Pourquoi Jésus mourut pour les pécheurs

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NOUS AVIONS TOUS UNE FAUSSE COMPREHENSION A CET EGARD

DANS LE PASSE

Le prix d’une rançon devait être payé.

SOMMAIRE : La punition du pécheur enseignée par la Bible est contraire à celle que contiennent nos professions de foi. – La théorie biblique à ce sujet est raisonnable. – Elle aurait pu être différente, si Dieu l’avait voulu. – Comment Jésus put supporter le châtiment à la place du pécheur. – Il racheta non seulement l’Eglise, mais aussi le monde. – Comment tous ceux pour lesquels Jésus mourut pourront un jour profiter de son sacrifice. – Dieu fit preuve de justice aussi bien que d’amour dans ses dispositions à l’égard des humains .- Les résultats glorieux du sacrifice de notre Seigneur.

TEXTE : « Christ, au temps marqué, est mort pour des impies ». – Rom. 5 : 6.

La Bible entière nous montre l’importance de la mort de Jésus, tandis que les chrétiens hésitent à admettre la chose ; certains d’entre eux contestent l’affirmation de la Bible disant qu’il était nécessaire que Jésus mourût ; ils prétendent que la vie et la mort du Sauveur ne furent pas différentes de celles des autres hommes. D’autres chrétiens encore disent que Jésus vint dans le monde non pour racheter les humains, mais afin de leur apprendre, par ses nombreuses épreuves et expériences, à vivre et à mourir pour une bonne cause ; d’autres enfin, ne sachant trop quelle réponse donner à ce sujet, déclarent qu’ils ne comprennent pas pourquoi Jésus mourut puisque, selon les enseignements qu’ils ont reçus, les châtiments réservés au pécheur sont les tourments éternels.

En général, on n’est pas au clair, sur ce sujet ; ceux seuls qui en ont saisi le véritable enseignement scripturaire, qui comprennent pourquoi Christ mourut, peuvent avoir l’esprit en repos ; eux seuls peuvent être heureux en comprenant tous les détails des magnifiques plans de Dieu dont fait partie la mort de Jésus qui racheta les humains.

Nous protestons contre l’habitude qu’ont certaines personnes d’accepter une partie de la Bible et de mettre de côté l’autre partie. Si un homme est assez sage pour critiquer la Parole inspirée, il doit être considéré comme une autorité inspirée capable d’enseigner les plans de Dieu d’une manière plus logique que la Bible elle-même.

Saint Paul dit que les saintes Ecritures furent écrites autrefois par de saints hommes pour l’instruction des membres de l’Eglise ; Dieu le voulut ainsi parce qu’Il désirait que ses enfants comprissent ses plans et ses dispositions à l’égard de l’humanité, qu’ils s’en réjouissent et travaillent à leur accomplissement. Nous devons retenir ferme « la foi transmise aux saints une fois pour toutes » ; nous ne devons pas agir selon notre propre sagesse ou selon celle d’autres personnes et ainsi entraver l’action de la Parole de Dieu. Nous vous rappelons les reproches adressés par Jésus aux pharisiens qui, mettant de côté la Parole de Dieu, suivaient les traditions des hommes. – Marc 7 : 6, 7.

Nos Bibles ne transmettent cependant pas le langage original de la Parole de Dieu, elles n’en sont que des traductions ; si donc nous reconnaissons que certains passages n’ont pas été bien rendus et ne nous donnent pas exactement le texte original, nous devons sans tarder les corriger et reconnaître que la traduction n’est pas inspirée. Nous avons la preuve aussi, en étudiant les vieux manuscrits, que des erreurs s’y sont glissées pendant la longue période de dix-huit siècles qui nous sépare des apôtres ; des adjonctions ont été faites aux paroles de Jésus et des apôtres. Lorsque les premières traductions de la Bible ont été mises entre les mains du public, on ne connaissait que sept manuscrits grecs du saint Livre ; maintenant, on en connaît plusieurs centaines, dont trois surtout sont très anciens, ce sont le Sinaïtique, le Vatican 1209 et l’Alexandrin.

