« Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée » – Jacques 1 : 5.
La vraie sagesse est chez l’être humain une chose précieuse et merveilleuse. Dans la Bible, il est dit que Dieu fit au roi d’Israël Salomon la promesse de le combler de tout ce qu’il désirerait. Salomon dit : « Accorde donc à ton serviteur un cœur intelligent… pour discerner le bien du mal ! ». Il est dit ensuite, que « Cette demande de Salomon plut au Seigneur » – Proverbes 3 : 8, 9.
Le roi Salomon fut effectivement un homme sage, au point que sa renommée s’est répandue parmi toutes les nations, jusqu’à ce jour. Sa sagesse a été transcrite en proverbes parmi de nombreuses nations dont la nôtre, et l’expression « sage comme Salomon » nous est familière.
Salomon dit : « Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, et l’homme qui possède l’intelligence ! Car le gain qu’elle procure est préférable à celui de l’argent, et le profit qu’on en tire vaut mieux que l’or » – Proverbes 3 : 13, 14. En vérité, la vraie sagesse, celle qui vient de Dieu, est la qualité certainement la plus importante chez les croyants, elle doit être la plus désirée.
Il faut toutefois savoir que la sagesse selon Dieu, n’est pas la sagesse de ce monde. Si le monde était parfait comme le fut le premier homme Adam, il agirait en toutes choses sous l’influence de l’Esprit de Dieu « l’Esprit de sagesse et de conseil » et serait véritablement sage. Mais à cause du péché, l’humanité se trouva sous l’influence du mal et ses facultés intellectuelles se dévoyèrent. Les gens, malgré leur condition dégradée et leur manque évident de discernement, tant dans la conduite que dans leurs rapports sociaux, veulent toutefois passer pour sages. « Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu » – Romains 1 : 22.
Nous ne voudrions pas être mal compris, déduisant que notre affirmation suppose qu’il n’y a dans ce monde aucun sage et digne de reconnaissance. Au contraire, dans le monde il y a eu de nombreux législateurs géniaux, des ingénieurs, des architectes, des compositeurs, des écrivains etc., mais notre compréhension est que ces gens, c’est-à-dire les véritables génies, sont des personnes providentielles. Leurs œuvres soi-disant « immortelles », ne résultent pas de la sagesse acquise, mais plutôt de leurs capacités naturelles incomparables, que Dieu seul accorde. De tels génies sont d’ordinaire modestes et passent souvent inaperçus, mourant parfois dans une grande misère, abandonnés de tous. Ce n’est qu’après leur mort que leurs œuvres sont progressivement reconnues et deviennent une source d’inspiration ou un modèle pour les autres.
Malheureusement, la plupart des gens n’ont pas de plaisir dans une telle sagesse, ils préfèrent admirer les choses viles, qui nourrissent la scène publique de pompe, d’apparat et de bruits mensongers. C’est ici que nous découvrons la véracité de la parole de Dieu – « Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu » – 1 Corinthiens 3 : 19.
Chers frères, aucun d’entre nous ne peut se glorifier d’une sagesse géniale, mais chacun d’entre nous peut énergiquement s’efforcer d’acquérir la sagesse recommandée par la parole de Dieu – « La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse ; tous ceux qui l’observent ont une raison saine » ; « Lequel d’entre vous est sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse » – Psaume 111 : 10 ; Jacques 3 : 13.
Périodique Straż 1932-7-98.