POURQUOI CE TUMULTE PARMI LES NATIONS, CES VAINES PENSÉES PARMI LES PEUPLES ?

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– Psaume 2 : 1 –

Comme un éclair déchirant un instant l’obscurité de la nuit et éclairant la forme des arbres et des montagnes, des maisons et des tours, de même ce Psaume pénètre dans la sombre histoire de l’humanité, illumine un instant la scène sur laquelle se joue un grand drame imperceptible, puis la laisse de nouveau dans l’obscurité.

Nous nous demandons ce que ces figures fragmentaires ont en commun, sans les comprendre. Nous percevons seulement que c’est un événement de la plus haute importance qui se déroule sous nos yeux. C’est l’impression que peut nous donner ce Psaume en première lecture. Qui va nous donner les clés des visions du poète ?

QUI RÉSOUDRA L’ÉNIGME ?

David n’est pas l’auteur de tous les Psaumes, cependant, il est cité en Actes 4 : 25 comme étant l’auteur de celui-ci, dans une prière à Dieu de la première assemblée chrétienne. Ce témoignage suffit largement à nous convaincre. Pour comprendre ce Psaume, il est de la plus haute importance de savoir que David l’a composé car il est une image de Christ.

Sachant cela, notre énigme reste entière. Nous chercherions vainement si nous n’avions les lumières de la Parole de Dieu, si nous ne pouvions placer la scène décrite plus haut dans le Plan divin, tel que la Bible nous le révèle. La Bible est son propre interprète – c’est l’effet de son contenu prophétique. Aussi le prophète nous conseille : « Consultez le livre de l’Éternel et lisez ! Aucun d’eux ne fera défaut, ni l’un ni l’autre ne manqueront ; car sa bouche l’a ordonné. C’est son Esprit qui les rassemblera. » – Esaïe 34 : 16.

Partant du Plan de délivrance de Dieu, nous reconnaissons facilement que dans notre Psaume il s’agit de la prise de pouvoir de Christ, Dieu jettera tous ses ennemis dans la poussière, aux pieds de son Fils. Car, après la résurrection et l’ascension de Jésus, son Père L’accueillit avec ces mots : « Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. » (Psaume 110 : 1). Et en Hébreux, il est indiqué que Jésus « s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. » – Hébreux 10 : 12, 13.

PÉRIODE D’ATTENTE

Nous croyons que l’âge de l’Évangile, qui va bientôt prendre fin, est une période d’attente. Jésus a attendu et Il attend encore la préparation de sa fiancée, l’Église (Psaume 45). Il ne veut pas commencer son règne glorieuxsur terre sans elle, car « la totalité des païens » doit être entrée (Romains 11 : 25), avant que le Christ ne révèle [Apokalupsis] sa grande puissance.

La fiancée – l’assemblée de Christ sur terre – attend également comme le déclare l’Apôtre : « Mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps », c’est-à-dire la délivrance du Corps de Christ. – Romains 8 : 23.

Ensuite, toute la création attend : « Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu… Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement » (Romains 8 : 19, 22). Inconsciemment, les incroyants soupirent et imaginent une meilleure situation, une organisation satisfaisante, qui seront reconnues comme l’objectif final de l’histoire de l’humanité.

Il y en a d’autres qui attendent encore, c’est le peuple d’Israël. Il attend son Messie. Il attend depuis le temps d’Abraham la « semence » par laquelle il sera béni ainsi que tous les peuples de la terre (Genèse 22 : 18). Il attend inconsciemment que son aveuglement prenne fin, ce qui aura lieu quand les élus seront au complet.

Enfin l’Adversaire, le « prince de ce monde », attend son jugement avec crainte et tremblement, lui qui a perdu depuis longtemps et définitivement le droit à toute autorité (Jean 12 :31). Sa colère et sa détermination augmentent à mesure que sa chute et son emprisonnement approchent. – Apocalypse 12 : 12 ; 20 : 1-3.

Nous pouvons ainsi comprendre que toute l’histoire de l’âge de l’Évangile est une longue période d’attente. Rien ne peut aboutir durant ce temps. Il en est pour nous comme du paysan devant attendre que les blés soient mûrs pour moissonner. Connaissant cela, il ne faut pas nous étonner si la Chrétienté nominale n’arrive pas à rapprocher d’un pouce le monde de la perfection. Notre âge est celui de l’attente ; la moisson n’est pas terminée, l’achèvement est encore futur.

