LA VICTOIRE DANS LA SOLITUDE

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« J’ai été seul à fouler au pressoir » – Esaïe 63 : 3

Nous nous approchons de la période de l’année qui nous rappelle les dernières épreuves et la mort de no­tre cher Rédempteur. Il nous semble donc approprié de retracer les circonstances et les derniers moments de la vie de notre Seigneur pour en retirer des leçons né­cessaires et profitables pour nous.

L’histoire de ce monde met en relief quelques per­sonnages nobles, généreux et dignes d’être imités. Toutefois, il n’y en a pas de plus grand, de plus saint et simple dans son idéal que Celui que mettent en évi­dence les Saintes Ecritures : notre Seigneur Jésus-Christ. Pour nous qui avons accepté de L’imiter, son exemple doit être constamment présent devant nos yeux, afin de nous rapprocher toujours davantage de Lui. – Romains 8 : 29.

Regardons-Le donc, lorsque, après la dernière Pâ­que, Il se rendait avec les siens au jardin des oliviers. L’heure de l’épreuve et du sacrifice approchait, son âme était pleine de tristesse et de douleur. Malgré cela Il ne voulait pas montrer ses sentiments, ni se plaindre devant ses disciples quant à ses épreuves imminentes. Au contraire, Jésus s’efforçait d’affermir et de consoler ceux qui Lui étaient si chers. Les chapitres 14, 15 et 16 de l’Evangile de Jean, résument l’essentiel de ce que Jésus a dit sur le chemin de Gethsémané.

Lorsqu’Il arriva au jardin des oliviers, Il laissa huit de ses disciples à l’entrée et avança plus avant avec les trois autres dans un lieu plongé dans le silence et l’obscurité de la nuit. Une grande tristesse L’envahit alors, au point de Lui faire dire : « Mon âme est triste jusqu’à la mort ! » (Matthieu 26 : 38). Il est probable que le soupir de Jésus avait pour but d’éveiller parmi l’un de ses plus proches disciples un sentiment de sympathie et de réconfort. Leurs visages trahissant la fatigue et le sommeil, Jésus se mit à l’écart pour « présenter à Dieu avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications. » – Hébreux 5 : 7.

Il fut exaucé, non pas dans le sens où la coupe de souffrances et de mort ignominieuse Lui fut épargnée, mais en ce qu’Il fut réconforté par une force venue d’En-Haut. Ceci Lui permit de supporter avec sérénité les épreuves qui allaient Le conduire à la mort. Cela fit de Lui le plus grand de tous les vainqueurs. Il a vaincu le monde, le péché, mais aussi celui qui a le pouvoir de la mort, en nous offrant la perspective de la vie éter­nelle.

Bien-aimés dans le Seigneur, sommes-nous prêts à boire comme Lui la coupe de souffrances et d’épreuves, afin de participer aussi à sa gloire ? Soyons donc toujours prêts à vaincre avec Lui, car Il « peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » – Hébreux 7 : 25.

Traduit du périodique Straz 1935-4-50.


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