Proclamons le nouveau souverain de la terre,

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c’est-à-dire Christ

« TU N’AS PAS CONNU LE TEMPS OU TU AS ETE VISITE »

SOMMAIRE. – Le premier dimanche des rameaux. – L’accomplissement d’une prophétie. – Un moment décisif pour Israël. – Son « double » de disgrâce. – La faveur de Dieu rendue à Israël charnel. – Le parallèle qui existe entre l’histoire d’Israël charnel et celle d’Israël spirituel. – Le Messie est une pierre d’achoppement pour les deux maisons d’Israël. – La chrétienté ou les royaumes chrétiens ne sont pas prêts pour le second avènement du Messie.

TEXTE : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Marc 11 : 9).

Peu nombreux furent les Juifs qui comprirent toute l’importance qu’avait pour leur peuple l’événement commémoré par les chrétiens le dimanche des rameaux. Il est bon de se souvenir que l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem eut lieu à la fin de son ministère terrestre, c’est-à-dire trois ans et demi après son baptême au Jourdain et cinq jours avant sa crucifixion. Notre Seigneur avait passé le jour du sabbat en repos à Béthanie. Lazare que Jésus avait réveillé du sommeil de la mort avait préparé un banquet pour le Maître, d’accord avec ses soeurs Marthe et Marie et le souper eut lieu à la fin du jour du sabbat.

Ce fut alors que Marie apporta un vase contenant un parfum de grand prix et qu’elle en oignit la tête et les pieds de notre Seigneur. Judas alors murmura contre ce témoignage de respect et d’amour, déclarant que c’était une perte, qu’il eut mieux valu donner l’argent de ce parfum aux pauvres. Jésus prit la défense de Marie et dit que cette onction était faite pour sa sépulture qui aurait lieu la même semaine.

Jésus dit aussi à ses disciples : « Vous avez toujours les pauvres avec vous, et vous pouvez leur faire du bien quand vous voulez ; mais vous ne m’avez pas toujours ».

Le matin suivant qui était le premier jour de la semaine, c’est-à-dire le dimanche, Jésus se prépara pour son entrée triomphale comme roi d’Israël à Jérusalem ; selon la coutume des rois de cette nation, Il fit son entrée dans la ville monté sur un âne et acclamé par la foule. Ce fait avait été prédit dans tous ses détails par le prophète Zacharie en ces mots : « Sois transportée d’allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, le petit d’une ânesse ». – Zach. 9 : 9.

LA PROPHETIE DOIT ETRE ACCOMPLIE.

Lorsque les disciples eurent amené un âne et que Jésus se fut assis dessus, une multitude de gens venus de Jérusalem pour voir Jésus, parce qu’Il avait ressuscité Lazare, poussèrent des cris de joie. Ils étaient dans l’enthousiasme ; selon la coutume du temps, quelques-uns prirent des branches de palmier pour aller au-devant de lui, d’autres étendaient leurs vêtements sur le chemin comme un tapis ; c’est ainsi que Jésus se rendit à Jérusalem. Les cris du peuple exprimaient

exactement ce que le prophète avait prédit ; les Juifs acclamèrent Jésus le fils de David promis, le Messie attendu depuis longtemps.

Dans d’autres occasions où le peuple avait cherché à le proclamer roi, après avoir vu ses oeuvres merveilleuses, Jésus

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s’était retiré et le peuple avait dû cesser ses ovations. Le Maître savait qu’alors le temps marqué par le Père céleste n’était pas encore arrivé pour cela ; mais, le jour de son entrée à Jérusalem, Il savait que son heure était venue et Il excita pour ainsi dire le peuple à l’enthousiasme en montant sur un âne.

Plusieurs chefs Juifs appartenant à certaines sectes, qui virent le miracle de la résurrection de Lazare, ne purent juger de son importance et considérèrent Jésus non comme le véritable Messie, mais comme un imposteur lors de son entrée à Jérusalem. Lorsque ces principaux du peuple virent la multitude acclamer Jésus comme le Messie, ils furent irrités et envoyèrent un message à Jésus lui disant de faire taire ces gens ignorants ; mais, au lieu d’interdire ces ovations, le Maître fit comprendre que ces gens avaient raison et accomplissaient ainsi la prophétie de Zacharie : « Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! » Quelqu’un devait donc faire entendre des cris de joie ; si le peuple ne l’avait pas fait, les pierres auraient crié plutôt que de laisser la prophétie sans accomplissement.