LE TEMPS DE L’ACCOMPLISSEMENT

Notre Psaume parle précisément de cette réalisation : le long temps d’attente approche de son terme, le Christ prend possession de son règne, met ses ennemis à ses pieds et impose sa volonté royale sur toute la terre.

Le Psalmiste nous décrit les conditions terrestres dans lesquelles cette prise de pouvoir de Christ se réalise : « Pourquoi ce tumulte parmi les nations, ces vaines pensées parmi les peuples ? Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils et les princes se liguent-ils avec eux contre l’Éternel et contre son Oint ? Brisons leurs liens, délivrons-nous de leurs chaînes ! » – Psaume 2 : 1-3.

Nous voyons les nations en colère, leurs rois et leurs dirigeants tiennent conseil ; leurs plans sont dirigés contre Dieu et son Oint, c’est-à-dire contre Christ et son autorité. Il s’agit là d’une agression contre Dieu. Ils cherchent à briser les liens moraux et spirituels imposés par la Chrétienté nominale à ses fidèles et à tout le monde dit chrétien et rejeter la foi chrétienne comme étant un joug pénible.

Le Psaume émet l’idée que les liens et les chaînes de la foi chrétienne attendant un futur royaume de Dieu, ont été portés depuis très longtemps, et que le monde en est fatigué. Ce sont surtout les dirigeants spirituels et politiques – les rois et les princes – qui se réunissent pour s’efforcer de préserver leur pouvoir injuste et, consciemment ou non, chercher à éliminer la foi chrétienne comme étant un obstacle à leurs plans.

Déjà, lors de sa première venue, notre Seigneur avait prédit que le monde Le rejetterait en tant que Roi. Dans la parabole des « mines », nous lisons : « Mais ses concitoyens le haïssaient et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire : nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous. » – Luc 19 : 14.

Depuis deux mille ans, on prie « Que ton règne vienne ! », mais on en a assez d’attendre. Les gens veulent renier leur espérance qui est devenue comme une chaîne insupportable pour le monde, qui paralyse l’énergie de l’homme et son besoin inassouvi d’indépendance et de prétendue liberté. Ces tendances émergent surtout actuellement, car le Christ est prêt à installer sa royauté.

Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Pourquoi les dirigeants des peuples ont-ils de vaines pensées ? Ils ne le savent pas eux-mêmes, parce qu’ils ignorent de quel esprit viennent leurs pulsions. Les Écritures nous disent qu’en cette période, le diable est en grande colère, « sachant qu’il a peu de temps » (Apocalypse 12 : 12). Derrière cette colère, ce tumulte des nations, et ces efforts contre Dieu, il nous faut voir celui qui est à l’origine de toutes ces actions. C’est le « prince de ce monde », qui craint sérieusement pour son règne, s’efforçant de contrer le danger qui approche.

Durant des siècles, Satan a eu assez d’espace pour assurer sa domination, aux côtés de l’Église Chrétienne. Il a installé une apparence d’église à côté de la véritable Église où il s’est senti à l’abri, comme dans un fort imprenable.

Satan a élaboré plusieurs tactiques au cours de l’âge de l’Évangile. Lorsque l’Église était jeune et pure, il la combattit avec des armes charnelles : les Chrétiens subirent de terribles persécutions. Comme il ne réussit pas à dominer l’Église, Satan cessa de la martyriser et essaya de la mettre « à la mode », il l’aida à la rendre puissante, influente et autoritaire, tout en la vidant de sa substance spirituelle. Il créa une apparence d’église, l’église du monde.

Toutefois, ce moyen de lutte était une arme à double tranchant, car la fausse église témoignait aussi de Christ et du Dieu vivant, utilisant la Parole de Dieu. Elle recrutait énormément pour son institution, au nom de Christ. Lorsque la guerre entre Christ et Satan, entre la lumière et les ténèbres s’engagea, ces différentes armes ne servirent plus à rien. L’Adversaire revint à sa première méthode, une hostilité radicale contre toute « chrétienté », combattant pareillement la prétendue église et sa foi.

