LES PREUVES OU LES MARQUES ÉVIDENTES

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D’UNE VÉRITABLE SAINTETÉ

« Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, d’amour et de sagesse. » – 2 Timothée 1:7.

Les étudiants de la Bible ont appris à ne pas considérer les divers termes esprits mentionnés dans notre texte comme des appellations de personnes diverses. Si, par exemple, la Bible parle d’un mauvais esprit, d’une mauvaise disposition ou d’un Esprit Saint et d’une disposition pieuse, nous croyons qu’il ne s’agit pas d’une personne.

Le Saint Esprit vient de Dieu, c’est son Esprit qui nous est accordé par la connaissance de la vérité ; ce n’est pas une autre personne ou un autre Dieu (1 Corinthiens 8:5, 6). L’esprit de crainte n’est pas un démon, un être spirituel et l’esprit de sagesse n’est pas un dieu, pas plus qu’il n’est un ange. Petit à petit, nous avons trouvé la solution à ces questions; nous avons compris par contre, que Dieu est un Esprit, un Être spirituel qui, à ce titre, exerce une influence dans le monde, tout comme un être humain exerce aussi quelque influence. L’influence d’une personne est différente suivant son caractère, suivant sa force, suivant la puissance qu’elle peut déployer et exercer.

Certains individus ont une telle puissance pour le mal qu’ils parviennent à faire tomber des centaines de leurs semblables, ils sont ce qu’on appelle des esprits forts ; d’autres ont un esprit amer et parviennent à susciter le mal chez leur prochain ; d’autres, par contre, possèdent l’esprit de bonté, de douceur et d’amour. Par nature, nous sommes tous cependant membres de la race déchue, et nous possédons nombre des mauvaises qualités qui sont la manifestation de ce qu’il y a en nous d’esprit mauvais.

Lorsque les disciples, auxquels les Samaritains avaient refusé de vendre des aliments, revinrent auprès de Jésus, ils Lui dirent : « Seigneur ! Veux-tu que nous commandions que le feu descende du ciel et les consume ? » Jésus se tourna vers eux et les réprimanda disant : « Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés » ; Il leur dit en d’autres termes : Vous ne devriez pas avoir de telles dispositions ; si ces gens ne désirent rien savoir de Moi, cela ne fait rien, mais si vous-mêmes désirez posséder mon Esprit, vous devriez vous débarrasser de vos dispositions d’esprit à rendre le mal pour le mal, à faire du tort à votre prochain.

Le Seigneur ne parla jamais du Saint Esprit comme d’une personne, mais comme d’une influence. La Bible nous fait voir que Dieu qui par contre est un Être spirituel, n’est pas un Dieu de vengeance, mais un Dieu miséricordieux, plein d’amour et juste, Il est donc un bon Esprit, un Esprit Saint. Les dispositions de Dieu sont saintes ; il n’y a en Lui aucune tendance à faire ce qui est mal, injuste ou manquant de bonté, et tous ceux qui ont reçu son Saint Esprit ont un esprit de sagesse, de justice et de douceur ; c’est pourquoi l’apôtre dit que le Saint Esprit se manifeste et peut se reconnaître chez ceux qui le possèdent.

L’Esprit du Père et du Fils.

St-Paul ne dit certes pas qu’il s’agit d’un autre être qui entre dans un homme ; autrefois, nous avions en effet pensé que le Saint Esprit était un dieu qui se divisait et entrait dans des milliers d’individus ; ceux qui croient encore que Dieu peut se diviser et pénétrer dans des milliers de personnes ont l’esprit bien embrouillé, plein de confusion. Ceux qui reçoivent l’Esprit de Christ, les dispositions de Christ, reçoivent l’esprit de sainteté. Notre Seigneur Jésus renonça à sa propre volonté pour faire la volonté du Père Céleste ; si nous renonçons aux penchants de notre nature déchue et si nous acceptons de considérer toute chose à la manière de Dieu selon son esprit d’amour, alors nous recevons le Saint Esprit en proportion de notre fidélité.

