« PRENEZ GARDE »

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–         Luc 21 : 34 –

« Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste ; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Veillez donc et priez en tout temps » – Luc 21 : 34 – 36.

Quel travail nous avons devant nous et quelle né­cessité pour nous d’être sobres, vigilants et fermes ! C’est le travail de toute une vie, un combat de toute une existencecontre un puissant ennemi retranché dans notre chair. Les puissances du dehors sont for­tes, mais la guerre intérieure est de beaucoup la plus terrible.

« Si, en quelque mesure, vous êtes empoisonnés par l’esprit du monde, si vous cédez, même impercep­tiblement à la satisfaction personnelle, à l’amour de vos aises, du plaisir, à une légère inclinationpour l’une ou l’autre de vos anciennes dispositions à l’envie, à la médisance, à l’orgueil, à la vaine gloire, à la vantardise, à la violence, à la prétention, à la colère, aux disputes, ou à toute autre chose semblable, oh ! Combien est grand le péril auquel vous êtes exposés ! » – (Manne du 6 Juin).

Nombreuses et variées sont les précieuses leçons données par notre Seigneur bien-aimé au temps de sa mission terrestre. Elles ne vieillissent jamais. Pour le véritable disciple de Christ, elles sont toujours actuel­les, toujours pures et donc très importantes. Le Sei­gneur, par le texte mentionné précédemment, attire notre attention sur le fait que cela sera une épreuve relativement difficile pour son peuple durant cette pé­riode de « criblage de la moisson ».

C’est avec un accent tout particulier qu’Il avertit ses disciples en disant : « Prenez garde », pour que leurs cœurs, ou nos cœurs, soient très attentifs, veillent et prient, afin de pouvoir traverser victorieusement les grands bouleversements de la société humaine.

Le problème du souci pour les nécessités de la vie est très important pour les gens d’aujourd’hui. La majo­rité trouve qu’il est très difficile de se procurer la nour­riture, l’habillement et encore plus difficilement, le bien-être et le confort. Dans différentes parties du monde, et tout particulièrement en Asie, en Afrique et dans une partie des pays de l’ex-empire soviétique, il existe maintes personnes qui vont se coucher en ayant faim. Pour ces personnes-là, les nécessités de la vie sont un élément très important.

Notre Seigneur Jésus nous montra qu’il en était ainsi du temps de sa vie sur terre, et qu’il en serait de même durant sa seconde présence, lorsqu’Il nous dit : « Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vê­tus » (Matthieu 6 : 25). Les hommes étaient inquiets et préoccupés, selon ce que nous dit notre Maître : « Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recher­chent » (Matthieu 6 : 32). Tel est l’objectif principal pour la majorité des êtres humains au début de ce nouveau siècle.

Amassons la nourriture qui ne périt pas

Le Seigneur Jésus a montré que les hébreux, peu­ple appartenant à Dieu, n’avaient pas appris à avoir une entière confiance en Lui, mais que dans une grande mesure, ils étaient friands de choses matériel­les, cherchant premièrement les richesses terrestres, plus que les véritables richesses. Il dit aussi que beau­coup L’avaient suivi parce qu’ils avaient vu des signes et qu’ils avaient mangé à satiété à l’occasion de la multiplication des pains où ils s’étaient émerveillés. Il dit : « Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle » – Jean 6 : 27.

Jésus dit à ses disciples, mais également à nous, qu’il faut savoir que Dieu connaît nos besoins avant même que nous ne Lui en parlions. Cela implique que nous devons être pleinement reconnaissants pour tout ce qu’Il nous donne dans le domaine des biens terres­tres. Notre Seigneur désire que nous soyons persua­dés que le Père veille constamment sur nos intérêts, au point de ne manquer de rien qui soit réellement bon et nécessaire pour nous.

Telle semble être la leçon que le Seigneur a voulu nous apprendre, en prenant un exemple dans la na­ture : « Considérez comment croissent les lis des champs… » (Matthieu 6 : 28). La leçon de ce verset nous montre que, comme Nouvelles Créatures, nous qui avons donné nos cœurs au Seigneur, nous ne de­vrions pas nous inquiéter outre mesure pour les cho­ses de la vie présente.

