Les Ecritures parlent d’un «commencement de la création de Dieu». Les qualités et les attributs de Dieu étaient lors de ce commencement ceux qu’ils sont aujourd’hui ; en effet, les Ecritures disent également que Dieu ne change pas (Jacques 1 : 17 ; Psaume 90 : 1, 2).
La plénitude de la perfection Divine est- t-elle que Dieu n’a besoin de la compagnie de personne pour être heureux. Tout se concentre en Celui «qui habite l’éternité». A vrai dire, la création des anges et de l’homme est due à Son bon plaisir parce que, mû par la bonté, II désire faire le bien, produire la joie et lui donner l’occasion d’être satisfaite. De plus, le bien suprême de Ses créatures requiert l’exhibition complète de tous les éléments de Son caractère : de Sa Justice, de Son Amour, de Sa Puissance et de Sa Sagesse
Logique est la croyance en Satan.
La déclaration de la Bible, relative à la Puissance du Père, se lit comme suit : « Les yeux de l’Eternel [l’intelligence de Dieu] sont en tout lieu, regardant les méchants et les bons. » (Proverbes 15 : 3, D.). Cette affirmation donne à entendre qu’il existe des choses bonnes et des choses mauvaises, des choses que Dieu approuve et des choses qu’il désapprouve. Dans les Ecritures, cette citation est celle qui se rapproche le plus d’une suggestion à l’omniprésence de Dieu.
L’Eternel a connaissance des choses telles qu’elles sont ; et ce fait n’est pas en désaccord avec cet autre fait qu’il permet des conditions qu’il désapprouve et qu’il supprimera finalement, comme II le déclare Lui-même : « II fera périr tous les méchants. » (Psaume 145 : 20, Syn.).
Si nous acceptons la grande prémisse Divine stipulant que la Bible est la Parole de Dieu, nous sommes alors contraints d’accepter cette déclaration annonçant qu’il existe un être nommé Satan, que cet être est le « dieu de ce monde » (2 Corinthiens 4 : 4) et qu’il opère maintenant dans les «fils de la désobéissance» (Ephésiens 2:2). Ces paroles impliquent, non seulement l’existence de mauvais principes à l’œuvre dans ce monde, mais aussi l’existence, derrière ces principes, de mauvais êtres spirituels inspirés par Satan et voués à son service.
Certaines affirmations touchant Satan ne pourraient s’appliquer proprement à un mauvais principe ni à une séduction de l’erreur ; ainsi, par exemple, Jésus déclara que Satan a été «meurtrier » dès le commencement, qu’il était un « menteur» (Jean 8 : 44). Les erreurs et les principes ne sont pas des meurtriers ni des menteurs. Ce serait une faute de langage que de faire une pareille application de ces mots. Seul un être intelligent peut être meurtrier ou menteur. C’est pourquoi les Saints Ecrits dans toute leur teneur affirment qu’un être tel que Satan existe et qu’il est opposé à Dieu.
Si nous devions supposer que Satan vivra éternellement et qu’il sera toujours l’adversaire de Dieu, la chose nous paraîtrait étrange, inconciliable qu’elle est avec notre conception de la puissance Divine. A ce propos, les Ecritures, qui parlent du règne de Satan, annoncent aussi la destruction finale de ce dernier (Héb. 2 : 14). Cette information nous donne sur ce point une idée logique, raisonnable. Lorsqu’on examine la Bible de plus près, on apprend qu’à l’origine Satan n’était pas un être mauvais, mais il se fit tel lui-même par un usage abusif de la liberté personnelle dont il jouissait ; il devint de cette manière l’ennemi de Dieu. Le sujet s’éclaire ainsi à nos yeux et nous paraît raisonnable. Nous avons là, en fait, la seule solution rationnelle relative au problème de l’existence de l’Adversaire.
Supposer que Satan n’existe pas, c’est supposer que Dieu a permis à Sa Parole de tromper le genre humain, ou bien c’est supposer que le démon est une manifestation de Dieu même ; or c’est là chose impensable. Il n’est pas non plus logique de dire que le démon, l’adversaire de Dieu existe et de soutenir en même temps que Dieu est actuellement tout en tous et qu’il est omniprésent, c’est- à-dire présent en tous lieux. A notre avis, cette dernière pensée n’est pas biblique. La Bible déclare qu’à la fin de l’Age Millénaire, lorsque Christ aura vaincu le péché et Satan, lorsque Satan sera détruit et qu’une harmonie absolue régnera dans l’univers, alors seulement Dieu sera tout en tous (1 Corinthiens 15 : 28), et rien ne s’opposera plus à Sa volonté, pendant toute l’éternité. Aujourd’hui, par contre, il y a opposition à la volonté de Dieu, souvent et en beaucoup d’endroits. Mais il arrivera finalement que tout sera soumis à l’autorité Divine.
