LA SORTIE DE BABYLONE ET LA RECONSTRUCTION DU TEMPLE

Listen to this article

La sortie de captivité du peuple d’Israël de Babylone donne beaucoup de leçons à nous qui sommes le peuple spirituel de Dieu vivant à la fin de l’Âge de l’Évangile.

En Esdras 8 : 22, 23, nous lisons : « J’aurais eu honte de demander au roi une escorte et des cavaliers pour nous protéger contre l’ennemi pendant la route, car nous avions dit au roi : La main de notre Dieu est pour leur bien sur tous ceux qui le cherchent, mais sa force et sa colère sont sur tous ceux qui l’abandonnent. C’est à cause de cela que nous jeûnâmes et que nous invoquâmes notre Dieu. Et il nous exauça. »

Ces versets ont la même résonnance aujourd’hui pour nous qui servons l’Éternel, celle de ne pas craindre ce qui pourrait nous arriver aujourd’hui ou demain, mais de s’en remettre au Seigneur dans toutes les épreuves qui sont devant nous, qui nous attendent sur le chemin étroit. Plaçons notre entière confiance en Lui quoiqu’il advienne, et disons avec Esdras le prophète ces paroles pleines de foi : « La main de notre Dieu est pour leur bien sur tous ceux qui le cherchent ».

Dans les chapitres 1 à 6 du livre d’Esdras, il est relaté comment Dieu ordonna à Cyrus d’agir en faveur du peuple d’Israël pour qu’il retourne à Jérusalem rebâtir le temple avec tous les trésors qui avaient été pillés lors de la déportation.

Ici, le principal instrument de Dieu fut Esdras que Dieu utilisa pour sa qualité d’esprit. Nous lisons en Esdras 7 : 6 : « Cet Esdras vint de Babylone : c’était un scribe versé dans la loi de Moïse, donnée par l’Éternel, le Dieu d’Israël. Et comme la main de l’Éternel, son Dieu, était sur lui, le roi lui accorda tout ce qu’il avait demandé. »

En tant que scribe il s’était appliqué à étudier la Loi de l’Éternel, à la mettre en pratique et à l’enseigner au peuple. Esdras était aussi sacrificateur descendant de Tsadoq et de Phinées (Esdras 7 : 1 – 5). Lui et sa famille avaient été emmenés en esclavage à Babylone.

L’histoire écrite dans le livre d’Esdras est importante pour nous car elle abonde en accomplissements de prophéties. Longtemps auparavant, par le prophète Esaïe, Dieu annonça que Cyrus délivrerait Israël de la captivité en Babylone : « Je dis de Cyrus : Il est mon berger, et il accomplira toute ma volonté ; Il dira de Jérusalem : Qu’elle soit rebâtie ! Et du temple : Qu’il soit fondé ! » – Esaïe 44 : 28.

Le prophète Jérémie, de même, prédit la captivité mais aussi le retour de l’exil : « Tout ce pays deviendra une ruine, un désert, et ces nations seront asservies au roi de Babylone pendant soixante-dix ans. Mais lorsque ces soixante-dix ans seront accomplis, je châtierai le roi de Babylone et cette nation, dit l’Éternel, à cause de leurs iniquités ; je punirai le pays des Chaldéens, et j’en ferai des ruines éternelles. Je ferai venir sur ce pays toutes les choses que j’ai annoncées sur lui, tout ce qui est écrit dans ce livre, ce que Jérémie a prophétisé sur toutes les nations. Car des nations puissantes et de grands rois les asserviront, eux aussi, et je leur rendrai selon leurs œuvres et selon l’ouvrage de leurs mains. » – Jérémie 25 : 11-14.

Tout cela s’est accompli exactement au temps fixé par Dieu, selon son plan en faisant prospérer une personne et en la rejetant ensuite une fois son plan accompli, comme ce fut le cas de Nébucadnetsar, de Napoléon, d’Hitler…et de bien d’autres encore. Ces personnes, extérieures au peuple de Dieu, sont rejetées après avoir inconsciemment accompli les desseins divins.

Cyrus était le roi des Perses. Dieu fit qu’il permit au peuple d’Israël, à ceux qui le désiraient, de retourner à Jérusalem pour rebâtir le temple. Cinquante mille personnes environ partirent de Babylone avec des trésors et des dons pour faire des sacrifices à Dieu.

« L’assemblée tout entière était de quarante-deux mille trois cent soixante personnes, sans compter leurs serviteurs et leurs servantes, au nombre de sept mille trois cent trente-sept. Parmi eux se trouvaient deux cents chantres et chanteuses. » – Esdras 2 : 64, 65.

