LE BRAS PUISSANT DE L’ETERNEL S’EST RÉVÉLÉ

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« Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Eternel ? » – Esaïe 53:1.

Ces paroles sont une prophétie relative à notre Seigneur Jésus-Christ, comme l’Apôtre Jean le dit (Jean 12:37-40). Le prophète continue, « il s’est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards ». Les Juifs vivants au temps de notre Seigneur attendaient un roi de gloire pour accomplir la promesse faite à leur grand ancêtre Abraham (Genèse 12:3). Ils furent ainsi très désappointés à la venue de notre Seigneur, qui, contrairement au Messie qu’ils attendaient, fut un « homme de douleur » et habitué à la souffrance. Il leur parut être une plante trop faible pour pouvoir se développer. Si, d’une part, ils reconnaissaient que Jésus descendait de la racine de David, d’autre part, Jésus leur paraissait provenir d’une souche qui avait perdu sa force ; ils ne pourraient, de ce fait, pensaient-ils, espérer voir sortir de Lui aucun bourgeon qui produirait quelque puissance et une gloire semblables à celles qu’ils pensaient voir chez leur Messie.

Nous comprenons parfaitement le désappointement des Juifs, nous comprenons qu’ils n’aient pas reconnu en Jésus de Nazareth le Messie promis depuis si longtemps. L’Eternel avait prédit par le prophète que le Messie serait « méprisé et abandonné des hommes », même de ceux de sa propre nation, qui L’attendaient depuis plus de seize siècles. Ils avaient honte de Lui, ils cachaient leur face de Lui. On aurait cependant pensé que le souverain sacrificateur, ainsi que d’autres Juifs qui se montraient zélés dans la pratique de leur religion, et qui jouissaient d’une grande considération parmi le peuple Juif, recevraient avec joie le message de Dieu leur annonçant que Jésus était le Messie, le Fils de Dieu envoyé dans le monde.

Les pharisiens spécialement formaient le « peuple saint » de ce temps-là ; la pensée nous serait venue tout naturellement qu’eux au moins auraient été dans de bonnes dispositions d’esprit, qu’ils attendaient la venue du Messie pour la proclamer à tous ; nous aurions pensé que les pharisiens se réjouiraient, lorsque Jésus se manifesta et leur parla de la bonté de Dieu, lorsqu’Il leur montra la puissance de Dieu exercée par Lui-même dans la guérison des malades et la résurrection des morts ; mais ces hommes-là ne se trouvaient pas non plus dans de bonnes dispositions pour recevoir le Sauveur ; ils regardaient ailleurs, attendant un Messie qui fût un général puissant, capable de les délivrer du joug des Romains. Ils ne désiraient par un chef comme Jésus de Nazareth ; Il était vraiment trop humble, Il s’intéressait trop aux pauvres et aux pécheurs ; Il avait des relations avec le commun peuple : les sacrificateurs et les pharisiens n’en avaient pas ; c’est pourquoi ils ne se souciaient pas d’être ses disciples, ni d’être reconnus comme tels par le peuple.

L’orgueil et l’égoïsme les aveuglaient.

Le Messie vint donc « chez les siens et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir (le privilège) de devenir enfants de Dieu » (Jean 1:11,12) ; ces derniers prêtèrent l’oreille à ses enseignements et y crurent. Jésus leur annonça l’amour de Dieu, Il leur dit que Dieu allait bénir le peuple Juif, et avait envoyé son Fils pour payer la rançon de toute l’humanité au prix de sa vie, que le Fils appelait à devenir membres de la classe de l’Epouse tous ceux qui apprécieraient ce privilège, ils seraient alors un jour les héritiers de Dieu et les cohéritiers de Christ ; ainsi s’accomplirait la promesse faite à Abraham « en ta postérité toutes les familles de la terre seront bénies. » – Galates 3:8,16,29.

La plupart des juifs ne voulurent cependant pas croire à sa prédication ; ils prétendirent que Jésus n’était pas l’homme en qui s’accompliraient les promesses faites à Abraham ; lorsque le Messie viendra, pensèrent-ils, Il ne tardera pas de délivrer notre nation du joug des Romains. Ils prouvèrent ainsi que les dispositions de leur coeur n’étaient pas bonnes. Ils étaient orgueilleux, égoïstes, vaniteux, imbus d’eux-mêmes, mais ils ne possédaient pas les qualités que Dieu veut voir chez ses enfants, c’est-à-dire l’humilité, la douceur, la docilité, la bonté, l’amour fraternel, l’amour.

Les humbles reçurent son message.