Dans son trajet de Béthanie à Jérusalem, Jésus ainsi que la foule s’arrêtèrent lorsqu’ils furent arrivés au-dessus de la montagne des Oliviers. Jésus contemplait la ville de Jérusalem, la sainte cité, pleura sur elle et prononça ces paroles : Israël « tu n’as pas connu le temps où tu as été visité ». Ce peuple se montrerait donc indigne de Jésus, il ne saurait pas l’apprécier. Le temps était venu pour Israël de recevoir son Roi, mais il ne savait pas cela et, d’autre part, le coeur des Juifs n’était pas dans une condition favorable pour le comprendre ; c’est pourquoi Jésus dit : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! » (Matth.23 : 27). Pendant trois ans et demi, le Maître et ses fidèles disciples avaient déclaré que le Royaume de Dieu était proche, que le peuple devait se repentir et croire à la bonne nouvelle ; six mois avant eux, Jean-Baptiste lui-même avait aussi proclamé le même message.

Après ces quatre années, pendant lesquelles la prédication avait retenti fidèlement dans toute la Palestine, les Juifs ne paraissaient pas mieux préparés à recevoir Jésus qu’ils ne l’étaient auparavant ; c’est pourquoi le Maître leur dit : « Voici, votre maison vous sera laissée déserte ; car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » La nation juive, à ce moment-là, perdit donc toute communion avec Dieu. « Tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée », lui dit Jésus. – Luc 19 : 44.

Depuis plus de dix-huit siècles, Israël, comme nation, ne jouit plus de la faveur de Dieu, mais, Béni soit le Seigneur, le jour approche où le Messie (à son second avènement, dans son règne) se tournera de nouveau vers ce peuple. Selon les paroles de Jésus, en ce temps-là, Israël dans la joie dira : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » Les longs siècles pendant lesquels les Juifs n’ont plus joui des faveurs de Dieu, pendant lesquels ils ont été persécutés, les auront humiliés, leur coeur sera dans un meilleur état pour recevoir la grâce divine dans les conditions que Dieu leur imposera. St Paul parle du temps où Israël sera sauvé, dans Rom. 11 : 27-34.

Dieu savait d’avance ce qui arriverait ; Il avait offert à Israël le Royaume sérieusement, véritablement, mais ce peuple ne l’avait pas compris ; cependant Dieu agit toujours de son côté selon ses promesses, Il observa les clauses du contrat ; si quelqu’un commit des fautes, ce fut toujours l’humanité.

Si nous comprenons ce que rappelle le dimanche des rameaux, si nous comprenons qu’en ce jour Israël charnel subit sa dernière grande épreuve et rejeta le Messie, nous pourrons comprendre quelque chose de plus, nous pourrons reconnaître que Dieu, dans sa bonté, nous met à l’épreuve de la même manière, nous, chrétiens.

« ILS SONT ENNEMIS A CAUSE DE VOUS »

St Jean montre bien que si, d’une part, à cause de leur rejet du Messie, les Juifs ont été rejetés comme nation,

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d’autre part ils n’ont pas été rejetés comme individus. Le prophète l’avait prédit (Rom. 11 : 27-33) ; il y avait un petit reste fidèle. Ce reste accepta Christ et fut accepté par lui. Au jour de la Pentecôte, cette classe constitua le noyau, le fondement d’Israël spirituel. Ainsi nous lisons : « Elle (la Parole) est venue chez les siens (sa nation) et les siens ne l’ont point reçue. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir (le privilège) de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu », au jour de la Pentecôte. – Jean 1 : 11-13.

Donc, les Juifs ont laissé passer à d’autres la partie spirituelle de la grande promesse de Dieu faite à Abraham, mais il leur est réservé une promesse terrestre magnifique ; cette promesse leur sera présentée à la seconde venue de notre Seigneur. Leurs péchés seront alors effacés, le peuple hébreu tout entier rentrera dans les faveurs de Dieu et obtiendra la partie de la promesse faite à leurs pères qui a trait à la terre. Par les Juifs, la bénédiction de Dieu s’étendra à toutes nations et à tous peuples, sous la nouvelle alliance que Dieu traitera avec eux (Jér. 31 : 31-34). C’est Christ, leur grand Médiateur, qui agira ; Il sera couronné de gloire dans cette ère bénie. En ce temps-là, l’élection des saints de l’âge évangélique sera terminée ; Jésus constituera la tête et l’Eglise son corps ; les membres de l’Eglise seront les cohéritiers de Christ dans la gloire de son Royaume, ils hériteront avec lui la partie spirituelle de la promesse faite à Abraham. – Gal. 3 : 8, 16, 29.

Tout cela est expliqué clairement par l’apôtre dans Rom. 11 : 25-32, mais les yeux de notre compréhension ayant été fermés jusqu’à ces derniers temps, nous n’avions pas compris la longueur, la largeur, la profondeur et la hauteur de l’amour de Dieu et de Sa sagesse. Si nous connaissons ces choses actuellement, c’est parce qu’elles sont proches et à la porte. Au premier avènement de notre Seigneur, plusieurs prophéties relatives à cette époque-là, et qui avaient été cachées, furent révélées ; les « vierges sages » seules qui avaient vraiment préparé leurs lampes. (Ps. 119 : 105) furent bénies, éclairées, à tel point qu’elles purent voir les beautés du divin plan des âges.