Les enfants de Dieu ont faim et soif de la Parole de leur Père céleste à tel point qu’ils se donnent une peine immense pour connaître exactement ce qu’Il leur dit et ce qu’Il ne leur dit pas, pour faire reposer leur foi sur la Parole de vie qui demeurera sûrement à toujours. La Bible devient ainsi plus belle aux yeux de ceux qui l’étudient et leur inspire toujours plus de respect.

JESUS MOURUT POUR SATISFAIRE AUX EXIGENCES

DE LA CONDAMNATION FRAPPANT LES HUMAINS

Les différentes confessions de foi orthodoxes ne contestent pas le fait qu’une condamnation reposait sur l’humanité et qu’il était nécessaire de satisfaire aux exigences de cette condamnation avant qu’un seul membre de notre race pût recevoir une bénédiction quelconque de la part de Dieu. Ces confessions de foi enseignent également toutes qu’Adam, notre premier père, fut créé parfait, à l’image, à la ressemblance morale de son Créateur, mais que, ayant péché, il tomba sous le coup de la malédiction et du châtiment réservé au pécheur. Toute sa race reçut la vie par lui et ainsi hérita ses faiblesses et sa condamnation à mort.

Dieu, ayant prononcé la sentence de mort contre Adam et l’ayant jugé indigne de la vie qu’Il lui avait accordée, ne pouvait vraiment rien faire pour lui tant qu’il restait sous le coup de cette condamnation. Dieu, donc, prit des mesures afin que Jésus, son Fils, puisse enlever la sentence de mort qui pesait sur l’homme, ce dernier ayant ainsi la possibilité de rentrer en communion avec Dieu et de vivre éternellement.

L’Ancien et le Nouveau Testament enseignent clairement ces choses. Si nous voulions laisser de côté nos confessions de foi et débarrasser nos esprits des fausses théories que ces confessions de foi nous ont enseignées, la Bible nous conduirait alors dans le droit chemin sans difficultés. La Chrétienté est entravée dans le progrès par les enseignements donnés dans l’âge des ténèbres et qui ont embrouillé notre esprit. Il y a ainsi lieu d’observer, relativement à l’oeuvre rédemptrice de Christ, que selon certaines confessions de foi, le châtiment infligé aux humains par Dieu est la peine des tourments éternels qui seraient subis dans un endroit éloigné, inconnu, au centre de la terre peut-être.

Cette fausse conception de nos ancêtres sur le châtiment infligé au pécheur est basé sur de mauvaises interprétations de la Bible, sur des exposés, des récits tous figuratifs, symboliques. Par exemple, nous lisons ce qui suit se rapportant à notre Seigneur : « Il ne lui [au peuple] parlait point sans parabole ». Lorsque Jésus expliqua la complète destruction finale des incorrigibles, Il l’illustra par la destruction des restes de Jérusalem jetés dans le feu de la Géhenne, lieu qui se trouvait en dehors des murs de la ville ; Il n’enseigna pas les tourments éternels par cette parabole, mais l’anéantissement des méchants. Aucun être n’était tourmenté dans le feu de la vallée de Hinnom. L’Apocalypse, dont les récits sont tous symboliques, nous dit clairement que l’étang de feu représente la seconde mort.

« LE SALAIRE DU PECHE, C’EST LA MORT »

La Bible déclare avec précision que le salaire du péché est la mort, non les tourments éternels, et, afin que personne ne comprenne mal ces paroles et ne pense qu’il est question de la mort du corps seul, tandis que l’âme continuerait à vivre, les Ecritures disent expressément, même plusieurs fois, que le salaire du péché, c’est la mort de l’âme. « L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra » ; « Craignez plutôt celui (Dieu) qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne », c’est-à-dire dans la seconde mort. Le châtiment prononcé contre Adam : « Tu mourras certainement » comprend la mort de l’âme, de l’être entier. Si Adam et sa race étaient restés sous le coup de cette condamnation, c’est-à-dire s’il n’y avait pas eu de rédemption, il n’y aurait eu pour eux aucune vie future quelconque.

