PESÉ DANS LA BALANCE

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 Daniel 5 : 17-31 

« Dieu est celui qui juge »  Psaume 75 : 7

Le royaume de Nébucadnetsar, bien que très prospère, et opulent à la suite de l’accumulation des butins provenant des grandes nations environnantes, fut de courte durée. L’histoire séculaire mentionnant le père de Nébucadnetsar comme le fondateur de la nouvelle Babylonie, bon nombre d’étudiants de la Bible commirent l’erreur de considérer les « Temps des Nations» comme commençant avant le temps de Nébucadnetsar, aux jours de Nabopolasar. Mais s’il est sans doute vrai que Nabopolasar fut identifié d’une manière marquée à l’organisation de la Babylonie, les « Temps des Gentils » n’avaient pu commencer de son temps, parce que Dieu avait encore son propre royaume typique sur la terre, représenté par les Juifs jusqu’au moment où Sédécias fut emmené en captivité par Nébucadnetsar, en 606 av. J.C. Nous devons rappeler que les « Temps des Gentils » signifient simplement les temps ou les années durant lesquels les affaires du monde sont laissées entre les mains de la suprématie païenne ; c’està-dire entre le temps de la destitution du royaume typique de Dieu et celui de l’établissement du Royaume millénaire. Cette vue scripturaire du sujet est en outre confirmée par le fait que dans les ruines de Babylone on découvre le nom de Nébucadnetsar sur des briques provenant des principaux palais, et témoignant ainsi que la ville était sous son administration, que l’empire avait atteint son zénith en ce tempslà, ou était devenu, dans le langage du songe, la tête d’or de la statue représentant la domination païenne.  Daniel 2 : 38.

L’histoire séculaire semble donner le nom de Nabonide au roi exerçant le pouvoir à Babylone au moment de la chute de celleci, mais les Ecritures n’en font aucune mention, elles, donnent à ce roi le nom de Belshatsar, et le dénomment le fils de Nébucadnetsar. Deux explications sont donc possibles : ou Belshatsar  a été le fils de Nabonide et le petitfils de Nébucadnetsar, ou Nabonide a été son nom originel, et Belshatsar un nom adopté au moment où il assuma la fonction de roi; ou bien inversement, Belshatsar a pu être son nom originel et celui par lequel les gens de sa maison et Daniel l’appelaient, tandis que Nabonide a pu être le nom qu’il se donnait en tant que roi. Dans tous les cas, Nabonide est le nom qui figure sur les tablettes, tandis que Belshatsar est celui donné par Daniel à plusieurs reprises, et qui a la même signification que le surnom, Belteshatsar, donné au Prophète. Ces deux termes signifient en effet « Favori de Dieu ». Nous pouvons sans crainte nous en tenir au récit biblique, assurés que le temps justifiera, comme il l’a fait en d’autres matières, la confiance que nous mettons en ce récit.

A l’époque de notre leçon, Babylone, la capitale de la Babylonie, était la ville la plus merveilleuse du monde. Les remarques suivantes la concernant sont de la plume d’auteurs divers : « Nébucadnetsar transforma sa capitale en une des cités les plus splendides et les plus magnifiques de l’antiquité ». « Hérodote, qui la visita en 450 av. J.C. environ [presque un siècle après les événements relatés dans cette leçon], alors que ses murailles et ses édifices étaient encore intacts, la décrit comme formant un carré de presque vingtdeux kilomètres cinq cents de côté ». « Les murailles, entourant la ville, selon Hérodote, avaient plus de quatrevingt onze mètres de hauteur et plus de vingtquatre mètres de largeur. Une centaine de portes, avec leurs montants, leurs, battants et leurs seuils énormes, le tout en airain, et leurs barres de fer, donnaient accès dans la cité ». « Une telle ville ne fut jamais vue auparavant, et elle fut l’oeuvre de Nébucadnetsar. Les briques marquées de son nom, et les inscriptions qu’il fit graver, ayant été enfouies dans les ruines, sont maintenant sorties de leurs tombeaux comme témoins de la véridicité de la Parole de Dieu ». « En ce tempslà, Babylone était la capitale du monde, le centre du commerce, de l’art et de l’érudition » « La plaine sur laquelle elle posait, un Paradis par sa fertilité et sa culture, était arrosée par d’innombrables canaux, tant petits que grands, servant à l’irrigation aussi bien qu’à la navigation.» « Babylone était une ville universitaire. La richesse du monde se déversait dans les coffres des marchands de Babylone. »

Une telle richesse et une telle prospérité étaient de nature à engendrer une aisance luxueuse chez les Babyloniens, comme elles excitaient la cupidité et l’ambition des ennemis. Les Mèdes et les Perses s’étaient donc unis ; et leur armée, sous la conduite de Cyrus, faisait depuis plusieurs mois le siège de Babylone, dont les habitants, amplement approvisionnés pour un siège surpassant en durée celui que n’importe quelle armée était capable de soutenir en ce tempslà, se sentaient entièrement en sûreté derrière les immenses murailles. La confiance du roi de Babylone dans la force de sa capitale était si grande qu’il donna un grand festin à mille de ses seigneurs.

Ce festin semblerait avoir été une sorte de vanterie de la grandeur de Babylone; et comme si c’était pour mettre en valeur sa puissance et pour faire ressouvenir ses nobles et ses seigneurs de la manière dont les dieux des nations environnantes avaient été incapables de délivrer leurs peuples de la main de Nébucadnetsar, Belshatsar avait donné l’ordre d’apporter les vases d’or et d’argent du Temple juif, et les profana en y buvant en l’honneur de Bel, le dieu de Babylone.

Au milieu des ébats du festin, le roi, ses conseillers et ses seigneurs furent surpris de voir les doigts d’une main écrire des lettres de feu sur la muraille du palais. Les divertissements cessèrent, la crainte les saisit tous, et le silence se fit aussitôt; la confiance qui reflétait sur le visage du roi fit place à la terreur. Le monarque trembla et fit appel aux sages pour que ceuxci interprètent ce prodigieux message, mais ils furent incapables de l’expliquer d’une façon satisfaisante. Même s’ils avaient déchiffré les lettres et les mots, ils n’auraient pu en donner aucune interprétation, parce que de leur point de vue, toute autre signification que la véritable aurait été plus raisonnable ; rien n’aurait semblé aux sages de Babylone plus loin de la vérité que le message que portaient ces mots écrits miraculeusement. Le roi fut grandement désappointé, mais sa mère lui vint en aide en lui parlant de Daniel, qui avait donné à son père, Nébucadnetsar, une interprétation d’un songe après que tous les sages de Babylone eurent échoué dans leurs efforts pour la donner, et il envoya chercher Daniel.

Le vieux Prophète, âgé de quatrevingtdix ans environ en ce temps-là, résidait sans doute, en tant que fonctionnaire du royaume, dans l’un des édifices tout proche du palais, et répondant à l’ordre du roi, il se présenta devant lui. Réalisant l’importance du message, le roi démontra son inquiétude en offrant d’abord aux astrologues, et ensuite à Daniel, une grande récompense pour l’interprétation. Cette récompense consistait à être revêtu de pourpre, à porter une chaine d’or au cou comme signe de dignité et à occuper la troisième place dans le gouvernement du royaume. La première chose qui nous frappe dans cette leçon est la noblesse de caractère du serviteur de Dieu, manifestée dans le renoncement aux dons offerts en récompense de l’interprétation du message de Dieu. « Tu peux garder tes dons pour toi, et faire à d’autres tes présents ! Toutefois je lirai cette inscription au roi.. et je lui en donnerai l’interprétation ».

Nous pouvons nous arrêter assez longtemps ici pour en retirer une leçon de valeur nous montrant que tous ceux qui voudraient être les porte parole du Seigneur et proclamer sa Parole, devraient, comme Daniel, le faire sans stipulation de compensation en retour. C’est seulement de ce point de vuela que quelqu’un peut espérer être entièrement libre et sans entrave quand il expose des paroles de vérité et de modération pouvant être très déplaisantes à ceux qui s’enquièrent de la pensée du Seigneur. Si Daniel avait remercié le roi pour les dons promis, et s’il les avait acceptés en récompense de son service, il se serait senti lié au roi à un tel point que cela aurait pu fausser son jugement, ou affaiblir sa façon d’exprimer le message de l’Eternel. Et le roi à son tour aurait trouvé que, ayant payé pour l’information, celleci devrait être un message pacifique et favorable. Et il en est exactement ainsi de certains des véritables serviteurs de l’Eternel dans la Babylone mystique. Ils ont une occasion favorable de parler de la Parole de Dieu; et pourtant beaucoup d’entre eux sont handicapés pour avoir accepté des honneurs et d’être revêtus, de pourpre, et sont plus ou moins portés à cacher et à voiler le message attribuable maintenant à Babylone dans cette période Laodicienne. Ils sont liés par la chaîne d’or autour de leur cou. Apoc. 3 : 14-22.

Le vieux Prophète manifesta de la douceur de même que de l’intrépidité dans la transmission de son message. Il l’exposa avec autant de bienveillance que la vérité le permettait, mais la vérité ne devait pas être cachée à cause de la crainte. Il parla au roi de l’élévation de son père au pouvoir, et ne l’attribua pas au dieu de Babylone, mais au Dieu d’Israël. Il le fit ressouvenir de quelle manière l’orgueil avait causé la chute de son père, et avait abouti à sa dégradation à l’état bestial pendant sept ans (sept années  correspondant aux sept temps, c’estàdire au 2.520 années, de domination païenne). Il fit ressouvenir Belshatsar de quelle manière son père avait finalement reconnu le Dieu des cieux comme le chef réel des hommes, puis il l’accusa ouvertement de n’avoir pas tiré profit de cette expérience, qui lui était pourtant bien connue, et d’avoir au contraire enorgueilli son coeur, feint d’ignorer le seul vrai Dieu, et même fait apporter en toute connaissance de cause les vases sacrés du service de l’Eternel, pour les profaner dans l’adoration et la glorification d’idoles » « de dieux d’argent, d’or, d’airain, de fer, de bois et de pierre, qui ne voient, qui n’entendent et qui ne connaissent rien ». Il fit remarquer que le roi avait ainsi déshonoré et défié « le Dieu en la main (pouvoir) duquel est ton souffle [le Dieu en qui nous avons la vie  Actes 17 : 28, 29], et à qui appartiennent toutes tes voies [qui a plein pouvoir de réprimer notre conduite] ». Ce Dieu véritable n’avait pas été glorifié, mais déshonoré.

En faisant voir ainsi au roi la vérité avec douceur mais avec fermeté, le Prophète prépara la voie à l’exposé des paaroles fatidiques  «Méné, Méné, Tékel, Upharsin». Méné fut répété deux fois, probablement pour lui donner plus de force  Compté ! Compté !  le temps de ta domination a expiré. Tékel veut dire poids insuffisant, manquant. Pérès signifie divisé, et sa forme du pluriel, Upharsin, donne l’idée de brisé, ou de mis en pièces  détruit. Rien dans le mot Pérès ne signifie les Mèdes et les Perses, mais le Prophète savait d’après l’interprétation de la vision de Nébucadnetsar que la domination babylonienne serait suivie du royaume des Mèdes et des Perses, et il savait aussi que ceuxci cernaient déjà la cité.

Loin d’être offensé par les franches paroles du Prophète, Belshatsar paraît en avoir senti la vérité, et donna l’ordre de conférer à Daniel les honneurs qui lui avaient été promis. Mais pendant ce temps d’autres choses transpiraient dans sa capitale, dont lui et ses seigneurs n«étaient pas au courant, si bien que la condamnation écrite sur la muraille du palais était sur le point de s’accomplir.

Tandis que les Babyloniens festoyaient et se divertissaient dans une sécurité imaginaire, Cyrus, le général des forces réunies des Mèdes et des Perses, ayant préparé un plan d’attaque, avait déjà fait creuser un grand fossé en amont de la cité, pour détourner les eaux du fleuve de l’Euphrate dans un nouveau canal. Le fleuve coulait à travers le centre de Babylone en diagonale, et il était protégé par d’énormes portes d’airain, que l’on supposait être également aussi inexpugnables que la muraille de plus de quatrevingtonze mètres de hauteur. En fait, il apparaîtrait que les Babyloniens n’éprouvèrent jamais la crainte d’être attaqués du fleuve, et l’avaient laissé relativement sans défense; aussi, quand Cyrus eut détourné le cours d’eau dans le nouveau canal, il trouva peu de difficulté à faire pénétrer ses troupes dans la cité, en les faisant passer sous les portes d’airain, de sorte qu’au moment même où les divertissements s’intensifiaient dans le palais de Belshatsar, les soldats de Cyrus prenaient possession de la cité entière, et très peu de temps après l’interprétation de l’écriture par Daniel, les troupes atteignirent le palais. Belshatsar fut tué, et le nouvel empire MédoPerse fut établi « sans combat », ainsi que le déclarent les tablettes. Ainsi tomba subitement  « en une heure»  la grande Babylone.

L’étudiant de la Bible attentif doit forcément toujours avoir en vue les nombreux rapports que les Ecritures établissent entre la Babylone littérale et la Babylone mystique, et lorsqu’il étudie le récit de la chute de la Babylone littérale, son attention est naturellement attirée aussi sur la chute prédite de la Babylone mystique à la fin de cet âge. En effet, il doit être relativement aveugle celui qui ne peut pas voir que les merveilleuses prophéties qui parlent de la chute de Babylone (Esaïe 14 : 22; Jérémie 50 et 51) ne furent pas entièrement accomplies par Cyrus le Perse. La chute de la Babylone littérale, bien qu’elle fût soudaine et qu’elle créât une grande commotion parmi les nations, manque beaucoup de répondre entièrement à l’image prophétique. Une grande partie de la prophétie attend encore d’être, accomplie dans la Babylone mystique et symbolique d’aujourd’hui; et ce fait est amplement confirmé par les prophéties du livre de l’Apocalypse, écrites des siècles après la chute de la Babylone littérale, et qui se réfèrent d’une manière dont on ne peut se méprendre à la Babylone symbolique, et emploient un langage presque identique à celui de Jérémie. Voyez Apocalypse 16 : 19  18 : 24.

Il est à noter, en outre, que, de même que la Babylone littérale reposait sur le fleuve littéral de l’Euphrate, ainsi la Babylone mystique est assise sur les grandes eaux, les peuples. Il devrait être noté, aussi, que comme la cité littérale fut prise à la suite du détournement des eaux littérales, de même la Babylone symbolique doit tomber à cause du détournement de l’Euphrate symbolique qui, selon ce qui est prédit en Apocalypse 16 : 12, sera « mis à sec  afin que la voie des rois qui viennent de l’Orient (litt. : des rois du lever du soleil note Darby) soit préparée».

Les rois qui viennent de l’Orient, ou rois du soleil levant, sont, selon notre compréhension, les rois du royaume de Christ, qui sont également des prêtres le corps de Christ, la prêtrise royale. « Tu les as faits rois et prêtres pour notre Dieu ; et ils règneront sur la terre » (Apoc. 5 : 10). De ce point de vue, Cyrus, avec son armée, renversant la Babylone littérale, fut une figure ou image du Messie, du Roi des rois et Seigneur des seigneurs, qui, avec ses fidèles, renversera sous peu la Babylone mystique, et prendra possession du monde au nom de l’Eternel afin d’établir le Royaume pour lequel nous prions : « Notre Père … que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.»

