LA SOLLICITUDE CHRÉTIENNE D’UN PÈRE

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Il y a longtemps de cela, vivait en Suède un entrepreneur riche, mais très pieux. Avant sa mort, il écrivit à son fils une lettre d’adieux magnifique, édifiante. En 1896, un certain colporter traduisit cette lettre en anglais et l’envoya à frère Russell, et celui-ci l’inséra dans la «Watch Tower» anglaise de l’année 1896, page 59. Espérant que cette lettre contribuera à l’édification de nos lecteurs et servira peut-être d’exemple à certain parents, nous la publions ci-après dans sa traduction française.

La lettre d’adieux d’un père a son fils

« Mon cher fils,

« Au moment de te quitter, je te fais cette affectueuse recommandation. Ne te départis jamais de ces trois choses : de la Parole de Dieu, de ta foi en Jésus-Christ et de la véritable crainte de Dieu. Cramponne-toi aux Saints Ecrits, à l’Ancien et au Nouveau Testament; qu’ils soient pour toi une règle et un guide dans tout ce que tu penses, crois, dis et fait. Confie-toi entièrement dans le Mérite de notre de notre Seigneur Jésus Christ pour ce qui a trait à ton espoir de salut. Combats quotidiennement pour la sainteté, en sorte de pouvoir, toujours davantage, te débarrasser du mal et croître dans l’accomplissement du bien. Si tu persistes dans ces trois choses que j’ai mentionnées, tu n’auras jamais à craindre l’erreur ni la séduction. Mais si tu t’en écartes, tu cours le danger de nuire à ton âme et de perdre le salut éternel.

«Je veux te recommander particulièrement la pratique de trois exercices de piété : la prière, la méditation sur la Parole de Dieu et l’examen de soi-même qui te permettra de mieux connaître tes fautes et tes faiblesses. Si tu marques un relâchement dans l’un quelconque de ces trois exercices, ou si tu le négliges, sache que ton christianisme rétrograde. Mais plus tu mettras de ferveur dans la prière, d’ardeur et d’application dans la réflexion sur la Parole de Dieu, et de sincérité dans l’examen de toi-même et dans la confession de tes péchés devant l’Eternel, et plus puissamment tu sentiras la grâce divine agir dans ton cœur, par le Saint Esprit. Sois devant Dieu un enfant pieux et humble, pour ton voisin un frère affectueux ou un père compatissant, et pour toi-même, eu égard à tes fautes, un juge sévère, afin de ne jamais traiter ces fautes à la légère, mais de les confesser promptement et d’implorer leur pardon. Sois pasteur chez toi, et donne un bon exemple par tes paroles et par tes actes aux membres de 1a famille et à tes serviteurs. Indique-leur constamment le droit chemin; lis, prie et chante avec eux, selon que Dieu te donne la grâce et le pouvoir de le faire, et demande au Père Céleste d’attirer a Lui-même le cœur d’eux tous. Donne à tous un bon exemple à suivre, par la douceur, la gentillesse la longanimité, la patience et la bienveillance. Alors Dieu t’accordera Sa bénédiction, la grâce de gagner les tiens pour le Royaume de Christ.

«Partout où Dieu te donnera l’occasion de manifester ton affection, spécialement envers les pauvres, les malades et ceux qui souffrent, ne la laisse jamais passer; car celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et c’est là le véritable esprit que le Chrétien doit posséder. Si tu ne ressens pas toujours la joie dans le cœur ne t’en inquiète pas ; sois seulement patient et attends-toi à l’Eternel. Il te rendra sûrement heureux de nouveau en Son propre temps. Ne sois pas trop prompt pour juger autrui, car sur cent jugements que nous émettons, il en est à peine un qui soit juste. Laisse toujours à Dieu ce que tu ne comprends pas.

« Cher fils, je sais que l’Eternel sera miséricordieux envers toi et qu’Il te prendra à Lui, si tu prends garde fidèlement à tout ceci ; et je me réjouirais si tu lisais et considérais ce que je t’ai écrit, une fois par semaine, particulièrement au début ou à la fin. Ne fréquente pas les séducteurs. Ne commets aucune injustice dans le commerce ou les affaires et propose-toi, avec l’aide de Dieu, de vivre dans le monde comme un Chrétien honnête et pieux. Aie Dieu devant les yeux et dans le cœur pendant toute ta vie, et veille à ne pas donner ton assentiment à n’importe quel péché.»

C’est là vraiment un bon conseil, un conseil véritablement chrétien.

W.T. 1952, Année 1896

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