Dans les décennies passées, nous avons vu de quelle manière certaines idéologies politiques ont abattu des systèmes religieux solides. Nous pensons en particulier à la lutte du bolchévisme contre l’église orthodoxe russe, mais aussi au fascisme qui est responsable de la destruction de tout le système religieux allemand.

Ces courants n’ont pas disparu avec les changements de politique, ils couvent sous la surface, toujours prêts à surgir et à provoquer une rébellion qui se meut de façon déjà visible en puissance spirituelle et s’apprête à dévorer rapidement et totalement tout ce qu’elle déteste sur terre, y compris l’église nominale et la véritable Église – « Brisons leurs liens ! »

Comme toujours, que ce soient les actions anti-chrétiennes ou anti-sionistes, celles-ci proviennent toutes d’une puissance invisible : l’ennemi de Dieu et du Seigneur. Le « prince de ce monde » constate qu’il a perdu. Dans sa colère, il ne souhaite plus qu’une chose : entraîner tout son empire avec lui dans sa chute.

Que voyons-nous de nos jours ? L’humanité est exposée à toutes sortes d’excès, au nom de la « liberté ». Christ enseigne l’humilité, la bonté, la miséricorde et l’amour, mais le monde ne veut rien savoir de tout cela. « Celui qui travaille est un imbécile » ; « la loyauté est de la folie » ; « liberté, liberté, liberté ! » ; « Pas de chaînes, pas de contraintes, ni d’ordres ! » ; « Je fais ce que je veux ! » Tel est le discours actuel.

Nous pourrions vivre cette période dans la peur et en tremblant si nous ne savions pas que le triomphe apparent du Malin est nécessaire afin que la victoire de Christ soit percutante et définitive.

Cependant, Dieu ne s’effraie pas des projets de l’Adversaire. Notre Psaume dit : « Celui qui siège dans les cieux rit, le Seigneur se moque d’eux. Puis il leur parle dans sa colère, il les épouvante dans sa fureur : c’est moi qui ai oint mon roi sur Sion, ma montagne sainte ! » – Psaume 2 : 4-6.

Le Tout-Puissant se rit des projets de l’Adversaire – comme un père devant le poing levé de son fils de trois ans. Quelle sotte prétention de la pauvre création mourante de tenir conseil contre Dieu et son Oint !

« C’EST MOI QUI AI OINT MON ROI ! »

Certes, Dieu rit, mais Il ne rira pas tout le temps. Quand le moment sera venu, Il révèlera son sérieux et sa colère. Il va effrayer la terre par sa justice pour que ses ennemis se ravisent. Il ne leur permettra pas de se révolter contre l’autorité du Roi qu’Il a oint.

« Ma montagne sainte », c’est le Royaume de Dieu sur lequel doit régner le Christ, Celui à qui Dieu a donné toute autorité. Dieu Lui-même L’a « oint », autrement dit, investi. Dieu a investi son Fils de l’autorité de roi. Est-ce déjà fait ? Sinon, quand ?

Lisons Actes 13 : 32, 33 : « Et nous, nous vous annonçons cette bonne nouvelle que la promesse faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, en ressuscitant Jésus, selon ce qui est écrit dans le Psaume deuxième : tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui. »

Ces paroles sont troublantes, ce verset paraît obscur. Il faut se souvenir qu’en grec ancien, il n’y avait qu’un seul mot pour dire «  » ou « engendré ». Toutes les traductions actuelles utilisent, dans le Psaume 2 : 7, le mot « engendré » pour le mot grec « gennaô ». Cette traduction convenait à la compréhension de leur auteur, mais nous, nous avons le « divin Plan des Âges » sous les yeux, et nous savons que Jésus a été ‘engendré’ comme « Tête » de la Nouvelle Création lors de son baptême au Jourdain, et ‘né’ en tant que Nouvelle Créature à sa résurrection. Aussi, le verset devrait se lire : « Tu es mon Fils, je t’ai fait naître, aujourd’hui ».

Quelle différence cela fait-il ? Très grande, selon notre compréhension du Psaume 2. La question était de savoir quand le Fils de Dieu fut investi comme Roi ? Nous nous rappelons que lorsqu’Il fut ressuscité, Il dit à ses disciples, en Matthieu 28 : 18 : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. »

Ces paroles furent un message préalable pour les témoins oculaires de sa résurrection. Ce n’est seulement qu’après son ascension, après qu’Il eut déposé la Rançon devant le trône de justice, qu’Il fut oint ou investi par Dieu comme Roi de la création qu’Il venait de racheter – « … Dieu … lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse… » – Philippiens 2 : 9-11.

Sans confusion possible, les versets en Hébreux 1 : 3-10 nous montrent l’établissement du Fils en tant que Seigneur et Roi. Relisons d’abord en Psaume 2 : 7-9 : « Je publierai le décret ; l’Éternel m’a dit : tu es mon fils que j’ai fait naître. Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, les extrémités de la terre pour possession. Tu les briseras avec une verge de fer, tu les briseras comme le vase d’un potier. »

Comparons attentivement avec Hébreux 1 : 6 et 8 : « Et lorsqu’il [Dieu] introduit de nouveau [ou pour la deuxième fois] dans le monde le premier-né, … il a dit au Fils : ton trône, ô Dieu, est éternel ; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. »

Au premier abord, les paroles du Psaume 2, versets 7 à 9, citées plus haut, semblent concerner David lui-même. Il y déclare que Jéhovah lui aurait annoncé qu’il est son fils et qu’Il voudrait lui donner autorité sur toute la terre. Nous ne pourrions le comprendre si nous ne savions pas que David parle ici prophétiquement comme représentant Christ. A travers presque tous ses Psaumes, David est un type de Christ et de l’assemblée des appelés, des élus du Seigneur. La Tête de ces élus, dont ils ne peuvent être séparés, est Jésus-Christ, la Racine et en même temps le Rejeton (ou descendant) de David, comme en témoigne le Seigneur Lui-même en Apocalypse 22 : 16.

C’est à ce Christ, Tête et Corps, que s’adresse ce Psaume comme étant le « Fils » du Tout-Puissant ; et ce « jour » où le fils « naît » est la période depuis la résurrection du Seigneur jusqu’à sa prise de pouvoir, lors de sa seconde présence.

LE TEMPS DE LA VIE

Maintenant, Dieu parle à son Fils, son Oint, disant « Demande-moi ». Le temps de l’attente est passé, c’est maintenant le temps de la vie, l’époque de la royauté, la période du rappel à la vie et du rétablissement. « Et celui qui était assis sur le trône dit : voici, je fais toutes choses nouvelles » – Apocalypse 21 : 5.

« Demande-moi », signifie que le moment est venu de réaliser toutes les merveilleuses promesses que le Père Éternel a annoncées, et que Celui à qui cela est dû réclame l’application de ces promesses. Car Jésus-Christ a acquis le droit de régner sur la terre grâce à son sacrifice sur la croix. Mais le Sauveur ne veut pas user de ce droit avant que son Église ne soit rassemblée dans sa gloire.

Il les brisera « avec une verge de fer ». Cela semble peu correspondre aux termes « Libérateur » et « Sauveur », ou à ceux comme « allégresse » et « cris de joie », avec lesquels le Psaume 98 annonce le grand changement. N’oublions pas que la justice et l’équité sont la base du trône de Dieu (Psaume 89 : 15 ; 97 : 2) et que cette justice est absolue. Dans son royaume, Il fera « de la justice un niveau » (Esaïe 28 : 17) pour toute pensée, parole ou action de chacun. S’il veut vivre éternellement, l’homme devra se conformer à la loi de la justice absolue (Ézéchiel 18), car « la justice délivre de la mort » – Proverbes 10 : 2 ; 11 : 4.

De nos jours, nous voyons autour de nous un monde d’injustice, s’enfonçant dans une violente anarchie ; « Car, la méchanceté consume comme un feu » (Esaïe 9 : 17), et le « feu » est le symbole de la destruction, de la ruine totale. « Il n’y a pas de paix pour les méchants, dit mon Dieu » – Esaïe 48 : 22 ; 57 : 21.

« Tu les briseras avec une verge de fer, tu les briseras comme le vase d’un potier ».

« Tu les briseras », se fera naturellement par la loi irrévocable de la justice et de l’amour divins que « l’Oint », le Médiateur entre Dieu et les hommes, instaurera. Aucun, non, pas un seul de ceux qui refuseront d’apprendre la justice (Esaïe 26 : 9) ne pourra échapper et obtenir la paix et la vie éternelle. Le hors-la-loi tombera dans son propre piège (Psaume 141 : 10), et celui qui suivra le Malin (ne fera pas demi-tour) trouvera la mort (Proverbes 11 : 19). « La destruction [du Malin] est résolue, elle fera déborder la justice » – Esaïe 10 : 22.

L’auteur des Proverbes s’écrie au chapitre 1, versets 22 à 33 : « Jusqu’à quand, stupides, aimerez-vous la stupidité ? Jusqu’à quand les moqueurs se plairont-ils à la moquerie, et les insensés haïront-ils la science ? Tournez-vous pour écouter mes réprimandes ! Voici, je répandrai sur vous mon esprit, je vous ferai connaître mes paroles… Puisque j’appelle et que vous résistez, puisque j’étends ma main et que personne n’y prend garde, puisque vous rejetez tous mes conseils, et que vous n’aimez pas mes réprimandes, moi aussi, je rirai quand vous serez dans le malheur, je me moquerai quand la terreur vous saisira, quand la terreur vous saisira comme une tempête, et que le malheur vous enveloppera comme un tourbillon, quand la détresse et l’angoisse fondront sur vous. Alors ils m’appelleront, et je ne répondrai pas ; Ils me chercheront, et ils ne me trouveront pas. Parce qu’ils ont haï la science, et qu’ils n’ont pas choisi la crainte de l’Eternel, Parce qu’ils n’ont point aimé mes conseils, et qu’ils ont dédaigné toutes mes réprimandes, ils se nourriront du fruit de leur voie, et ils se rassasieront de leurs propres conseils, car la résistance des stupides les tue, et la sécurité des insensés les perd ; mais celui qui m’écoute reposera avec assurance, Il vivra tranquille et sans craindre aucun mal. »

EXHORTATION DE DIEU A L’INTROSPECTION

« Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse ! Juges de la terre, recevez instructions ! Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Baisez le fils de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, car sa colère est prompte à s’enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » – Psaume 2 : 10-12.

Finalement, le Psalmiste se tourne vers les rois et les juges de la terre, pour les avertir aimablement de ne pas s’opposer au Roi établi par Dieu, mais de Le servir de bonne grâce, et se soumettre à Lui avec baisers.

Pourquoi cet appel aux grands et aux autorités de ce monde ? Ce message a-t-il une chance d’être entendu ? N’aurions-nous pas plutôt pensé que Dieu adressât sa parole aux petits et aux humbles ? Et pourtant, ce sont les puissants qui reçoivent le premier avertissement. Ce sont eux qui ont la plus grande responsabilité dans la situation impie du monde. Ce sont eux qui seront les premiers et les plus touchés par le changement de règne. Que de malheurs, que de jugements pourraient être épargnés si les chefs et les puissants voulaient accueillir le nouveau Roi avec humilité et obéissance ! Harmaguédon n’aurait pas de raison d’être pour débarrasser la terre de tous les ennemis de Dieu. Les guerres et les révolutions pourraient être épargnées aux peuples, si les grands et les puissants changeaient d’état d’esprit et voulaient conformer leurs pensées à l’esprit du grand Sauveur et Prince de la paix.

Il sera exigé des rois qu’ils saluent le nouveau Roi, mais tout un chacun sera mis en demeure de Lui accorder sa confiance. Heureux ceux qui font ainsi, car ils seront protégés de la « colère de l’Éternel » qui se déversera sur les ennemis de Dieu de toute la terre (Sophonie 2 : 3). Si les rois écoutaient les avertissements, les peuples pourraient être épargnés ; sinon, la porte de secours reste ouverte à chaque individu, car Dieu ne laissera personne être frappé par « la destruction de Sodome » s’il n’a pas pris part aux péchés de Sodome (Genèse 18 : 22-31). Son jugement est infaillible.

Avec une incomparable force de conviction, le Psaume 2 nous décrit la supériorité victorieuse du Tout-Puissant et son rire tranquille, devant la colère impuissante et l’arrogance ridicule des hommes, si bien que la foi se trouve merveilleusement affermie par ces paroles.

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