LA SAGESSE INFINIMENT VARIÉE DE DIEU DANS LA CRÉATION TERRESTRE

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Le langage humain est impuissant à traduire l’admiration que nous éprouvons devant les preuves de la sagesse infinie de notre adorable Créateur.

Dans quelque domaine que s’exerce notre esprit, quel que soit son champ d’activité, qu’il s’agisse d’investigations dans la voûte étoilée au moyen du télescope ou de recherches dans le microcosme à l’aide du microscope, d’expériences dans les laboratoires de chimie, de physique ou d’histoire naturelle, par exemple, partout s’offrent à lui des merveilles imprévues de la nature. Il a ainsi constamment devant lui de nouveaux problèmes, de nouvelles énigmes à résoudre. Nous ne pouvons échapper à l’émotion profonde que suscite en nous la beauté grandiose de l’univers. A travers l’espace, de brillantes étoiles poursuivent leur course dans une paix majestueuse; autour d’elles tournent silencieusement d’innombrables planètes.

Ces planètes sont-elles désertes ? Ou, comme notre terre, sont-elles couvertes de plantes et peuplées d’animaux? Le monde vibre-t-il encore sous l’influence de la Parole créatrice?

Dieu dit, et voici toutes choses prennent forme et consistance. Que n’a-t-elle pas produit, cette Parole qui enfanta l’univers? Quelles merveilles n’a-t-elle pas apportées? Que ne lui devons-nous pas?

La faune et la flore de notre globe constituent un chef-d’œuvre dont nos sens imparfaits ne nous permettent pas de goûter toute la beauté et toute la richesse. Et ce chef-d’œuvre, tel un parfum, monte vers notre Créateur, lui portant la louange de toute la nature. Les hommes se réveillent lentement du long sommeil de l’ignorance et ils ne peuvent surmonter leur étonnement. Ils ne se doutent pas que pour eux l’école de la sagesse et de la connaissance n’a fait que commencer.

Un des anciens prophètes a annoncé que la terre serait remplie de la connaissance de la gloire de l’Eternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent.

Le divin Maître montre maintenant à tous comment sa Parole créatrice a agi jusqu’ici. Tout ce qui a vie dévoile peu â peu ses secrets et ses trésors sans nombre jusqu’au jour où la fleur de la sagesse divine apparaîtra, entièrement épanouie, aux regards des humains émerveillés.

Les portes de l’âge merveilleux commencent à s’ouvrir, de sorte qu’il est maintenant possible de discerner les immenses richesses de la création, expression si sublime de l’Amour et de la Sagesse de Dieu.

Il est impossible d’étudier en détail tous les secrets de la nature, surtout en un exposé aussi bref que celui-ci. Nous nous bornerons donc à citer quelques phénomènes du monde des plantes. Ils suffiront pour démontrer avec quel sens artistique et pratique la nature entière a été formée.

Notre époque est celle des inventions. Mais peu de gens se rendent compte que les principes scientifiques établis par les savants au prix de tant d’efforts ont déjà été appliqués par le Créateur lors de la formation des organismes des animaux et des végétaux.

Un savant a essayé, dans ses recherches, d’établir des parallèles entre les fonctions qui assurent la vie des plantes et le mécanisme des procédés industriels. Il croit que, par des études de ce genre, des améliorations seront possibles dans le domaine de l’optique, dans celui de la mécanique, de l’industrie alimentaire, etc. La collectivité humaine en retirerait grand profit.

Considérons, par exemple, l’algue marine unicellulaire que l’on trouve sur les rochers au fond de la mer; le microscope a depuis longtemps révélé sa beauté pour ainsi dire magique, mais on n’en connaissait pas les détails de construction, si l’on peut s’exprimer ainsi. Elle passe toute sa vie dans une sorte de vaisseau de cristal construit avec beaucoup d’art et qui subsiste longtemps après sa mort, tant il est solide, relativement bien entendu. Ce vaisseau est une merveille technique et sa structure mériterait un examen attentif. Il se déplace avec une vitesse telle que si l’on pouvait la transmettre à nos vapeurs modernes, un navire mesurant deux cent mètres de long parcourrait mille kilomètres à l’heure.

Outre sa rapidité, il y a lieu de considérer la densité et la solidité de ce minuscule vaisseau remarquable. A peine gros comme un grain de sable, cet être vivant formé d’une seule cellule accomplit sa tâche aussi bien que n’importe quelle autre plante. Il offre de plus à l’homme un sujet d’étude des plus intéressants.

Le flagellâtes est une autre merveille vivante de la technique. C’est un infusoire mesurant un dixième de millimètre. Il vit dans la mer où, au moyen d’un filament mobile lui servant d’organe locomoteur, il se meut avec une rapidité plusieurs milliers de fois supérieure à celle de nos vapeurs de première classe. Il pourrait servir de modèle â nos ingénieurs, tant à cause de sa forme que de ses facultés de propulsion, etc…

Que de trésors recèle aussi chaque plante avec ses feuilles et ses fleurs, avec son organisme si simple dans sa complexité, avec sa délicate beauté!