Il ne serait pas bon non plus de nous inquiéter de façon exagérée pour notre croissance spirituelle, mais faire de notre mieux et confier le reste à Dieu. Toute­fois, il appartient aux Nouvelles Créatures en Christ d’être totalement engagées dans les choses que Dieu nous a promises, afin d’affermir notre appel et notre élection sur le chemin étroit, et ainsi atteindre les gloi­res réservées à ceux qui L’aiment. Si nous pratiquons ces choses, nous aurons alors l’assurance du Maître que notre Père Céleste veillera sur notre vie et que nous ne manquerons de rien tant du point de vue ter­restre que spirituel.

Par rapport au passé, nous vivons dans un temps de grands progrès, durant lequel l’influence éclatante de la présence de notre Seigneur a produit et produira encore de grands changements. Toutefois, l’esprit du monde n’a pas changé, bien au contraire. Les ténèbres spirituelles ne se sont pas retirées du monde ; elles attirent toujours vers les choses périssables du pré­sent.

« Car les jours sont mauvais »

Alors que, d’un certain point de vue, la course du chrétien semble être plus facile maintenant, il est ce­pendant évident qu’en réalité les difficultés ne font que croître. La peur du lendemain est la même que par le passé, ou peut-être plus grande encore. Nous voyons que les fidèles d’aujourd’hui sont exposés à certains dangers que les saints des âges passés n’ont pas connus.

La grande augmentation de la connaissance dans tous les domaines, les progrès et les inventions mer­veilleuses des hommes, servent surtout à entretenir l’esprit mondain en lui offrant distractions, puissance et plaisirs.

Puisque la connaissance qu’a le monde au sujet de Dieu et de la foi en Lui n’est pas plus grande que dans le passé, cela démontre que l’esprit mondain, l’appât du gain, l’orgueil, la recherche du plaisir et des satisfactions ont augmenté de manière considérable.

Nous remarquons continuellement l’avidité de toute part. L’humanité se fatigue pour obtenir de la nourriture périssable. Toutes ces circonstances sont en relation avec les derniers jours de cet âge, dans lesquels l’Eglise achève sa course, dans un temps où le Sei­gneur a estimé bon de permettre une confusion géné­rale, et beaucoup d’opinions étranges, curieuses et tortueuses, des enseignements et des idées naissant au sein de son peuple nominal, mais également au sein de la véritable Eglise. En fait, ces derniers jours sont pleins de dangers, comme cela fut prédit.

Les paroles du Seigneur « Prenez garde » sont d’autant plus importantes qu’elles deviennent une grande épreuve pour le peuple du Seigneur. Ne tom­bons pas dans le piège et ne perdons pas la grande récompense.

Paul tira également le signal d’alarme en disant : « Prenez donc garde de vous conduire avec circons­pection, non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit » (Ephésiens 5 : 15 – 18). Oui, disons-nous, ce n’est qu’ainsi que nous pourrons comprendre quelle est la volonté de Dieu.

Un piège pour les habitants de la terre

Ce qui est reconnu comme progrès de notre civili­sation, est dans une certaine mesure bon et excellent. Mais ce progrès a pris une mauvaise direction à cause de la nature déchue de l’homme. La motivation du pro­grès moderne est l’égoïsme et le service de Mammon. Nous ne pouvons pas nous convaincre que le monde civilisé, dans son état actuel, puisse être conduit par un autre esprit que celui qui domine le monde actuel, l’esprit de Mammon, celui de l’argent.

Probablement, aucune autre période de l’histoire du monde n’a autant eu besoin de ce conseil que la nôtre. Il apparaît que l’esprit de notre époque mène directement au service de Mammon, aux avantages et commodités terrestres. Atteindre la récompense de Mammon paraît être le but principal de cette vie. C’est pour cela que nous ne sommes pas surpris lorsque nous voyons partout un désir avide de richesse, de possession et d’honneur.

Aussi longtemps que l’humanité sera dans son état actuel déchu et dégradé, sans lois et punitions sévères et correctes, et qu’il n’y aura pas un gouvernement suffisamment puissant pour faire appliquer des lois sa­ges, les tendances égoïstes auront une emprise plus ou moins grande sur tous. C’est cette dégradation continuelle qui conduira finalement au grand temps de détresse, par lequel se terminera le présent monde mauvais.

Ainsi, les paroles de notre Seigneur Jésus devien­nent réalité : « Prenez garde… car ce jour viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre » – Luc 21 : 34, 35.

