LE MONT DES OLIVIERS, LE ROYAUME DE BÉNÉDICTION

Listen to this article

« Ses pieds [de Jéhovah] se tiendront, en ce jour-là, sur la Montagne des Oliviers, qui est en face de Jérusalem, à l’orient, et la Montagne des Oliviers se fendra par le milieu, vers l’orient et vers l’occident, et il se formera une très grande vallée : une moitié de la montagne reculera vers le nord, et l’autre moitié vers le midi » – Zacharie 14 : 4.

Ce texte fait référence à la clôture du Jour de Détresse et à la manifestation de la puissance de Dieu en rapport avec cette détresse. Le Mont des Oliviers littéral peut avoir, et aura probablement, quelque peu à voir avec la question. Il est question ici d’une épreuve, celle d’un grand tremblement de terre. Sans aucun doute, les Israélites seront rassemblés à Jérusalem à cette époque-là, et la faveur du Seigneur se manifestera à eux là-bas. Ce sera à la fin de la « détresse de Jacob », à partir de laquelle le Seigneur sera présent pour les délivrer. Notre pensée est que ceci aura lieu après que l’Église soit passée dans la gloire. La réalisation de ce qui est décrit ici, semble être une partie de l’œuvre de l’Église glorifiée.

Nous comprenons que les Anciens Dignes apparaîtront alors, que la faveur de Dieu retournera aux Juifs, et que les bénédictions temporelles d’Israël commenceront à ce moment-là. Cela implique que les Juifs seront alors sous l’arrangement de la Nouvelle Alliance, et donc, que l’Église sera complète.

Symboliquement, une montagne représente un royaume. Les Écritures déclarent ailleurs que Jéhovah rendra glorieux la place de ses pieds. Le mot olive est toujours associé dans l’esprit des gens de l’Orient avec la lumière et la nourriture. Ils utilisent régulièrement l’huile d’olive à la place du beurre. Comme l’olive fournit, à la fois, la lumière et la nourriture, le Mont des Oliviers représenterait le Royaume de Dieu. L’huile d’olive était versée sur la tête des rois et des sacrificateurs Juifs, et symbolisait ainsi le Saint Esprit. Le Royaume de Dieu sera une bénédiction pour l’humanité. Il comportera deux phases – la céleste et la terrestre – et tous pourront finalement bénéficier de ses conditions bénies.

(Voir ÉTUDES DANS LES ÉCRITURES, volume 4, pages 715 à 724, pour de plus amples éclaircissements sur ce passage.)

WT1914 p5437

HONORE TON PÈRE ET TA MÈRE

Au quatorzième siècle, on nomma pape le fils d’un berger de Trèves sous le nom de Benoit XI.

A l’encontre de bien des pontifes, celui-ci vécut, à maints égards, une vie exemplaire. Homme plein de douceur, il donna en particulier à la cour de Rome, facilement portée vers l’orgueil, un exemple d’humilité et de touchant respect à l’égard de sa mère.

Un jour, on vint annoncer au Souverain Pontife qu’une dame, qui disait être sa mère, demandait à le voir. « Comment est-elle vêtue ? » demanda Benoit.

De soie, répondit-on.

« Oh ! alors, dit-il humblement, ce n’est pas ma mère ; ma mère est une pauvre femme qui ne sait pas ce que c’est que la soie. »

On fit alors reprendre ses humbles vêtements à cette pauvre mère. Cette fois Benoit s’écria : « C’est ma mère ! » Et il l’embrassa et l’honora tendrement devant toute sa cour.

Que d’enfants, petits ou grands, oublient d’honorer leurs parents, surtout si eux s’étant élevés, les parents sont restés dans une condition modeste.

Qui que tu sois, as-tu compté tout ce que tu dois à ton père et à ta mère, comme dépenses, comme sa­crifices, comme amour. Ne te sens-tu pas attaché à eux par le plus tendre et le plus fort des liens. Tu me­sureras peut-être la place qu’ils tiennent dans ta vie le jour de leur mort. Mais alors, il sera trop tard pour les honorer.

Ce qui vaut mieux qu’une belle sépulture, honneur tardif, c’est, dès maintenant, de les voir souvent, de leur écrire fréquemment, de les entourer, de leur obéir ou de leur demander des conseils, suivant en cela l’exemple du Fils de Dieu, qui a non seulement rappelé le précepte, mais donné l’exemple de l’honneur qu’on doit à son père et à sa mère.

QUE JE VEILLE !

(Mélodie : « J’ai trouvé, j’ai trouvé la voie »)

O Seigneur, mets en moi la crainte

De te déplaire, de pécher ;

Qu’en moi tout porte ton empreinte ;

Oui comme toi je veux marcher.

Que toujours je sente l’approche

De la subtile tentation ;

Que ton Esprit ne me reproche

Jamais une méchante action !

Que rien en moi ne te combatte !

Donne-moi Seigneur maintenant

Une conscience délicate,

Droite et veillant incessamment.

Et si, d’un côté je m’égare,

A l’instant, mon Dieu, reprends-moi ;

Qu’alors j’aille au sang qui répare

Et que je reste près de toi !


Retour au sommaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *