« PRENONS GARDE À NOUS, DE PEUR QUE NOUS N’OUBLIONS !»

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« Recherchez la paix avec tous et la sanctification, sans laquelle nul ne verra le Seigneur. » Hébreux 12 :14.

Bien que l’Eternel, par Sa Parole, conseille à ceux qui forment Son peuple d’être des pacifica­teurs, de poursuivre la paix, néanmoins, Il les prévient qu’ils devront combattre. Apparemment ces notifications semblent se contredire. Il paraît étran­ge qu’on nous recommande d’être des pacificateurs et qu’on nous dise ensuite que nous devons combat­tre. Ces déclarations opposées l’une à l’autre peuvent être cependant harmonisées. Si nous sommes loyaux envers l’Eternel et envers Sa cause, notre loyauté nous amènera en opposition avec tout ce qui est contre Dieu. Ce n’est pas que nous devons nous disputer avec les gens, mais le fait même qu’il nous est conseillé d’être des pacificateurs donne à entendre que nous trouverons de l’opposition.

Si quelqu’un a le désir de faire le bien et qu’il le fasse aux mieux de ses capacités, comment se fait-il qu’on s’oppose à lui ? Le Maître rencontra cette opposition. Bien qu’Il fût parfait, l’on s’oppo­sa cependant à Lui. Nous n’aurions pas à être sur­pris alors si nous, qui sommes imparfaits, devions passer par les mêmes expériences. Que fit Jésus pour que le peuple en vînt à Lui faire du mal ? Il ne fit que le bien et chercha à bénir ce peuple. Sa loyauté envers le Père, cependant, Le mit dans la nécessité de blâmer le péché et l’erreur. Cela fit naître contre Lui l’antagonisme de ceux qui soute­naient le péché et l’erreur. Les ténèbres haïssent la lumière, parce que la lumière réprouve conti­nuellement les ténèbres.

Ainsi donc, nous avons de l’opposition non seu­lement de la part de l’esprit du monde, mais de la part de notre propre chair déchue et aussi surtout de la part du grand Adversaire et de ses armées. Quelle puissance liguée contre nous tout cela repré­sente. Il fut un temps, dans notre vie, où nous ne savions pas ce que signifiait avoir contre soi le monde, la chair et le Diable; mais nous apprenons maintenant, chers frères, ce que cela signifie. Notre Adversaire est un ennemi très astucieux, et il est sur le qui-vive afin de saisir toute occasion favora­ble pour nous prendre au piège, pour lancer nos ennemis contre nous et pour nous susciter toutes sortes de persécutions et d’oppositions. On pour­rait penser que Satan se serait contenté d’avoir pris lui-même la mauvaise voie, et que maintenant il serait prêt à dire qu’il en a assez de faire le mal. Pourquoi ne le dit-il pas ? Parce que c’est un enne­mi implacable de Dieu et de tout ce qui est bien.

Il a tellement endurci son coeur envers tout ce qui est saint qu’il ne peut pas être renouvelé à la repentance, faire volte-face ni prendre une ligne de conduite inverse.

Que la manière d’agir de Satan nous serve d’avertissement

Quel avertissement solennel cela devrait être pour nous ! Combien nous devrions résister vaillamment et sans équivoque aux petits commencements de péché, à l’approche de la tentation d’être infidèle à Dieu même au plus faible degré, et nous hâter d’aller au Trône de grâce chaque fois que nous sommes ainsi en danger! L’Adversaire sem­ble former en particulier ses desseins contre les sai saints de Dieu. Il s’oppose fermement à tous ceux qui désirent marcher dans les traces de Jésus, plu­tot qu’à ceux qui marchent suivant le train de ce monde; car ces derniers sont déjà plus ou moins sous son autorité. Il ne s’efforce pas de courir après eux ou de les prendre au piège. Tout ce qui lui est nécessaire de faire, c’est de les tenir éloignés de la lumière. — 2 Cor. 4 : 4.

Satan ne souhaite pas que la glorieuse lumière de la bonté de Dieu brille dans le coeur des hom­mes; car partout où la lumière de la Vérité pénè­tre, elle produit une métamorphose. Aussitôt que la Vérité brille dans nos coeurs, nous nous trans­formons, et cette transformation progresse de jour en jour. Lorsque Satan s’en aperçoit, il use de tout son pouvoir pour aveugler celui qui s’est libéré de sous sa domination, et pour tisser de nouveau, sa toile autour de lui. Lorsque la mouche s’efforce de s’échapper, l’araignée se met immédiatement à consolider sa toile autour d’elle. Si la mouche par­vient à s’échapper, l’araignée la prendra de nou­veau au piège si faire se peut.

Mais en dépit des ennemis contre lesquels nous devons lutter – ennemis à l’intérieur et à l’exté­rieur — nous sommes en parfaite sécurité si nous nous tenons près du Maître. Celui qui est avec nous est plus grand et plus fort que tous ceux qui sont contre nous. Nous avons déjà appris à connaître un peu le caractère de notre Ami céleste. Au début, nous avons compris que Dieu était un Etre très grand ayant droit à notre révérence, mais maintenant nous en venons à voir de plus en plus combien Il est juste, combien Il est sage, combien Il est aimant et affectueux. A mesure que nous arrivons à apprécier ainsi Son glorieux carac­tère, un grand désir d’être semblable à Lui naît en nous, et nous comprenons mieux le commandement que nous donnent les Ecritures d’être comme notre Père qui est aux Cieux. Jésus était semblable au Père, et la Parole nous instruit à devenir des copies du Fils bien-aimé de Dieu. « Soyez mes imitateurs» dit l’Apôtre, «comme moi aussi je le suis de Christ. »

En nous-mêmes se trouve le principal champ de bataille.

Nous sommes actuellement des représentants spéciaux de Dieu dans le monde, combattant un bon combat de foi contre le péché et le mal, parti­culièrement en nous-mêmes. Nous n’avons pas du tout reçu mission de mettre de l’ordre dans le monde. La Bible ne nous donne pas de telles ins­tructions. Le Seigneur nous emploiera plus tard pour accomplir cette oeuvre, lorsque nous aurons atteint le Royaume. Nous ne pouvons pas actuelle­ment nous rendre tout à fait maîtres du mal qui réside dans notre propre chair, c’est pourquoi nous avons besoin de diriger nos forces contre le péché retranché dans notre corps mortel. Nous avons besoin d’exercer une grande attention de peur qu’après avoir prêché aux autres, nous ne soyons nous-mêmes rejetés. Quelle triste perspective ce serait si, après avoir parlé aux autres de Dieu, de Son amour, de Sa puissance et de Son salut en Christ, nous étions nous-mêmes rejetés de ce glorieux salut.

Puisque nous sommes de nouvelles créatures, nous devrions être vigilants, nous devrions croître et augmenter notre force pour vaincre la chair. Alors nous serons en sûreté. C’est en nous-mêmes que se trouve le principal champ de bataille. Nombre d’enfants de Dieu ont, par nature, une grande mesure de combativité. C’est une bonne disposition si elle est contrôlée et dirigée dans la bonne direction. La combativité est nécessaire, autrement nous ne pourrions jamais vaincre. Mais nous devons nous maitriser afin de ne pas combattre les frères, et nous ne devons pas entreprendre un combat per­sonnel avec le Diable. Nous ne sommes pas de taille à lutter avec lui, mais nous devons lui résis­ter. Le Seigneur se saisira bientôt de lui et le liera pour mille ans. Il triomphera de l’Adversaire et détruira toutes ses oeuvres. Mais cela exigera les mille ans entiers pour accomplir pleinement cette oeuvre. Il n’y a pas lieu d’espérer de renverser Satan ou ses oeuvres pendant que nous sommes dans la chair. Ce n’est pas notre mission. Ce que le Seigneur nous a donné à faire, c’est de triom­pher de nous-mêmes, de gouverner notre corps qui est de la race déchue d’Adam, de nous garder nous-mêmes afin que le Malin ne nous touche pas. 1 Jean 5 18.

Nous avons tous des inclinations naturelles vers le péché. Il est nécessaire, par conséquent, que nous vainquions les penchants de la chair, la tendance de la chair, — toutes ces choses qui lut­tent contre l’Esprit. Dès le moment où nous nous livrâmes au Seigneur et fûmes engendrés du Saint Esprit, nous fûmes de Nouvelles Créatures. Les anciennes choses passèrent et toutes choses devin­rent nouvelles. Nous n’appartenons plus à la vieille famille, à la famille d’Adam: nous sommes une création entièrement nouvelle. Nous sommes passés de la mort à la vie, de la condamnation à mort en Adam à une nouvelle vie en Christ. La conti­nuation de cette nouvelle vie dépendra de notre fidélité comme enfants de Dieu. Nous devons démontrer notre loyauté au Seigneur en résistant à tout ce qui appartient à l’ancienne vie.

