LE DÉVELOPPEMENT DE LA FOİ PAR DES ÉPREUVES ARDENTES

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« Afin que l’épreuve de votre foi, beaucoup plus précieuse que l’or qui périt, bien qu’il soit éprouvé par le feu, puisse être trouvée à louange et honneur et gloire, à l’apparition de Jésus-Christ. » – 1 Pierre 1 : 7 – KJV.

On peut dire que la foi comporte ces deux éléments : la conviction intellectuelle et la dévotion pleine de confiance. L’un et l’autre, la tête et le cœur — l’intellect et l’affectif — sont tous deux nécessaires à la foi sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu. Chez certains, la foi n’est qu’émotion ; chez d’autres, elle n’est qu’intellectualité. Mais aucun de ces éléments ne peut à lui seul résister aux épreuves ardentes auxquelles la foi est soumise. Les deux doivent être présents et se maintenir, si nous voulons que notre foi résiste jusqu’à la fin et soit trouvée digne de louange, d’honneur et de gloire à l’apparition de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

L’épreuve de notre foi à laquelle notre Seigneur et les apôtres font référence est une épreuve, non seulement de notre connaissance intellectuelle de la vérité divine, mais aussi de notre confiance en Dieu. Sous ces deux aspects, le véritable enfant de Dieu se trouvera sévèrement éprouvé. Qu’il veille à ce qu’il y ait un « Ainsi a dit le Seigneur » pour chaque élément de sa foi. Qu’il étudie la doctrine pour acquérir une claire compréhension de chaque élément de la vérité. Qu’il s’enracine, se fonde, se fixe et s’établisse dans les doctrines de Dieu, et qu’il y veille sérieusement de crainte qu’elles ne lui échappent à aucun moment – Hébreux 2 : 1.

Lorsque la foi est bien ancrée dans les principes fondamentaux de la vérité divine, tout enfant de Dieu consacré doit veiller à cultiver la confiance en son cœur dans les « grandes et précieuses promesses ». Saint Pierre nous dit que la foi qui a résisté aux épreuves ardentes et qui en est sortie victorieuse est très précieuse aux yeux du Père Céleste. Chaque fois que nous passons par une épreuve ardente et que nous conservons, non seulement notre foi dans les doctrines, mais aussi notre confiance en Dieu et en ses promesses, l’intégrité de notre cœur et de nos intentions, et notre zèle pour la vérité et la justice, alors notre caractère est devenu davantage semblable à celui de Christ et il est donc plus agréable à Dieu qui nous soumet à la discipline dans ce but précis.

Saint Pierre suggère dans notre texte que la foi de ceux qui sont appelés tout au long de l’âge de l’Évangile sera sévèrement éprouvée. Il dit : « Afin que l’épreuve de votre foi, beaucoup plus précieuse que l’or qui périt, bien qu’il soit éprouvé par le feu, puisse être trouvée à louange et honneur et gloire, à l’apparition de Jésus-Christ. » (1 Pierre 1 : 7 – KJV). A l’époque actuelle, où l’or est un métal relativement rare, il a une valeur particulière. C’est pourquoi l’Apôtre le compare à la foi du petit troupeau, à qui seul, d’entre toute l’humanité, seront accordés la gloire, l’honneur et l’immortalité promis aux vainqueurs.

L’épreuve de la foi de cette classe est donc très importante. Aucun membre ne sera admis dans le corps de Christ s’il n’a pas été testé et éprouvé par le Seigneur. Mais souvenons-nous que notre épreuve n’a pas pour but de voir si nous sommes parfaits selon la chair. Au contraire, Dieu « sait de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière » – Psaume 103 : 14.

Ce que Dieu recherche en nous, c’est le développement et la perfection de la foi. Nous sommes éprouvés pour démontrer que nous croyons en Lui, qu’Il est un Dieu fidèle, sage, aimant et véritable ; et en son Fils comme notre Rédempteur qui nous a achetés avec son propre sang précieux, et notre Avocat qui couvre maintenant nos imperfections passées, présentes et futures, avec la robe de sa justice imputée. Ce sont là les éléments de la foi qu’Il mettra à l’épreuve et qui doivent s’affermir au fil du temps. Sans une foi forte et complètement éprouvée en Dieu et en ses promesses, nous ne pouvons pas Lui plaire et devenir membres de la classe des élus qu’Il sélectionne actuellement.