Mais Dieu, tout au commencement, se proposa de racheter l’homme, afin que la sentence qui pesait sur lui fût enlevée. Au temps marqué, Il envoya son Fils pour payer le prix de la rédemption de l’homme. L’oeuvre rédemptrice de Jésus, en effet, libérera l’âme de l’homme du pouvoir de la tombe par la résurrection des morts ; c’est pourquoi Jésus pouvait dire à quelques personnes, déjà avant sa mort subie à cause de nos péchés : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps » et qui peuvent vous prendre tout ce qu’il vous reste de la vie adamique actuelle ; craignez plutôt Dieu duquel procèdent les sources de la vie future, car Il peut détruire non seulement la vie du corps que vous possédez aujourd’hui, mais aussi la vie qui vous est promise, la vie que Dieu, selon ses desseins, vous a réservée, qui a été acquise par le moyen du sacrifice du Rédempteur et qu’Il vous accordera à la résurrection des morts.

Tous les détails des plans que Dieu conçut pour la délivrance de l’humanité avaient donc pour base l’oeuvre grandiose de Jésus. Dès le commencement, le Père avait décidé d’accomplir cette oeuvre par son Fils en faveur des humains. L’Apôtre Paul, en peu de mots, nous fait comprendre ces choses : « Puisque la mort [non les tourments éternels] est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront ou seront rendus vivants, en Christ, mais chacun en son rang ». Le premier rang ou la première résurrection est celle de Christ, Tête et Corps, de Jésus et des membres de son Eglise ; ceux-ci ressusciteront pour avoir part à la gloire, à l’honneur, à l’immortalité et seront élevés à la nature divine. Sondez avec soin l’Ancien Testament, tout ce que Dieu a écrit par Moise et les prophètes, vous n’y trouverez aucune allusion quelconque à un autre châtiment pour le péché que celui de la mort.

QUE RENFERME OU QUE COMPORTE

LA CONDAMNATION A MORT DU PECHEUR ?

Nombre de personnes ne saisissent pas complètement la signification du terme châtiment et du terme mort, la punition infligée au pécheur. Ce châtiment comprend non seulement la mort, le terme de la vie d’un individu, mais aussi tous les degrés qui y conduisent. Si le péché n’avait pas fait son apparition, le châtiment n’aurait pas suivi et les souffrances qui conduisent à la mort n’auraient pas existé ; il n’y aurait eu pour l’homme ni douleurs, ni peines, ni soupirs, ni cris, ni mort.

L’homme vivrait toujours en Eden aussi heureux que les anges dans leur demeure céleste et dans leur état spirituel, car l’homme est un être créé pour la terre, un être terrestre qui ne peut s’adapter qu’aux conditions terrestres ; d’autre part, si le péché n’était pas entré dans le monde, Dieu n’aurait pas prononcé la malédiction et n’aurait fait croître ni épines ni chardons, nous ne verrions ni tempêtes, ni cyclones, ni sécheresses, ni inondations, aucune de ces choses désastreuses n’aurait été envoyée à l’homme s’il n’était devenu un condamné ; il est sous la sentence de mort déjà depuis sa naissance et n’a droit à aucune considération de la part de Dieu.

Les faveurs et bénédictions que l’Eternel lui a promises par Christ lui parviendront au temps marqué ; ces bénédictions transformeront la terre en un paradis ou jardin où il n’existera rien qui puisse blesser ou détruire. Les bénédictions de Dieu accorderont aux humains la possibilité de redevenir à l’image et à la ressemblance de Dieu, la possibilité d’obtenir la vie éternelle sous la nouvelle alliance.

