MÉDITATIONS DE LA NUIT

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« Mon âme sera rassasiée comme de mets gras et succulents, et, avec des cris de joie sur les lèvres, ma bouche te célébrera. Lorsque je pense à toi, sur ma couche, je médite sur toi pendant les veilles de la nuit ». — Ps. 63 : 6, 7.

En parlant de son âme rassasiée, David fait allusion aux abondantes faveurs et bénédictions divines qu’il avait reçues ; sa part avait été grande et succulente, aussi il appréciait la valeur des bontés et des grâces que Dieu lui avait accordées, le choisissant tout d’abord du milieu des bergers et des troupeaux, lui donnant le privilège d’entrer à son service, puis finalement le faisant asseoir sur le trône comme roi d’Israël. David était très reconnaissant au Seigneur de tous ses bienfaits, il en connaissait la valeur. Nous comprenons alors la joie du psalmiste, nous comprenons qu’il nous parle de la bonté toute d’amour de Dieu ; nous comprenons aussi les nombreuses et sublimes expressions des psaumes montrant les louanges et la gratitude que David témoignait à son Dieu. Le psalmiste nous parle aussi de la majesté divine, de sa puissance et de sa force merveilleuses, il parle aussi des cieux qui sont l’ouvrage du Tout-Puissant.

Le prophète loua certainement le Seigneur de ses lèvres ; il vivait à une époque où l’enseignement scolaire était rudimentaire, il en bénéficia très peu et cependant il mit admirablement à profit ce qu’il avait acquis ; le fruit des labeurs de David nous a été transmis et a été en bénédiction au monde au cours des siècles ; ce roi nous dit qu’il adressa ses cantiques et ses louanges à Dieu pendant les nuits mêmes «  Lorsque je pense à toi sur ma couche, je médite sur toi pendant les veilles de la nuit ». Autrefois, par manque d’éclairage, on allait se coucher de bonne heure ; aussi David pensait à Dieu, méditait sur son Créateur pendant qu’il reposait sur son lit, il laissait de côté toute pensée vaine et futile, il ne songeait pas à des entreprises, à des projets insensés ; aussi nous ne sommes pas surpris des magnifiques pensées qui jaillirent de son cœur.

Le sujet de méditation le plus grand et le plus élevé.

Toutes les pensées et méditations que nous consacrons à Dieu pour nous pénétrer de ses bontés ,pour lui adresser nos louanges en le remerciant de toutes ses miséricordes, nous apportent de grandes bénédictions, aussi nous méditerons sur Lui pendant les veilles de la nuit. Nous ne pensons pas que ce texte soit prophétique, nous y voyons exprimé le désir de tous ceux qui veulent vivre en parfait accord avec Dieu. Il y a des millions d’individus qui n’ont jamais entendu parler des merveilleux plans de Dieu, aussi devons-nous nous servir de nos lèvres pour proclamer au loin les louanges de Dieu. Nous devons penser constamment au Seigneur dans nos loisirs, sur notre couche ou ailleurs, nous devons apprendre à méditer sur Lui car nous croyons que peu de personnes se livrent à de telles méditations, se privant ainsi de grandes bénédictions.

Les lois divines grandioses et saintes sont exprimées dans la personnalité même de Dieu. Nous devons savoir que Dieu est la personnification de tout ce qui est juste, bon, sage, de tout ce qui est amour, par son caractère même et par le principe qui est à sa base. Cette connaissance doit nous porter à faire tous nos efforts pour lui ressembler.

Plus nous apprécions la noblesse d’un caractère et plus nous désirons l’imiter ; plus nous admirons les œuvres puissantes de Dieu dans la nature, plus nous sommes reconnaissants de toutes ses grâces et plus nous sommes portés à lui adresser nos louanges des lèvres et du fond du cœur. Si ce passage exprimait une pensée prophétique, il nous dirait que tout au long des âges de ténèbres, ,dans la nuit obscure de l’âge actuel, les enfants fidèles de Dieu n’ont cessé de le louer, tous ceux-là l’ont loué avec des lèvres enthousiastes ; ceux qui n’ont pas agi de même n’étaient pas des siens.

Nous devons donc faire monter nos louanges vers Dieu. Pensons toujours davantage à la volonté de Dieu et à ses voies, efforçons-nous de nous y conformer ; c’est ainsi que nous ressemblerons toujours plus à notre Père qui est dans les cieux.

T.G. 1/1916

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