« L’ISRAËL DE DIEU »

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« Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. » – 1 Pierre 2 : 9.

Dans notre texte, l’Apôtre Pierre fait remarquer le fait que l’Église de Christ est séparée et distincte de tous les autres peuples. Durant plusieurs siècles avant la venue de notre Seigneur, les Juifs comprenaient qu’ils étaient le peuple de Dieu. Dieu avait fait une Alliance particulière avec eux au travers de Moïse, alliance qui fit d’eux son peuple. Il leur avait également fait certaines promesses conditionnées par leur obéissance à la Loi. Ainsi, ils étaient ses choisis – héritiers de certaines promesses spéciales qui dépendaient de leur obéissance et de certaines autres promesses qui ont été annoncées comme étant inconditionnelles. Dieu avait aussi promis de conclure une Nouvelle Alliance avec eux, pour leur donner un nouveau cœur, pour ôter leur cœur de pierre, etc. Mais après la Première Venue, un arrangement différent a commencé.

L’Apôtre attire notre attention sur le nouveau trait du Plan de Dieu – à savoir que durant l’Âge de l’Évangile, Il appelle un peuple particulier. Il n’y aura pas de rivalité entre les deux classes – la nouvelle nation et la nation d’Israël – du fait que les promesses données à Israël selon la chair étaient terrestres, et les promesses données à l’Israël spirituel sont spirituelles. Les Juifs étaient un « peuple particulier » (Deutéronome 14 : 2), un peuple spécial que Dieu a séparé du monde ; ils étaient une génération choisie, ou une race choisie. Ils étaient la génération, ou race d’Abraham, au travers d’Isaac et de Jacob. Cette génération particulière était reconnue par Dieu comme étant son peuple, les Juifs, les Israélites, au travers de l’Alliance de la Loi, de même que par les promesses précédentes que Dieu avait faites à Abraham.

Mais depuis la Pentecôte, Dieu a commencé cette autre œuvre dans le monde – pour une autre génération – particulière, séparée, choisie dans un but spécifique. Et cette génération sera sainte – il n’y aura que des saints qui en feront partie ! Israël avait une sacrificature, mais ce nouveau peuple est une nation constituée uniquement de sacrificateurs. Nous voyons de quelle manière ce descriptif s’applique à l’Église. L’Apôtre Paul attire notre attention sur le fait qu’Aaron et ses fils étaient typiques sous certains aspects, toutefois, ils ne typifiaient pas toutes les caractéristiques du Plan de Dieu. Ils représentaient de quelle manière Jésus allait mourir – en sacrifice – et de quelle manière tous ses associés seraient des sacrificateurs. Mais Aaron et ses fils ne représentaient pas la sacrificature plus élevée que Dieu avait à l’esprit lorsqu’Il établit la sacrificature lévitique. Cet ordre de sacrificature plus élevé était typifié par Melchisédek, le roi-sacrificateur. – Hébreux 6 : 20.

Le double service futur de l’Église

Jésus est le grand Sacrificateur Royal antitypique, et son Église est le Corps de ce Melchisédek antitypique. Avant que les rois de ce nouvel Ordre ne puissent régner, et avant qu’ils ne puissent servir comme sacrificateurs, ils doivent passer par un certain processus. Les membres de ce Corps de Christ doivent premièrement être engendrés. C’est une nouvelle race – tous sont engendrés du saint Esprit. De même que Jésus a été engendré du saint Esprit au moment de sa consécration, et qu’Il est alors devenu une Nouvelle Créature, engendré de l’Esprit, de même l’Église, ceux qui doivent marcher dans ses traces, doivent premièrement faire une pleine consécration avant que cette nouvelle puissance génératrice ne commence à opérer en eux.

Cette puissance a commencé à opérer en Jésus à son engendrement, et a achevé son œuvre à sa résurrection. Il en est de même pour nous : Cette puissance achèvera son œuvre en nous quand nous aurons prouvé notre loyauté jusqu’à la mort. Lorsque cette œuvre aura été accomplie parmi toute la classe des Sacrificateurs, alors, ils feront effectivement partie de la Sacrificature Royale, sur le plan céleste. La puissance du Saint Esprit n’est pas uniquement une puissance génératrice ou d’engendrement, mais aussi une puissance d’onction. Cette onction n’est pas seulement en vue d’un service de sacrificateur, mais également d’un service royal. Cette Nouvelle Création constitue une nation sainte dans le sens qu’ils sont les représentants d’un gouvernement particulier, un gouvernement divin.

