LE SYMBOLE DE LA RECONSTRUCTION DU TEMPLE APRÈS LA DÉPORTATION A BABYLONE

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« La seconde année du roi Darius, le premier jour du sixième mois, la parole de l’Éternel fut adressée par Aggée, le prophète, à Zorobabel, fils de Schealthiel, gouverneur de Juda, et à Josué, fils de Jotsadak, le souverain sacrificateur, en ces mots :

Ainsi parle l’Éternel des armées : Ce peuple dit : Le temps n’est pas venu, le temps de rebâtir la maison de l’Éternel.

C’est pourquoi la parole de l’Éternel leur fut adressée par Aggée, le prophète en ces mots :

Est-ce le temps pour vous d’habiter vos demeures lambrissées, quand cette maison est détruite ?

Ainsi parle maintenant l’Éternel des armées : Considérez attentivement vos voies !

Vous semez beaucoup, et vous recueillez peu, vous mangez, et vous n’êtes pas rassasiés, vous buvez, et vous n’êtes pas désaltérés, vous êtes vêtus, et vous n’avez pas chaud ; le salaire de celui qui est à gages tombe dans un sac percé.

Ainsi parle l’Éternel des armées : Considérez attentivement vos voies !

Montez sur la montagne, apportez du bois, et bâtissez la maison : J’en aurai de la joie, et je serai glorifié, dit l’Éternel.

Vous comptiez sur beaucoup, et voici, vous avez eu peu ; vous l’avez rentré chez vous, mais j’ai soufflé dessus. Pourquoi ? dit l’Éternel des armées. A cause de ma maison qui est détruite, tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison. C’est pourquoi les cieux vous ont refusé la rosée, et la terre a refusé ses produits. J’ai appelé la sécheresse sur le pays, sur les montagnes, sur le blé, sur le moût, sur l’huile, sur ce que la terre peut rapporter, sur les hommes et sur les bêtes, et sur tout le travail des mains. » – Aggée 1 : 1-11.

Avant d’étudier les versets ci-dessus, citons 1 Corinthiens 10 : 11 : « Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. »

De tels symboles doivent nous éclairer, nous consoler et nous encourager. Nous y reconnaissons les projets du Père céleste pour nous. Il met ses promesses à notre portée. Nous discernons leur importance, et nous comprenons comment nous devons agir.

Sur l’ordre de Dieu, le prophète Aggée rappelle au peuple qu’il a négligé de reconstruire le temple. L’histoire se déroule plusieurs années après le retour des Juifs de leur captivité à Babylone. Cyrus, le roi de Perse, a conquis le royaume babylonien. L’une de ses premières décisions importantes fut la libération du peuple d’Israël. Il y avait quelque chose d’étonnant dans cet ordre : « Ainsi parle Cyrus, roi des Perses : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et il m’a commandé de lui bâtir une maison à Jérusalem en Juda. Qui d’entre vous est de son peuple ? Que son Dieu soit avec lui, et qu’il monte à Jérusalem en Juda et bâtisse la maison de l’Éternel, le Dieu d’Israël ! » – Esdras 1 : 2, 3.

C’était certainement un roi très instruit spirituellement ; et il devait bien connaître l’histoire d’Israël. Il est possible qu’un Juif de son entourage lui ait expliqué la relation entre l’Éternel, le Dieu des cieux et le peuple juif. Et il dit vrai, lorsqu’il déclare que le Dieu des cieux lui a donné tous les royaumes de la terre.

L’Éternel lui a donné de régner sur le monde, car il savait que Cyrus était l’homme qui libérerait les Juifs et les renverrait dans leur pays. Le Dieu des cieux a conduit l’histoire du monde, de façon que son peuple soit libéré et le temple reconstruit. C’est pourquoi le roi donna l’ordre explicite de rebâtir le temple.

Sous la direction de Zorobabel, de Josué et d’autres, plus de quarante mille Juifs retournèrent dans leur pays. Ce sont ceux – ou leurs pères – qui furent déportés soixante-dix ans auparavant par le roi Nebucadnetsar. Ils se mirent, sans tarder, à la reconstruction du temple.

Mais bien vite, ils furent dérangés dans leur travail. Durant les soixante-dix ans d’exil des Juifs, de nombreuses autres tribus s’étaient installées dans le pays. Il y avait, par exemple, des gens venus de Babylone et d’autres régions qui vivaient dans les villes de Samarie. « Lorsqu’ils commencèrent à y habiter, ils ne craignaient pas l’Éternel, et l’Éternel envoya contre eux des lions qui les tuaient. » (2 Rois 17 : 25). Sur ordre du roi de Babylone : « Un des prêtres qui avaient été emmenés captifs de Samarie vint s’établir à Bethel, et leur enseigna comment ils devaient craindre l’Éternel… Ainsi ils craignaient l’Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux d’après la coutume des nations d’où on les avait transportés. » – 2 Rois 17 : 28, 33.