Cette ressemblance de Cyrus au Messie ne l’est pas simplement dans les points particuliers qui viennent d’être notés. Il devrait être rappelé que le mot Cyrus signifie « le soleil» et que par son nom, Cyrus nous fait penser à la prophétie s’appliquant à Christ,  « Le Soleil de Justice se lèvera portant la santé dans ses rayons ». De plus, il y eut plusieurs prophéties très remarquables de faites concernant Cyrus longtemps avant que celuici ne fut arrivé à un rang éminent. Par l’intermédiaire du Prophète Esaïe, dans le 44e chapitre et au verset 28, l’Eternel parle de Cyrus comme de son berger qui ramènerait Israël, et de nouveau au 45ème chapitre, du verset 1 au verset 4, Il l’appelle son oint, et dit : « Ainsi parle l’Eternel à son oint, à Cyrus, qu’il a pris par la main droite, pour terrasser devant lui les nations et délier la ceinture des rois; pour ouvrir devant lui les portes et empêcher qu’elles ne lui soient fermées : Je marcherai devant toi et j’aplanirai les chemins raboteux ; je briserai les portes d’airain et je ferai tomber les barres de fer ; je te donnerai les trésors les plus cachés et les richesses les plus secrètes, afin que tu saches que c’est moi, l’Eternel, le Dieu d’Israël, qui t’appelle par ton nom. Pour l’amour de Jacob, mon serviteur, et d’Israël, mon élu, je t’ai appelé par ton nom et je t’ai choisi, quand tu ne me connaissais pas. » Dans cette prophétie, Cyrus est indiqué d’une manière évidente, et cependant, d’une manière tout aussi évidente, il y est fait indirectement allusion à un plus grand que lui, c’estàdire au Prince des rois de la terre, qui, dans l’Apocalypse, est montré comme mettant à sec l’Euphrate symbolique, détruisant la Babylone symbolique et délivrant l’Israël spirituel. Le temps de l’accomplissement du symbole y est clairement indiqué par l’assèchement de l’Euphrate sous la sixième coupe du « jour de colère » ; et la chute de Babylone sous la septième coupe, ayant pour résultat la libération de tous les enfants de Dieu de l’esclavage dû aux fausses doctrines, dans lequel ceuxci se sont trouvés depuis de nombreuses années, y est dépeinte comme conséquence de cet assèchement.

La Babylone littérale tomba parce qu’elle fut trouvée légère lorsqu’elle fut pesée dans la balance par l’Eternel : la Babylone mystique tombe pour une raison semblable. La Babylone littérale ne fut jamais Israël, mais les Israélites furent pendant un temps engloutis dans Babylone : de même, la Babylone mystique ne fut jamais l’Israël spirituel, bien que l’Israël spirituel eût été pendant longtemps en captivité dans la Babylone mystique. De même que Cyrus., qui renversa la Babylone littérale, publia un décret permettant à l’Israël charnel patrie, ainsi le Roi des rois, en prenant son grand pouvoir comme nouveau roi de la terre, libèrera la totalité du peuple de l’Eternel et d’avance il envoie le message suivant à ceux qui ont des oreilles pour entendre : «Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! et elle est devenue la demeure de démons, et le repaire de tout esprit immonde, et le repaire de tout oiseau immonde et exécrable… Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez pas à ses péchés et que VOUS ne receviez pas de ses plaies. »  Apoc. 18 : 24.

Le grand festin qui précéda la chute de Babylone semblerait correspondre à la grande union des dénominations religieuses attendue pour bientôt, et à la période de divertissements qui l’accompagnera. Les vases d’or et d’argent de la maison de l’Eternel, qui furent profanés peuvent convenablement représenter non seulement les précieuses vérités de révélation divine, mais aussi le peuple consacré de l’Eternel  les vases d’or représentant « le petit troupeau », et les vases d’argent, plus nombreux, représentant la «grande multitude ». Ce que peut être le caractère de la profanation et du mal traitement de ces derniers est bien entendu incertain, mais en tout cas nous rappelons que ces vases consacrés furent tous hautement honorés et rétablis dans le Temple par Cyrus, et nous savons en outre non seulement que les vérités de révélation divine seront toutes protégées par notre Seigneur, mais aussi que tous ceux qui Lui appartiennent seront glorifiés dans le Temple spirituel qu’Il élèvera bientôt.

W. T. 2497  1899.

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