Philippe, Il leur dit : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié … Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je ?… Père, délivre-moi de cette heure ? … Mais c’est pour cela que je suis venu jusqu’à cette heure. Père, glorifie ton nom ! Et une voix vint du ciel : Je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore. » – Jean 12 : 23, 27-28.
La pression nerveuse était intense, le moment approchait où Il devait offrir sa vie en sacrifice. Le salut du monde reposait sur Lui. Mais la force Lui revint. Il s’en remettait entièrement à la volonté du Père, à glorifier son Nom. Il était venu au monde pour cela. Le soulagement vint du ciel par des paroles de réconfort. La voix venant du ciel vint Lui rappeler la promesse du Père qu’Il obtiendrait une position encore plus glorieuse.
Nous comprenons ici, que pour porter un tel poids, notre Seigneur eut encore besoin de l’aide du Père à Gethsémané. Nous avons tous en mémoire cette « heure sombre » où notre Seigneur éprouva de la tristesse et des angoisses et pria afin que la coupe d’opprobre et d’ignominie de mourir comme un malfaiteur et un blasphémateur Lui soit épargnée… Se pouvait-il qu’Il avait failli en quoi que ce soit ?
Ces pensées suscitèrent une extrême tension nerveuse jusqu’à provoquer une sueur sanglante. Mais, l’Évangile de Luc nous dit qu’un ange vint pour Le fortifier. (Luc 22 : 41-44).
Le Seigneur retrouva le calme et la sérénité pour affronter tous les événements qui suivirent : son arrestation, les différentes comparutions, les crachats, les coups de poing, la flagellation, la couronne d’épines, les moqueries, et la crucifixion.
Il fut crucifié la veille du sabbat à la 3ème heure, soit un vendredi matin vers 9h (selon notre calendrier) – et mourut vers 15h, agonisant durant 6h sur la croix, subissant la haine et le mépris de ses compatriotes et des soldats Romains, trahi par Judas, et abandonné par ses disciples.
Chers frères et sœurs, il nous est difficile de nous rendre réellement compte de l’extrême épreuve de notre Sauveur, sans oublier les 3 ans et demi de son ministère.
Rappelons que de sa naissance jusqu’à l’âge adulte, Il fut un enfant, puis un homme parfait parmi des êtres imparfaits. Pouvons-nous le comprendre ? À sa consécration Il fut engendré de l’Esprit Saint et rempli de l’Esprit. Il sut alors, d’après toutes les prophéties Le concernant, comment accomplir la volonté divine, combien de temps durerait son ministère (selon la prophétie des semaines en Daniel 9), mais aussi le jour de sa mort sur la croix – c’est-à-dire le 14 de Nisan, comme antitype de l’agneau pascal sacrifié ce jour-là. Et nous venons de voir combien son épreuve de loyauté et de fidélité fut difficile au plus haut point, déterminée par Dieu avant la création de l’homme, pour Le préparer à la haute exaltation « au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui peut se nommer ». – Éphésiens 1 : 21.
Celle-ci est mentionnée en Apocalypse 3 : 1. Le Seigneur glorifié, parlant de Lui-même, déclare : « J’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône » – la position suprême auprès de Dieu.
Il reçut alors la connaissance complète du Plan divin pour l’accomplir et le dévoiler progressivement à l’église et aux anges. (Cf. Apocalypse 5 : 1-10).
La Première Résurrection
La mort de Jésus-Christ est le plus grand événement de l’histoire, mais s’Il n’était pas ressuscité, l’humanité serait restée sans aide, et sans espoir, comme auparavant… « Mais maintenant Christ a été ressuscité d’entre les morts, prémices de ceux qui sont endormis. » (Darby).
Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement. » (Seg.) – nous dit l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 15 : 20, 23.
Il affirme que la résurrection de Jésus-Christ est l’assurance d’une résurrection pour tous, mais chacun en son rang – un terme qui signifie dans un certain ordre, mais a aussi le sens de classe ou de groupe de personnes (soldats) et de rang ou d’échelon. Autrement dit, toute l’humanité ne ressuscitera pas en même temps, mais par classes ou groupes qui n’obtiendront pas la même dignité.
Il cite tout d’abord Jésus-Christ comme prémices, et il dit ailleurs que Christ « est la tête du corps de l’église, il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier » – Colossiens 1 : 18.
Prémices est un terme qui n’est utilisé qu’au pluriel, il est équivalent à « premiers fruits », et les premiers fruits se récoltent bien sûr en premier, figurant ceux qui seront ressuscités en premier, au rang le plus élevé, à la gloire et à l’immortalité, selon Apocalypse 20 : 3 et 6 – où nous lisons :
« Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône »
« Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans. »
Et en Apocalypse 14 : 1 : « … L’agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père, écrits sur leur front. »
Le Seigneur nous révèle ainsi que le nombre des membres de son Église est limité, et a été fixé par Dieu dans son plan.