LE TEMPS DE NOTRE VISITATION

Peu nombreux, semble-t-il, sont les chrétiens qui, jusqu’à notre époque, ont compris qu’Israël spirituel trouve son parallèle dans l’Israël charnel ; peu de chrétiens ont compris qu’Israël charnel, dans toute son histoire, a servi de type à Israël

spirituel ; un petit nombre seulement a remarqué que, depuis la mort de Jacob à la mort de Jésus, il y a eu 1845 ans et qu’il s’est écoulé le même laps de temps depuis la mort de Jésus à nos jours ; un petit nombre aussi a remarqué qu’il a existé un peuple d’Israël nominal et un réel. L’organisation de la nation juive fut éprouvée et tous ses membres ont été trouvés en faute, excepté les « véritables Israélites » ; Israël spirituel passera par les mêmes expériences et le résultat sera le même.

Toutes les églises chrétiennes nominales organisées seront éprouvées et tous ses membres seront trouvés en faute, excepté les fidèles disciples de Christ engendrés de l’Esprit. Nous avons dit qu’au premier avènement de Jésus, un reste, un petit nombre seulement de juifs furent trouvés dans de bonnes dispositions, il en sera de même à la fin de l’âge évangélique, selon les Ecritures ; un petit nombre de chrétiens seront trouvés assez saints, assez zélés, assez fidèles à Dieu et à la vérité pour être élevés aux plus grands honneurs.

A la fin de la période juive, il y eut une période d’épreuve spéciale, il doit y en avoir aussi une pendant les dernières années de l’âge évangélique, une épreuve et un criblage spéciaux parmi la chrétienté ; cette période-là précédera l’établissement du règne millénaire, dans lequel les bénédictions seront sans nombre. Les épreuves atteignirent les Juifs d’une manière inattendue pour leur permettre de prouver leur foi et leur obéissance ; les épreuves tomberont sur les chrétiens d’une manière tout aussi inattendue pendant la moisson de l’âge évangélique. Le prophète dit en parlant de cette époque-là : « Qui pourra soutenir le jour de sa venue ? Qui restera debout quand il paraîtra ? Car il sera comme le feu du fondeur, comme la potasse des foulons, il s’assiéra, fondra et purifiera

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l’argent ; il purifiera les fils de Lévi, il les épurera comme on épure l’or et l’argent » et ils présenteront à l’Eternel des offrandes avec justice. Alors l’offrande de Juda et de Jérusalem sera agréable à l’Eternel ». – Mal. 3 : 2, 3.

« LES DEUX MAISONS D’ISRAEL »

Israël charnel et Israël spirituel sont dans le même cas ; l’Eternel dit par la bouche du prophète Esaïe que le Messie serait « une pierre d’achoppement, un rocher de scandale pour les deux maisons d’Israël », c’est-à-dire pour Israël charnel et pour Israël spirituel (Es. 8 : 14). Nous avons vu comment la première maison d’Israël trébucha le jour des rameaux, en ce jour que nous célébrons actuellement. Israël charnel trébucha parce qu’il n’a point « connu le temps de sa visitation » ; il n’a pas reconnu le temps marqué pour l’élection de la classe de personnes qui constituerait le Royaume, les Juifs ne prirent donc pas garde aux privilèges qui leur étaient offerts et leur coeur ne fut pas en état de recevoir les bénédictions de Dieu ; nous pourrions dire aussi que ceux qui n’étaient pas dans de bonnes dispositions ne reconnurent et n’acceptèrent pas le Messie, car si leur coeur avait été bien disposé, Dieu ne les aurait pas laissés dans les ténèbres. – 1 Thess. 5 : 4.

Plusieurs choses nous prouvent que nous vivons à l’époque correspondant à ce dimanche des rameaux ; plusieurs choses nous montrent que la chrétienté subit actuellement sa grande épreuve et que, seuls, les chrétiens qui ont consacré entièrement leur coeur et leur vie au Seigneur seront acceptés par lui pour former ses joyaux (Mal. 3 : 17) ; il leur sera accordé de régner avec Christ dans son Royaume millénaire. Plusieurs choses nous prouvent que le temps est arrivé où le véritable peuple de Dieu se divise en deux classes dépeintes par notre Seigneur

dans la parabole des vierges sages et des vierges folles. Les vierges sages seules étaient prêtes et purent entrer dans la chambre nuptiale ; de même, les chrétiens vraiment consacrés, seuls, seront prêts et pourront être acceptés pour entrer dans le Royaume, seuls, ils auront part à la première résurrection ; celle-ci aura lieu avant que la grande détresse ait atteint son plus haut degré d’intensité ; la classe de personnes symbolisée par les vierges folles passera par ces tribulations avec le monde, quoi qu’elle ne soit pas du monde.