Les personnes qui acceptèrent Jésus de Nazareth comme le Messie, d’autre part, possédaient dans une grande mesure ces qualités essentielles du caractère que nous venons d’énumérer. Considérons les apôtres, chacun individuellement ; Pierre, Jacques et Jean, par exemple, n’eurent jamais dans leur vie l’occasion de penser qu’ils étaient de grands hommes. Ils étaient de pauvres pêcheurs et étaient humbles par nature. Ils ne pouvaient pas s’enorgueillir, car ils n’avaient pas de quoi être fiers. C’était des hommes au caractère fort, mais ignorants, ils faisaient partie du commun peuple ; ils étaient humbles ; on trouve une grande bénédiction dans l’humilité, c’est pourquoi les véritables disciples de notre Seigneur Jésus-Christ devraient toujours mieux cultiver cette qualité.

L’humilité du coeur était la qualité qui caractérisait le Maître. L’on pourrait penser qu’Il aurait eu quelque excuse pour faire valoir sa dignité et pour être un autocrate, mais non, dans toutes ses actions Il ne fit preuve d’orgueil en aucune manière ; le message qu’Il apporta était destiné aux humbles, aux petits.

Nathanaël en est une preuve ; il était un véritable Israélite, qui cherchait la lumière, la vérité. Lorsque Philippe vint à lui et lui dit : « nous avons trouvé le Messie », Nathanaël pour commencer ne le crut pas, mais il ne se montra pas arrogant à l’égard de son ami, il était prêt à se laisser convaincre. Lorsque Philippe lui dit : « Viens et vois », Nathanaël alla, se confiant dans les directions de Dieu. Il possédait justement l’esprit que le Maître désirait voir chez ceux qu’Il choisirait pour ses disciples.

Avant que Philippe eût appelé Nathanaël, ce dernier était en prière sous un figuier ; il désirait être conduit par Dieu. Lorsqu’il s’approcha de Jésus, notre Seigneur lui dit : « Voici un véritable Israélite en qui il n’y a pas de fraude. D’où me connais-tu dit Nathanaël. Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu ». Ces paroles convainquirent Nathanaël ; Celui qui pouvait le connaître et avait pu le voir sous le figuier possédait sûrement une puissance divine, car personne n’était présent lorsqu’il se mit à genoux et pria sous le figuier. Pour Nathanaël, il y avait là une preuve certaine que Jésus est le Messie. – Jean 1:43-51.

Le Maître choisit des disciples qui avaient en Dieu une grande foi, c’est pourquoi Il loua Nathanaël parce qu’il priait. « Qui a cru à ce qui nous était annoncé », qui reçoit nos doctrines, nos enseignements ? C’est la classe de personnes semblables à Nathanaël, ceux qui croient promptement et agissent en conséquence. Voyez quelle troupe noble étaient les disciples de Jésus, ils n’étaient ni des grands ni des puissants, mais ils avaient les qualités du caractère que le Seigneur approuvait, c’est-à-dire la fidélité à Dieu, la confiance dans ses promesses, et ils regardaient à Lui pour être dirigés. Dans ce sens-là, ils formaient un peuple particulier, différent des autres humains.

Les termes et conditions pour être disciple sont sévères.

En pensant à ceux qui désirent être disciples de Christ, nous ne voulons pas montrer les termes et conditions à remplir trop faciles, nous dirons plutôt les choses telles qu’elles sont. « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive ». Faire cela, c’est renoncer à sa propre volonté. A ceux qui envisagent la consécration, notre Seigneur dit : Assieds-toi « pour calculer la dépense. » Celui qui trouvera le prix trop élevé fera mieux de ne pas le payer du tout, car notre Seigneur n’accepterait pas un tel disciple.

Personne ne devrait s’engager à être chrétien sans avoir compris les responsabilités qu’il assume et avoir pesé soigneusement les choses. C’est un engagement sérieux, car c’est avec le Tout-Puissant que le chrétien a affaire. Etre un disciple de Christ veut dire renoncer à tout ce que l’on possède, même à sa propre vie. La nouvelle volonté doit gouverner toutes choses chez le chrétien ; il ne doit pas mettre la main à la charrue et regarder en arrière (Luc 9: 62). Notre Seigneur et ses disciples suivaient cette voie d’abnégation complète de soi-même ; ceux qui croient à leurs enseignements font de même. Les disciples de Christ ont toujours eu l’esprit humble ; parmi ceux qui ont prêté l’oreille à ce message, « il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair ni beaucoup de puissants ni beaucoup de nobles. » – 1 Corinthiens 1:26-29.

