QUESTION : (1910-Z) Quelle signification y a-t-il dans le fait que, lorsque les enfants d’Israël n’ayant pas d’eau à boire, parce que les eaux de Mara furent trouvées amères, Moïse fit couper un certain bois, le jeta dans le cours d’eau et en adoucit les eaux ?
REPONSE : Comme conséquence du péché d’Adam, il n’y avait rien pour rafraîchir, rien à donner au peuple de Dieu. Ceux qui désiraient être Son peuple, ceux qui laissaient le monde derrière eux, trouvaient peu de satisfaction – si nous pouvons nous exprimer ainsi – des stipulations de la loi qui leur apportait seulement la condamnation. Au temps marqué, Dieu fit en sorte qu’ait lieu la mort de notre Seigneur Jésus ; au travers ou par le moyen de cette mort – par le message du sacrifice de la rançon – ceux qui boiront ce fait, cette eau, ne trouveront pas ce goût saumâtre.
1989 – Octobre-Novembre-Décembre – page 39
Nous ne pouvons dire qu’il ne serait pas déraisonnable de considérer qu’il y a une analogie de ce fait avec le temps présent. Pendant l’âge des ténèbres, l’eau de la vie fut fortement polluée et en conséquence peu désirable. Quand nous vînmes aux eaux de la Parole du Seigneur et que nous trouvâmes qu’elles étaient saumâtres, impures, nauséabondes et pas saines, le Seigneur, dans sa providence, nous montra plus clairement que nous ne l’avions vu dans le passé la grande doctrine de la rançon, la raison de la mise à mort de notre Seigneur Jésus. C’est ici qu’est la manifestation de la miséricorde et de l’amour divins. Puisque nous avons compris cette vérité, puisque la vérité est venue en contact avec le message de l’âge des ténèbres et l’a purifié, nous pouvons en boire et nous désaltérer avec joie.
Nous ne pouvons pas savoir si cela était destiné à être une analogie, mais nous pouvons, pour le moins, en tirer certaines leçons qui sont vraies, que le récit ait été destiné à nous être appliqué ou non.
-453-