Citons encore : « Tous leurs alentours leur donnèrent des objets d’argent, de l’or, des effets, du bétail, et des choses précieuses, outre toutes les offrandes volontaires. Le roi Cyrus rendit les ustensiles de la maison de l’Éternel, que Nébucadnetsar avait emportés de Jérusalem et placés dans la maison de son dieu. » – Esdras 1 : 6, 7.

Remarquons ici que tous les juifs ne sont pas rentrés dans leur pays. Si certains sont revenus, d’autres sont restés à Babylone et finançaient la reconstruction du temple. Il en est de même aujourd’hui, tous les Juifs ne sont pas encore rentrés au pays à cause de leur situation aisée et prospère, mais ils soutiennent financièrement la reconstruction du pays.

« Ainsi parle Cyrus, roi des Perses : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et il m’a commandé de lui bâtir une maison à Jérusalem en Juda. Qui d’entre vous est de son peuple ? Que son Dieu soit avec lui, et qu’il monte à Jérusalem en Juda et bâtisse la maison de l’Éternel, le Dieu d’Israël ! C’est le Dieu qui est à Jérusalem. » – Esdras 1 : 2, 3.

Bien que la route vers leur patrie se soit ouverte, ils revenaient sur une terre devenue déserte et misérable, car leurs ennemis s’y étaient établis.

« On dit au roi d’Assyrie : Les nations que tu as transportées et établies dans les villes de Samarie ne connaissent pas la manière de servir le dieu du pays, et il a envoyé contre elles des lions qui les font mourir, parce qu’elles ne connaissent pas la manière de servir le dieu du pays. » – 2 Rois 17 : 26.

Certains Juifs revinrent dans leur terre alors qu’ils avaient une situation confortable à Babylone. En cela nous trouvons une analogie pour le peuple d’Israël spirituel : ceux qui veulent se libérer du péché et de la mort, voient ce qu’ils doivent sacrifier, combien d’obstacles ils doivent surmonter, combien de travail ils doivent accomplir dans leur cœur pour y construire un sanctuaire pour Dieu.

Remarquons que lors du premier retour de la déportation, Esdras ne faisait pas partie des 42360 (Esdras 2 : 64) juifs qui revinrent de Babylone. Animé d’un zèle ardent pour réaliser les promesses de Dieu envers Israël, il conduisit, beaucoup plus tard, le dernier groupe des exilés à Jérusalem, environ 70 ans plus tard. Pourquoi ce si long délai ? On constate qu’il en est de même aujourd’hui : tous les Juifs ne rentrent pas en même temps, pourquoi ?

Pour les Juifs qui restèrent à Babylone, leurs affaires étaient florissantes, ils avaient beaucoup de biens matériels, une situation au sein de la communauté, et il leur était difficile de renoncer à tout cela pour des conditions incertaines à Jérusalem. Pour d’autres, par contre, l’exil et leur dispersion provoquèrent chez eux, pour un certain temps, un zèle à l’étude de la loi et des prophéties.

À Babylone, grâce à Esdras, certains Juifs pieux, prudents et raisonnables, qui avaient une vie prospère, une meilleure situation que ceux qui étaient retournés à Jérusalem, devaient se sentir tristes quand ils recevaient des informations au sujet de ce qui manquait à leurs frères de Jérusalem, du retard dans l’avancement des travaux de reconstruction du temple et de leur relâchement à l’égard des affaires religieuses, et cela malgré tous les efforts apportés.

C’est alors qu’Esdras, poussé par son zèle religieux, reçut du roi des Perses la possibilité d’organiser lui-même un autre retour à Jérusalem, car le temple signifiait la présence de Dieu en ce lieu. Il fit ainsi des collectes pour la restauration du temple et des cérémonies rituelles. Les dons étaient en or, en argent en très grand nombre, ainsi qu’en nourriture pour la route…

Tous ceux qui sortirent de Babylone pour retourner à Jérusalem sous la conduite d’Esdras furent au nombre de 1700 personnes. Nous trouvons dans le chapitre 8 d’Esdras toute la préparation au voyage mais nous ne citerons que les versets 21 à 23 : « Là, près du fleuve d’Ahava, je publiai un jeûne d’humiliation devant notre Dieu, afin d’implorer de lui un heureux voyage pour nous, pour nos enfants, et pour tout ce qui nous appartenait. J’aurais eu honte de demander au roi une escorte et des cavaliers pour nous protéger contre l’ennemi pendant la route, car nous avions dit au roi : La main de notre Dieu est pour leur bien sur tous ceux qui le cherchent, mais sa force et sa colère sont sur tous ceux qui l’abandonnent. C’est à cause de cela que nous jeûnâmes et que nous invoquâmes notre Dieu. Et il nous exauça. » – Esdras 8 : 21-23.

Ensuite, Esdras choisit douze chefs parmi les sacrificateurs ; il remit à chacun une part de tous les biens reçus en offrande pour les transporter à Jérusalem.