Tous les membres de la famille humaine sont des êtres déchus ; lorsque Dieu nous reçut dans sa famille par Christ, Il le fit en vue de nous engendrer du Saint Esprit à une nouvelle nature. Cette nouvelle nature qui commence nous amène à envisager toutes choses différemment, à les voir comme Dieu les voit, à nous demander en toute occasion comment l’Esprit de Dieu apprécierait la chose qui se présente, nous devons voir dans les Écritures ce que Dieu dit à cet égard, car nous sommes entrés dans la famille de Dieu et avons renoncé à faire notre propre volonté comme le fit le Maître.

La volonté du Seigneur Jésus était certainement bonne, mais Il y renonça pour faire la volonté de son Père. « Que ma volonté ne se fasse pas, dit-il, mais la tienne » ; « Voici. je viens (dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire, ô Dieu ta volonté. » (Hébreux 10:7). Le Père avait arrêté et fixé certains plans ; le Fils étant un être intelligent avait peut-être aussi élaboré des plans, mais Il renonça à ses idées et à ses plans pour accomplir la volonté de son Père. Le Père Céleste se montra satisfait et lorsque Jésus renonça à sa propre volonté Il se conforma à toutes les dispositions arrêtées par Dieu pour la suite ; sa mission, son œuvre furent couronnées de succès, parce qu’Il obéit au Père Céleste. – Philippiens 2:8, 9.

L’Église est acceptée dans le bien-aimé.

Ce que Dieu demande des disciples de Christ, pendant l’âge évangélique, c’est qu’ils agissent comme leur Maître. Jésus dit : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. » Renoncer à soi-même, c’est renoncer à sa volonté propre. Ceux qui ont renoncé à leur propre volonté ont tout donné au Seigneur. Comme le dit l’apôtre, ils offrent leurs corps en sacrifice vivant (Romains 12:1). Si nous renonçons complètement à notre volonté, notre Seigneur Jésus nous accepte et nous présente à son Père ; mais avant de pouvoir faire cela, Il doit nous imputer sa justification, nous recouvrir de sa robe de justice, car, par nature, nous sommes imparfaits à cause de la chute d’Adam et le Père Céleste n’accepte rien qui soit imparfait. « Nul ne vient au Père que par moi » dit Jésus, et encore : « Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi. » – Jean 14:6 ; 6:37.

Si nous nous donnons nous-mêmes à Dieu par le Seigneur Jésus-Christ, ce dernier nous impute les mérites de son sacrifice, le Père peut alors nous recevoir comme ses enfants et déposer en nous le germe d’une nouvelle nature, de la nouvelle création. Si nous comprenons bien l’œuvre qui vient de s’accomplir, nous voyons que nous ne pouvons pas répéter le don de nous-mêmes à Dieu. Ce que nous devons faire, c’est de nous efforcer, par notre vie tout entière, de remplir les clauses et conditions du contrat auquel nous avons souscrit, que Dieu a accepté et scellé par le don de son Saint Esprit. Ce sceau constitue les arrhes de notre héritage céleste et est un engagement de notre part à remplir les clauses de notre contrat fait avec Dieu lors de notre consécration lorsque nous nous sommes donnés à Lui. (2 Corinthiens 1:21). Dans notre contrat nous avons tout donné à Dieu ; nous avons reçu des arrhes, le premier payement ; aussi devons-nous constamment laisser entre les mains de Dieu ce que, de notre côté, nous Lui avons donné, continuant à marcher de l’avant, selon la volonté du Seigneur.

Croissance en grâce et en connaissance.

