La valeur d’un idéal pour l’Église et pour le monde

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(SERMON DU PASTEUR RUSSELL)

SOMMAIRE. — Les hommes sont conçus dans le péché, nés dans l’iniquité. — Marques de naissance. — Défauts héréditaires. — Comment réagir. — Idéal de la mère. — Idéal du père. — Idéal dans le commerce. — Idéal dans la société. — Idéal comme voisinage. — L’idéal du chrétien. — Comment atteindre un idéal ?

TEXTE. — « Je suis né dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché ». — Ps. 51 : 5.

« Soyez féconds, multipliez », telles sont les paroles que Dieu prononça à nos premiers parents, avant leur chute. L’entrée du péché dans le monde et le châtiment infligé aux humains, la mort, amenèrent une sérieuse détérioration mentale, morale et physique de notre race. Nous ne pûmes plus par nature accomplir le bien ; au contraire, Paul dit : « Je ne fais pas le bien que je veux ». En d’autres termes, notre constitution est défectueuse à cause de l’infidélité à Dieu. L’esprit peut cependant s’élever à des hauteurs vers lesquelles il ne peut pas amener le corps. « J’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien » — Rom. 7 : 14-25.

Beaucoup de personnes essaient de relever l’humanité en enseignant que les enfants doivent naître dans de bonnes conditions ; mais ils comprennent cependant bien imparfaitement ce qu’ils enseignent, car cet enseignement n’est pas biblique. Le maximum de bien pourra être réalisé en soumettant l’esprit, la volonté et le corps à la volonté de Dieu. C’est ce que Dieu demanda à nos premiers parents. Mais ils n’obéirent pas, c’est pourquoi notre race subit une détérioration, mentale, morale et physique. « Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu », et du glorieux idéal que Dieu avait placé devant eux.

Le meilleur idéal pour les pécheurs

La Bible fait voir deux classes d’individus : la grande foule des pécheurs condamnés par Dieu, qui n’ont aucune communion quelconque avec Lui, et le petit nombre d’humains qui ont fait alliance avec le Seigneur et jouissent de nouveau de sa communion par les mérites de Christ. Nous nous adressons premièrement aux pécheurs et leur disons que, s’ils ne prétendent pas arriver à la perfection et à la vie éternelle, ils peuvent cependant se régénérer dans une certaine mesure et régénérer leurs enfants en cherchant à arriver à un certain idéal que donne la Bible. Le monde reconnaît en partie cette vérité, mais pas entièrement.

Tout le monde devrait connaître et apprécier la valeur d’un bon exemple, d’une bonne éducation des enfants. L’enfant qui entend sans cesse des expressions grossières à la maison ne sera pas beaucoup meilleur que son entourage, s’il n’est pas pire. Si, d’une part, nous conseillons à chacun de se faire toujours, dans la famille, un idéal élevé de toutes choses, de la propreté, de la douceur, de la

bonté, d’autre part nous attirons tout spécialement l’attention des parents sur leur devoir à l’égard de leurs enfants avant leur naissance. Peu de personnes paraissent comprendre que les dispositions d’esprit de la mère font une marque de naissance sur l’enfant, elles ont une influence sur lui, le poussent soit vers le bien, soit vers le mal. Si chaque couple humain comprenait ces choses, il sentirait sa responsabilité dans la création d’une famille ;

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s’il comprenait que chaque parole grossière, chaque action brutale, chaque pensée égoïste s’impriment sur leur enfant avant sa naissance, il s’efforcerait d’éviter tout cela avant la naissance de leur enfant et après sa naissance aussi. Si les parents comprenaient que des paroles nobles, une conduite et des pensées idéales, pendant la période de gestation, s’impriment sur leur enfant, comme ils feraient leurs efforts pour avoir des enfants qui aient une belle apparence et un noble caractère !

Les éleveurs de chevaux reconnaissent ce principe. Lorsqu’ils désirent obtenir un beau poulain, ils donnent une attention et des soins spéciaux à la jument ; ils veillent à ce qu’elle soit toujours dans de bonnes conditions, qu’elle soit à l’aise ; ils la mènent voir des courses de chevaux, afin que le poulain, soit disposé à courir, afin qu’il réussisse, qu’il ait une bonne marque de naissance. Qu’est-ce que les gens ne feraient pas pour gagner de l’argent ? Et cependant, ils oublient souvent de faire, pour leur propre famille, ce qu’ils font pour leurs chevaux ! Le monde commence pourtant à ouvrir les yeux. Une nouvelle dispensation va s’ouvrir ; sa lumière a déjà lui sur le monde pendant ces quarante dernières années, augmentant notre connaissance et élevant l’idéal des humains, idéal du bien, du vrai, du noble, du beau.

