Actes 20 : 25-27
« Je n’ai cessé, nuit et jour, d’avertir chacun avec larmes » (Actes 20 : 31).
Nous voyons dans la séparation de l’Apôtre bien-aimé d’avec les anciens de l’Eglise d’Ephèse, qui étaient venus pour lui dire adieu et recevoir de lui ses derniers conseils, avant qu’il ne prenne la mer pour Jérusalem, un autre rappel de sa fidélité et un exemple pour nous digne d’imitation. Il dit aux anciens : « Oui, je le sais, vous ne verrez plus mon visage… C’est pourquoi, je proteste aujourd’hui devant vous que je suis net du sang de vous tous (Il avait à l’esprit sa responsabilité personnelle comme intendant du Seigneur. Il comprenait la signification solennelle de cette responsabilité qui est indiquée dans la prophétie d’Ezéchiel 33 : 7-9). Car je n’ai rien négligé pour vous faire connaître tout le dessein de Dieu ». Pour l’Apôtre Paul, la vérité ne se prêtait à aucun compromis, à aucun mélange avec des philosophies humaines, pour la rendre plus agréable au palais soit aux Juifs soit aux Gentils et pour éviter ainsi une mesure quelconque de la persécution qui doit forcément survenir si l’on n’agit pas autrement. Le Chrétien qui enseigne et qui peut réellement rendre un tel témoignage dans de telles circonstances est un vrai soldat de la croix.
W.T. 1558-1893. Extrait.