Nous devons chaque jour sonder la Parole de Dieu afin de comprendre le message divin et obtenir l’Esprit de vérité ; nous devons saisir la signification exacte de la Bible, afin que Dieu prenne vraiment plaisir à voir le sérieux que nous mettons à nous efforcer de faire sa volonté en toutes choses. C’est ainsi que son Esprit croîtra en nous, car nous devons de plus en plus être remplis de son Saint Esprit qui est un Esprit d’humilité, de douceur, de longanimité, d’endurance patiente, et d’amour, c’est le Saint Esprit de Dieu ; plus les fruits de cet Esprit se développeront en nous, plus la mesure de cet Esprit sera grande en nous. Nous ne pouvons vraiment produire ces fruits qui se développent par les instructions de la Parole de Dieu que si nous possédons le Saint Esprit, l’Esprit de Dieu, l’Esprit de Christ, cet Esprit qui dirigera toutes nos paroles, toutes nos pensées et toutes nos actions. Galates 5:22, 23.

Lorsque nous avons fait notre entrée à l’école de Christ, nous étions des enfants et nous agissions comme tels, mais l’apôtre dit que nous ne devons pas rester des enfants ; nous devons mettre de côté ce qui est enfantin et ne plus rester des enfants emportés à tout vent de doctrine. Étant des enfants, nous fûmes nourris du « lait spirituel et pur » de la Parole de Dieu nécessaire à notre croissance (1 Pierre 2:2) ; mais, devenus des hommes faits, nous ne considérons plus le lait comme un régime journalier suffisant quoique, à l’occasion, une tasse de lait nous fasse plaisir (Hébreux 5:12-14). Nous préférons aller à la table de notre Père, à la table du Seigneur et y recevoir la vérité, c’est-à-dire la nourriture solide qui est pour les hommes faits et qui nous fortifiera dans le Seigneur et nous donnera de sa force par sa puissance.

Le Saint Esprit n’est pas un esprit d’excitation ; nous avons vu des gens excités à tel point qu’ils ne paraissaient pas posséder le Saint Esprit du tout ; si nous avons reçu le Saint Esprit, il se manifestera par notre humilité, notre douceur, notre patience, notre amour pour les frères, notre bonté, notre amour.

Dieu a fait des choses merveilleuses pour ses enfants pendant ces quarante dernières années. La Bible est devenue un nouveau livre pour chacun d’eux et toujours plus les choses anciennes sont du domaine du passé. Il ne nous suffit pas d’avoir un Sauveur et de croire en Lui, car cette connaissance-là n’est que la première des bénédictions qui nous sont réservées. Nous avons cependant une grande joie, sachant que nos péchés sont pardonnés, que nous pouvons boire le lait de la Parole de Dieu nous affirmant que les mérites du sacrifice de notre bien-aimé Rédempteur sont à notre disposition ; nous ne pouvons néanmoins pas vivre uniquement de lait maintenant, il nous est nécessaire d’absorber quelque chose de plus consistant que la seule connaissance du pardon de nos péchés ; le pardon n’est qu’une faible partie de la connaissance que Dieu a en réserve pour ses enfants.

Lorsque nous croissons en grâce et en connaissance nous comprenons toujours mieux quelle est la volonté de Dieu et ce qu’est le Saint Esprit. Les choses qui nous paraissaient logiques et raisonnables nous paraissent aujourd’hui bien illogiques. Plus l’esprit de sagesse se développe en nous, plus nous comprenons combien nos idées sur nombre de sujets étaient insensées. Une lumière toute nouvelle éclaire notre esprit, nous avons mieux saisi la longueur, la largeur, la profondeur et la hauteur de l’amour de Dieu qui dépasse toute compréhension.

La plus importante de toutes les grâces.