En se référant aux péripéties propres à la nation d’Israël, à sa chute tragique de la faveur divine pour cause de désobéissance, l’apôtre Paul cherche à nous mettre en garde contre de telles conséquences désas­treuses : « Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! » – 1 Corinthiens 10 : 12.

Nous devons reconnaître que l’égoïsme de l’homme est toujours en opposition avec la justice di­vine. Une telle condition devient un très grand obstacle pour les Nouvelles Créatures, et génère un grand combat contre l’ancienne nature humaine. Dans tous les cas, c’est l’une ou l’autre qui vaincra.

Le monde regarde et espère dans les choses fra­giles qui forment ses idéaux, la paix, la santé, l’abondance et la joie. Pour atteindre ce but, ils le font quel que soit le prix que cela puisse coûter aux autres. C’est ce monde qui constitue un des ennemis les plus tenaces de la Nouvelle Créature.

La Nouvelle Créature, par égard à sa consécration, avec l’esprit de sobre bon sens qui l’anime, doit mar­cher d’une manière différente de celle approuvée par l’opinion publique. Elle doit s’opposer raisonnablement à ses théories et à ses traditions. C’est pourquoi elle se trouve dans un antagonisme constant face au reste du monde avec qui elle est en contact. Cet antagonisme ne peut être évité, mais ce conflit extérieur peut signi­fier la paix et la joie intérieure, si l’approbation divine a été atteinte.

Notre consécration

« Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard » – Hébreux 4 : 1.

Arrêtons-nous un moment sur ce texte et exami­nons-nous, nous souvenant que, bien qu’il soit possible de tromper nos semblables, voire même de nous trom­per nous-mêmes, toutefois, nous ne pouvons tromper Dieu dans notre consécration, car Il connaît nos cœurs avec toutes nos pensées et nos intentions. C’est pour­quoi, lorsque nous nous posons des questions, recher­chons les réponses auprès de Celui qui voit et qui sait tout, car si nous n’accomplissions pas notre consécra­tion d’une manière satisfaisante, nous pourrions arriver trop tard.

Peut-être que cela fait plusieurs années, ou quel­ques mois que nous avons fait alliance avec le Sei­gneur. Nous avons choisi solennellement devant Lui d’être morts aux yeux du monde, face au péché, face à notre ego, et nous avons renoncé à toute chose mon­daine. Nous avons promis avec sincérité de cœur que nous allions Le servir et que nous serions pleinement consacrés à son service. Après des mois et des an­nées, nous avons été conduits au travers de différen­tes expériences, parmi lesquelles certaines ont été té­nébreuses et orageuses. Nous avons fait face à diffé­rentes épreuves et différentes tristesses.

Quelles sortes d’influences ces épreuves ont-elles eu sur nous ? Notre amour en a-t-il été fortifié ? Est-il plus profond ? Notre zèle et notre attitude face au tra­vail sont-ils plus fervents ? Le Seigneur est-Il plus cher à nos yeux et notre communion avec Lui est-elle plus intime actuellement ? Sommes-nous davantage rem­plis de son Esprit, par notre communion avec Lui ?

Notre caractère est-il devenu plus doux ? Ses promesses sont-elles devenues plus personnelles et plus réelles, de sorte que sa Parole est devenue une « parole vivante » pour nous ? Le Seigneur exauce-t-Il tous nos désirs de sorte que nous pouvons chanter en vérité : « Le Seigneur est tout pour moi » ? Pouvons-nous dire à présent : « Mon seul désir, c’est toi, ô Seigneur », tout ce dont j’ai besoin, je le trouve en Toi ?

S’il en est ainsi, alors nous pouvons nous réjouir et rendre grâce à Dieu pour ses dons. Si notre cœur se trouve dans une telle condition, alors nous reconnaî­trons que tout honneur et reconnaissance Lui appar­tiennent et que ce qui nous a transformés ne provient pas de nous-mêmes, mais émane du sang de Jésus, versé à Golgotha, qui est notre seule espérance et qui le restera pour toujours.

Ou alors, les expériences par lesquelles nous sommes passés nous ont-elles rendus plus négligents et plus insouciants ? Avons-nous peut-être perdu notre intérêt face au plan majestueux de rédemption et de miséricorde de l’Agneau au point de ne plus être aimés par le Seigneur ?