L’omnipotence de l’Eternel
Dire que Dieu est entièrement puissance est un sophisme trompant souvent à la fois ceux qui s’enquièrent de Dieu et ceux qui essayent de leur répondre. Cette affirmation n’est pas correcte. Si Dieu n’est que puissance, alors II n’est pas amour, ni justice, ni sagesse. Ses attributs seraient ainsi limités à la seule puissance, à la force. Un esprit logique ne peut entretenir pareille pensée. Cependant, c’est là une forme de langage souvent employée, peut-être involontairement, mais en tout cas faussant sérieusement le raisonnement
La Bible ne dit nulle part que Dieu n’est que puissance. Il est une différence marquée entre le fait d’être puissance et l’action d’exercer la puissance. Dieu est tout-puissant. Il possède la capacité d’exercer la puissance à son gré, où bon Lui semble. S’il l’avait voulu, II aurait pu créer Satan tel que celui-ci n’aurait pu penser ou faire aucune chose qui ne fût en harmonie avec Sa volonté ; ou bien, II aurait pu user de Sa force pour écraser l’Adversaire après sa rébellion ; II l’aurait ainsi détruit depuis longtemps déjà. Mais non, II permet à Satan d’exister depuis plus de six mille ans; II ne l’empêche pas de mal agir. Les Ecritures nous informent cependant qu’il le détruira, finalement.
Le champ d’action de la puissance Divine est l’univers ; mais il est difficile à nos esprits limités de saisir la signification de ce mot : l’univers. Les astronomes nous disent qu’à l’aide de photographies ils discernent près de 125.000.000 de soleils, centres de systèmes solaires identiques au nôtre, comprenant, suppose-t-on, plus d’un milliard de planètes plus ou moins semblables à notre terre. On peut présumer que ces planètes sont en voie de développement, en cours de préparation en vue d’un peuplement par des habitants auxquels le Souverain Créateur pourvoira en son temps. Du point de vue biblique, cependant, la grande œuvre de la création humaine commença avec notre terre. Quelle image infinie suggère la seule pensée que ce milliard de mondes doit être peuplé et qu’il ne sera jamais nécessaire de répéter les leçons de justice et de péché, de vie et de mort éternelle, enseignées actuellement à l’humanité !
L’immensité de l’espace, la loi et l’ordre régnant partout nous épouvantent ! De tout cœur, nous acquiesçons aux paroles du Prophète David : «Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue annonce l’ouvrage de ses mains. Un jour en proclame la parole à l’autre jour, et une nuit la fait connaître à l’autre nuit. Il n’y a point de langage, il n’y a point de paroles ; toutefois leur voix est entendue.» (Psaume 19 : 1-3, Darby.). Celui qui contemple ce prodigieux déploiement de puissance surhumaine, et croit que ces mondes se créèrent eux-mêmes, montre par là que, s’il a une cervelle, celle-ci est mal équilibrée, pitoyablement dérangée. Quiconque, après mûre réflexion, vient à conclure que Dieu n’existe pas, que toutes les choses sont parvenues à leur état actuel par le fait du hasard ou l’opération de quelque force aveugle, celui-là, les Saints Ecrits le qualifient de la manière suivante : « L’insensé a dit en son cœur : II n’y a point de Dieu. » (Psaume 14 : 1, D.).
Puisque les instruments scientifiques nous révèlent l’immensité de l’univers, on se rend compte qu’en vérité le Prophète usa d’un langage très modéré dans sa description de la puissance et de la grandeur majestueuses du Créateur, lorsqu’il représente l’Eternel pesant les montagnes sur Sa balance et tenant les mers dans le creux de Sa main (Esaïe 40 : 12). Pour Dieu, mille ans sont comme une veille de la nuit (Psaume 90 : 4). Devant Lui, combien petits nous sommes tous, combien insignifiants ! Rien d’étonnant si certains grands hommes sont portés à dire que l’humanité est trop insignifiante aux yeux de Dieu pour être digne de la moindre considération et, à plus forte raison, pour être l’objet de Ses soins et de Son attention !
L’Omniscience de l’Eternel
Dire que Dieu est toute science est aussi une inexactitude. Si Dieu n’était que science, comment pourrait-Il être entièrement puissance ? Dieu a, II possède toute la science, et c’est là chose différente. Lorsque nous disons : « Ce garçon a un cerceau», cela ne signifie pas qu’il est un cerceau. Etre un cerceau et avoir un cerceau ne sont pas choses semblables. Dieu est omniscient, ce qui veut dire qu’il a connaissance de tout. Ce fait même prouve que Dieu est une personnalité. Il ne peut y avoir de savoir sans personnalité. La science implique la connaissance des choses de l’extérieur. Parmi les choses extérieures à la Personne Divine, il en est de bonnes aussi bien que de mauvaises.