Une feuille examinée au microscope révèle un établissement industriel des plus modernes, avec ventilateurs, appareils lumineux en grand nombre, séchoirs et presses hydrauliques. Alors que des matières brutes mises à sa disposition par la nature, l’oxygène, l’azote, l’hydrogène, le carbone, l’homme ne sait utiliser que l’azote, la plante, elle, se les approprie toutes.

L’homme a encore beaucoup à apprendre dans le domaine de la chimie, et lorsqu’il réussira à en pénétrer les secrets, un monde de merveilles, tel qu’on n’en a jamais rêvé, s’offrira à lui.

Les milliers d’appareils lumineux qui se trouvent dans la feuille d’une plante sont mis en activité par l’énergie des rayons solaires. De l’aurore au crépuscule, ils travaillent à la production de deux produits indispensables: le sucre et la farine. Aucune organisation humaine ne peut être comparée à cette organisation végétale si admirable et si perfectionnée. La sagesse de Dieu surpasse de beaucoup celle de l’homme et toutes ses œuvres en rendent témoignage.

L’esprit humain est resté longtemps dans le doute, pour ne pas dire dans l’ignorance, devant le mystère de la floraison. Personne ne pouvait expliquer avec assurance pourquoi les fleurs ont de si belles couleurs, pourquoi elles produisent du suc, pourquoi elles exhalent de si doux parfums. Aujourd’hui la science croit pouvoir répondre à ces questions de façon satisfaisante, car elle a réussi à percer en partie leurs secrets. Les fleurs sont une révélation naturelle, vivante, du principe divin de l’amour.

Bien que l’amour soit l’apanage des êtres conscients et sensitifs, bien que cette faculté d’aimer ait été mise par Dieu dans le cœur de l’homme, on peut admettre que le même principe apparaisse chez les plantes, c’est le fondement de toute existence.

Que nous considérions les choses du haut en bas de l’échelle, c’est-à-dire depuis l’homme jusqu’au protozoaire, ou de bas en haut, depuis le végétal le plus simple jusqu’aux grands arbres, c’est toujours le même processus de vie naturelle.

Les physiologistes n’y voient que la reproduction des espèces. Les poètes y voient plus, et leur chant s’est élevé jusqu’à Dieu, lui portant l’hommage de leur cœur ému.

La vie est un miracle encore inexpliqué scientifiquement. La Bible nous apprend que Dieu est la source de toute vie, de celle qui anime le protoplasme comme de celle de l’organisme le plus complexe.

Dans les prairies, au flanc des pentes ensoleillées comme au bord des clairs ruisseaux, dans les bois, sur l’Alpe verte comme au fond des paisibles vallées, la flore développe ses trésors. En une variété infinie de couleurs délicieuses et de parfums délicats, par sa structure spéciale, par son genre particulier, chaque fleur dévoile son histoire, les secrets de son amour, de son fruit, et nous offre en même temps le joyeux rayonnement de son espérance. L’admirable sagesse du Créateur se déploie avec une richesse tout aussi variée de formes et de couleurs dans la flore maritime, dont les spécimens les plus extraordinaires sont certainement les fondées, famille d’algues. Ces fondées contiennent un liquide colorant rouge, de toutes nuances, qui, en se mélangeant à la chlorophylle des feuilles, produit sur l’eau une teinte lumineuse et féérique unique en son genre. Certaines d’entre elles resplendissent d’une pourpre transparente et éclatante, d’autres d’un rose ou d’un violet d’une délicatesse incomparable surpassant presque en pureté et en éclat les teintes du ciel au crépuscule.

Comment ne pas reconnaître, en face de ces merveilles naturelles, que l’amour a été le mobile inspirant le Maître suprême et que la nature entière porte l’empreinte de sa toute-puissance et de sa sagesse! Il ne faut naturellement pas se figurer que le règne végétal ait été, dès le début, ce qu’il est actuellement; tel que nous le voyons, il est le résultat d’un lent développement; la paléontologie et la géologie en font foi. Dans nos mers cependant, il existe encore d’innombrables plantes microscopiques, de formes primitives, comme elles existaient déjà à l’origine dans les mers chaudes. Dans une goutte d’eau de mer, nous voyons aujourd’hui se refléter les diverses étapes de la création animée, de sorte que nous pouvons nous reporter par l’imagination au temps reculé où le Tout-puissant déposait le principe de vie au fond des eaux dans lesquelles il se développa et se multiplia en des milliers de formes et d’espèces. Les animaux supérieurs font évidemment exception à ce lent développement de la vie et de la perfection. Il est dit de l’homme que Dieu «le créa ». — Genèse 1: 21, 25, 26.

C’est ainsi que la création tout entière aussi bien que la créature intelligente peut s’écrier avec David: « Je te loue, ô Dieu, de ce que je fus créé de façon si merveilleuse! Tes œuvres sont aussi admirables ! »

Le temps viendra où la terre resplendira d’une gloire indescriptible; elle sera alors le marchepied de Dieu et la demeure appropriée d’une race humaine superbe, parfaite de corps et d’esprit, qui puisera avec allégresse à la source de vie et boira aux fleuves d’eau vive de la sagesse éternelle du Créateur.

A.O.

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