Concernant cette Église, l’apôtre Paul nous révèle aussi « un mystère » en
1 Corinthiens 15 : 51, 52. Il nous dit :
« Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous , etl’incorruptibilité revête corps corruptible que ce il faut Car .serons changés». l’immortalité revête corps mortel que ce
Et il précise cette pensée en 1 Thessaloniciens 4 : 15-17 :
« Voici, en effet : du Seigneur la parole d’après déclarons que nous vous , cenous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts.
Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement.
Ensuite enlevés , nous serons tous ensembleserons restés , quiles vivants , nousnous ainsi , etles airs dans du Seigneur la rencontre , àdes nuées sur eux avec» .le Seigneur avec toujours serons
L’apôtre nous fait connaître que la résurrection de l’Église aura lieu à la seconde présence du Seigneur. Les membres qui « dormaient » dans la tombe seront ressuscités, mais l’Église ne sera pas encore au complet. Les derniers membres, à l’achèvement de leur carrière terrestre dans la mort, seront changés instantanément, et rejoindront ceux qui sont avec le Seigneur.
Que le Seigneur soit présent, je pense que cela ne fait aucun doute pour nous. Les signes de sa présence sont si évidents qu’il semble difficile de ne pas les voir.
Sans entrer dans le détail de la chronologie biblique, le Pasteur Russell indique que les membres de l’Église furent ressuscités en 1878 [voir volume 3, pages 252 et 253] – et que depuis cette date, ceux qui développent un caractère semblable à celui du Seigneur, et prouvent leur fidélité au travers des épreuves, n’attendent plus dans la tombe mais sont changés instantanément à la nature divine.
Remarquons à ce propos que notre Seigneur n’a pas été ressuscité juste après sa mort mais qu’Il ressuscita au début du 3ème jour, comme Il l’avait annoncé plusieurs fois ses disciples, préfigurant la Première résurrection des membres de son Corps qui aurait lieu au début du 3ème jour millénaire où Il serait à nouveau présent.
Chers frères et sœurs bien-aimés en notre Seigneur Jésus-Christ, c’est là notre espérance : être avec le Seigneur.
C’est pourquoi « N’abandonnonsest , à laquelleassurance otren pas donc , afin de persévérance besoin onsous avn Car .rémunération une grande attachéeous est nce qui onsous obtenin ,de Dieu la volonté qu’après avoir accompli .: 35, 36 Hébreux 10l’apôtre Paul en exhortenous -» .promis
La « seconde » résurrection
Que tous ceux qui courent dans la course n’obtiennent pas le prix du Haut-appel, le Seigneur l’a illustré avec la parabole des noces, et la conclut en déclarant : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus ». – Matthieu 22 : 14.
La parabole des dix vierges présente ce même fait – que toutes « les vierges » ne feront pas partie du « Petit Troupeau ». Le Seigneur répond aux vierges qui manquent d’huile : « Je ne vous connais pas », ou autrement dit « Je ne vous reconnais pas comme membre de « l’Épouse ».
Il nous rappelle la nécessité de tenir ferme jusqu’à la fin de notre course en disant à l’église de Philadelphie : « Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne ». (Apocalypse 3 : 11). Il paraît évident qu’elle concerne particulièrement la dernière période dans laquelle nous vivons – celle de l’église de Laodicée qui est déclarée « tiède et se croyant riche ». Si quelqu’un prend notre couronne, c’est qu’il est possible de la perdre.
On ne peut toutefois contester le fait que tous ceux qui ont répondu, et répondent encore, à l’appel céleste soient un petit nombre par rapport à la population humaine – mais cela n’implique pas, pour autant, que tous fassent partie des élus.
Plusieurs cas de défection ou d’abandon sont cités dans les épîtres, tels Démas, Hyménée, Alexandre, Phygelle, Hermogène, et j’en oublie certainement.
On peut aussi penser, avec raison, que les deux mille ans que Dieu a prévu pour l’élection corroborent cela.
Nous avons mentionné la parabole des dix vierges, dont cinq ne sont pas reconnues par le Seigneur comme membres de l’Épouse, mais on pourrait encore citer celle des talents et le cas du serviteur inutile, montrant que tous les engendrés de l’Esprit ne seront pas aussi zélés et loyaux en sacrifice.
La cause en est qu’ils se sont affectionnés aux choses terrestres ; c’est pourquoi le Seigneur les aide par des épreuves adaptées à chaque consacré, afin de détruire – de brûler par le feu de l’affliction – ce qui les empêche d’accomplir fidèlement leur vœu de consécration. L’apôtre Paul nous dit cela en 1 Corinthiens 3 : 15 : « Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. »
En accord avec les paroles du Seigneur qu’il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus, les Écritures parlent d’une « Grande Foule » ou « Grande Multitude » qu’on ne pouvait dénombrer, qui se tenait devant le trône de Dieu et devant l’Agneau. (Apocalypse 7 : 9).