Nos horticulteurs ont déjà saisi quelque chose du nouvel âge et nous présentent des fleurs et des fruits merveilleux. Les journaux nous apportent de magnifiques images. Les gravures deviennent bon marché. Chaque foyer peut en être bien fourni, surtout si le coût pour les obtenir ne nécessite pas plus que le temps de les découper de revues et de les apposer avec goût sur le mur. Il existe des demeures idéales partout ; même les plus pauvres aujourd’hui ont beaucoup de choses dans la vie pour les réjouir et les réconforter. Haussons notre idéal en toutes choses dans la vie et accomplissons tout ce que nous pouvons de mieux, même s’il y a des difficultés. La volonté d’agir, voilà ce qui est nécessaire ; où la volonté existe, il se trouve une voie pour exécuter le travail.

L’idéal du chrétien est le plus élevé

Le Seigneur plaça, devant le chrétien, l’idéal le plus élevé : « Devenez les imitateurs de Dieu », ou soyez semblables à votre Père céleste ; le chrétien ne peut pas avoir exactement le caractère du Père céleste, mais le Père céleste doit être l’idéal. Dieu seul sait si nous faisons de notre mieux ; Il nous dit qu’Il nous jugera, non selon le succès que nous avons obtenu, mais selon les efforts que nous avons faits pour conformer notre vie à cet idéal et selon les sacrifices faits pour l’atteindre.

Ce que nous avons dit du foyer domestique et de l’idéal des pécheurs, de ceux qui ne sont pas entrés en parenté d’alliance avec Dieu par Jésus-Christ, peut se dire encore mieux des véritables chrétiens engendrés du saint esprit et adoptés dans la famille de Dieu. C’est leur privilège et leur devoir d’avoir devant les yeux un idéal pour leur demeure, un idéal pour leurs enfants, un idéal pour leur famille, pour toutes choses, et ils ont beaucoup d’avantages que n’ont pas les autres humains dans tout cela. N’ont-ils pas reçu l’engendrement du saint esprit ? Ne sont-ils pas des disciples de notre Seigneur Jésus-Christ ? N’ont-ils pas été instruits à l’école de Christ ? (Rom 8 : 9). N’ont-ils pas reçu la connaissance pour comprendre que l’esprit de Christ se manifeste par un esprit d’humilité, de douceur, de patience, d’endurance dans la souffrance, d’amour pour les frères, de charité ? N’ont-ils pas appris que tout autre esprit est contraire à l’Esprit de Christ, que la colère, la malice l’envie et les querelles, sont des oeuvres de la chair et du diable ? N’ont-ils pas pris la résolution de mettre de côté toutes ces mauvaises choses et de porter les fruits de l’esprit de Christ ? Ils ont adopté cet idéal et agissent en conséquence.

Il est vrai que certains chrétiens, par nature, sont très défectueux, très dégradés, mais Dieu, qui ne fait pas acception de personnes, accepte tous ceux qui viennent à Lui par Christ. Ceux qui, naturellement, sont dégradés, déchus, ont peut-être plus de difficulté pour s’approcher de leur idéal, mais, certainement, ils feront des progrès ; les personnes qui les avaient connus auparavant, remarqueront qu’ils ont été avec Jésus et ont été enseignés par Lui. Dieu saura quelles sont les pensées et les intentions de leur coeur ; ils recevront ses bénédictions dans la mesure où ils s’efforceront de ressembler à Dieu.

Voyons les choses telles qu’elles sont

Les enfants des Chrétiens devraient être beaux par excellence, à la fois dans les traits et dans le caractère, car les Chrétiens possèdent l’idéal le plus élevé et devraient, plus que d’autres, le mettre en pratique. De plus, ils ont l’aide divine par les Ecritures et ils sont guidés providentiellement par Dieu dans leurs affaires, afin qu’ils sachent apprécier les choses que Dieu leur donne comme à Ses enfants et qu’ils puissent en user.

Beaucoup de Chrétiens, malheureusement, ne le sont que de nom, n’ayant jamais fait un contrat d’alliance avec le Seigneur ; ils n’ont donc ni part ni lot dans les choses de Dieu. D’autres chrétiens qui se sont véritablement donnés au Seigneur ont été tristement négligés et n’ont pas reçu toutes les

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leçons qu’on aurait dû leur donner à l’école de Christ. Les grandes confessions religieuses du monde ne présentent pas au peuple l’idéal le plus élevé, mais ils éloignent au contraire les gens de cet idéal, en ne faisant pas voir le caractère de Dieu et ses plans tels qu’ils sont.

