« L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. » – Psaume 23 : 1.
En se comparant à un berger, l’Éternel a illustré de manière très appropriée sa sollicitude à l’égard de son peuple — une sollicitude toujours soucieuse de son bien-être, attentive à ses intérêts, patiente à l’égard des jeunes et de leur inexpérience et infatigable dans son ministère d’amour.
Mais ce n’est que lorsque l’individu peut dire dans son cœur : « L’Éternel est mon Berger », que ce ministère béni du bon Berger peut être réalisé. C’est lorsque nous devenons sa brebis que nous apprenons la valeur des soins du Berger ; et l’homme qui a fait l’expérience des soins du bon Berger peut vraiment dire avec le Psalmiste : « Je ne manquerai de rien ». Il ne manquera pas des nécessités matérielles de la vie présente — « Du pain lui sera donné, de l’eau lui sera assurée » (Ésaïe 33 : 16 ; Matthieu 6 : 33, 34). Il ne manquera pas de lumière et ne sera pas abandonné à marcher dans les ténèbres de ce monde, mais la lumière de la vie lui sera donnée (Jean 8 : 12). Il ne manquera pas des soins et de la discipline nécessaires pour le préparer à la vie future ; « car le Seigneur châtie ceux qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnait pour ses fils » (Hébreux 12 : 6). Il ne manquera pas de consolation de la grâce divine dans les moments d’épreuve et d’affliction ; car il est écrit : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Corinthiens 12 : 9). Il ne manquera pas de communion et de sympathie, car l’Éternel Lui-même a dit : « Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. » (Hébreux 13 : 5) ; et encore : « Voici, je suis avec vous tous les jours … » – Matthieu 28 : 20.
Assurément, Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans la droiture — comme de vraies brebis. Il les protégera dans tous les dangers, et les gardera avec la sollicitude d’un berger.
WT1894 p1745Retour au sommaire