LE BUT POUR LEQUEL LA FOİ EST ÉPROUVÉE

L’épreuve de notre foi n’est pas laissée au hasard. Elle est supervisée par notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même que le prophète Malachie représente comme étant un affineur, un purificateur d’or et d’argent, afin qu’Il puisse purifier la Maison de Lévi antitypique et séparer les scories du métal précieux (Malachie 3 : 3). Dans un sens du terme, Il est venu comme cet affineur lors du premier avènement. Pendant tout l’âge de l’Évangile, Il a fait le travail d’affinage dans son peuple, afin que l’offrande au Père puisse être acceptable.

Tout d’abord, notre Seigneur a donné sa vie en accomplissant les types de la loi, démontrant ainsi sa confiance, sa loyauté et sa foi absolues en Dieu. L’église de Christ doit être testée et éprouvée de la même manière en ce qui concerne son obéissance, sa confiance et sa loyauté envers le Père. Elle doit être disposée, non seulement à faire confiance à Dieu lorsque les choses sont favorables, mais aussi à faire confiance à ses providences lorsqu’elle ne peut en voir l’issue. Pour atteindre ce degré de foi, ils doivent passer par de nombreux tests et épreuves, afin de démontrer leur foi et leur loyauté.

Au cours de l’âge de l’Évangile, il est question de traiter avec une classe particulière, spéciale et appelée. Nous pouvons voir que Dieu ne traite pas avec le monde, mais permet qu’il « gise sous l’emprise du Malin » (1 Jean 5 : 19, Diaglott). Saint Paul nous dit qu’à l’époque où le peuple était dans l’ignorance, Dieu n’a pas prêté d’attention particulière à sa conduite, sauf quand elle allait jusqu’à l’extrême (Actes 17 : 30). Mais au cours de l’âge suivant, celui qui ne se repentira pas en entendant l’Évangile ne fera aucun progrès ; mais, en accord avec le plan divin, il recevra des punitions, des coups, pour tout ce qu’il fera de mal sciemment. Cet âge de l’Évangile, cependant, est destiné au développement d’une classe spécialement appelée — un peuple pour un but — l’église de Christ.

La question qui se pose naturellement est la suivante : pourquoi Dieu éprouve-t-Il la foi plutôt que les œuvres ? La réponse est que toutes les sortes d’œuvres dépendent de la capacité de celui qui agit, et que toute la race d’Adam devint incapable d’accomplir des œuvres parfaites, à cause de la chute de ses premiers parents. Personne ne peut être parfaitement juste, parfaitement sage, parfaitement aimant ; il est impossible de l’être dans notre condition imparfaite actuelle.

C’est pourquoi, dans sa sagesse et son amour, Dieu évite de nous éprouver sur ces lignes dans lesquelles nous sommes absolument incompétents, et le fait sur la ligne de la foi — en sa sagesse, son amour et ses promesses. Douter de l’une de ces choses serait affaiblir le fondement de notre espérance. Nous réalisons que nous sommes dans une condition déchue, que nous mourons comme le reste de la race. Nous avons entendu par la Parole de Dieu qu’Il a fourni un Sauveur, mais nous voyons que les choses continuent à peu près comme elles étaient, malgré tout ce que Dieu et Christ ont fait. Notre foi, cependant, nous assure que Dieu, qui connaît la fin dès le commencement, « opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté » et qu’en temps voulu, Il établira la justice sur la terre – Éphésiens 1 : 11 ; Psaume 72 : 1-7.

Le langage de celui qui n’a pas de foi serait : « Je ne vois pas que Dieu ou Christ accomplissent quelque chose pour le monde. L’homme apprend aujourd’hui à mieux se contrôler que ses ancêtres et il ne se bat pas comme les barbares d’autrefois, mais utilise des armes plus modernes. Il construit des hôpitaux et des asiles pour aliénés ; de cette façon, il se débarrasse des malades et des aliénés et a ainsi plus de temps à consacrer aux affaires. » Les conditions actuelles ont une forte influence sur le monde. Cela dépend beaucoup de notre façon de voir les choses.

