LE DISCERNEMENT ET LA REGULATION DES MOTIVATIONS

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« Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. » – Proverbes 4 : 23.

Dans l’étude précédente, nous avons vu que le conseil du Sage ci-dessus s’adresse plus particulièrement à ceux qui, par la foi en Jésus-Christ, marchent selon ses traces et soumettent leur volonté à celle de Dieu, accédant ainsi à la position de « fils » et à l’onction du Saint Esprit.

Leur esprit, vivifié par la Parole et l’Esprit de Dieu, se trouve sous de nouvelles directives – étant régénéré – ce qui fait d’eux des « Nouvelles Créatures » en perspective – « Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » – 2 Corinthiens 5 : 17 ; voir également 2 Corinthiens 4 : 16 ; Ephésiens 4 : 22 – 24 ; Colossiens 3 : 9, 10.

En eux s’effectue une œuvre progressive de transformation du caractère ayant été appelés dans ce but, pour « être semblables à l’image de son Fils » (Romains 8 : 29). Cette transformation ne s’effectue pas d’une manière miraculeuse, automatique, indépendamment de leur volonté et de leurs efforts. La direction, l’influence et le stimulant nécessaires viennent de Dieu, par son Esprit et sa Parole, qui agissent seulement sur ceux qui se soumettent volontairement et qui coopèrent selon leur connaissance et leurs capacités.

C’est pourquoi, le chemin du chrétien fidèle est appelé un « combat » – « le bon combat de la foi ». La récompense promise n’est offerte qu’aux vainqueurs, ceux qui, dans cette œuvre de transformation du caractère, dominent les tendances pécheresses et les habitudes de leur corps et celles du monde, en développant en eux les fruits de l’esprit : l’amour, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance, etc. Galates 5 : 22 ; 2 Pierre 1 : 5 – 10.

C’est à eux que s’adresse le conseil du Sage, afin qu’ils puissent avant tout préserver leur cœur, la sincérité de leurs intentions et de leurs motivations. Ils peuvent se conformer à cette règle, car ils ont un idéal, un critère selon lequel ils peuvent et doivent réguler leurs motivations. Cette référence est le merveilleux caractère de Christ, notre Seigneur, manifesté dans son enseignement, dans sa vie et dans sa mort en sacrifice.

Ceux qui, d’une manière sérieuse, avec vénération, fixent du regard cette merveilleuse image du Fils de Dieu et se soumettent à ses commandements et à son enseignement, s’approprient son Esprit et croissent « à tous égards en celui qui est le chef, Christ. » – Ephésiens 4 : 12 – 16.

Dans un autre passage, l’Apôtre décrit admirablement cette pensée, lorsqu’il dit : « Nous tous qui, le visage découvert (d’une manière visible – courageusement, sans crainte ni préjugé), contemplons comme dans un miroir (la Parole de Dieu est pour nous ce miroir), la gloire du Seigneur (son merveilleux caractère) nous sommes transformés en la même image de gloire en gloire (d’une vertu à l’autre), comme par le Seigneur, l’Esprit. » – 2 Corinthiens 3 : 18.

Ce texte nous enseigne de quelle manière l’œuvre de purification et de transformation du caractère doit se faire afin de produire les fruits demandés. Avant tout et par-dessus tout, nous devons surveiller notre cœur, c’est-à-dire nos pensées les plus secrètes, nos impulsions, nos motivations, car elles sont le premier déclic de nos paroles et de nos actions.

Celui qui n’a pas compris ce principe fondamental dans le façonnage du caractère, et n’a pas commencé à veiller sur son cœur, n’est pas une Nouvelle Créature ou est à peine un « nourrisson », dans une faible condition.

Peut-être que bon nombre de chrétiens ne se rendent pas compte de cela, mais, selon l’enseignement biblique, notre croissance spirituelle, notre victoire même, l’acceptation par le Seigneur et la récompense, dépendent plus de la surveillance de notre cœur – du discernement et de la régulation de nos motivations – que de notre connaissance, de l’élocution ou de quelque autre activité. Dans la prochaine étude, nous nous efforcerons de montrer la véracité et la logique de ce sujet.

Traduit du périodique polonais Straz 1954 – 9 -142

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