La nation sainte – type et antitype

Israël avait en vue d’être une nation sainte, et d’un point de vue typique, ils étaient une nation sainte. Mais dans un sens plus large, l’Église constitue la nation sainte – séparée et distincte de l’humanité. Nous sommes une nation séparée dans tous les sens du terme – vivant au beau milieu du monde. Nous avons nos lois, ainsi que leurs lois. Nous obéissons aux « autorités qui existent » (Romains 13 : 1), réalisant que le Seigneur les a autorisées et qu’Il souhaite que nous nous y soumettions, tant que notre conscience le permet. Le Seigneur nous dit que, en tant que représentants de son Royaume, nous devons faire connaître son message. Il nous dit que le monde est dans une condition de rébellion parce qu’il a été aveuglé par l’Adversaire.

Ainsi, Il nous envoie, comme ses ambassadeurs, pour annoncer aux hommes ses bontés, son plan, qu’Il a l’intention de mener à terme, pour que les cœurs de ceux qui ont une oreille pour entendre son message puissent se tourner vers le Seigneur. Il nous demande de ne pas nous attendre à ce que beaucoup de personnes entendent ce message ; car ils sont tellement sourds et aveugles qu’ils ne peuvent pas comprendre. Mais Il nous assure que graduellement, leur aveuglement sera enlevé ; et ils seront prêts pour tout ce qu’Il a préparé pour eux.

Le monde ne nous comprend pas – ils ne savent pas que nous appartenons à un royaume différent ; mais nous les comprenons. Comme l’Apôtre nous le fait remarquer, « L’homme spirituel, au contraire, juge de tout » (1 Corinthiens 2 : 15). Mais ils ne peuvent pas comprendre, parce que personne ne peut comprendre au-delà de son niveau mental, pour ainsi dire. Nous qui avons été engendrés du saint Esprit comprenons toujours les choses naturelles, mais l’homme naturel ne comprend pas les choses spirituelles – « il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » « Elles sont une folie pour lui » (1 Corinthiens 2 : 14). Ainsi, nous demeurons au sein d’une race, ou génération perverse, tombée dans le péché depuis six mille ans. Comme notre Seigneur l’a déclaré, « Vous n’êtes pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. » – Jean 17 : 16.

Notre glorieux privilège présent

Et nous sommes un peuple particulier aux yeux du Seigneur. Ce mot « particulier » signifie un peuple séparé – impliquant que Dieu a fait quelque chose de spécial pour nous. Le Seigneur Jésus nous a rachetés. Son mérite – le prix d’achat – a été appliqué en notre faveur. Les seuls pour qui ce prix d’achat a déjà été appliqué sont les engendrés de l’Esprit. Le message de l’Apôtre leur est destiné. Quel est le but de Dieu en choisissant ce peuple particulier ? Son but était qu’il « annonce les vertus de Celui qui les a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 Pierre 2 : 9). Dieu est-Il fier ou vaniteux, de vouloir que ses vertus soient annoncées ? Oh, non ! Dieu veut que ses vertus soient annoncées parce que ses vertus montrent à ses créatures les merveilleuses bénédictions qu’Il leur a préparées.

Si nous sortons de chez nous et annonçons aux hommes que « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16), alors, nous annonçons ses vertus. Nous ne rendons pas Dieu heureux en faisant ainsi – Il est déjà heureux. Mais en faisant cela, nous rendons un grand service à ceux qui nous écoutent : nous leur annonçons que Dieu les ramènera à nouveau dans sa faveur ; qu’Il retirera la malédiction. Ainsi donc, c’est un grand privilège maintenant d’annoncer les vertus de Dieu ! Mais hélas ! Peu de personnes seulement ont une oreille pour entendre ; toutefois, par notre zèle à annoncer les vertus du Maître, nous faisons tout ce que nous pouvons pour aider les hommes à revenir vers Dieu.

La plus grande œuvre à réaliser, progressivement, sera l’œuvre du Royaume, consistant à diriger le monde, renverser le péché, instruire et guérir les peuples, les conduire en harmonie avec leur Créateur. Et cela nécessitera mille ans pour un plein accomplissement. Cette œuvre glorieuse sera nôtre ! Combien il sera merveilleux d’être héritiers de Dieu, et cohéritiers de Jésus Christ notre Seigneur – d’être plus grands que les anges ! Nous serons à côté de Jésus, tout comme Il sera à côté du Père – « au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer » – Éphésiens 1 : 21.

« Sois fidèle jusqu’à la mort »

Ce n’est pas seulement l’honneur que nous devrions rechercher, mais également le privilège de service que Dieu donne avec plaisir à cette classe ; le privilège d’ouvrir les oreilles des sourds, de réveiller le monde entier pour voir, connaître, comprendre notre Dieu, pour réaliser que la connaissance du Seigneur doit remplir le monde entier – « car la terre sera remplie de la connaissance de l’Eternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » – l’océan profond (Esaïe 11 : 9). Cette œuvre glorieuse future ne sera accomplie que par ceux qui auront prouvé pleinement leur loyauté à l’égard de Dieu. Si nous sommes insouciants ou indifférents par rapport au fait d’annoncer la Bonne Nouvelle et de publier ses louanges, nous montrerons que nous ne sommes pas dignes du Royaume. Ceux qui prouvent leur loyauté et leur fidélité jusqu’à la fin seront ceux que le Seigneur va bientôt exalter.