UNE AUTRE CHOSE DIFFICILE A COMPRENDRE

Une des difficultés que nous avons rencontrées dans nos études de la Bible, et qui nous a fait souffrir dans le passé, provenait du fait que nous confondions l’oeuvre spéciale de l’âge évangélique avec l’oeuvre de l’âge prochain qui a trait à toute l’humanité. L’oeuvre que Dieu se propose d’accomplir, grâce à la mort de Christ, et qui consiste à enlever la malédiction, le péché et la mort pesant sur l’humanité, est réservée à l’âge prochain ; elle ne s’accomplira pas au temps actuel. Au temps marqué, tout sera prêt pour l’oeuvre grandiose qui, selon les promesses de Dieu, sera accomplie à la satisfaction de tous. La sagesse divine, appuyée par le pouvoir divin, établira le Royaume du Messie avec puissance et gloire, liera Satan, brisera les chaînes de l’ignorance, de l’erreur, du péché et affranchira les humains de l’esclavage du péché et de la mort dans lequel ils ont été retenus pendant six mille ans.

Cette oeuvre immense se composera de deux parties : premièrement, elle amènera le temps où les puissances du péché, des ténèbres et du mal seront renversées, anéanties ; secondement, elle amènera le temps du relèvement de l’humanité jusqu’à l’image divine originale à laquelle Adam fut créé.

Si, d’une part, le règne du péché et de la mort a envahi le monde entier par la désobéissance d’Adam, c’est, d’autre part, par Jésus que sera enlevée la malédiction prononcée contre tous les membres de la famille humaine. Les bases puissantes de cette oeuvre ont déjà été posées par la mort de Jésus. « Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures » (1 Cor. 15 : 3). Jésus, par la grâce de Dieu, souffrit la mort pour tous. « Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier ». – 1 Jean 2 : 2.

Toute la famille humaine fut renfermée dans la sentence de mort, c’est pourquoi une seule oeuvre rédemptrice fut nécessaire pour la délivrer toute entière, selon les dispositions de Dieu. L’Eternel a établi deux grandes classes de rachetés qui toutes deux jouiront de la vie éternelle ; l’une de ces classes la recevra avec la nature spirituelle ou céleste, l’autre recevra cette vie et conservera la nature humaine terrestre. Ceci ne confirme pas la théorie de l’universalisme (c’est-à-dire du salut final de tous les humains) ; il y a deux classes de personnes qui seront sauvées, mais la Bible nous parle aussi clairement de quelques personnes qui auront reçu la grâce de Dieu en vain et qui iront à la seconde mort. – Apoc. 21 : 8.

Si nous considérons les choses de cette manière, remarquons la puissance d’expression qu’ont les paroles de l’apôtre : « Le salaire du péché, c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle par Jésus-Christ notre. Seigneur » (Rom. 6 : 23). La sentence de mort s’étendit à tous les humains par un seul homme, Adam. Le don de Dieu s’étendra à toute l’humanité par le moyen du second Adam, c’est-à-dire Jésus-Christ.

LES RICHESSES DE LA GRACE DE DIEU

Le Créateur suprême est riche en grâce, nous dit l’apôtre ; Il forma le dessein de retirer les humains de la position défavorable dans laquelle la chute les avait placés et II se servit des circonstances et conditions amenées par la permission du mal pour accorder aux pécheurs une occasion spéciale de montrer leur entière fidélité au Père céleste. Dieu aurait pu infliger aux hommes un châtiment différent ; Il aurait pu, par exemple, interdire à nos premiers parents l’entrée au jardin d’Eden pendant une année et ensuite leur accorder la permission d’y rentrer ; Il aurait pu aussi simplement bannir les humains d’Eden et les laisser vivre sans prononcer contre eux la sentence de mort. Si Dieu avait agi ainsi, la mort de Jésus pour la rédemption de l’homme n’aurait pas été nécessaire ; mais la peine de mort ayant été imposée par Dieu, il fallait qu’elle fût annulée pour que l’humanité pût être ramenée à la perfection et pût rentrer en faveur auprès de Dieu.

Dieu voulait donc que le châtiment de la mort reposât sur notre race ; Il rendit ainsi nécessaire la mort de son Fils, ce qui revient à dire que le Père invita son Fils à devenir le Rédempteur de l’homme et que le Fils répondit à cette demande et vint dans le monde pour accomplir ce programme. Le Père, naturellement, pour le récompenser de sa fidélité et de son obéissance jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix, l’élèverait à une position suprême. Jésus, donc, souffrit à cause de nos péchés et entra dans la gloire.