Il avait quelques craintes pour le voyage, et il est toujours bon de commencer un voyage par un jeûne et une prière, comme le font beaucoup de frères. C’est ce que fit Esdras, et cela plut à l’Éternel car il s’était humilié devant Lui. Et Dieu fut avec lui.

« Car ainsi parle le Très-Haut, dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint : J’habite dans les lieux élevés et dans la sainteté ; mais je suis avec l’homme contrit et humilié, afin de ranimer les esprits humiliés, afin de ranimer les cœurs contrits. » – Esaïe 57 : 15.

Dieu regarde davantage au cœur que sur les dons d’argent que l’on peut faire. Nos pensées, les désirs de notre cœur envers Dieu devraient être : « Que Ton royaume vienne, que Ta volonté soit faite sur la terre comme elle est au ciel » car nos démarches pour les choses charnelles seraient infructueuses, si elles n’étaient devancées par la recherche des choses et conditions célestes. Nous qui vivons à la fin de l’Âge de l’Évangile, tâchons d’avoir du zèle à l’étude de la volonté divine comme Esdras qui cherchait d’abord à connaître la volonté divine en étudiant la Parole avant d’entreprendre quoi que ce soit, et à encourager les autres à marcher de même devant Dieu.

Esdras avait pour but la reconstruction du temple de Dieu.

« Ainsi parle Cyrus, roi des Perses : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et il m’a commandé de lui bâtir une maison à Jérusalem en Juda. Qui d’entre vous est de son peuple ? Que son Dieu soit avec lui, et qu’il monte à Jérusalem en Juda et bâtisse la maison de l’Éternel, le Dieu d’Israël ! C’est le Dieu qui est à Jérusalem. » – Esdras 1 : 2, 3.

Nous pouvons remarquer aujourd’hui que certains juifs retournent en Israël pour la reconstruction de leur pays, « du temple ». Nous, de même, comme temple spirituel, nous mettons aussi la main à la construction, chacun de nous apportant sa pierre pour que l’édifice spirituel puisse être terminé : certains ont déjà depuis longtemps terminé leur pèlerinage et leur pierre est déjà insérée dans le temple, d’autres sont encore en route, comme nous-mêmes, et d’autres pierres viennent encore s’ajouter pour qu’ainsi l’édifice soit achevé et que les bénédictions du règne millénaire puissent être déversées sur l’humanité. Nous sommes sauvés par la grâce. – Actes 15 : 11 ; Éphésiens 2 : 5.

Maintenant nous participons à l’édification du temple et chacun de nous ajoute sa pierre à l’édifice en nous encourageant les uns les autres, et en purifiant nos cœurs.

La construction du temple à Jérusalem se fit progressivement : d’abord les fondations furent posées, puis sur ces fondations un autel fut construit, et des holocaustes furent offerts en signe de remerciement et pour obtenir de l’Éternel ses bénédictions. « Ils rétablirent l’autel sur ses fondements, quoiqu’ils eussent à craindre les peuples du pays, et ils y offrirent des holocaustes à l’Éternel, les holocaustes du matin et du soir. » – Esdras 3 : 3.

L’autel est un endroit de rencontre avec Dieu. Lorsqu’un consacré bâtit ou fait construire sa maison c’est pour y habiter, mais aussi pour y faire des réunions à la gloire de Dieu et pour l’édification mutuelle des frères et sœurs. Ici nous voyons qu’une fois l’autel posé sur les fondations, des sacrifices de remerciement furent offerts, des sacrifices à Dieu pour obtenir aussi ses bénédictions. Mais la construction s’arrêta…

Pourquoi l’autel fut-il bâti en premier ? Pour avoir un endroit de rencontre avec Dieu. Il en est de même lorsque nous construisons notre maison : nous réfléchissons où nous allons disposer la pièce où se tiendront les réunions, celle où nous allons recevoir l’édification spirituelle, celle de nos rencontres avec Dieu. D’un côté nous offrons des sacrifices, et d’un autre coté Dieu nous bénit pour les services rendus ; c’est ainsi que devrait être la vie d’un chrétien, servir Dieu de tout son cœur, de toute son âme.

Rappelons-nous la lutte de Jacob avec l’ange de Dieu – « Il dit : Laisse-moi aller, car l’aurore se lève. Et Jacob répondit : Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni. » (Genèse 32 : 26). Jacob ne risqua pas d’entrer dans la terre promise avant d’avoir obtenu la bénédiction de Dieu, l’assurance qu’Il sera avec lui. Il n’a pas hésité à lutter toute la nuit jusqu’à ce qu’il obtienne ce qu’il cherchait.