En faisant ainsi, Dieu a simplement accompli quelque chose que les hommes ont imité. Dieu a établi ses plans bien avant que les hommes n’existent ; néanmoins, les sages suivent instinctivement certains grands principes. Il est dit que Napoléon a fait en sorte que les différents hommes qui lui avaient été fidèles devinrent des princes dans les pays conquis. Notre Seigneur dit : « Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie » (Apocalypse 2 : 10). Ainsi, de tous points de vue, nous sommes fortement encouragés à « annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. » (1 Pierre 2 : 9). Ce texte implique que nous réalisons que nous étions un jour dans les ténèbres, et que nous savons que nous sommes maintenant dans la lumière.

Peu de personnes ont eu une telle expérience. Il est fait référence ici à ceux qui sont sortis de l’ignorance et du péché, avec un cœur rempli d’appréciation envers le Plan de Dieu. Ils ne pouvaient pas recevoir cette lumière à moins d’être engendrés du Saint Esprit et de devenir membres de cette nation sainte, de ce peuple particulier. Et nous ne pouvons faire davantage de bien au monde qu’en lui annonçant la merveilleuse faveur de Dieu, en les aidant ainsi à sortir des ténèbres vers la lumière. La lumière nous est donnée afin que nous la laissions briller. Puissions-nous être en mesure de chanter de tout cœur :

« Tout pour Jésus, tout pour Jésus mon Maître,

Toute ma force et mes aspirations.

Tout est pour Lui, mon cœur et tout mon être,

Tous mes moments et mes actions ! » (Manne du 30 avril).

Nous ne sommes pas à nous-mêmes

En Tite 2 : 14, Paul présente une idée similaire : « Un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres. » Le peuple dont il parle ici, ce sont les saints de Dieu, ceux qui attendent l’accomplissement des promesses de Dieu, – ces choses qui devaient leur être apportées à la venue (durant la parousie – présence) du Seigneur et Sauveur Jésus Christ. Ceux-là réalisent qu’ils ont été rachetés avec le sang précieux. Certains traducteurs rendent le passage de 1 Pierre 2 : 9 ainsi : « un peuple racheté, rempli de zèle et de bonnes œuvres ». Le peuple du Seigneur est un peuple qui a été racheté. Quelle que soit la condition dans laquelle la chute les a entraînés, ils en ont été rachetés. Paul, alors qu’il listait certains péchés, a dit : « Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés. » – 1 Corinthiens 6 : 9-11.

L’idée donnée en Tite 2 : 14 est la même que dans le passage précédent. Vous êtes un peuple particulier, un peuple racheté du péché et de la mort. Chaque membre de ce peuple est « particulier », différent du reste de l’humanité. Parmi l’humanité, dans la chrétienté, nous trouvons certaines personnes vicieuses, alors que parmi les païens, nous pouvons trouver des personnes nobles. Mais les membres de ce peuple particulier au sujet desquels Paul nous écrit sont différents de tous les autres – ce sont des Nouvelles Créatures en Christ.

Pour ceux-là, « les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5 : 17). Ils ont de nouvelles espérances et de nouveaux buts. Ils espèrent atteindre la position la plus haute offerte à quiconque dans l’univers ; à savoir celle d’être associés dans le gouvernement du Messie. Ce sont des espérances vraiment merveilleuses. Et le fait de posséder ces espérances par la foi fait d’eux un peuple différent et particulier, séparé et distinct de tous les autres peuples.

Caractéristiques du peuple particulier

Alors que d’autres recherchent le gain et les distinctions du temps présent, les membres de ce peuple considèrent toutes les choses de ce monde comme une perte, un rebut, en raison des merveilleuses choses que Dieu a mises devant eux. Ils ont vu la « perle de grand prix » et ont donné tous leurs biens pour l’acheter. Ils voient que le Royaume de Dieu est la chose la plus importante qui peut être obtenue maintenant ainsi qu’à l’avenir. Ils ont reconnu les conditions dans lesquelles ce Royaume « perle » peut être obtenu et ils cherchent à faire valoir l’achat. Les conditions sont le sacrifice de soi, la fidélité à Dieu à tout prix, et l’endurance patiente dans des conditions adverses, jusqu’à la fin.