Ces gens vinrent trouver Zorobabel : « Nous bâtirons avec vous ; car comme vous, nous invoquons votre Dieu. » (Esdras 4 : 2). Mais les Juifs refusèrent leur aide. « Alors, les gens du pays découragèrent le peuple de Juda. » – Verset 4.

C’est alors que le prophète Aggée intervint sur l’ordre de l’Éternel, et rappela à Zorobabel et à Josué le sacrificateur, qu’ils devaient bâtir le temple abandonné. Et il prononça des paroles qui, aujourd’hui encore, sont importantes. Le prophète parla d’un sujet, qui était plutôt destiné au lointain avenir qu’aux Juifs de l’ancien temps.

Que signifiait donc ce rassemblement de quarante mille Juifs ? Que représentait ce temple dans les projets de Dieu ? Devait-il être à nouveau détruit dans un proche avenir ? Non, le Tout-Puissant avait des intentions et des pensées bien plus élevées ! Peu de temps après, Il s’adressa à Zorobabel par l’intermédiaire du prophète Aggée : « Car ainsi parle l’Éternel des armées : Encore un peu de temps, et j’ébranlerai les cieux et la terre, la mer et le sec ; j’ébranlerai toutes les nations ; les trésors de toutes les nations viendront, et je remplirai de gloire cette maison, dit l’Éternel des armées. L’argent est à moi, et l’or est à moi, dit l’Éternel des armées. … Et c’est dans ce lieu que je donnerai la paix, dit l’Éternel des armées. » – Aggée 2 : 6-9.

Depuis la Pentecôte, il y a aussi un temple en construction avec les véritables disciples du Seigneur ; un temple dont Jésus-Christ est la pierre angulaire et dont les apôtres et les prophètes constituent le fondement (Éphésiens 2 : 20) – « En lui, vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. » – Éphésiens 2 : 22.

Zorobabel signifie « rejeton de Babylone ». Comme Babylone symbolise le monde régit par Satan, Zorobabel est une image de l’Église de Christ (v. Aggée 2 : 23), cela montre que nous aussi, nous venons du monde. Un Roi nous a aussi libérés et envoyés à la maison de la promesse, Canaan, pour être édifiés comme temple. Le Seigneur travaille encore à cette œuvre. Nous ne savons pas pour combien de temps ; mais il y a des indices qui montrent que l’édifice est sur le point d’être achevé, qu’il sera mesuré avec la canne divine, et que la mesure sera complète. Les « habitants du pays » se moquent et haïssent ce temple en préparation. Ce sont les Églises enrichies par le peuple, les importantes et riches associations qui prétendent ériger le temple spirituel. Ils « craignent Dieu », comme les habitants de Samarie, mais servent aussi d’autres idoles. Ils se disent chrétiens, mais ils idolâtrent en même temps les forces du mal. Ils se réclament de Christ, mais suivant le cas, ils préfèrent le mensonge à la vérité. Dieu ne laisse pas de tels individus participer à l’édification du temple, et cela provoque leur mécontentement.

Certes, le fait d’être un appelé du Seigneur comporte des dangers. Celui qui se met à part, peut réduire son horizon, devenir étroit d’esprit ; son interprétation de la Bible peut devenir simpliste et réductrice, et finalement infructueuse. Le danger est d’oublier le principal, c’est-à-dire l’édification du temple, et de partir sur d’autres chemins. Il est possible que des personnes convaincantes les attirent à eux et les détournent de Christ.

De tels errements sont possibles. Mais n’oublions pas que le Seigneur de l’Église est présent. Il est toujours au milieu des sept chandeliers d’or, qui sont les « sept églises » (Apocalypse 1 : 13, 20) – le petit troupeau conduit par l’Esprit et la Parole de Dieu.

Celui qui se laisse ainsi guider, ne tombe pas dans l’erreur. La chrétienté officielle juge incompréhensibles ceux qui obéissent au Haut Appel.

Ainsi, les ennemis des Juifs revenus au pays écrivirent au roi : « Que le roi sache que les Juifs partis de chez toi et arrivés parmi nous à Jérusalem rebâtissent la ville rebelle et méchante, en relèvent les murs et en restaurent les fondements. Que le roi sache donc que, si cette ville est rebâtie et si ses murs sont relevés, ils ne paieront ni tribut, ni impôt, ni droit de passage et que le trésor royal en souffrira. » – Esdras 4 : 12, 13.

N’a-t-on pas dit des fidèles du Seigneur qu’ils étaient parfois rebelles ? Mais, « Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’on vous chassera, vous outragera, et qu’on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l’homme ! Réjouissez-vous en ce jour-là et tressaillez d’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans le ciel. » – Luc 6 : 22, 23.