LA VÉRİTÉ ET LA DROİTURE FONT PARTİE İNTÉGRANTE DU CARACTÈRE

Du point de vue de la foi, nous voyons que Christ est venu dans le monde et que, pendant l’âge de l’Évangile, Il a poursuivi l’œuvre de sélection de l’Église, qui est son corps, et que, par l’intermédiaire de ses membres, une lumière a brillé dans les ténèbres environnantes qui ont été plus ou moins dissipées par elle. La lumière du saint Esprit, répandue par l’exemple de nombreuses vies Chrétiennes, exerce aujourd’hui une influence, et beaucoup ont un vernis de politesse qui peut être confondu avec les fruits de l’Esprit de Dieu. Mais la conduite extérieure seule n’est pas une preuve de l’acceptabilité du cœur. Dieu désire que la vérité et la droiture deviennent des parties intégrantes de nos caractères et que le principe de l’Amour domine en tout. Ce développement du caractère, nous ne le trouvons pas chez tous ceux qui professent le nom de Christ.

Notre foi, regardant vers le monde, demande au Seigneur : « Quand viendra le temps promis où ta volonté sera faite sur la terre comme au ciel ? » Les Écritures répondent que le temps glorieux de la bénédiction du monde ne viendra pas avant que l’église ne soit passée dans la gloire ; que le Messie régnera alors pendant mille ans pour mettre fin au péché et à l’opposition aux dispositions divines et pour relever ceux qui désirent entrer en harmonie avec Dieu ; et que, pour accomplir cette œuvre, Il établira un gouvernement basé sur les principes de la justice. Par la foi, nous acceptons cette réponse, et nous attendons le temps convenable de Dieu pour la bénédiction de toute l’humanité.

En attendant, nous ne nous laisserons pas aller à l’incrédulité en nous berçant de l’illusion que nous ou d’autres personnes accomplissons quelque chose par le biais de « l’élévation sociale ». Nous sommes heureux de voir les efforts déployés pour aider les malheureux ; mais nous percevons qu’il y a une force à l’œuvre dans le monde qui empêche le succès dans cette voie. Les méthodes actuelles n’éradiqueront pas l’égoïsme du cœur humain ; et tant que cela ne sera pas accompli, la volonté de Dieu ne pourra pas être faite sur la terre comme au Ciel.

Pour parvenir à ce résultat souhaité, le royaume des cieux doit bientôt être établi, selon la Parole de Dieu. Si, en attendant que son temps convenable arrive, nous participons à des ambitions et des entreprises mondaines, notre foi deviendra vague et peut-être mourra. Bien que le bien que nous pouvons faire soit en conflit avec les ténèbres qui nous entourent, il devrait néanmoins toujours briller dans nos paroles et dans notre conduite comme le résultat des espérances glorieuses qui inspirent nos vies.

La foi est une qualité que possèdent tous ceux que Dieu appelle à devenir membres du corps de Christ, et l’appel des Écritures ne s’adresse qu’à ceux qui ont une certaine foi et qui sont déterminés à l’accroître. Lorsque nous commençons notre course comme Chrétiens, nous avons relativement peu de foi, et celle-ci doit être développée ; notre expérience Chrétienne a pour but de développer la foi. Comme le suggère Saint Pierre, notre foi, qui est à l’épreuve, est beaucoup plus précieuse que l’or, même si l’or est éprouvé par le feu. L’exercice de la foi a pour but son développement, c’est pourquoi notre Père nous donne de nombreuses épreuves pour tester sa force.

LA FOİ DES ANGES ENTİÈREMENT MİSE À L’ÉPREUVE

Dieu permet délibérément que nous soyons soumis à diverses sortes de tentations pour éprouver notre foi, ce qui est nécessaire en raison de l’implication de l’épreuve. Nous pouvons supposer qu’avant l’existence de l’homme, les anges n’ont pas eu à subir des épreuves de foi et de patience comme celles que l’église a eues par la suite, car les anges voyaient Dieu et connaissaient ses œuvres. Néanmoins, Dieu a voulu leur donner une épreuve de foi, qui se prolonge pendant toute l’expérience de l’homme.

La cause première de la déviation de Satan, qui a abouti à sa rébellion, est qu’il perdit sa foi en Dieu. Il s’est imaginé qu’il pouvait gérer l’Univers mieux que le Tout-Puissant, et a pensé accaparer un petit coin où il pourrait montrer comment les choses devraient être menées. Il réussit à prendre le contrôle de nos premiers parents, et découvrit qu’au lieu d’apporter une bénédiction, il avait amené sur la famille humaine la malédiction de la mort — le salaire du péché — et toute la misère et tous les crimes que l’on trouve maintenant rapportés dans les pages de l’histoire.