Dans notre vie de chrétien, nous ne pouvons rien obtenir sans la prière, sans un contact privilégié avec notre Père céleste. La prière exprime notre dépendance vis-à-vis de Dieu ; elle élève l’homme vers Dieu ; notre prière est une conversation avec Dieu. Lors de nos réunions, lorsque nous étudions les Saintes Écritures, Dieu nous parle. Dieu veut que nous allions à sa rencontre pour L’inviter à demeurer avec nous, afin que tout ce que nous accomplissons soit en accord avec sa sainte volonté, que cela soit efficace et utile.

En Luc 18 : 1 nous lisons : « Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier, et ne point se relâcher ».

Il en fut ainsi avec Esdras, Josué et Zorobabel (Esdras 3 : 2) – « Ils rétablirent l’autel sur ses fondements, quoiqu’ils eussent à craindre les peuples du pays, et ils y offrirent des holocaustes à l’Éternel, les holocaustes du matin et du soir. » (Esdras 3 : 3). Malgré le dur labeur de la journée, ils n’oubliaient pas de rendre à Dieu des remerciements par des sacrifices, matin et soir, pour avoir un contact personnel avec Lui et obtenir ses bénédictions.

« Ils chantaient, célébrant et louant l’Éternel par ces paroles : Car il est bon, car sa miséricorde pour Israël dure à toujours ! Et tout le peuple poussait de grands cris de joie en célébrant l’Éternel, parce qu’on posait les fondements de la maison de l’Éternel » (Esdras 3 : 11) ; et sur le fondement l’autel fut bâti.

Rappelons ici les paroles de notre Seigneur à la Samaritaine en Jean 4 : 23 : « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande [recherche]. »

Le fondement sur lequel nous nous édifions est notre Seigneur, et sur ce fondement nous « élevons le temple spirituel en esprit et en vérité ». Pour rendre gloire à Dieu et Le vénérer, nous n’avons pas besoin de bâtir des édifices en pierres, bien qu’un tel édifice puisse aussi servir à cela, nul besoin d’adopter des images taillées pour vénérer Dieu sur la montagne ou à Jérusalem (paroles de la Samaritaine), mais il est nécessaire de vivre avec cet esprit de vérité, comme il est écrit : « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. » – Jean 1 : 14.

Nous pouvons faire une comparaison entre la construction du temple que fît le peuple d’Israël et dont l’architecte était Dieu Lui-même, en notant qu’Il utilisa pour cela des hommes capables et doués de qualités physiques et intellectuelles, et la construction du temple spirituel, pour lequel Dieu envoya des « messagers » pour accomplir son plan. Après des siècles de ténèbres, l’un de ceux-ci fut le pasteur Russell à qui Dieu fit connaître son plan. Il dévoila et répandit la vérité au temps convenable. Cependant après sa mort, il y eut des divisions, et un grand découragement se répandit parmi les frères.

Revenons à Esdras : pendant la construction du temple à Jérusalem, les Juifs étaient harcelés et attaqués pour empêcher cette construction : « Les ennemis de Juda et de Benjamin apprirent que les fils de la captivité bâtissaient un temple à l’Éternel, le Dieu d’Israël. Ils vinrent auprès de Zorobabel et des chefs de familles, et leur dirent : Nous bâtirons avec vous ; car, comme vous, nous invoquons votre Dieu, et nous lui offrons des sacrifices depuis le temps d’Ésar-Haddon, roi d’Assyrie, qui nous a fait monter ici. Mais Zorobabel, Josué, et les autres chefs des familles d’Israël, leur répondirent : Ce n’est pas à vous et à nous de bâtir la maison de notre Dieu ; nous la bâtirons nous seuls à l’Éternel, le Dieu d’Israël, comme nous l’a ordonné le roi Cyrus, roi de Perse. Alors les gens du pays découragèrent le peuple de Juda ; ils l’intimidèrent pour l’empêcher de bâtir, et ils gagnèrent à prix d’argent des conseillers pour faire échouer son entreprise. Il en fut ainsi pendant toute la vie de Cyrus, roi de Perse, et jusqu’au règne de Darius, roi de Perse. » – Esdras 4 : 1-5.

Nous devons faire attention à l’aide qui peut nous être proposée, car celle-ci peut nous éloigner du chemin tracé par Dieu. Satan voulut aussi influencer notre Seigneur à choisir un chemin sans souffrance qui ne mène pas vers Dieu mais vers la mort éternelle si nous cédons aux désirs de la chair, du monde et du diable. Nous devons toujours repousser ce genre de propositions ; la construction du temple ne doit pas être interrompue – comme ce fut le cas avec les Juifs qui furent obligés d’arrêter la construction par manque d’audace – mais toujours progresser.

« Alors s’arrêta l’ouvrage de la maison de Dieu à Jérusalem, et il fut interrompu jusqu’à la seconde année du règne de Darius, roi de Perse. » – Esdras 4 : 24.