Le Seigneur ne parle pas ici d’un cas isolé ; au contraire, les appelés de l’Église de Christ furent combattus dès le début. « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous … S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi. » (Jean 15 : 18, 20). Car les puissances du mal, les véritables détenteurs de l’autorité à Babylone, observent attentivement l’Église. Les progrès dans « l’édification du temple » préoccupent Satan et ne lui échappent en aucune façon. Et quand le temple sera achevé, l’Adversaire fera désespérément une ultime tentative pour détruire cette œuvre spirituelle. Mais en vain !

Comme les quelques milliers de Juifs de Jérusalem, nous ne possédons extérieurement aucune force. Nous sommes un groupe sans puissance et sans force ; nous ne présentons aucune qualité visible. Les caractéristiques de notre assemblée sont la faiblesse et la naïveté.

Mais c’est précisément cet humble état qui garantit aux disciples du Seigneur leur consécration et leur victoire ; car seule la puissance divine agit en eux dans l’Église, « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12 : 10). C’est une notion fondamentale que Paul nous a transmise. Les appelés ne sont forts que dans le Tout-Puissant. Ce n’est jamais leur propre force qui leur permet de résister à l’Adversaire, en laquelle ils pourraient croire et espérer, avec laquelle ils pourraient persévérer et rester fidèles. C’est toujours la puissance de Dieu. L’Église sert à révéler cette puissance ; c’est l’action du Saint Esprit qui se manifeste dans l’Église.

Le Créateur, par sa force, manifeste sa présence en nous dans nos combats spirituels. Qui croit qu’il existe des esprits puissants qui dominent le monde ? Qui sait encore que notre Créateur a créé le visible à partir de l’invisible, qu’Il maintient sa création grâce à sa volonté et à la puissance de son Esprit ?

Le monde l’a oublié, mais nous, nous avons de nouveau appris à croire à la puissance du Très-Haut qui surpasse tout, car nous en faisons l’expérience tous les jours. L’amitié confiante que nous avons avec notre Père céleste et sa Parole nous ont ouvert les yeux. « L’amitié de l’Éternel est pour ceux qui le craignent, et son alliance leur donne instruction. » (Psaume 25 : 14). Celui qui croit en Dieu, croit à la puissance de l’Esprit, et ils attendent de cette source des effets et des fruits.

Cependant, le message du prophète Aggée montre qu’il peut y avoir des situations de faiblesse dans l’assemblée, de la lassitude dans l’œuvre de construction du temple. Or, tout ce qui concerne l’édification du temple est symbolique : cela nous sert d’exemple. Nous aussi, nous oublions de temps en temps que nous avons une mission, celle de participer à une œuvre spirituelle ; et l’apôtre nous donne un conseil : « C’est pourquoi exhortez-vous réciproquement, et édifiez-vous les uns les autres, comme en réalité vous le faites. » – 1 Thessaloniciens 5 : 11.

Qu’est-ce qui doit être bâti ? Une maison spirituelle, une « demeure de Dieu », un temple spirituel composé de pierres vivantes. Chaque appelé est une « pierre » de cet édifice. Chaque appelé est libéré par le Seigneur, qui l’a racheté du monde et lui a donné la mission de participer à l’édification du « temple » spirituel. « Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu. » (1 Pierre 2 : 4). Étant venus à Jésus, nous savons comment nous devons bâtir. Il est la « pierre angulaire », celle qui donne les mesures des arêtes et des angles ; Il nous apprend quel aspect doivent avoir les autres pierres pour qu’elles trouvent leur place dans le temple.

Il n’est pas difficile de connaître exactement les idées de l’Architecte, mais il est difficile de travailler avec zèle à l’œuvre commune de l’Église alors que nos intérêts terrestres en pâtissent et que nous nous attirons l’antipathie du monde.

Que reproche l’Éternel aux enfants d’Israël ? « … A cause de ma maison qui est détruite, tandis que vous vous empressez chacun pour sa maison. » (Aggée 1 : 9). « Est-ce le temps pour vous d’habiter vos demeures lambrissées, quand cette maison est détruite ? » (Verset 4). L’Éternel nous dévoile ici, dans quel ordre Il place nos devoirs terrestres et nos devoirs spirituels. Il est évident que nos désirs terrestres passent au second plan !

Il était normal que les Juifs, à leur retour, se construisent de simples maisons, pour se protéger des intempéries, des animaux et des hommes ; il leur fallait un toit au-dessus de la tête. Ce qui n’était pas normal, c’est qu’ils aient renoncé à bâtir le temple à cause de difficultés extérieures, parce que leurs ennemis les avaient empêchés de poursuivre les travaux. Qu’ils aient embelli, amélioré, et rendu plus confortables leurs propres maisons, était de l’infidélité aux yeux de Dieu.

