Message pour le cantique 23 de l’édition américaine.
Depuis longtemps les hommes ont appris que « dans l’union réside la force ». Nous le voyons dans les confréries du passé, dans les syndicats ouvriers du présent, dans les organisations fraternelles de la Franc-maçonnerie, dans les Sociétés de secours mutuels, etc. Dans chaque cas on tente de rassembler seulement ceux qui ont des intérêts communs, mais il arrive souvent qu’on le fait par intérêt personnel. Nous pouvons nous représenter d’ailleurs que sans l’intérêt personnel toutes les grandes organisations sociales, politiques, financières et commerciales s’effriteraient.
Même sous l’angle religieux de la communion et de la fraternité, l’intérêt personnel joue souvent un rôle important. Qu’elles sont nombreuses les personnes qui se joignent à une église terrestre, non pas parce qu’elles croient dans ses credo, mais parce qu’elles souhaitent avoir une communion et les avantages sociaux et financiers que la qualité de membre dans une telle organisation peut leur procurer ! En effet, selon leurs propres paroles, la majorité des ministres de toutes les confessions religieuses et la majorité des membres des églises abandonneraient rapidement leurs credo si les avantages égoïstes et sociaux leur manquaient, car ils nous disent souvent qu’ils ne croient pas dans leurs professions de foi.
Lorsque nous chantons : « Bénis sont les liens qui unissent nos coeurs dans l’amour chrétien ; la communion des âmes soeurs est comme celle d’En-haut », nous décrivons une communauté de membres d’église d’un genre différent, un lien d’une autre nature, et ce lien unit tous ceux qui ont une « foi de même prix » dans la seule « église du Dieu vivant », dont les membres sont « inscrits dans les cieux », « dans le livre de vie de l’Agneau ». Ceux qui peuvent chanter cet hymne avec l’esprit et avec la compréhension sont, bien entendu, relativement peu nombreux ; ce sont les saints de Dieu, les fils de Dieu, les membres du Corps de Christ, la sacrificature royale. On ne les trouve pas dans une seule confession religieuse, mais pour autant que nous pouvons en juger on en trouve un très petit nombre dans chaque confession religieuse, et un certain nombre en dehors de toutes les confessions religieuses. Leurs coeurs sont liés ensemble par la vérité, par la sympathie et par les magnifiques perspectives d’avenir. – Luc 10 : 20 ; 1 Pierre 2 : 9 ; Philippiens 4 : 3.
Nous n’avons pas la compétence d’entrer dans quelque assemblée pour y choisir les saints de Dieu, parce que nous ne pouvons pas lire les coeurs et que nous pouvons pas savoir quels sont ceux qui font de vraies professions de foi et ceux qui en font de fausses. Le Seigneur seul est compétent pour le faire, comme la Bible le déclare : « le Seigneur connaît ceux qui sont à Lui ». (2 Tim. 2 : 19). Nous préférons prendre chacun pour ce qu’il prétend être et laisser chacun vivre selon le modèle parfait au mieux de ses capacités. La décision que prendra l’Eternel pour déterminer qui fera partie de la sacrificature royale et qui fera partie des Lévites anti-typiques sera connue bientôt, à la résurrection, quand Il accordera les récompenses. Apocalypse 11 : 18.
(Livre : Hymns with Message :
Reprint of Pastor Russell’s Angelophone hymns and talks).