Cependant, après un certain temps, avec l’aide et l’influence d’Aggée et de Zacharie, la construction du temple reprit.

« Aggée, le prophète, et Zacharie, fils d’Iddo, le prophète, prophétisèrent aux Juifs qui étaient en Juda et à Jérusalem, au nom du Dieu d’Israël. Alors Zorobabel, fils de Schealthiel, et Josué, fils de Jotsadak, se levèrent et commencèrent à bâtir la maison de Dieu à Jérusalem. Et avec eux étaient les prophètes de Dieu, qui les assistaient. » – Esdras 5 : 1, 2.

Nous voyons que certains étaient des instruments dans la main de Dieu en aidant par tous les moyens à la reconstruction du temple. Dans notre vie de chrétien, de même, Dieu envoie des messagers, des opportunités pour nous remonter le moral, pour nous fortifier dans la vérité, et bien que l’ennemi nuise, le Seigneur avec l’aide des frères ravive notre foi.

Nos ennemis nous compliquent la tâche, car ils marchent dans les ténèbres : « Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. » – Jean 3 : 19.

D’un côté les prophètes assistaient le peuple et l’encourageaient, et de l’autre il y avait des perturbateurs pour les empêcher d’avancer à chaque étape de la construction.

Il en est de même dans la construction du temple spirituel, il se trouve toujours certains pour provoquer des disputes, comme il est écrit en 2 Corinthiens 12 : 20 : « Car je crains de ne pas vous trouver, à mon arrivée, tels que je voudrais, et d’être moi-même trouvé par vous tel que vous ne voudriez pas. Je crains de trouver des querelles, de la jalousie, des animosités, des cabales, des médisances, des calomnies, de l’orgueil, des troubles. »

Les gens de la Judée écrirent au roi Artaxerxès en des termes méchants contre les bâtisseurs du temple : « Rehum, gouverneur, et Schimschaï, secrétaire, écrivirent au roi Artaxerxès la lettre suivante concernant Jérusalem…

Que le roi sache que les Juifs partis de chez toi et arrivés parmi nous à Jérusalem rebâtissent la ville rebelle et méchante, en relèvent les murs et en restaurent les fondements. Que le roi sache donc que, si cette ville est rebâtie et si ses murs sont relevés, ils ne paieront ni tribut, ni impôt, ni droit de passage, et que le trésor royal en souffrira. Or, comme nous mangeons le sel du palais et qu’il ne nous paraît pas convenable de voir mépriser le roi, nous envoyons au roi ces informations. » – Esdras 4 : 8, 12-14.

Le contenu de cette lettre montre leur acharnement à vouloir arrêter la construction du temple ; mais malgré leur acharnement, le roi Darius ne se laissa pas séduire par leurs propos, et leur envoya cette réponse : « Maintenant, Thathnaï, gouverneur de l’autre côté du fleuve, Schethar-Boznaï, et vos collègues d’Apharsac, qui demeurez de l’autre côté du fleuve, tenez-vous loin de ce lieu. Laissez continuer les travaux de cette maison de Dieu ; que le gouverneur des Juifs et les anciens des Juifs la rebâtissent sur l’emplacement qu’elle occupait. Voici l’ordre que je donne touchant ce que vous aurez à faire à l’égard de ces anciens des Juifs pour la construction de cette maison de Dieu : les frais, pris sur les biens du roi provenant des tributs de l’autre côté du fleuve, seront exactement payés à ces hommes, afin qu’il n’y ait pas d’interruption. Les choses nécessaires pour les holocaustes du Dieu des cieux, jeunes taureaux, béliers et agneaux, froment, sel, vin et huile, seront livrées, sur leur demande, aux sacrificateurs de Jérusalem, jour par jour et sans manquer, afin qu’ils offrent des sacrifices de bonne odeur au Dieu des cieux et qu’ils prient pour la vie du roi et de ses fils. » – Esdras 6 : 6-10.

Des mots très durs furent adressés aux opposants de cette construction : « Et voici l’ordre que je donne touchant quiconque transgressera cette parole : on arrachera de sa maison une pièce de bois, on la dressera pour qu’il y soit attaché, et l’on fera de sa maison un tas d’immondices. » – Esdras 6 : 11.

Ainsi, la justice fut rétablie, la construction put reprendre à son rythme : « Artaxerxès, roi des rois, à Esdras, sacrificateur et scribe, versé dans la loi du Dieu des cieux, etc. J’ai donné ordre de laisser aller tous ceux du peuple d’Israël, de ses sacrificateurs et de ses Lévites, qui se trouvent dans mon royaume, et qui sont disposés à partir avec toi pour Jérusalem. Tu es envoyé par le roi et ses sept conseillers pour inspecter Juda et Jérusalem d’après la loi de ton Dieu, laquelle est entre tes mains » – Esdras 7 : 12-14.