Celui qui entre dans la famille de Dieu est engendré de l’amour, car Dieu est amour. L’amour ne fait point de mal au prochain, c’est pourquoi l’apôtre dit : « L’amour est l’accomplissement de la loi. » La loi de Dieu est la loi de la justice, ainsi, selon les Écritures, celui qui reçoit l’Esprit du Seigneur, l’Esprit d’amour, agira avec justice à l’égard de ses semblables ; c’est le premier de ses devoirs. Il n’existe pas de loi qui exige d’un individu plus que ce qui est juste ; ce que nous accomplissons de plus que ce qu’exige la justice stricte est un sacrifice de notre part, mais nous ne pouvons pas faire tout ce que nous aimerions faire dans ce domaine-là, car notre chair est imparfaite, nous ne pouvons pas non plus observer complètement la loi de Dieu, mais nous devons prendre garde de ne rien faire qui soit injuste ; s’il nous arrive d’accomplir un acte qui ne soit pas selon la stricte justice, nous avons enfreint la loi d’or, nous avons agi contrairement à nos sentiments. Si donc nous avons commis cette faute, nous ne devons avoir aucun repos jusqu’à ce que nous ayons réparé nos torts, de toute nature à l’égard de notre prochain, que ce soit par une parole ou même par un regard.

Quelqu’un dira peut-être : C’est là une loi sévère. Nous lui répondrons : Cher frère, vous ne serez jamais prêt pour entrer dans le Royaume des cieux si vous n’avez pas l’esprit de justice. Ces principes de justice, qui forment la base du trône de Dieu, forment aussi la base de son caractère. Agir à l’égard des autres comme nous voudrions qu’ils agissent à notre égard, c’est là agir selon la justice. Si nous n’avons pas la possibilité d’observer la stricte justice dans tous nos actes, nous devons au moins être justes dans notre cœur, dans notre esprit. « Je prends plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur », dit l’apôtre ; il ne lui était cependant pas toujours possible d’observer parfaitement cette loi dans tous ses actes et ses paroles, en toute occasion.

Si nous nous surprenons à violer les lois de la justice, la repentance est la seule voie que nous devons prendre et la repentance nous conduira à reconnaître le tort que nous avons fait et à le confesser à la personne lésée ; cet acte, nous le savons, constitue une humiliation profonde pour nous, mais ce sont là les meilleures expériences par lesquelles nous puissions passer, car elles font croître en nous l’humilité, cette grâce qui, à son tour, nous permettra d’être doux et débonnaire. Selon les desseins de Dieu, ses enfants apprennent ainsi des leçons utiles et acquièrent une mesure toujours plus grande de l’Esprit de sagesse. Ils sont, de ce fait, rendus capables de juger plus sainement de toute chose et de s’édifier dans la foi. Lorsqu’ils reconnaissent les faiblesses et les imperfections naturelles de leur caractère, ils apprennent à s’en corriger, à harmoniser toutes les dispositions de leur caractère avec l’esprit de justice. L’œuvre qui s’accomplit ainsi dans le cœur des enfants de Dieu les prépare pour une place dans le Royaume. – 2 Pierre 1:5-11

L’épreuve suprême de l’Église.

Dieu fait appel à une classe de personnes tout à fait spéciale pour participer à l’héritage de notre Seigneur Jésus-Christ ; ces individus-là doivent être fidèles au Seigneur et parfaitement justes à l’égard des droits de leurs semblables pour avoir part à l’héritage promis. Le Père Céleste sait que nos corps sont très imparfaits, mais, selon ses divines promesses, si notre cœur et notre esprit sont reconnus justes et droits, Il nous donnera, à la résurrection, un corps parfait dans la gloire. Si nous possédons un esprit bien disposé, fermement attaché à ces principes de justice qui sont la base du caractère divin, nous sommes prêts à être employés par Dieu dans son œuvre.

Le corps nouveau que nous posséderons ne constituera pas notre caractère, mais ne sera que le moyen, l’instrument qui permettra au caractère de se manifester, de s’affirmer. Si nous ne développons pas actuellement notre caractère en formant un caractère moral à l’image de celui de notre Seigneur Jésus, nous n’obtiendrons pas de place dans le Royaume messianique. Tous ceux qui seront dans ce Royaume auront été trouvés dignes de remplir la place qu’ils occuperont, Dieu ayant réservé un temps assez long pour préparer les membres de cette classe. Le Seigneur ne se trompera pas. Tous ceux qui ont développé en eux l’amour divin ont passé par les mêmes expériences de justice et de droiture, il en a été de même pour tous les chrétiens. Ces expériences de justice et de droiture sont analogues, car justice et droiture ont à peu près la même signification.