La conduite de Satan devint un test très important pour les anges. Sachant que Dieu avait tout pouvoir, ils ne comprenaient pas pourquoi Il permettait à Satan de poursuivre une voie aussi mauvaise. Ils auraient empêché l’adversaire d’agir. Aussi, lorsqu’ils ont vu le mal se poursuivre sans entrave pendant des siècles, certains d’entre eux manifestement ont aussi perdu la foi. C’est ainsi que se sont produites les conditions mentionnées dans le sixième chapitre de la Genèse, lorsque certains d’entre les anges ont préféré se matérialiser et vivre dans les conditions humaines. C’était une violation de l’arrangement divin et la conséquence de leur perte de foi dans la sagesse et la puissance de Dieu. Ils avaient vu ce que Satan avait fait, bien qu’il n’ait pas réussi à faire quelque chose de grand ; et leur sentiment était le suivant : « Apparemment, Dieu ne contrôle pas les affaires aussi complètement que nous l’avions pensé » – Genèse 6 : 1-4 ; 2 Pierre 2 : 4, 5 ; Jude 6, 7.

Ainsi, nous voyons que Dieu a mis à l’épreuve la foi des saints anges, surtout lorsque nous nous rendons compte que les mauvaises conditions qui prévalaient avant le déluge ont duré un certain temps. Les saints anges ont eu l’occasion de douter, de s’inquiéter quant à la sagesse, l’amour et la puissance de Dieu. Ils ont donc tous été pleinement mis à l’épreuve — plus que l’humanité ; car ils ont vu tout ce qu’il y avait à voir. On doit admettre qu’il y a beaucoup de choses que nous ne savons pas et que nous ne pouvons pas voir, mais les anges ont apparemment un champ de connaissance beaucoup plus vaste. Ainsi, l’épreuve de leur foi était bien plus forte que la nôtre.

Dieu a mis la foi des anges à l’épreuve parce qu’Il voulait savoir lesquels d’entre eux avaient cette confiance absolue qui leur permettrait de Lui faire confiance, qu’il leur semble ou non avoir le pouvoir de contrôler les affaires. La leçon du caractère excessivement coupable du péché était à la fois sage et nécessaire. Si la chute de l’homme avait impliqué la torture éternelle ne serait-ce que d’une petite partie de la famille humaine, nous ne pourrions pas penser que Dieu était sage ou juste de faire subir une telle épreuve à ses créatures.

Pendant plus de quatre mille ans, Dieu a permis à l’humanité de descendre dans la mort. Il a ensuite manifesté son amour en pourvoyant à leur rédemption, et une manifestation encore plus grande de sa puissance sera donnée dans l’âge prochain, lorsque les humains ressusciteront. En outre, avec la classe de l’épouse, Il illustre de façon particulière, tant aux anges qu’aux hommes, son amour pour ceux qui Lui manifestent leur fidélité de cœur et sa volonté d’élever ces quelques fidèles bien au-dessus des anges et même de les rendre « participants de la nature divine » (2 Pierre 1 : 4). Nous voyons donc que, dans ses rapports avec les anges, Dieu a tenu compte de leur foi.

LA FOİ PROPORTİONNELLE À LA CONNAİSSANCE DU CARACTÈRE DE DİEU

Les Écritures disent que « sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu » (Hébreux 11 : 6). Si quelqu’un perd la foi, on ne peut présumer jusqu’à quel point il peut s’égarer. L’argument de l’Apôtre Pierre est que cette classe spéciale qui est sélectionnée pour être élevée à la nature divine, doit s’attendre à ce que sa foi soit mise à l’épreuve, et que ce test est très important du point de vue divin. S’ils ont la foi, elle contrôlera toutes leurs affaires — comparez Hébreux 11 : 1, 6.

Notre foi sera proportionnelle à notre connaissance du caractère de Dieu. Nous constaterons, à l’observation, qu’en proportion de notre foi, nous pouvons endurer les difficultés en tant que bons soldats de Jésus-Christ. Puisque notre épreuve est si brève — quelques années — elle doit nécessairement être très sévère, cruciale. Dieu soumet notre foi à une grande chaleur afin d’en séparer les scories. Si nous n’avions pas la foi, nous pourrions avoir peur de faire les pas qui nous amèneraient à cette position cruciale. La peur nous conduirait à refuser de prendre la voie que Dieu indique comme étant sa volonté. Sans la foi, nous reculerions devant les épreuves ardentes, la fournaise chauffée. Si nous n’avons pas la foi nécessaire pour supporter les épreuves, alors nous ne sommes pas de ceux que Dieu recherche actuellement.