Encouragements scripturaires a nous approcher souvent de Dieu.

Aucun de nous ne peut pleinement agir com­me il le souhaiterait. Nous sommes tous déchus par nature, certains plus, d’autres moins. Si nous pensons réussir à agir comme nous le désirons, c’est parce que nous sommes plus ou moins aveu­glés sur nos propres défauts. Nous voudrions agir parfaitement, mais nous ne pouvons pas. Mais en combattant le bon combat, nous devons prouver au Seigneur que nous agissons du mieux que nous pouvons. Nous ne devons pas simplement faire un petit effort, mais nous devons déployer toute notre force, et la grâce du Seigneur en comblera les lacu­nes. Si, alors, en dépit de nos meilleurs efforts, nous manquons d’être entièrement victorieux, ce à quoi il faut s’attendre, qu’adviendra-t-il ? « Le sang de Jésus-Christ Son Fils nous purifie de tout péché ».

Nous devons donc continuer notre course, n’ayant ni «tache, ni ride, ni rien de semblable ». Cela ne veut pas dire que nous pourrons nous maintenir purs à tel point que nous ne laisserons aucune tache, aucune ride venir se poser sur nos vêtements; nous ne pouvons éviter cela. Mais l’ar­rangement magnifique de Dieu est tel que nous pouvons aller à Lui et prétendre au mérite du sang du Sauveur qui mourut pour nous. Nous ne devons pas permettre qu’une tache ou une ride puisse se maintenir sur notre magnifique robe de noce, de façon à la souiller. Lorsqu’au début nous sommes entrés dans la famille du Père, nous reçumes un mérite pour couvrir tous nos pêchés passés; mais il y a les faiblesses et les péchés d’à présent pour lesquels nous avons également besoin de faire appel au sang du Christ. Ainsi, le Seigneur a pour­vu à nos besoins. Avec cette connaissance de l’a­mour du Père et de l’amour de notre Seigneur Jésus, nous devons aller hardiment, courageuse­ment au Trône de Grâce céleste.

On peut trouver qu’il est quelque peu pré­somptueux d’aller ainsi à l’Eternel pour obtenir une purification continuelle de toute souillure ter­restre et le pardon de nos transgressions journa­lières inconscientes. Mais l’Apôtre nous enseigne le contraire. Nous avons besoin de l’encouragement de la Parole de Dieu à nous approcher ainsi de l’Eternel pour obtenir le pardon. La chair dit : « Ne vas pas trop souvent au Trône de Grâce ». Lorsque nous commettons une première faute, il nous est relativement facile de la présenter à l’Eternel. Nous allons à Lui sans beaucoup de dif­ficulté, ou peut-être sans aucune. Nous disons à l’Eternel que notre transgression ne fut pas com­mise volontairement, et que nous en sommes peinés et nous avons le sentiment qu’Il nous pardon­ne. Si nous commettons une seconde faute, alors la chose n’est pas si facile; et elle devient plus difficile chaque fois que nous péchons. Nous avions dit à notre Père, après avoir, commis la première faute, que nous serions désormais plus vigilants, mais nous avons continué peut-être à ne pas vivre à la hauteur de l’idéal que nous confessons. Ainsi, nous avons été tentés de ne pas nous approcher de Dieu pour Lui présenter la chose.

N’abusons pas de la miséricorde de Dieu.

Nous avons tous besoin de nous rappeler les promesses de Dieu qui nous encouragent à conti­nuer de demander la miséricorde et la grâce de­vant nous secourir au moment opportun. En agis­sant ainsi, nous devenons plus forts pour vaincre les difficultés subséquentes. Nous ne devons pas cependant abuser de la miséricorde de l’Eternel en devenant, dans une certaine mesure, inconsidérés dans nos paroles, nos pensées et nos actes; car si l’Eternel remarque en nous un commencement de cet état d’esprit, Il ne nous pardonnera pas aisément et ne nous réintégrera pas dans Sa faveur. Il ne nous accordera pas l’assurance de Son pardon et il nous faudra aller à Lui plusieurs fois avant de ressentir Son amour et Sa bénédiction. Cela aura ainsi pour effet de nous rendre plus soucieux de ne pas être délaissé de cette façon une autre fois.