Voyons les choses telles qu’elles sont, reconnaissons nos privilèges d’enfants de Dieu ; reconnaissons aussi les véritables enseignements de la Bible. Ces enseignements nous disent que notre conduite envers les hommes doit être conforme à la loi d’or ; ils vont plus loin et nous disent que nous devons aller au-

delà et posséder un amour qui prend plaisir à faire du bien à tous les hommes autant que nous en avons l’occasion, surtout à la famille de la foi ; l’amour va plus loin et saisit les pensées et les intentions du coeur. Le chrétien a des obligations envers le Seigneur directement, il doit accomplir sa volonté ; Dieu connaît, non seulement ses actions et ses paroles, mais aussi ses pensées. — Phil. 4 : 8.

Heureux l’enfant qui a des parents véritablement chrétiens ; heureux surtout celui dont les parents ont compris que l’esprit de la mère, pendant la Période de gestation transmet à l’enfant des dispositions qu’il conserve toute sa vie ! Heureux l’enfant dont la mère s’est donnée à Dieu pour accomplir sa volonté et qui comprend la valeur de l’idéal élevé qu’Il met devant nous en toutes choses ! Heureux l’enfant dont le père est de même consacré à Dieu, qui a devant lui un noble idéal et désire aider sa femme dans le temps le plus pénible de ses expériences de mère, pourvoyant à son bien-être corporel et lui procurant le repos de l’esprit, qui aide à sa femme à acquérir de nobles sentiments, des sentiments de justice, de miséricorde, d’amour, de bonté, qui sait attirer son attention vers les choses belles, aimables, réconfortantes ! Quel beau caractère doit avoir l’enfant de tels parents ! Quelle bénédiction de naître avec un tel héritage et de se consacrer ensuite à Dieu pour son service !

« Ils prescrivent de ne pas se marier »

L’apôtre Paul dit que certaines personnes n’étant plus en harmonie avec Dieu ni avec ses plans, défendront de se marier. Ces gens-là devraient se souvenir que Dieu dit au commencement : « Soyez féconds, multipliez » ; nous pouvons bien leur dire aussi qu’il est important de reconnaître que les enfants arrivent dans le monde avec beaucoup de bénédictions et qu’ils sont aussi libres que possible de la malédiction prononcée sur les humains à cause du péché.

Il est bon de rappeler, cependant, que selon l’enseignement de St Paul l’Eglise de Christ a, dans le monde, une mission différente de celle des autres hommes. Sa mission n’est pas de propager l’espèce humaine, mais de coopérer avec Dieu dans l’oeuvre du temps présent, c’est-à-dire de travailler au développement de la Nouvelle Créature.

Dans l’âge à venir, Christ, l’Epoux céleste, et l’Eglise, son épouse céleste feront sortir les humains du tombeau, les ressusciteront et les régénéreront. Maintenant, les membres de l’Eglise doivent affermir leur vocation et leur élection à une nouvelle nature pour devenir l’épouse, « la femme de l’Agneau ». L’Eglise a le privilège aussi, actuellement, de porter le message de l’appel céleste à ceux qui ont des oreilles pour entendre. Elle devient ainsi le porte-parole de Dieu ou son ambassadeur, elle doit trouver, appeler, instruire, secourir tous les humains qui acceptent l’invitation divine, font alliance avec Dieu et deviennent ses fils par Christ, étant de nouvelles créatures.

En vue de cette oeuvre importante, selon l’apôtre, les membres de l’Eglise qui peuvent le faire doivent considérer comme un privilège de renoncer au mariage, de vivre en célibataires, comme Jésus (et comme l’apôtre Paul semble l’avoir fait). Il n’est pas nécessaire, pourtant, de considérer le célibat comme nécessaire pour le perfectionnement du divin caractère ; nous devons simplement comprendre que les célibataires ont de nombreuses occasions et possibilités de servir le Roi des rois, que les gens mariés n’ont pas. Nombre de chrétiens zélés voient, comme

Paul, que le temps est court et les occasions peu nombreuses de servir le Seigneur et de travailler à son oeuvre.

C’est pourquoi, si le mariage devait gêner dans quelque mesure le service pour le Seigneur, leur privilège le plus élevé, ils renonceraient avec plaisir à un bonheur et à un privilège terrestres, pour être des serviteurs du Seigneur plus compétents.

Jésus exprime la même pensée en disant : « Il y en a qui se sont rendus eunuques eux-mêmes, à cause du royaume des cieux » (Matth. 19 : 12), c’est-à-dire, ils ont renoncé à leurs privilèges et à leurs droits d’êtres humains, afin de pouvoir servir le Seigneur de la meilleure manière possible. Il faut considérer cela comme un sacrifice, un privilège et non comme un commandement, une obligation. Celui qui choisit le sacrifice peut sacrifier et ne doit pas être critiqué pour cela ; celui qui préfère ne pas sacrifier ne doit pas être critiqué non plus. Si le serviteur d’autrui « se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître ».