Malgré tous les déboires causés par les opposants, le temple a pu être terminé grâce à l’intervention du Dieu d’Israël, et des rois de Perse : « Et les anciens des Juifs bâtirent avec succès, selon les prophéties d’Aggée, le prophète, et de Zacharie, fils d’Iddo ; ils bâtirent et achevèrent, d’après l’ordre du Dieu d’Israël, et d’après l’ordre de Cyrus, de Darius, et d’Artaxerxès, roi de Perse. La maison fut achevée le troisième jour du mois d’Adar, dans la sixième année du règne du roi Darius. » – Esdras 6 : 14, 15.

De grandes joies s’ensuivirent, mais Satan veillait pour semer le trouble et la mésentente parmi les frères. Souvenons-nous de la sortie du peuple d’Israël hors d’Égypte : la joie de quitter l’Égypte, puis très vite le mécontentement dans le désert contre Dieu et Moïse : pourquoi nous as-tu conduits dans ce désert pour y mourir, n’y avait-il pas assez de tombeaux en Égypte ?

Il en fut aussi de même à la mort du pasteur Russell, Satan provoqua des divisions parmi les frères, chacun tira la couverture de son côté, et un grand mécontentement s’ensuivit. Mais le Seigneur veilla à ce que la nourriture donnée au temps convenable ne soit pas corrompue, et un petit groupe se forma à nouveau pour nous la présenter.

Peu de temps après, ceux qui rentrèrent à Jérusalem, tombèrent dans la confusion en se liant au peuple du pays, en prenant leurs filles pour femmes – « Car ils ont pris de leurs filles pour eux et pour leurs fils, et ont mêlé la race sainte avec les peuples de ces pays ; et les chefs et les magistrats ont été les premiers à commettre ce péché. » (Esdras 9 : 2). Pourtant la loi leur interdisait de se mélanger à des étrangères.

Esdras élargit cette interdiction à tous ceux qui commettaient ces abominations, réprimandant ainsi les groupes de Juifs devant la tentation et devant l’idolâtrie : « Recommencerions-nous à violer tes commandements et à nous allier avec ces peuples abominables ? Ta colère n’éclaterait-elle pas encore contre nous jusqu’à nous détruire, sans laisser ni reste ni réchappés ? » – Esdras 9 : 14.

Devant cette menace d’être détruits complètement, Dieu donna à ces Juifs d’un niveau moral très bas une seconde chance. Dieu se montre patient, Il envoie son homme de confiance Esdras, plein de zèle pour l’Éternel, et dont la main de Dieu était sur lui – « Car Esdras avait appliqué son cœur à étudier et à mettre en pratique la loi de l’Éternel, et à enseigner au milieu d’Israël les lois et les ordonnances. » – Esdras 7 : 10.

Ces paroles se rapportent à nous aussi. Nous pouvons les transposer ainsi : « appliquons nos cœurs à étudier et à mettre en pratique la loi de l’Éternel, et à enseigner à son peuple les lois et les ordonnances ».

Esdras à Babylone étudiait et appliquait la loi de Dieu. Vivant parmi les païens, il s’efforçait de garder le plus parfaitement possible la loi du Seigneur en la mettant en pratique. Tous pouvaient remarquer sa noblesse et sa générosité par son comportement. La main de Dieu qui le conduisait voyait aussi en lui une personne de confiance ; il publiait parmi le peuple d’Israël des résolutions et des lois.

C’est aussi une leçon pour nous qui devrions ressembler à Esdras en zèle à étudier la Bible, à scruter les Saintes Écritures, à profiter de la nourriture au temps convenable et en mettant en pratique les préceptes que l’on y recueille… et les partager avec les autres, en échangeant, en enseignant, en stimulant les découragés… ce qui prouve que nous sommes guidés par l’Esprit Saint.

Nous lisons en Esdras 7 : 27, 28 : « Béni soit l’Éternel, le Dieu de nos pères, qui a disposé le cœur du roi à glorifier ainsi la maison de l’Éternel à Jérusalem, et qui m’a rendu l’objet de la bienveillance du roi, de ses conseillers, et de tous ses puissants chefs ! Fortifié par la main de l’Éternel, mon Dieu, qui était sur moi, j’ai rassemblé les chefs d’Israël, afin qu’ils partissent avec moi. »

Nous voyons que tous les rois et dignitaires perses lui étaient favorables, car Dieu lui était favorable ; sans l’aide de Dieu, aucune aide humaine n’a de signification. Néanmoins, Esdras traversa une petite épreuve, en ce sens qu’il déclina l’aide militaire du roi : « J’aurais eu honte de demander au roi une escorte et des cavaliers pour nous protéger contre l’ennemi pendant la route, car nous avions dit au roi : La main de notre Dieu est pour leur bien sur tous ceux qui le cherchent, mais sa force et sa colère sont sur tous ceux qui l’abandonnent. » – Esdras 8 : 22.