Si nous donnons à Dieu tout ce que nous possédons, c’est bien peu de choses, ce que d’autres ont à donner a quelquefois encore moins de valeur, mais Dieu accepte ce qui a le moins de valeur si le coeur est honnête et sincère. « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, dit saint Paul, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, et agréable à Dieu, ce qui est de votre part un culte raisonnable. » (Romains 12:1 ). Les chrétiens sont saints, parce que Dieu considère les consacrés, engendrés de l’esprit, comme parfaits en Christ. Nous ne sommes pas réellement saints en nous-mêmes, mais par les mérites de Jésus nous sommes saints aux yeux de Dieu. Notre Seigneur Jésus-Christ complète (par ses propres mérites) exactement ce qui manque a chacun.

C’est là la classe de personnes qui a reconnu le bras de l’Eternel. Le bras est depuis longtemps le symbole du pouvoir ; le bras de l’Eternel, c’est donc la puissance de l’Eternel. Le bras de Dieu ou la puissance de Dieu fut révélée par notre Seigneur Jésus-Christ (Jean 12:37-41). Dieu forma le dessein de bénir tous les humains, de les sortir de la dégradation et du péché et de les conduire à Lui. Faire connaître Dieu au monde entier nécessitera, en effet une grande puissance, et c’est ce que Dieu fera par le moyen de Jésus-Christ, mais au temps actuel cette puissance n’est révélée qu’à ceux qui ont les yeux de la foi.

Au premier avènement de notre Seigneur, cette puissance fut révélée aux yeux de la chair, au peuple qui vit Jésus guérir les malades, chasser les démons, et ressusciter les morts. Ce n’était que « le doigt de Dieu » qui agissait alors, car une petite partie seulement de la puissance de Dieu se manifestait (Luc 11:20). En une certaine occasion, notre Seigneur Jésus parla aux juifs de la puissance qu’Il exercerait dans les temps futurs, Il leur dit qu’un jour Il les ferait tous sortir du sépulcre (Jean 5:28,29). Par ses miracles, Il « manifesta sa gloire », Il la fit voir par avance (Jean 2:11). Les personnes appartenant à une certaine classe virent réellement la puissance de l’Eternel, ce sont les humbles, celles qui sont dociles. Les gens qui sont aveuglés par les préjugés disaient : « C’est par le prince des démons qu’il chasse les démons. » Celui dont le coeur est mauvais dénature même la puissance et la gloire de l’Eternel.

Le temps est venu où une plus grande lumière doit être dévoilée.

Nous sommes maintenant arrivés au temps où la bénédiction du Seigneur sera répandue sur toute chair. Les saints, les fidèles de Dieu ont la possibilité d’obtenir une grande connaissance des plans divins relativement au salut des humains. Le bras de l’Eternel sera reconnu par les fidèles disciples de Christ plus complètement que jamais il ne l’avait été auparavant. L’on doit posséder une grande foi pour croire que le bras de l’Eternel sera bientôt révélé à toute l’humanité, mais les yeux de notre compréhension s’ouvrent. Jusqu’à maintenant, chacun n’a pas eu les yeux ouverts, au contraire le nombre de ceux qui voient est petit. « Heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles parce qu’elles entendent », a dit le Maître à ses disciples (Matthieu 13:16,17). Ceux seuls qui sont bénis entendent et voient actuellement.

Il faut un esprit d’une essence plus élevée que celui de l’homme charnel pour comprendre ces choses. Nous nous souvenons que Pierre, ayant un jour témoigné sa foi à Jésus, le Messie, notre Seigneur lui dit : « Tu es heureux, Simon, Fils de Jonas ; car ce ne sont par la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 16:17). Pourquoi le Père révéla-t-Il ces choses à Pierre ? Pourquoi Pierre put-il comprendre le message de Jésus ? C’est parce qu’il avait un coeur honnête, il avait des oreilles pour entendre, il possédait d’autres oreilles que les oreilles charnelles, il comprenait du coeur, comme nous pouvons nous en rendre compte. Notre Seigneur fit comprendre, en effet, que tous les humains qui reçoivent, qui croient en Lui, possèdent les oreilles du coeur ; la Parole dit que Satan a aveuglé l’esprit des autres humains afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Evangile de Christ.

Notre globe compte actuellement plusieurs milliards d’habitants. La plupart d’entre eux ont été aveuglés par Satan. Quelques-uns sont aveuglés partiellement, d’autres le sont complètement. Même les membres de l’Eglise de Christ n’ont pas tous les yeux ouverts, mais au fur et à mesure que nos yeux s’ouvrent pour comprendre les choses spirituelles, nous comprenons mieux l’amour de Dieu, qui surpasse toute compréhension humaine. Satan ne désire pas que l’on comprenne combien Dieu est bon, car, plus nous comprenons l’amour de Dieu, plus cet amour transformera notre caractère à la ressemblance de celui du Fils bien-aimé du Père Céleste.