Nous ne devons pas négliger et oublier une mission que nous a donnée le Tout-Puissant. Dieu n’oublie jamais ! Il reste fidèle, même si ceux qui se sont alliés avec Lui sont infidèles. Et parce qu’Il est fidèle, Il nous rappelle parfois à l’ordre.

Le conflit entre nos intérêts spirituels et terrestres est permanent. Nous peinons à les concilier. Mais le Père céleste désire que nous bâtissions en priorité sa maison, avec le plus grand zèle. Dans ces conditions, nous ne pourrons meubler notre propre maison que modestement. L’Éternel ne veut pas que nous fassions de grands efforts pour avoir les honneurs, le prestige, le confort et la tranquillité. Il attend de nous de la mesure et de la sobriété. « C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement ; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ; si donc, nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. » – 1 Timothée 6 : 6-8.

Dès que les Juifs abandonnèrent la construction du temple, ils constatèrent qu’ils n’avaient plus la bénédiction de Dieu dans leurs entreprises. Il reprochait au peuple : « Vous comptiez sur beaucoup et voici, vous avez eu peu ; vous l’avez rentré chez vous, mais j’ai soufflé dessus. » (Aggée 1 : 9). C’est une parole troublante. Nos « succès » sont vains lorsque le Père céleste ne bénit pas nos efforts !

« Vous comptiez sur beaucoup » ! Pour nous, « compter sur beaucoup » est un grand danger. Nous avons une autre offre : notre vocation céleste. De nombreuses voies sont ouvertes au monde en général, tandis que nous n’avons qu’une seule mission. Et nous ne pouvons ni la négliger ni l’oublier, alors que les gens du monde vont d’une tâche à l’autre et changent souvent d’idée et d’opinion. Cyrus ordonna la construction du temple à Jérusalem ; son successeur interdit cette œuvre. Mais un ordre de Dieu constitue une obligation irrévocable et un engagement. Y a-t-il plus noble pour un mortel, que de pouvoir faire quelque chose qui durera éternellement ?

Nous, qui descendons tous dans la tombe, pouvons-nous nous étonner que le Dieu du ciel nous barre la route, lorsque ce chemin nous conduit loin de Lui et de notre devoir ? Qu’Il « souffle » sur le peu que nous avons pour qu’il s’envole ? Quand ces choses arrivent, rien ne va comme nous l’avions prévu ; quelque chose va de travers et nos calculs sont effacés d’un trait.

Qui oserait prétendre que l’Éternel ne nous a pas un jour « soufflé dessus » ? Non pas parce qu’Il est ingrat. Dieu a fait cela par amour et par sollicitude. Il veut nous préserver de « compter sur beaucoup », Il désire que nous affermissions notre vocation, que par les tribulations, nous soyons préparés et taillés pour devenir une « pierre précieuse » dans son temple, d’après les mesures de la pierre principale, la pierre angulaire, Jésus-Christ.

Les exhortations du prophète Aggée tombèrent dans la bonne terre. La construction du temple reprit de plus belle et fut achevée en peu de temps. Et Dieu envoya à nouveau Aggée au gouverneur Zorobabel. Nous voyons clairement que son message, émouvant et riche de promesses, concerne aussi l’Église de l’Âge de l’Évangile :

« J’ébranlerai les cieux et la terre ; je renverserai le trône des royaumes, je détruirai la force des royaumes des nations, je renverserai les chars et ceux qui les montent ; les chevaux et leurs cavaliers seront abattus, l’un par l’épée de l’autre. En ce jour-là, dit l’Éternel des armées, je te prendrai, Zorobabel, fils de Schealthiel, mon serviteur, dit l’Éternel, et je te garderai comme un sceau ; car je t’ai choisi, dit l’Éternel des armées. » – Aggée 2 : 21-23.

Ne semble-t-il pas que le Père céleste nous permette de jeter un coup d’œil sur le temple achevé, comme s’Il voulait nous montrer la grandeur, la puissance et la beauté de l’œuvre terminée, celle qui se construit actuellement dans la faiblesse, le travail et le combat ? Ne veut-Il pas nous montrer les bénédictions qui viendront du temple parfait ; les forces de l’amour, victorieuses du mal et de l’impiété ; et combien la paix réjouira l’humanité lors de son rétablissement dans le paradis perdu ?

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ ! En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé. En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce … nous faisant connaître le mystère de sa volonté, selon le bienveillant dessein qu’il avait formé en lui-même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre. » – Éphésiens 1 : 3-7, 9, 10.

TA – Janvier-Février 2001

« Je louerai l’Éternel à cause de sa justice,

Je chanterai le nom de l’Éternel, du Très-Haut. »

– Psaume 7 : 18 –