Si nous prenons en considération ce sujet, nous verrons que « sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu » (Hébreux 11 : 6) ; et cette confiance en Lui nous conduira à peser les paroles de ses précieuses promesses. Ces promesses nous feront comprendre la raison pour laquelle nous avons des épreuves, et nous permettront de les apprécier comme des preuves de son amour pour nous. Le Seigneur veut que nous soyons « un peuple particulier », éprouvé et testé, « zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2 : 14), un peuple qui a un but ; et par conséquent Il nous développe par la souffrance.

Lorsque le monde sera mis à l’épreuve au cours de l’âge Millénaire, la connaissance viendra, et il y aura moins d’occasions d’exercer la foi. L’humanité sera à peu près dans la même condition que celle dans laquelle se trouvent actuellement les anges. Pendant mille ans, le monde sera aidé à s’élever, et en même temps il aura l’occasion de cultiver la foi — la confiance en son cœur — en Dieu. Ce que nous voyons maintenant par la foi, ils le connaîtront réellement — que la permission du péché a constitué une grande épreuve divine pour les hommes et les anges. Ainsi, progressivement, tout au long des mille ans, leur foi sera établie pratiquement de la même manière que la foi des anges l’est maintenant. Ils verront et marcheront par la vue, tandis que nous croyons aux promesses et marchons donc par la foi.

Il y a une différence entre la croyance intellectuelle et la dévotion pleine de confiance. La personne qui connaît le mieux Dieu Lui fera le plus confiance. Notre Seigneur Jésus, dans sa position glorifiée, fait parfaitement confiance au Père à tout moment. Mais pour nous, dont la confiance est imparfaite, c’est différent. Ce n’est que lors de la première résurrection que nous aurons une confiance parfaite. Plus grande sera la connaissance du caractère de Dieu, plus le cœur s’en remettra à Lui.

Au cours du Millenium, alors que la croyance intellectuelle fera place à la connaissance, la dévotion pleine de confiance de ceux qui sont fidèles aux principes de droiture augmentera proportionnellement. Il sera toujours de mise d’avoir confiance en Dieu. Le Grand Créateur est le Grand Défenseur de l’Univers, et toutes ses créatures seront toujours les bénéficiaires de sa bonté. Si nous comprenons les Écritures, les seuls qui auront l’immortalité seront le Seigneur Jésus et l’église, qui est son corps (1 Corinthiens 15 : 53). Tous les autres auront une vie dépendante et seront donc l’objet des soins divins. Pour vivre éternellement, ils devront avoir une pleine confiance en leur Créateur. Plus ils apprendront l’immuabilité des promesses et du caractère divins, plus leur confiance sera grande.

La foi de l’église sera d’un caractère plus élevé que celle des anges ou que celle du monde restauré. La foi de l’église aura été façonnée au milieu des ténèbres et de l’obscurité de cet âge, qui sont permises dans le but même de développer cette foi ; car l’église est appelée à occuper une place beaucoup plus élevée que celle des anges ou des hommes — appelés à participer à la nature divine – 2 Pierre 1 : 3, 4.

Lorsque, au cours de l’âge Millénaire, le monde aura appris ses leçons en matière de connaissance, Dieu n’a pas l’intention de le recevoir éternellement sans un test approfondi de sa dévotion pleine de confiance. En Apocalypse 20 : 3, 7-10, nous lisons qu’à la fin des mille ans, Satan sera relâché pour un peu de temps. L’humanité aura appris alors ce qui est bien et ce qui est mal, car les principes de droiture auront été implantés dans leur cœur. L’expérience avec Satan sera un test de la confiance venant du cœur, un test de loyauté, en ce que, d’après les apparences, Dieu ne sera pas aux commandes.

Alors, tous ceux qui ne seront pas en total accord de pensée avec Dieu et son plan divin seront induits en erreur par ce test de foi. Ils démontreront ainsi leur véritable caractère. Ceux qui se montreront désobéissants seront détruits dans la seconde mort. Dieu nous dit qu’après cela, tout genou fléchira et toute langue confessera la gloire de son Nom, toute créature dans le ciel et sur la terre rendra honneur et louange au Fils – Apocalypse 5 : 13.

WT1912 p5114

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