Dieu ne veut pas que la justice soit le seul élément de notre caractère, nous devons avoir un cœur compatissant, rempli de sympathie, de bons sentiments à l’égard de notre prochain. Dieu possède ces sentiments de bonté à l’égard de ses créatures. Dans un passé lointain que la Genèse appelle « au commencement », Dieu ayant élaboré ses plans, avait préparé la Rédemption, le rétablissement des humains en général et l’appel de l’Église car l’Éternel savait, à la création d’Adam, que le péché rentrerait dans le monde et s’étendrait à toute l’humanité par la désobéissance d’Adam. Tout ce que Dieu fit pour nous dépasse de beaucoup les exigences de la justice ; Il ne pouvait pas faire moins que ce qu’exige la justice pour les membres de la famille humaine en particulier. Si Dieu nous demande d’agir conformément à la loi d’or, c’est que Lui-même se conforme en toutes choses aux principes de justice.

La justice est la base du trône de Dieu, son Royaume est édifié sur la justice ; Il ne fera jamais moins que ce qu’exige la justice pour ses créatures et c’est ce qu’Il demande de chacune d’elles ; l’absolue justice sera exigée. Cependant, les membres de l’Église sont mis à l’épreuve actuellement et il leur est demandé l’amour qui donne sa vie pour les frères. Si d’une part Dieu ne demande pas plus que la stricte justice, d’autre part, si nous n’allons pas plus loin que la justice, nous ne régnerons pas dans le Royaume avec Christ. Le Père céleste recherche ceux qui ont l’esprit d’amour, ceux qui sont bons, pleins de charité, qui savent pardonner, secourir leur prochain, Il désire que ceux-là possèdent son Esprit.

Le chrétien sait que toutes choses concourent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu. Cette connaissance-là est pour lui un esprit de puissance et de force. Les circonstances et les positions accablantes que ne peuvent supporter les humains en général sont le lot du chrétien, mais l’enfant de Dieu est courageux et sait que tout ce qui lui arrive est pour son bien. Si l’Esprit de sagesse, l’Esprit du Seigneur augmente en lui, si le Saint Esprit fait son œuvre en lui, il ressemble de plus en plus à notre Seigneur ; cet esprit-là augmentera sa compassion pour ceux qui se sont détournés du droit chemin, il lui donnera une compréhension plus large de la vie et une connaissance plus approfondie des humains. Dieu donna son Fils qui travailla au bien de l’humanité en se dépensant entièrement, ainsi agiront tous ceux qui ont son Esprit, ils feront leurs efforts pour bénir l’humanité.

Cet esprit de sagesse élargit et approfondit tous les bons côtés du caractère, il apprend à celui qui le possède à connaître les dispositions de son cœur telles qu’elles sont et aussi à être compatissant à l’égard du prochain ; plus l’individu comprend les imperfections de son esprit, de son corps, et la nécessité qu’on use de miséricorde à son égard, plus il comprend que les corrections l’aideront à progresser et plus aussi il comprend toutes les fautes des humains et la nécessité de leur témoigner de la compassion, de la sympathie et de leur venir en aide. Plus il apprend à corriger ses manquements et les imperfections de son propre esprit, plus il a compassion de ceux qui n’ont pas de règle pour les diriger, qui n’ont pas l’esprit de puissance, d’amour et de sagesse. C’est ainsi que l’enfant de Dieu devient plus patient, plus compatissant, plus généreux, plus charitable, c’est ainsi qu’il ressemble davantage à son Rédempteur, qui est l’image de Dieu.

Journal pour tous 26/12/1915

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