Ayant refusé l’aide militaire du roi, à l’instar de Jacob, Esdras, pour fortifier sa foi, s’arrêta pour implorer l’aide de l’Éternel, et décréta un jeûne, car il emmenait avec lui beaucoup de dons, de l’or, de l’argent, de la nourriture en grande quantité, qu’il comptait amener à bon port. Il faut savoir que le trajet allait prendre environ cinq mois, et qu’ils risquaient d’être attaqués par des brigands.

Avant de déclarer sa foi en Dieu au roi quant à sa protection, Esdras avait certainement dû se poser la question s’il fallait accepter l’offre du roi ou s’en remettre à Dieu.

Nous devrions également procéder de la sorte dans chaque affaire de notre vie, et prier le Seigneur : « Seigneur : Augmente-nous la foi » (Luc 17 : 5). Nous devons prouver notre foi par nos actes, en montrant notre entière confiance en Dieu en toutes circonstances.

Rappelons encore ces belles paroles d’Esdras : « J’aurais eu honte de demander au roi une escorte et des cavaliers pour nous protéger contre l’ennemi pendant la route, car nous avions dit au roi : La main de notre Dieu est pour leur bien sur tous ceux qui le cherchent, mais sa force et sa colère sont sur tous ceux qui l’abandonnent. C’est à cause de cela que nous jeûnâmes et que nous invoquâmes notre Dieu. Et il nous exauça. » – Esdras 8 : 22, 23.

Nous devons avec foi accéder aux choses qui concernent notre vie, c’est alors que Dieu exaucera nos prières. Dans la vie nous devons nous montrer zélés comme Jacob avec l’envoyé de Dieu, « Je ne te lâcherai pas jusqu’à ce que tu m’aies béni ». Jacob alla à la rencontre de son frère tout en craignant ses réactions. Il en fut de même avec Esdras, et il en est de même avec nous lorsque nous prions, la crainte ne disparaît pas entièrement si on se pose la question : ma prière a-t-elle été sincère, n’ai-je pas péché contre la volonté de Dieu en transgressant sa loi inconsciemment ?

Comme pour Jacob, Esdras ou notre Seigneur, les promesses étaient toujours conditionnées par la mise à l’épreuve de la foi – « parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. » – 1 Jean 5 : 4.

Dès son arrivée à Jérusalem, Esdras se mit immédiatement à l’œuvre pour accomplir la mission qu’il avait entreprise en accord avec la loi de Dieu. Il avait entendu parler de beaucoup de choses lorsqu’il était encore à Babylone, mais arrivé à Jérusalem, il toucha du doigt la réalité de celles-ci et en fut bouleversé. Que fit-il ? « Lorsque j’entendis cela, je déchirai mes vêtements et mon manteau, je m’arrachai les cheveux de la tête et les poils de la barbe, et je m’assis désolé. » – Esdras 9 : 3.

La réalité des choses le bouleversa tellement qu’il s’arracha les cheveux et déchira ses vêtements, en se posant certainement ces questions : Pourquoi ai-je tardé si longtemps avant de venir ? N’aurai-je pas dû venir avant, dès que j’en ai entendu parler ?

Esdras ne dit pas : mes prédécesseurs ont fauté, pardonne-leur Seigneur ! La main du Seigneur était avec lui, il n’avait pas pris de femme étrangère, il n’était pas responsable de la situation, et pourtant nous lisons « et je dis : Mon Dieu, je suis dans la confusion, et j’ai honte, ô mon Dieu, de lever ma face vers toi ; car nos iniquités se sont multipliées par-dessus nos têtes, et nos fautes ont atteint jusqu’aux cieux. » – Esdras 9 : 6.

Esdras prit la faute sur lui en disant : car nos iniquités se sont multipliées par-dessus nos têtes, et nos fautes ont atteint les cieux. Il pleura et pria en confessant les péchés devant l’autel de Dieu, nombre de Juifs présents vinrent aussi autour de lui et pleurèrent avec lui. Esdras s’identifia à ses frères et à leurs péchés. Il savait qu’eux, comme lui, étaient imparfaits, et il ressentait le poids des péchés commis dont il se sentait aussi responsable.

Comment réagirions-nous dans une telle situation ? Nous dirions peut-être : la faute est à ce frère, à cette sœur, cela ne me concerne pas ; je ne veux rien avoir à faire avec cette histoire ; je ne me conduis pas ainsi, je suis pur de ce péché.

