OINT – AFFERMI – SCELLE.

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« Or celui qui nous lie fermement avec vous à Christ et qui nous a oints, c’est Dieu, qui aussi nous a scellés. » – 2 Corinthiens 1 : 21, 22.

L’apôtre s’adresse ici à l’Église de Corinthe, reconnaissant que les membres de cette congrégation sont ouvriers comme lui, étant acceptés par Dieu comme membres de Christ, l’Oint. Le Christ est Celui qui fut annoncé prophétiquement, comme étant le Prophète, le Sacrificateur, le Roi anti-typique, qui doit bénir le monde par son œuvre de guérison, d’instruction, d’aide, de relèvement. L’Apôtre dit que Celui qui nous a introduits dans le Corps de l’Oint, et qui nous a fixés ou affermis, c’est Dieu. Cela implique que Dieu appelle ceux qui viennent à Lui. Cela implique aussi une invitation, au préalable. L’Apôtre déclare qu’aucun homme ne s’attribue cet honneur. Même Jésus ne pouvait pas s’attribuer l’honneur d’être un Sacrificateur et un Roi ; Il ne pouvait pas dire : Je serai un Sacrificateur – Je serai un Roi !

Comme Dieu appela Jésus pour être la Tête au-dessus de cette Ecclésia, ou Corps, ainsi, Il nous a invités, par Jésus, à devenir des membres de ce Corps. Et comme nous nous conformons aux conditions fixées, et sommes rendus acceptables grâce à notre grand Avocat, nous sommes alors établis dans le corps, oints. Ce n’est pas un fait du hasard, mais nous sommes établis. Et nous demeurerons dans cette position, à moins que, en raison d’une certaine infidélité, nous ne soyons effacés et que la couronne, qui nous a été affectée, ne nous soit enlevée.

Celui qui nous établit, nous affermit et qui nous a oints de l’Esprit Saint, et a ainsi fait de nous des membres de cette sainte assemblée, c’est Dieu, le Père céleste. Ce n’est même pas du ressort de notre Rédempteur de nous établir et de nous oindre. Comme le dit l’Apôtre, « Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu. » Toutes les choses sont du Père, et toutes les choses sont par le Fils ; ce qui signifie que cette onction que nous recevons vient du Père. Néanmoins, le canal (par lequel nous la recevons, trad.), c’est le Seigneur Jésus. Ce Saint Esprit, que le Père a donné à Jésus, Celui-ci l’a répandu sur nous. Le Père accorde l’autorisation ; le Fils effectue l’action de répandre.

Scellé à la ressemblance du Maître

Et Dieu « nous a aussi scellés. » Il n’est pas seulement important que nous soyons engendrés de l’Esprit Saint, et établis dans le corps, mais il est une autre pensée précieuse, selon laquelle nous devons être scellés, ou marqués ; nous devons recevoir un sceau. Comme nous aurions mis un sceau dans de la cire pour mouler la cire à sa ressemblance, ainsi en est-il de nous qui sommes désireux de connaître et de faire la volonté de Dieu ; nous sommes marqués par son Saint Esprit à l’image de notre cher Maître, et le canal par l’entremise duquel nous sommes scellés, c’est la Vérité.

Ainsi, ceux qui sont scellés, par le Saint Esprit, apprécient la Vérité dans une mesure considérable. Toutes les promesses proviennent de la Parole de Dieu ; c’est une puissance qui est maintenant à l‘œuvre, si bien que sont marqués, par les promesses de Dieu, tous ceux qui forment le peuple de Dieu et qui sont dispersés dans toutes les régions du monde. Dieu travaille en nous pour que nous voulions effectuer ce qui est son bon plaisir, et pour que nous le fassions. Ce scellage provient du Père, car il se fait grâce à ses promesses ; il se réalise sous la direction et les soins de la Tête de l’Eglise, notre Seigneur Jésus, afin que Celui-ci puisse, en temps voulu, nous présenter au Père, irrépréhensibles et sans reproche.

« Si à ta ressemblance, ô Seigneur, je pouvais me réveiller,

Et briller comme une pure image de toi,

Alors je serai satisfait, quand je pourrai rompre

Les chaînes de la chair et être libre. »

WT1914 p5498

Sortons, hors du camp.

– Hébreux 13 : 13 –

Silencieux ainsi que des gens empressés,

Voyageurs des déserts aux reins ceints pour la marche,

Du portail de ce monde à la spacieuse arche

Nous sortons, sans regret pour ses biens délaissés.

Par le chemin étroit court notre âme ravie,

Vers Dieu, vers le bonheur, vers la gloire et la vie.

Sans pouvoir ni vouloir jamais nous arrêter,

Redoutant les nombreux pièges de notre route,

Le fardeau du péché nous savons le jeter,

Bien résolus à vaincre tout, coûte que coûte.

Du danger nous avons, certes, la connaissance,

Mais nos regards, du prix contemplent l’excellence.

Nul perfide sommeil, ni de désœuvrement

Qui du labeur chrétien vienne priver nos membres ;

Point de peur du combat, de son feu, de ses cendres,

Nul désir de céder ni de fuir lâchement.

Aucun qui dans un gain présent ou bien dans l’aise,

La recherche de l’homme ou du moi se complaise.

Nuls soupirs pour les ris en arrière laissés,

Pour les plaisirs d’un jour à tous vents dispersés ;

Nul regard retournant aux plaines de Sodome,

Pas d’arrêt pour ouïr les sons de Babylone ;

Pas de pleurs pour tes chants, Egypte, ou ton sourire,

Et des flots de ton Nil, nulle soif ni délire.

Qu’importe la fatigue à qui conquiert la palme ?

Bientôt nous goûterons les bienfaits du repos ;

Et nos cœurs palpitants, et nos brûlants cerveaux

Dans peu de temps auront la fraîcheur et le calme.

La nuit tire à sa fin, – plus d’un certain présage

Annonce du matin la splendeur sans nuage.

Encore un peu de temps, et notre récompense

Dans la maison d’En-Haut, la couronne à nos fronts ;

Un an peut-être encor, plus ou moins de saisons,

Et le désert franchi pâlit dans la distance ;

Le labeur est fini, le repos commencé,

Le combat combattu, le triomphe gagné.

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