Ceux qui manquent de garder leur «casier judiciaire » vierge devant l’Eternel se trouveront dans une triste condition. Après avoir fauté une ou deux fois, ils se disent qu’ils ne peuvent plus retourner à l’Eternel, qu’ils iront se coucher et oublieront tout cela. Au matin, ils se réveillent sans être en harmonie avec Dieu. Ils pensent alors qu’ils n’y peuvent rien. Au soir, la pensée qu’ils ne sont pas tout à fait en ordre avec Dieu leur re­vient. Ils se rendent compte qu’ils ont eu beau­coup de difficultés dans la journée et qu’ils ont encore commis des fautes, mais ils se disent qu’ils ne peuvent pas s’approcher de Dieu, que c’est inu­tile. Ainsi la brèche s’élargît. Ils oublient la grande miséricorde de l’Eternel. Ils oublient que Dieu a dit « Comme un père a compassion de ses en­fants, l’Eternel a compassion de ceux qui le crai­gnent. Car il sait de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière. » — Psau­me 103 :13, 14.

C’est là une mauvaise voie, pleine de très grands dangers. Nous devrions régler nos comptes avec l’Eternel chaque jour. Nous devrions aller nous coucher chaque soir comme nous le ferions si nous étions sûrs que nous ne nous réveillerions plus dans la chair. Au matin, avant de nous lever, notre première pensée devrait être « Comment pourrai-je plaire à l’Eternel aujourd’hui et être utile aux autres, et spécialement comment pourrai-je triompher de moi-même ? ». Quelques-uns, qui manquent de profiter de la grâce offerte pour cha­que moment de besoin, s’éloignent graduellement de l’Eternel et vont si loin dans cette voie qu’ils finissent par ne presque plus penser à ces choses. Ils révèrent Dieu, mais ils ne L’aiment pas. Dieu n’est pas près d’eux et ils le savent. Ils connaissent la bonne voie, mais ils sentent qu’ils ne peuvent pas la suivre. Ils se rendent compte qu’ils ont des taches sur leur robe, mais ils essayent de ne pas y penser. Si cette ligne de conduite continue d’être suivie, à quoi aboutira-t-elle ?

Ce ne sont pas des choses auxquelles il ne faut plus penser. Les affaires auxquelles il ne faut plus penser sont celles que l’Eternel a pardonnées; mais celles, pour lesquelles nous n’avons pas cher­ché à obtenir le pardon, devraient nous troubler jusqu’à ce qu’elles fussent réglées. Ce n’est pas une bonne méthode d’attendre jusqu’au soir pour aller à l’Eternel, si nous nous rendons compte que, nous Lui avons déplu. Si nous pouvons aller immé­diatement dans notre chambre, nous devrions le faire. Si non, nous devrions fermer nos yeux un moment et entrer en communication avec notre Père Céleste par les mérites de notre Sauveur. Tenons-nous en contact permanent avec l’Eternel, et parlons-Lui de toutes nos affaires, de nos erreurs, de nos transgressions inconscientes. Nous commet­tons probablement beaucoup de transgressions sans nous en rendre compte, mais si nous avons jour­nellement recours au sang purificateur, nos vête­ments seront conservés propres et blancs.

Les négligents sont impropres au Royaume.

Ceux qui font des taches à leur robe, et ne les enlèvent pas, ne sont pas propres au Royaume de Dieu; car l’Epouse de Christ ne sera constituée que de membres «sans tache, ni ride, ni rien de semblable ». Jésus doit présenter au Père cette classe de personnes irréprochable et irrépréhensi­ble. Ces personnes-là n’agirent pas parfaitement, sans commettre de faute, mais elles eurent soin de garder leurs vêtements sans tache en s’approchant souvent de l’Eternel; rien ne put les en éloigner. C’est-là l’esprit de ceux qui sont de la classe de l’Epouse. Nous souhaitons tous faire partie de cette classe, chers amis. Si quelqu’un d’entre nous ne sait pas, en ce moment, dans quelle position il est à l’égard de l’Eternel, qu’il se hâte d’aller à Lui et s’assure que ses fautes et lacunes ont été effacées par notre cher Rédempteur et Avocat. Qu’il n’attende pas, mais aille immédiatement

