LES ENGENDRÉS DE L’ESPRIT, DANS LE LIEU-SAINT

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Nos oreilles et notre langue nous procurent beaucoup de bienfaits et, en général, nous rendent de grands services. Parfois, cependant, il est difficile de les employer en sorte de ne pas être mal compris. La moitié largement des difficultés, partout où elles surgissent, résultent d’une mauvaise compréhension. Dieu a été et est mal compris, la Bible est mal comprise et la prédication de l’Evangile est mal comprise. Nous ne pouvons en conséquence nous étonner si les ETUDES DES ECRITUBES et les FIGURES DU TABERNACLE sont mal comprises. Tout ce que nous pouvons faire, c’est répéter des sujets dans l’espoir que notre langue ou notre plume nous serviront mieux, ou bien que les yeux et les oreilles de nos lecteurs les serviront mieux.

L’engendrement, un pouvoir transformant

A maintes reprises, nous nous sommes efforcés de montrer que l’engendrement du Saint Esprit dans le cas de chaque Chrétien pris individuellement, est un pouvoir transformant qui le fait passer de la nature humaine à une nouvelle nature. Cette translation est très bien représentée dans les figures du Tabernacle par le passage du sacrificateur, du Parvis dans le Lieu-Saint. Le Parvis représente, au temps actuel, la condition terrestre de ceux qui s’approchent de Dieu, mais qui n’ont pas encore accompli l’entière consécration de leur vie à Dieu et à Son service.

Le pas de la consécration une fois accompli, Jésus agissant comme notre grand Souverain Sacrificateur, impute Son mérite pour couvrir les manquements de notre chair et nous présente immédiatement au Père. La consécration de notre nature terrestre est de cette manière rendue acceptable et, du point de vue divin, à partir de ce moment-là, nous sommes morts quant à la chair, mais vivants quant à l’Esprit, engendrés de nouveau, non par une semence corruptible, mais par l’Esprit de Dieu. Tous ceux qui ont été engendrés ainsi se trouvent dans le Lieu-Saint, étant liés à Dieu par des liens de parenté cela veut dire qu’ils sont enfants de Dieu, héritiers de Dieu. Ils sont ensuite éclairés par la lumière de la Vérité, représentée par le chandelier d’or avec ses sept branches allumées ; ils mangent la nourriture spirituelle représentée par la table des pains de proposition, et ont les privilèges de l’adoration et de la prière, représentés par l’autel des parfums.

Cette condition dure jusqu’à la fin de cet Age qui verra s’accomplir un jugement, une épreuve, une distinction entre ceux qui seront plus fidèles, et qui formeront la classe du Petit Troupeau, de la Sacrificature Royale, et ceux qui seront moins fidèles et qui formeront la classe de la Grande Multitude, ces derniers étant ensuite typifiés par la tribu de Lévi.

Dans le nouvel ordre des choses, après l’établissement du Royaume Messianique, cette distinction entre l’Eglise proprement dite, cohéritière avec Christ, et la grande compagnie des Lévites antitypiques sera éternelle et les services qui incomberont à ces deux classes seront différents. Les premiers constitueront une sacrificature qui correspondra à celle de Melchisédek — celui-ci était un sacrificateur sur son trône. Les derniers auront un travail qui correspondra plutôt à celui qu’accomplissaient les Lévites ; ils instruiront notamment les peuples, etc…, et agiront comme serviteurs des sacrificateurs de qui ils recevront leurs directives.

W. T. 5418 — C.T.R. 1914 7-8/68 n° 4

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