LA THEORIE ET LA PRATIQUE

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« Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter en vous trompant vous-mêmes par de faux raison­nements. » – Jacques 1 : 22.

Parmi les hommes, il existe de nombreux idéaux merveil­leux, mais un observateur lucide de la nature humaine peut facilement remarquer que la majorité d’entre eux, si ce n’est l’ensemble, n’existent qu’en théorie. Cela nous prouve que les capacités de discernement de l’homme sont supérieures à ses capacités de conduite. Cela témoigne incontestablement qu’avec l’homme il y a quelque chose de paradoxal, puisqu’il ne sait pas se conformer aux idéaux et aux principes que son propre esprit peut fixer.

Ceux qui acceptent le témoignage des Saintes Ecritures en connaissent la cause, à savoir que le péché a dégradé l’esprit de l’homme et atrophié davantage encore sa condition physique, le conduisant à ne plus pouvoir mettre en pratique ses propres idées et ses théories.

C’est la condition de l’humanité en général. Mais il y a aussi ceux qui aiment un idéal élevé, y consacrent tout, même leur vie. Pour les uns, cet idéal consiste à aimer leur patrie, pour les autres, le socialisme, pour d’autres encore le communisme, etc. Il semble que les moins nombreux sont ceux qui sont animés avant tout par l’idéal de l’amour pour Dieu et celui du prochain. Presque toutes les personnes, dans les pays soi-disant civilisés, se réclament de la foi en Dieu. Ils prétendent L’aimer, mais combien y en a-t-il qui soient vraiment prêts à tout consacrer pour Lui : célébrité, réputation, fortune ? Tous confessent le principe chrétien, l’amour pour le prochain comme pour eux-mêmes, mais combien y en a-t-il qui, dans leurs paroles en général, de même lorsque leurs intérêts sont en jeu, tout comme dans l’ensemble de leurs contacts avec les autres, ont à cœur leur bien à l’égal du bien de leur prochain ? Oh ! Combien ceux-là sont peu nombreux !

Cet idéal de l’amour pour Dieu et du prochain doit être primordial pour ceux qui disent imiter Christ, le Seigneur. Cet idéal doit se manifester non seulement dans la théorie, mais aussi en pratique ; en effet, notre Maître ne nous a-t-Il pas donné l’exemple ? Pour l’amour de Dieu, n’a-t-Il pas renoncé à la gloire, à l’honneur et même à sa vie ? Sa propre consé­cration ne fut-elle pas une preuve d’amour pour son prochain, pour l’homme, afin de lui rendre la vie, par sa mort ?

Une telle consécration fut nécessaire pour accomplir le grand plan tracé par Dieu auquel nous avons le privilège de participer. Que cela soit donc, pour nous, l’idéal le plus mer­veilleux pour lequel nous serons prêts à tout consacrer !

Périodique Straz 1932-3-34.


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