La plupart des gens ne croient pas ces choses ; ils ne reconnaissent par le bras de l’Eternel. Dieu ne désire pas que les humains en général le reconnaissent au temps actuel ; seuls ceux qui ont de bonnes dispositions du coeur peuvent voir le bras de l’Eternel. Si nous avons reçu une telle bénédiction de la part de Dieu, proclamons les louanges de Celui qui nous a appelé des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; si nous le faisons, nous ne devons pas nous étonner de voir ceux qui sont encore aveuglés, dire toutes sortes de mal contre ceux qui font luire leur lumière.

La délivrance de l’Eglise, la classe représentée par Elie.

Nous ne devons pas être surpris si une certaine classe de personnes ne peut pas voir notre lumière, lorsque nous savons qu’une même classe de personnes ne put voir la lumière que notre Seigneur faisait briller. Si nous sommes persécutés par les gens qui ne sont pas capables de voir, nous savons, selon les Ecritures, que la gloire de l’Eternel repose sur nous et que d’autres bénédictions, de ce fait, nous serons ajoutées. – 1 Pierre 4:11.

Après avoir étudié la Parole de Dieu un certain temps, nous avons compris que le prophète Elie est un type de l’Eglise et de ses expériences terrestres. L’enlèvement d’Elie représente évidemment l’enlèvement des derniers membres du Corps de Christ, l’Eglise. Nous ne connaissons pas le moment de notre départ, mais nous savons qu’il est proche.

Considérons les derniers jours d’Elie et ce qu’il représente (2 Rois 2:1-11). L’Eternel fit monter Elie au ciel, Il ne le fit pas entrer dans le ciel (Jean 3:13). Le temps n’était pas venu où l’Eglise monterait au ciel et Elie ne faisait pas partie de la classe qui serait spirituelle. Dieu désirait faire d’Elie un type de l’Eglise qui deviendrait céleste à la fin de l’âge évangélique, lorsque la résurrection de ces membres aurait lieu, c’est pourquoi l’Eternel fit monter Elie au ciel hors de la vue des humains. Si nous croyons qu’Elie est le symbole de l’Eglise, nous pouvons supposer que plusieurs des fidèles du Seigneur qui vivent actuellement s’en iront ensemble « à la rencontre du Seigneur dans les airs ». L’air est le symbole de la puissance spirituelle. Satan est, nous est-il dit, « le prince de la puissance de l’air », celui qui exerce un pouvoir spirituel, c’est « le prince de ce monde de ténèbres ». Le pouvoir spirituel de Dieu sera manifesté au monde par Christ et l’Eglise glorifiée. – 1 Corinthiens 15:51, 52 ; 1 Thessaloniciens 4:13-18 ; Ephésiens 2:2 ; 6:12.

Les expériences d’Elie, le jour où il fut enlevé, semblent représenter les expériences par lesquelles passera l’Eglise prochainement. Ce jour-là, l’Eternel envoya Elie successivement à quatre endroits différents, à Guilgal, à Béthel, à Jéricho et auprès du Jourdain, mais Il ne le prit dans aucun de ces endroits. Après avoir traversé le Jourdain, Elie et Elisée continuèrent leur marche et s’entretenaient ensemble, lorsqu’ « un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre et Elie monta au ciel dans un tourbillon ».

Les enfants de Dieu, actuellement, attendent leur délivrance. L’année 1874 leur parut être le moment probable où les derniers membres vivants de l’Eglise seraient glorifiés. Cette date selon la chronologie biblique, marquait la seconde venue de notre Seigneur ; mais l’Eglise ne fut pas enlevée alors. Les fidèles attendirent leur enlèvement, pour la seconde fois, en 1878, temps parallèle (Voir Etudes des Ecritures Vol II, p.226) de la résurrection de Jésus, mais ils ne furent pas pris à ce moment-là. Plus tard, ils comprirent que 1878 était le temps fixé pour la résurrection des saints ; alors les membres de l’Eglise cherchèrent une autre date ; 1881 correspondait à l’ouverture de la porte du salut, c’est à dire de l’Evangile, aux gentils, à Corneille, le premier gentil qui reçut l’onction du Saint Esprit.

L’Eglise ne fut cependant pas enlevée. Cette année-là marquait la fin de l’appel général de l’âge évangélique ; l’Eglise le reconnut ensuite. La seule date indiquée encore par la chronologie biblique fut le premier octobre 1914 approximativement. Cette année-là arriva ; la grande guerre eut son début au moment prédit par les Ecritures pour cela, mais l’Eglise ne fut pas glorifiée. Nous avions simplement admis une possibilité réalisable. Quoi qu’il en soit, nous allons de l’avant ; nous nous réjouissons dans le Seigneur, sachant que notre délivrance approche.