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Idéal pour le commerce

Nous devons nous souvenir que la Bible ne s’adresse pas à ceux qui ne sont pas chrétiens. Le commerçant chrétien peut être un exemple pour ses voisins qui peuvent l’imiter, mais il est responsable pour lui-même. L’idéal d’un commerçant se trouve dans la règle d’or. « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux » ; le commerçant doit mettre en pratique cette règle dans ses achats, dans ses ventes, avec ses employés, avec ses clients. Il doit l’appliquer aussi dans sa publicité. Elle doit être incluse dans l’idéal qu’il présente à son personnel.

Nous croyons que la règle d’or est toujours mieux appréciée par chacun ; ceux qui la suivent recevront de plus en plus des bénédictions. Nous ne voulons pas dire que ceux qui mettent en pratique cette loi deviendront plus riches que leurs voisins qui suivent d’autres règles, par exemple celle-ci : agis à l’égard de ton prochain comme tu penses qu’il agirait à ton égard, mais fais-lui vite cela, avant qu’il ne te le fasse lui-même le premier. Peu importe si l’observation de la loi d’or apporte du succès ou n’en apporte pas, le commerçant qui a donné son coeur au Seigneur, et est un enfant de Dieu, doit observer cette règle-là. Il ne peut pas faire moins, mais il a le privilège de faire plus s’il jugeait bon de prodiguer des dons charitables.

Un commerçant doit avoir un certain maintien dans sa manière de faire le commerce ; il doit vendre de la bonne marchandise. Un chrétien commerçant doit être connu pour ne vendre aucun rebut, aucune chose qui ferait du mal.

Idéal dans la société, idéal pour le voisin

Le véritable chrétien doit se rappeler qu’il doit suivre la règle d’or dans quelque circonstance, que ce soit. Il doit veiller à ce que ses enfants, ses poules, ses chiens n’empiètent pas sur les droits du voisin. La même règle d’or exige de lui qu’il prête secours à son voisin en détresse, comme il voudrait que son voisin fît pour lui s’il était à sa place. « Faites du bien, et prêtez sans rien espérer », est une maxime que le chrétien doit mettre en pratique, mais il doit comprendre qu’il ne doit rien prêter qui puisse diminuer son propre crédit ni l’empêcher sérieusement

de remplir ses obligations envers sa propre famille. Il est convenable de prêter, mais seulement dans le cas où cela est nécessaire. Le Chrétien ne doit pas être un bon voisin parce qu’il espère que son voisin le complimentera, mais parce qu’il a reçu de la Parole de Dieu une instruction hautement idéale lui permettant de se comporter en bon voisin et qu’il désire vivre à la hauteur des exigences de Dieu, faisant du bien à tous, selon qu’il en a l’occasion, et spécialement à ceux de la Maison de la foi.

Le chrétien ne doit pas avoir de temps à perdre dans les douceurs, les choses agréables de la société qui sont multiples de nos jours. Le chrétien est le représentant ou l’ambassadeur du Roi des rois et du Seigneur des seigneurs ; son temps, ses talents, ne lui appartiennent pas ; il doit les utiliser selon ce qu’il juge être la volonté du Seigneur. Il ne sera donc pas aussi sociable que certaines personnes le désireraient. Il n’a pas de temps à perdre dans les jeux ou les amusements. Le chrétien comprend que la vie est réelle, qu’elle est sérieuse ; il y a tant de péchés et de douleurs dans le monde ; le disciple de Christ ne peut donc pas perdre des heures précieuses dans la paresse et dans des jouissances qui ne sont pas vraiment profitables. Nous ne voulons pas dire qu’il doit délaisser sa famille ; il doit au contraire lui consacrer le temps nécessaire pour veiller à ses intérêts dans la société ; il doit veiller à ce que sa famille remplisse ses obligations envers les voisins. Ces devoirs-là, s’il les remplit, lui acquerront une certaine dignité et la faveur de Dieu à cause de sa fidélité.

Notre idéal n’est que vision, des nuées sans eau, jusqu’à ce que nous ayons pris la détermination d’arriver à cet idéal, de vivre pour le réaliser. Dans ces choses, le chrétien a beaucoup d’avantages, car, non seulement il a reçu son idéal du Seigneur, mais encore il a la promesse que Dieu dirige tout pour lui ; il est assuré des bénédictions, des conseils, des directions et du secours du Seigneur pour réaliser l’idéal qu’il a devant lui et dans son coeur.

(Tiré du livre anglais : What Pastor Russell wrote

for the Overland Monthly, pages 366 à 370).

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