Ce temps de grande détresse sera l’avant-coureur de la dispensation millénaire, du règne de Christ, le puissant Rédempteur ; lui et son Eglise dans la gloire répandront alors sur tous les humains les bénédictions merveilleuses du rétablissement promis et dont les saints prophètes ont parlé (Actes 3 : 19-23). Les vierges folles pourront, dans le temps de détresse, se procurer de l’huile et obtenir ensuite une place dans la gloire, mais elles auront manqué le grand prix, la place de faveur, la Suprême bénédiction divine ; elles ne pourront plus faire partie de la classe de l’Epouse, mais elles recevront des bénédictions et feront partie de la classe des « vierges qui la suivent ». – Ps. 45 : 14-16.

Les enfants de Dieu qui, maintenant, se réveillent du sommeil du monde dans lequel ils ont été plongés longtemps, doivent joindre leur coeur et leur voix au cri de joie annonçant que le Royaume de Dieu est proche.

« GARDEZ-VOUS DE REFUSER » CHRIST

La nation juive n’était pas prête à recevoir Jésus comme Roi en ce premier dimanche des rameaux et la chrétienté n’est pas prête non plus actuellement à recevoir Christ comme Roi à son second avènement. Au premier avènement, seuls les « véritables Israélites », ceux dans lesquels il ne trouvait point de fraude, connurent la voix du bon Berger, il en sera de même à son second avènement. L’époque à laquelle vécut l’Eglise de Laodicée symbolise le temps dans lequel nous vivons et cette église-là représente l’église actuelle (Apoc. 3 : 17) ; l’état de l’église, aujourd’hui, est le même que celui de l’église de Laodicée démontré par notre Seigneur au messager de cette église. La chrétienté se vante d’être riche, de s’être enrichie et de n’avoir besoin de rien et elle ne sait pas qu’elle est pauvre, misérable, aveugle et nue.

Le Seigneur actuellement se tient à sa porte et frappe. Il s’offre aux « véritables Israélites » ; notre jour est le dimanche des Rameaux dans le sens le plus complet. Comment recevons-nous les bénédictions

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immenses que nous apporte la parousia ou présence de notre Maître ? L’entendons-nous frapper à la porte de notre coeur ? Sondons-nous les Ecritures, écoutons-nous sa voix et cherchons-nous à connaître sa volonté en toutes choses afin de pouvoir l’accomplir ? Les disciples de Christ qui agissent de cette manière recevront, sans tarder, croyons-nous, les bénédictions immenses et complètes de la Pentecôte, ils ressusciteront ou seront changés, ils subiront bientôt une transformation dans leur individualité et leur caractère se montrera parfait ; ils seront transformés de gloire en gloire, lorsqu’ils verront leur Rédempteur tel qu’il est et qu’ils partageront sa gloire. – Jean 3 : 1, 2.

St Paul dit : « Gardez-vous de refuser d’entendre celui qui parle…du haut des cieux ». La lumière que nous possédons, les privilèges dont nous jouissons, les bénédictions que nous recevons de toutes parts, sont beaucoup plus grands que

ceux dont jouissaient les Juifs au premier avènement de notre Seigneur. Ces privilèges et bénédictions constituent nos épreuves ; soyons fidèles, offrons nos corps en sacrifice vivant et, avec un nouveau zèle, efforçons-nous de glorifier notre Seigneur dans notre corps et dans notre esprit qui lui appartiennent. – 1 Cor. 6 : 20.

Les chrétiens qui ont des yeux pour voir et des oreilles pour entendre la voix qui parle du haut des cieux doivent être prêts à proclamer Christ, Seigneur et Roi de tous, à l’accepter pour leur Rédempteur et à se présenter eux-mêmes personnellement à Lui pour son service ; ils ne doivent pas attendre qu’Il se révèle au monde en général dans toute sa puissance et sa gloire. Le Seigneur veut maintenant des saints, des vainqueurs, des chrétiens vaillants, fidèles, persévérants, entièrement consacrés à Lui et à sa cause, à sa justice, opposés de toutes leurs forces au péché, actifs dans le combat contre le mal dans leur propre coeur, dans leur propre esprit et dans leur propre corps. Le Maître nomme les chrétiens vainqueurs dans toutes ces choses, ses cohéritiers, des sacrificateurs, des rois qui s’assiéront avec lui sur son trône dans la gloire, lorsqu’il régnera d’un bout du monde à l’autre bout.

Sermon du Pasteur Russell.

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