Dieu avait un plan encore plus vaste. Il envoya Jésus pour racheter le monde près de deux mille ans avant que tout fut prêt pour lui permettre d’agir en faveur du monde. La longue période mentionnée a ainsi été consacrée à l’appel, à la formation de l’Eglise pour devenir l’Epouse de Christ et hériter avec lui de son Royaume. Cette Eglise est nommée aussi le petit Troupeau, le petit nombre de saints qui par beaucoup de tribulations marchent sur les traces du Rédempteur et seront dans la suite jugés dignes d’avoir part à sa gloire et à la nature divine.

L’élection de l’Eglise n’entrave en aucune façon l’oeuvre immense que Dieu accomplira pour l’humanité ; au contraire, Dieu, dans sa sagesse, a préparé l’élection de l’Eglise pour former un anneau de la chaîne de ses plans sublimes pour la bénédiction, le rétablissement des hommes à la perfection humaine et pour le rétablissement de l’Eden terrestre également. – Actes 3 : 19-21.

LA VICTOIRE FINALE DE LA BIBLE

Nous reconnaissons à tous les confusions religieuses qui ont régné parmi les enfants de Dieu. Ces confusions provenaient de la difficulté que nous rencontrions à résoudre le problème des tourments éternels, de la rédemption et de la délivrance de ces tourments. Les enfants de Dieu qui étudient sa Parole sont heureux et reconnaissants de la lumière qui les éclaire maintenant. Cela ne veut pas dire que nous avons créé cette lumière et que nous pouvons nous en enorgueillir ; cela signifie simplement qu’à l’aurore de la nouvelle dispensation, c’est-à-dire du jour de mille ans de Christ, la lumière de la vérité divine brille de plus en plus clairement, comme à l’aurore d’un jour littéral les ténèbres disparaissent graduellement. Le soleil de la justice dissipe nos ténèbres, nos craintes et nous apprend à aimer toujours plus la grande source de bénédictions de laquelle procèdent tous les biens et tout don parfait.

La Bible, avions-nous pensé, contenait des erreurs, mais la Bible ne se trompe pas, nous le reconnaissons ; au contraire, les Ecritures sont fermes, harmonieuses entre elles ; elles ne se contredisent pas ; elles contiennent les plans divins, les desseins que Dieu a formés ; elles sont compréhensibles et si belles qu’elles remplissent nos coeurs d’assurance que c’est bien la Parole de Dieu et non la parole des hommes. Il serait impossible à l’esprit humain d’imaginer et d’élaborer des plans comme Dieu avec des détails aussi grandioses, de préparer comme Lui une place céleste pour l’Eglise élue, de réserver la terre pour être à toujours l’habitation d’Adam et de ses descendants, c’est-à-dire de tous ceux qui accepteront l’offre de Dieu. Le temps viendra où Jéhovah leur enseignera clairement et complètement toutes ces choses, alors les yeux des aveugles et les oreilles des sourds s’ouvriront. – Esaïe 35 : 5, 6.

Nous comprenons donc, mes chers frères, que la mort de Christ est, selon les plans de Dieu, l’événement le plus important de toute l’histoire du monde, le second par son importance est la résurrection de Christ et son ascension dans la gloire. L’oeuvre qu’Il accomplira en faveur des hommes est réservée pour son second avènement ; alors, Christ établira son Royaume céleste, Il gouvernera, bénira et relèvera le monde, lui rendra tout ce qui fut perdu en Adam et racheté au Calvaire. L’Eglise, l’Epouse de Christ, aura part avec son Seigneur à cette oeuvre sublime et merveilleuse ; elle aura toutes les qualifications requises pour accomplir cette oeuvre avec Christ, parce qu’elle aura eu part avec lui à la première résurrection. – Apoc. 20 : 4.

Sermon du Pasteur Russell.

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