La Vérité est plus étonnante que le plus merveilleux des contes. Il ne faut pas s’étonner de voir que nombreuses sont les personnes qui ne peuvent croire que Dieu est si bon et qu’Il prend des dispositions si miraculeuses envers sa créature. Lorsque certains de nos amis, qui ne partagent pas notre foi, voient notre enthousiasme pour servir le Seigneur, la Vérité et les frères, – enthousiasme si différent de celui d’autres confessions religieuses – ils pensent que nous sommes quelque peu dérangés.
Ils ne sont pas surpris de voir que certains s’enflamment pour la politique, ou que d’autres aient envie de s’enrichir rapidement. Par contre, en ce qui concerne la religion, ils ne sont pas tout à fait convaincus. Ils pensent que dans la religion, il n’y a rien de certain, et que si quelqu’un la considère comme sûre, c’est qu’il est dépourvu de sens.
Il faut reconnaître que sur cette terre, aucun roman, aucun récit ne peut égaler ce que Dieu a fait et qu’Il fera encore pour l’homme qui, par sa désobéissance, est tombé dans les affres de la souffrance et de la mort. Pour sauver l’homme, Dieu a envoyé son Fils qui est mort pour lui et actuellement, Il choisit pour ce Fils, parmi les humains, une épouse qui, le temps venu, régnera et bénira toutes les nations de la terre avec Lui.
Le temps est proche où, de nombreuses personnes qui sont aujourd’hui hautement estimées pour leur prétendue sagesse, s’avéreront insensées, alors que celles qui ont été considérées comme dépourvues de sens à cause de Christ et de l’Evangile seront reconnues comme véritablement sages. Ces dernières sont celles qui ont choisi les choses d’en haut et qui, pour les gagner, ont renoncé aux gloires et fortunes terrestres.
Actuellement, ayant entendu le haut Appel, nous pouvons entrer dans la course avec dignité et fidélité, et ce, jusqu’à la mort. Cela ne dépend que de nous.
D’autres encore, alors qu’ils sortiront des sépulcres et comprendront la grandeur et la beauté du Royaume de Christ, regretteront amèrement de ne pas avoir saisi le privilège d‘appartenir à la classe de l’Eglise, l’Epouse de Christ.
Na Strazy 2/2001