Ceux qui s’étaient mêlés à des femmes étrangères, transgressant ainsi la loi de Dieu, auraient pu se sentir exclus du peuple, c’est pourquoi Esdras pria avec eux pour les aider à revenir à Dieu, à être réintégrés dans l’assemblée du peuple d’Israël. Ce fut un temps de pleurs et d’affliction. Ils comprirent que la transgression de la loi ne pouvait être réparée que par la séparation d’avec les femmes étrangères. La loi étant transgressée, la punition devait être supportée.

Pour certains d’entre nous qui avons fait alliance avec Dieu, et qui sommes attachés à Lui, des liens familiaux furent brisés : avec mari, femme, enfants ou proches… ce fut un temps de pleurs et de tristesse. Il faut savoir et comprendre que le peuple d’Israël se trouvait sous l’alliance de la loi, une alliance faite avec Dieu sous la médiation de Moïse au mont Sinaï, et que la moindre partie de cette loi obligeait le Juif à la respecter.

Il est bon de souligner qu’aucune loi ne fut donnée à une autre nation, comme ce fut le cas pour Israël. Bientôt, cette alliance sera remplacée par une alliance meilleure, nouvelle, comme nous lisons en Jérémie 31 : 31-33 : « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte, alliance qu’ils ont violée, quoique je fusse leur maître, dit l’Éternel. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Éternel : Je mettrai ma loi au dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. »

Et lorsque la construction du temple spirituel sera achevée, le Christ, tête et corps (l’Église) sera le médiateur de la Nouvelle Alliance qui sera scellée par le sang des meilleurs sacrifices accomplis pendant l’Âge de l’Évangile.

Nous sommes témoins actuellement du miracle qui se déroule sous nos yeux : le peuple d’Israël a retrouvé sa terre et se reconstruit après presque 2000 ans de dispersion dans tous les pays du monde.

Nous nous rappelons la naissance de cet état lorsque Dieu, par Josué, fit entrer ce peuple en Canaan, puis leur déportation à Babylone et le retour de l’exil après 70 ans de captivité. Sous la conduite d’Esdras, le temple fut reconstruit. Rappelons-nous les différentes péripéties de cette reconstruction qui, après quelques dizaines d’années, a pu enfin être terminée. Plus tard, les Romains le détruisirent de nouveau, ne laissant que des cendres. Pendant dix-neuf siècles Dieu retira sa grâce et sa miséricorde de Sion, en dispersant ce peuple loin de leur pays. Ce pays devint un désert, toute végétation disparut, plus de moutons, de bœufs, et d’oliviers. Le pays devint aride, stérile et dépeuplé.

« L’Éternel enverra pour pluie à ton pays de la poussière et de la poudre ; il en descendra du ciel sur toi jusqu’à ce que tu sois détruit. L’Éternel te fera battre par tes ennemis ; tu sortiras contre eux par un seul chemin, et tu t’enfuiras devant eux par sept chemins ; et tu seras un objet d’effroi pour tous les royaumes de la terre. » – Deutéronome 28 : 24, 25.

Cette prophétie s’est accomplie. Mais maintenant Celui qui dispersa le peuple d’Israël, le rassemble de nouveau, et la terre reprend vie, chacun peut l’observer. C’est aujourd’hui un pays fertile, les récoltes y sont abondantes, le désert s’est changé en verger, et les animaux domestiques ont de quoi se nourrir. Ceux qui y retournent se réjouissent de cela, et de plus en plus s’y installent définitivement. Tous ne recherchent pas Dieu, mais se soucient de leur terre, de la reconstruction du pays malgré l’hostilité des pays environnants.

Pour se tourner vers Dieu, une détresse est encore nécessaire ; la prophétie d’Ézéchiel parle de Gog en ces mots : « Tu diras : Je monterai contre un pays ouvert, je fondrai sur des hommes tranquilles, en sécurité dans leurs demeures, tous dans des habitations sans murailles, et n’ayant ni verrous ni portes ; J’irai faire du butin et me livrer au pillage, porter la main sur des ruines maintenant habitées, sur un peuple recueilli du milieu des nations, ayant des troupeaux et des propriétés, et occupant les lieux élevés du pays. » – Ézéchiel 38 : 11, 12.

C’est alors que le peuple pleurera et se repentira [s’arracheront les cheveux et la barbe], et le Seigneur tournera son regard vers eux, montrera de la miséricorde, Il changera l’ordre des choses, le Jourdain retournera en arrière – Psaume 114 : 5.

Tous ne recherchent pas l’eau, tous ne considèrent pas que le réveil d’Israël soit une grâce de Dieu. Un des plus petits états du monde recommence sa reconstruction pour la dernière fois et pour y habiter définitivement. Ayant cela en considération, étudions soigneusement les prophéties et les lois de Dieu, mettons-les en pratique, et partageons avec d’autres ces connaissances. Amen.

Fr. Paul Brychcy – Hénin-Beaumont, 21 mai 2017