L’expression « Grande Foule » est mise en contraste avec le « Petit Troupeau » de 144 000 membres dont il est parlé dans les versets 4 à 8 qui précèdent. Le détail précis en 12 tribus de 12 000 serviteurs de Dieu marqués du sceau, donne à comprendre que la Grande Foule n’est pas une multitude infinie impossible à dénombrer, mais considérable et non déterminée, venant de toute
nation, de toute tribu, de tout peuple et de toute langue.
Les membres de cette grande foule ont aussi été engendrés du Saint Esprit, et ils ont aussi renoncé à leur vie et leurs droits terrestres. Ils ont vaincu, mais quelque peu contraints, c’est pourquoi ils ressusciteront à un degré moindre que celui du Petit Troupeau.
Leur résurrection aura lieu après le complètement de l’Église, décrit allégoriquement comme « les noces de l’Agneau » – l’union de l’Époux et de son Épouse, et ils participeront alors au festin des noces de l’Agneau. Ils auront ainsi part à ce qu’on pourrait appeler la « seconde résurrection » – moindre en nature et moindre en dignité : la vie éternelle sur le plan spirituel, mais non immortelle.
L’apôtre Paul parle de ces deux classes comme prémices, les engendrés du Saint Esprit de l’âge évangélique, les premiers-nés d’entre le monde. Il nous dit en Hébreux 12 : 22 et 23 : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, … de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux… ». Cette assemblée des premiers-nés comprend la classe du Petit Troupeau et la classe de la Grande Foule qui ressuscitent avant l’œuvre de rétablissement du monde.
C’est à ce moment-là que le Royaume messianique sera inauguré dans le grand temps de détresse, le feu de l’anarchie qui consumera toutes les institutions actuelles, et se révèlera en puissance et en gloire. Commencera alors le règne de Christ avec son église.
La Résurrection du monde
L’apôtre Paul, en Hébreux chapitre 11, évoquant la foi des Anciens Dignes, écrit : « Pour l’avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable. » (Verset 2). Il cite alors quelques-uns de ceux qui ont vécu avant la première venue du Seigneur – d’Abel aux prophètes – disant « qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises », « Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection. » – (Versets 13 et 40).
L’apôtre indique ici que les Anciens Dignes ont déjà prouvé leur fidélité à Dieu et leur dignité à obtenir une meilleure résurrection. Ils seront rétablis instantanément à la perfection humaine. Bibliquement parlant, ils seront les enfants du Christ, et Lui sera leur Père, ou donateur de vie. Bénéficiant des privilèges du rétablissement, ils seront les « princes » par l’intermédiaire desquels les bénédictions du royaume millénaire s’étendront à la descendance naturelle d’Abraham et à toutes les nations. (Psaume 45 : 16).
Mais ils n’auront pas la vie dans le sens le plus complet, avant le moment où, à la fin de l’âge millénaire le Royaume sera transmis au Père.
L’apôtre Jean nous dit : « Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie [en résurrection de vie – Darby], mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. » – Jean 5 : 28, 29.
Plusieurs passages des Écritures déclarent qu’il y aura un jour de jugement. Le jour de mille ans de jugement du monde, où les gens seront réveillés de la tombe et bénéficieront de toute l’aide nécessaire pour progresser dans la justice et en perfection. Ce sera une résurrection graduelle qui nécessitera la totalité des mille ans.
Jugement, ou ‘krisis’ en grec, signifie aussi châtiment et sentence. Ce qui indique que ceux qui refuseront obstinément d’obéir aux exigences du Royaume mourront de la seconde mort. Nous connaissons bien ce texte d’Ésaïe 65 : 20 – « Car celui qui mourra à cent ans sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans sera maudit. »
Ceux qui obéiront se relèveront progressivement de l’état imparfait à l’état parfait. À la fin des mille ans, ils auront atteint la stature d’homme parfait qu’avait Adam. Mais pour obtenir la vie éternelle, ils devront démontrer leur loyauté et leur sincérité. Cette épreuve sera cruciale, car ils la subiront en pleine connaissance, une connaissance que n’avait pas Adam.
Cette épreuve est rapportée en Apocalypse 20 : 7-9 : « Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison. Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler pour la guerre ; leur nombre est comme le sable de la mer. Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils investirent le camp des saints et la ville bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel et les dévora. »
Alors, tous les êtres humains auront été amenés à la perfection, soit sur le plan humain, soit sur le plan spirituel, et les opposants détruits. Ce sera la fin du péché… et la mort ne sera plus.
« Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort » – 1 Corinthiens 15 : 26
Pour conclure, chers frères et sœurs, je vous adresse les paroles d’encouragement de l’apôtre Jacques au chapitre 1, versets 2 à 4 :
« Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. »