NOUS croyons à la Bible.

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Notre confession de foi.

Ceux qui s’opposent à nos enseignements en font un faux exposé. Ils ne désirent pas dire des men­songes, mais simplement empêcher notre œuvre, qu’ils ne peuvent pas reconnaître comme l’œuvre du Seigneur.

Il est difficile de répondre aux arguments de nos adversaires en quelques mots, quand ils compren­nent mal nos publications (plus de 3000 pages). S’ils ne peuvent pas comprendre un compte rendu détaillé, nous n’avons pas d’espoir de pouvoir faire un résumé qui puisse les satisfaire. Nous allons ce­pendant donner un tableau synoptique de notre croyance.

I.       Nous affirmons l’humanité de Jésus et la di­vinité de Christ.

Il.      Nous reconnaissons que la personnalité du St. Esprit est le Père et le Fils, que le St. Esprit procède des deux, ainsi que de ceux qui sont en­gendrés du St. Esprit.

III. Nous affirmons la résurrection de Christ —ayant été mis à mort en [la] chair mais vivifié par l’Esprit [litt. en esprit, en être spirituel]». (D. —1 Pierre 3 : 18). Nous nions qu’il ressuscita dans la chair, et nous reconnaissons tout enseignement dans ce sens comme antiscripturaire. — 2 Cor. 5: 16.

IV.    Nous affirmons avec les Ecritures que Dieu seul possède l’immortalité, « habitant une lumière » inaccessible que nul homme n’a vu ni ne peut voir (1 Tim. 6: 16). Nous affirmons que cette qualité divine a déjà été accordée à notre Seigneur Jésus, et que ce sera la portion de l’épouse élue, « le corps de Christ ». Quant à l’humanité, nous affirmons que, pour elle et pour les anges, Dieu a pourvu à la vie éternelle, pour ceux qui sont obéissants, bien entendu. Ceci est nommé, à tort, par plusieurs immortalité. Nous nous tenons strictement aux Ecritures.

V.     Nous disons que la race entière perdit la vie avec notre père Adam, comme résultat de sa chute en Eden; que Christ mourut pour assurer à Adam une seconde chance d’être obéissant ainsi qu’une chance individuelle à toute sa race, laquelle perdit la première occasion en Adam quand il pécha.

199 Mai 1912

 « Comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ » (1 C or. 15:21, 22). Un petit nombre d’entre nous, comparativement, ont les yeux de la foi, les oreilles de la compré­hension et ont cette seconde occasion dans la vie présente. Adam et la grande masse de ma postérité auront la leur lorsqu’ils seront réveillés du sommeil de la tombe. Personne n’aura une troisième chance.

VI. Nous croyons que l’âme fut condamnée à la mort. » L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra ». Nous croyons que cette mort aurait été éternelle, une destruction éternelle, si Dieu n’avait pas été miséri­cordieux et n’avait pas accompli l’œuvre rédemp­trice (en et) par notre Seigneur. En raison de la mort de Christ, nos âmes ne meurent pas dans ce plein sens du mot, mais scripturairement elles « se sont endormies », « elles dorment en Jésus. » Le ré­veil a lieu au matin de la résurrection; l’intérim est une période d’inconscience, magnifiquement sym­bolisée par un repos dans le sommeil.

VII. Nous croyons à « l’enfer » de la Bible, le shéol. Ce mot, le seul employé pour «enfer» pen­dant 4000 ans, est toujours traduit dans les nou­velles et meilleures Bibles françaises [Lausanne. Segond, Crampon et Darby] par sépulcre, qui donne le vrai sens, ou aussi par séjour des morts. « Hadès » dans le Nouveau Testament est son équivalent. Crampon et Ostervald [révisée seulement 4 fois] le rendent encore par enfer. — Géhenne, c’est la vallée d’Hinnom, symbole de l’étang de feu, de la des­truction.

VIII. Nous croyons que Dieu peut tuer l’âme et le corps dans la Géhenne, — la seconde mort. Nous pensons qu’il est beaucoup plus raisonnable de croire à l’anéantissement des méchants, parce que c’est scripturaire, que de croire qu’en créant l’homme, Dieu fil une œuvre qu’il est incapable de faire: nous pensons que c’est beaucoup plus raisonnable de croire à cette destruction, que de croire que Dieu préfère faire souffrir les incorrigibles éternelle­ment, car leurs souffrances ne seraient profitables ni à eux ni à d’autres.

IX.    Nous croyons que, comme le Père et les saints anges, notre Seigneur est un être spirituel. Nous sommes convaincus que « la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu » (1 Cor. 15:50). Nous ne croyons pas que notre Seigneur a un corps de chair et de sang — « un peu inférieur aux anges » — et qu’il n’a pas été en harmonie avec son entourage céleste pendant près de 2000 ans. Nous croyons les paroles de l’apôtre: « Or le Seigneur c’est [cet] esprit » (2 Cor. 3 : 17). C’est là « ce Jésus qui reviendra de cette même manière», sans bruit et inconnu du monde comme il s’en est allé. Nous n’affirmons pas dogmatiquement que Christ revint en 1874, mais nous disons que, pour nous, c’est là l’enseignement évident des Ecritures. Notre Seigneur nous a avertis de ne pas l’attendre dans la chair, il nous dit que les hommes ne pour­ront pas dire: « Voici, il est ici, ou il est là ». L’œuvre de la moisson se fait dans l’église uni­verselle nominale, c’est la période laodicéenne de l’Eglise; elle appuie bien notre croyance que c’est là cette œuvre esquissée dans les paraboles de notre Seigneur.                (A. B)