Les membres de ce peuple particulier cherchent à accomplir cette œuvre en eux-mêmes, parce qu’ils voient que ces caractéristiques et qualités sont les meilleures que l’on puisse imaginer. De là, ils possèdent deux caractéristiques ; ils sont pleins de zèle et de bonnes œuvres. Ils aiment voir les autres se sentir bien et être heureux, et ils aiment partager la connaissance de Dieu. Ils aiment les choses que Dieu aime, parce qu’ils ont l’Esprit de Christ. Ils s’intéressent à la mise en place de réformes – de réformes sociales, de réformes de tempérance, de tout type de réformes ; mais cela ne signifie pas qu’ils vont s’engager dans ces réformes. Un seul homme ne peut pas être un grand prédicateur, un bon agriculteur, un bon homme de loi, etc. S’il veut être un bon agriculteur, il doit abandonner tout le reste dans une grande mesure. Ou s’il veut être un grand prédicateur, il doit en grande partie abandonner les autres choses. Toutefois, il peut trouver du plaisir dans chacune d’entre elles.

Il en est de même des membres de ce peuple particulier : ils ont une œuvre particulière qui leur a été confiée par le Père. Ils reconnaissent que cette œuvre est la plus importante à réaliser. En conséquence, ils ne peuvent accorder leur attention aux réformes politiques, aux réformes sociales ou à d’autres réformes, en dehors de leur propre œuvre. C’est pour cette raison qu’ils sont qualifiés de théoriciens plutôt que de praticiens. Néanmoins, ils possèdent le plan le plus pratique qui soit ; car le Plan de Dieu est le plus pratique de tous. Les membres de ce peuple, en devenant co-ouvriers, suivent le chemin le plus sage. Mais ils ne cherchent pas les fautes chez les autres. Ils voient que les seuls qui peuvent comprendre ces choses sont ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre ; ils savent que les autres ne peuvent pas aller au-delà de ce qu’ils voient. Les spécificités de ce « peuple particulier » s’étendent à tous les aspects de la vie.

Ce qui constitue les bonnes œuvres

Ces personnes sont suffisamment sages pour savoir que toute la Vérité ne doit pas être donnée en une fois. Le Maître disait à ceux qui étaient ses proches disciples durant trois ans et demi : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. » (Jean 16 : 12). Les membres du peuple du Seigneur sont avides de bonnes œuvres, mais de la manière la plus efficace, et d’une manière qui ne sera pas une occasion de chute pour les autres. Ainsi, les bonnes œuvres, pour lesquelles ce peuple particulier est zélé, sont les œuvres de Dieu. Comme Jésus l’a dit : « Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les œuvres de celui qui m’a envoyé » – Jean 9 : 4.

Le monde ne peut pas apprécier cela, n’ayant pas l’Esprit de Dieu, mais plutôt l’esprit de l’Adversaire. Le monde marche plus ou moins dans le chemin de la calomnie et de l’hypocrisie. Jésus disait, alors qu’Il parlait des pharisiens : « Vous avez pour père le diable » (Jean 8 : 44). Et lorsque Jésus marchait dans la voie de Dieu, son parcours constituait une condamnation à leur égard. C’est pourquoi Jésus a déclaré : « Les ténèbres haïssent la lumière » et Il nous a avertis qu’il en serait de même durant tout l’Âge. Il a averti ses disciples qu’ils allaient souffrir les mêmes persécutions qu’Il a Lui-même souffertes. Mais le Maître les encourageait à être pleins de zèle pour la Vérité, à avoir cela à cœur.

Puisque Dieu nous a appelés aux bonnes œuvres, nous devons manifester un grand zèle, même si cela nous attire l’envie, la haine et l’opposition des autres. Nous devons nous réjouir, même si nous sommes appelés à souffrir la persécution pour Lui. Et même si le monde n’apprécie pas ces bonnes œuvres maintenant, ils comprendront et verront bientôt, au jour de leur visitation (1 Pierre 2 : 12). Ils verront que le Plan de Dieu était le meilleur plan. L’Église glorifiée sera le canal pour la bénédiction du monde en général.

Seul ce peuple particulier peut comprendre ces choses maintenant. Jésus a dit à ses disciples : « Parce qu’il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur [aux multitudes qui L’écoutaient] a pas été donné… C’est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent ni ne comprennent » (Matthieu 13 : 11, 13). Seuls ceux qui sont entrés dans cette relation particulière peuvent comprendre. « Le secret de l’Éternel est pour ceux qui le craignent, pour leur faire connaître son alliance. » – Psaume 25 : 14 (DARBY).

Nous trouvons beaucoup de personnes qui acceptent joyeusement la Vérité, et qui semblent ensuite oublier que la seule manière possible pour eux de faire des progrès dans la Vérité est de se consacrer à Dieu. S’ils ne se consacrent pas, ils ne pourront pas faire de progrès. Nous devons nous assurer de donner aux autres la juste idée à ce sujet. Seuls ceux qui deviennent ainsi le « peuple particulier » de Dieu, « plein de zèle et de bonnes œuvres » peuvent hériter le Royaume.

WT1914 p5460