Peut-être en sommes-nous arrivés à ne plus nous réjouir, à ne plus ressentir le réconfort, ni la réponse de l’Esprit comme avant ? Avons-nous perdu notre « premier amour » (Apocalypse 2 : 4) de sorte que le Seigneur ne soit plus proche de nous, bien que la Vérité nous soit encore précieuse ? Le suivons-nous de loin, en apparence, alors qu’il manque dans nos prières et dans notre consécration la douceur de sa com­munion ? Sommes-nous arrivés dans l’état où nous disons : Où est le bonheur du début de notre chemin, lorsque nous avons trouvé le Seigneur ? « Prenez garde » nous dit Jésus.

Ne tombons pas de fatigue

« Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pé­cheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme dé­couragée » – Hébreux 12 : 3.

Oh combien les véritables enfants de Dieu se fati­guent et se découragent dans leurs esprits et courent le danger de perdre la grande récompense parce qu’ils n’ont pas médité et étudié, ni compris, ou pris en considération le Seigneur ainsi que la fidélité avec la­quelle Il endura l’opposition.

S’ils prenaient en considération sa perfection et combien la lumière qu’Il représentait a brillé dans les ténèbres, sans toutefois être appréciée, alors ils s’attendraient à ce que leur lumière ne soit pas appré­ciée non plus. S’ils prenaient en considération combien le Seigneur a souffert à tous points de vue, injuste­ment, pour la justice, ils penseraient que leur compor­tement, quoique bien intentionné, est imparfait. Ceci les raffermirait pour qu’ils puissent endurer les souf­frances comme de bons soldats de Christ. Ils ne se fatigueraient pas de faire le bien et ils ne se découra­geraient pas sous le poids de l’opposition.

Si nous regardons à notre Seigneur Jésus, à la fa­çon dont Il a souffert pour la Vérité, tandis que nous avons négligé ce service, alors prenons garde et fai­sons de grands efforts pour changer cette situation. Si, d’un autre côté, nous perdons de vue ce qu’Il nous a enseigné et ne prenons pas garde aux tentations qui nous assaillent et nous incitent à utiliser notre temps, notre argent, notre santé et notre influence, comme le font ceux autour de nous, alors nous nous fatiguerons dans l’accomplissement de notre consécration. Et si tel est le cas, recherchons-en avec persévérance la cause.

Le monde et ses attraits ne nous ont-ils pas sé­duits pour nous faire violer notre alliance ? Avons-nous obéi à la voix de l’homme naturel (charnel) ? Avons-nous permis à notre ego de reprendre ses droits ? No­tre état nous a-t-il conduits jusqu’à violer notre cons­cience ? Vivons-nous selon des principes instables, dont en réalité nous ne sommes pas contents ? Ne sommes-nous pas dans un état d’endormissement de notre conscience à l’égard des choses pratiques de la vie, sans nous débarrasser des choses pécheresses ? Prenons garde ! C’est là justement que nos cœurs peuvent être trompés.

Si j’aime le péché dans mon cœur, le Seigneur ne m’écoutera pas. Il se peut qu’une petite chose cachée, une petite violation de la conscience, soit la cause de la détérioration de notre vie spirituelle, de notre paraly­sie et notre endormissement spirituel. Si tel est le cas, allons de tout cœur vers le Seigneur en nous repentant de nos mauvaises voies, afin de renouveler notre pre­mier amour, notre zèle et notre alliance de sacrifice, pour être morts avec Lui et marcher en nouveauté de vie. Selon Hébreux 10 : 22, « Approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure ».

Lorsque nous nous relevons de cet état de fatigue dans lequel nous sommes tombés, il faut alors que le Seigneur soit l’objet le plus cher à notre cœur. Nous devons nous confier en Lui, L’attendre et Le regarder, et ne vivre que pour Lui.

Veillons à ce que la volonté de notre Père soit pour nous meilleure que la santé, les amis, l’argent, la gloire, le confort et toute possession. Si nous appré­cions l’amour de Dieu, alors notre consécration sera pleine de joie. Elle sera considérée comme un privi­lège, et ainsi, nous serons préparés de façon conve­nable à recevoir les bénédictions de la paix et de la joie que le Seigneur garde pour nous.