Cette classe de fidèles nous est dépeinte en Apocalypse 7 : 3, 4 et 14 1-5. Ce sont les 144.000 qui ont le nom du Père écrit sur leur front. Ils chantent un cantique nouveau que personne ne peut apprendre, sinon ces 144.000. Oh ! nous dési­rons ardemment être l’un d’entre eux ! Nous ne pourrions plus désirer d’être ailleurs. Après que Dieu nous a donné Son Esprit Saint, le résultat, c’est-à-dire la réussite ou la non-réussite de notre entreprise, dépend entièrement de nous. Ce sera notre propre faute si nous n’héritons pas le Royau­me, Nous ne pourrons blâmer l’Eternel en aucun cas, car Il a pourvu à notre purification continuelle jour après jour. Sa grâce nous est fournie à chaque pas dans notre chemin, et Sa Providence affectueu­se et protectrice nous entourera continuellement si nous avons confiance et si nous sommes obéis­sants autant que nous le pouvons.

Les personnes qui forment l’autre classe, c’est-à-dire celles qui permettent aux taches de s’accu­muler sur leur robe, sont une « grande multitude, que personne ne peut dénombrer» (Apocalypse 7:9); c’est-à-dire, le nombre n’en est pas fixe ni éta­bli comme c’est le cas de ceux qui forment la clas­se de l’Epouse. Elles doivent, au cours de la grande tribulation, laver leur robe, toute tachée et salie, dans le sang de l’Agneau. Ces personnes-là se tien­dront devant le Trône et serviront Dieu jour et nuit dans Son Temple. Ceux qui composent la classe de l’Epouse seront le Temple ou, selon une autre figure, ils seront assis sur le Trône messiani­que avec leur Seigneur et Epoux. Ces différentes figures nous montrent les différents aspects de la position et de l’oeuvre honorifiques du Corps de Christ dans la gloire. De ces derniers, il est dit qu’ils porteront une couronne, et des autres qu’ils auront simplement des palmes à la main, emblè­mes de leur victoire finale.

Combien nous sommes heureux que notre bien-aimé Père Céleste dans sa miséricorde a prépare quelque chose pour ceux qui, par un zèle insuffi­sant et par manque de fidélité, perdent le « Prix du haut Appel » ! Nous nous réjouissons que même les « vierges folles » ne perdent pas tout, mais qu’elles reviendront à l’Eternel à travers des lar­mes et par le travail de leur âme. Elles termine­ront leur course dans la mort. Leur course est une destruction forcée de la chair. Bien qu’elles aient promis par alliance de la sacrifier de bon gré, cependant elles manquent de le faire. Elles aiment l’Eternel et la justice, mais pas suffisamment pour être entièrement loyales et fidèles; aussi doivent-elles être sévèrement châtiées, afin que leur esprit soit sauvé au Jour du Seigneur Jésus.

Sérieuse exhortation à être fidèle.

Personne n’a été appelé par Dieu à faire partie de la classe de la Grande Multitude. « Vous avez été appelés pour une seule espérance de votre appel » (Ephés. 4 : 4). Marchons donc avec le Sei­gneur en vêtements blancs tous les jours, chers frères et soeurs. Gardons notre robe sans tache. Il est plus facile de faire des taches sur notre robe que de les en enlever. Et chaque nouvelle tache faite sera plus difficile à enlever que la précédente. Selon notre compréhension, les taches sont le ré­sultat d’une mesure de négligence. « Il m’est impos­sible de toujours préserver ma robe de toute tache », direz-vous, mais soyons reconnaissants en­vers l’Eternel de ce qu’Il a pourvu un moyen par lequel les taches peuvent être enlevées lorsque nous en sollicitons sincèrement la purification.

Chaque expérience de ce genre, par laquelle il nous arrive de passer, devrait nous rendre plus humble, plus prudent, plus conscient de notre fai­blesse et plus vigilant de manière à éviter que des taches se posent sur notre robe blanche, Autre­ment, l’Eternel nous châtiera en nous enlevant pour un temps Sa paix, afin que nous ne nous ima­ginions pas que nous pouvons être insouciant et avoir la tache enlevée sans subir d’ennui. L’Eter­nel veut que nous nous rendions compte que ce n’est pas une chose de peu d’importance. Alors, que chacun de nous soit très fidèle, afin de pouvoir en­tendre bientôt cette douce parole du Maître «C’est bien ».

W. T. 5923 — 1916.

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