« Prenez garde, frères »

Dieu a beaucoup de bénédictions à distribuer, mais nous ne pouvons les recevoir à cause du manque de foi, car sa façon de procéder pour accorder ses béné­dictions est en relation avec les paroles : « Qu’il te soit fait selon ta foi. » (Matthieu 8 : 13). Tout comme Israël n’a pas pu entrer en terre promise pour cause d’incrédulité, de la même façon, beaucoup de chrétiens ne peuvent entrer dans son repos.

Ceci est démontré clairement par l’Apôtre dans son épître aux Hébreux au chapitre 3 où il dit : « Prenez garde, frères, que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant… Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu’à la fin l’assurance que nous avions au commence­ment » (Hébreux 3 : 12, 14). « N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération » – Hébreux 10 : 35.

Ensuite, l’Apôtre compare l’expérience chrétienne avec celle d’Israël, et il nous dit que les Israélites ont irrité le Seigneur par leur infidélité. L’apôtre attire notre attention pour que nous ne soyons pas comme ceux décrits en Hébreux 3 : 19 – « Aussi voyons-nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité ».

Quel avertissement solennel et sérieux dans ces paroles, par lesquelles nous comprenons le mystère de l’entrée dans le repos, le mystère de la paix, de la paix parfaite, que le monde ne connaît pas et qui surpasse toute science.

La question qui peut se poser est celle-ci : Com­ment la foi reçoit-elle les promesses de Dieu pour qu’elles puissent pleinement nous influencer ? C’est dans la mesure où nous considérons le Seigneur selon sa Parole, que nous croyons et que nous avons confiance, tout comme Abraham a cru en la Parole de Dieu, et est devenu héritier de toutes les promesses de Dieu.

Il est nécessaire que nous délaissions toute chose si nous voulons entrer pleinement dans l’héritage pro­mis. L’Apôtre nous donne encore un avertissement concernant les deux fils d’Isaac, et se rapportant à la vente par Esaü de son droit d’aînesse pour un plat de lentilles, il déclare en Hébreux 12 : 16 : « Veillez …à ce qu’il n’y ait ni impudique, ni profane comme Esaü, qui pour un mets vendit son droit d’aînesse ».

Nous devons reconnaître que tout ce que nous possédons est insignifiant et que seuls nous sommes incapables de faire quelque chose de valeur. Tout ce que nous héritons de nos parents ou que nous obte­nons par notre travail ne vaut rien par rapport à la ré­compense extrêmement grande du cohéritage avec Christ. Il faut aussi que nous sachions que nos meil­leurs efforts pour la justice ne peuvent nous procurer ce que nous cherchons.

Nous devons nous incliner jusqu’à terre et admet­tre que ce n’est que par la grâce de Dieu et par le sang précieux de Jésus que nous pouvons finalement être considérés comme dignes. Paul nous en avertit en di­sant : « Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés » – Hébreux 12 : 15.

Persévérance, combat, responsabilité

Nous comprenons que les paroles du Seigneur : « Prenez garde », ont pour but de prévenir tous ceux qui ont des oreilles pour entendre. Cela exige de notre part une grande persévérance, un grand combat et une grande responsabilité, si nous souhaitons avoir une « … entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » – 2 Pierre 1 : 11.

L’avertissement de notre Seigneur montre que cette réflexion est liée aux derniers temps. Cela est confirmé par de nombreuses citations des Apôtres Paul, Pierre, et du frère Russell, qui sont pour tous ceux qui aiment Dieu d’une grande utilité, par l’exemple de leur obéissance.

En conclusion, citons une partie du verset 25 du chapitre 12 de l’Epître aux Hébreux : « Gardez-vous de refuser d’entendre celui qui parle… du haut des cieux ».

L’obéissance à Dieu par amour dépasse l’entendement de l’esprit humain. Notre persévérance à faire sa volonté est le secret de notre victoire. Le combat signifie un état de révolte contre le péché. No­tre responsabilité envers le Seigneur et sa Vérité est la clé qui nous ouvre l’approbation et l’entrée dans la fa­veur de Dieu. Que notre bien-aimé Père Céleste fasse que nos cœurs aiment, connaissent et apprécient tou­jours davantage sa Parole.

Que l’amour de Dieu et la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soient avec nous et restent avec nous tous. Amen.

Fr. I. S. (Roumanie)


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