Lorsqu’on lit que Dieu créa l’homme à Son image et à Sa ressemblance (Genèse 1 : 26, 27), on apprend que l’homme n’est pas Dieu. Il fut simplement créé à l’image de Dieu. Puisque Dieu est parfait, l’être humain fait à Son image devait être pour Lui un motif de satisfaction. Cet être humain possédait la connaissance. Mais il négligea la Parole de Dieu, et sa négligence lui apprit une leçon. Les Saints Ecrits s’expriment ainsi à propos de ce qu’il apprit : «Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous [l’Elohim], pour connaître le bien et le mal.» (Genèse 3 : 22, D.). Cette déclaration prouve que Dieu connaît le bien et le mal. Si Dieu ne savait distinguer le mal du bien, II ne pourrait être notre Précepteur. Par Ses lois, Ses principes, II montre à nos esprits ce qui est juste et ce qui est mauvais. Adam savait établir la distinction entre ce qui était juste et ce qui était mauvais ; toutefois, sa désobéissance contribua à accroître encore sa connaissance du bien et du mal. Dans sa condition déchue, l’homme ne peut toujours différencier l’un de l’autre. Aussi Dieu donna-t-Il une loi à Israël, et la connaissance que l’homme a de cette loi l’aide à distinguer le bien du mal.
Quelqu’un a dit jadis : « Tu es un Dieu qui te caches. » (Esaïe 45 : 15.). Combien ces paroles sont véridiques ! En conséquence, on constate que l’érudition ne conduit pas le monde à la connaissance de Dieu. Dieu est près de chacun de nous, plein de sagesse et d’amour ; cependant, II ne peut être vu que par ceux dont les yeux de la compréhension ont été ouverts. Nous nous réjouissons toutefois de savoir que le temps vient où tous les yeux aveugles seront ouverts et Le verront clairement par l’entendement. « Aussi vrai que je suis vivant » dit Dieu, « toute la terre sera remplie de la gloire de l’Eternel ! » « La terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Eternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. » (Nombres 14 : 21, Darby ; Habakuk 2 : 14, Segond.). En ce temps4à, tout le monde comprendra l’Œuvre de Dieu, et notre aveuglement temporaire ne fera qu’accentuer notre appréciation de la glorieuse splendeur de Sa Sagesse, de Sa Justice, de Son Amour et de Sa Puissance.
« Dieu est amour »
Dieu est amour dans ce sens que l’amour constitue l’élément central du caractère Divin. En Dieu, rien ne se trouve de contraire à l’amour. Les Saintes Ecritures n’enseignent pas qu’il n’y a partout rien d’autre que de l’amour — que Dieu est partout, et que l’amour est partout —. Elles enseignent par contre que Dieu est plein d’affection. Cela ne contredit pas les autres déclarations scripturales affirmant que Dieu est juste, sage et puissant. Toutefois, l’attribut de l’amour représente le mieux l’Etre Divin. L’entière justice de Dieu est en harmonie avec Son amour. La justice et la puissance Divines ne s’exercent point pour servir une intention mauvaise ; en effet, tous les attributs de Dieu coopèrent au bien de toutes Ses créatures.
Les Ecritures nous encouragent à raisonner en partant du connu pour aller vers l’inconnu. Elles nous assurent que Dieu, bien qu’il soit infiniment grand, sage et puissant, est aussi juste et affectueux. Et plus nous réfléchissons sur ce sujet, plus raisonnable nous apparaît la description du Tout-Puissant fournie par la Bible. Sa puissance est manifeste. La sagesse de Celui qui est si grand ne peut être mise en doute. Lorsqu’on y réfléchit, on en vient à se demander si un Etre si sage et si puissant peut être injuste, mesquin. Non ! répond notre cœur. On n’est pas réellement grand si on est dépourvu de justice et d’amour. Aussi sûrement que notre Dieu est l’Eternel, aussi sûrement il faut qu’il possède toutes ces qualités !
Lorsque nous vînmes au contact de la Bible et, en particulier, lorsque nous comprîmes tant soit peu ses enseignements et que nous nous débarrassâmes des inexactitudes qui ont été mises au crédit du Saint Livre au cours des Ages de Ténèbres, nous commençâmes alors à reconnaître en ce Livre le message de l’Eternel adressé à Ses créatures. Ce message nous informe que le grand Créateur de l’univers est non seulement tout-puissant et omniscient, mais aussi affectueux et bienveillant, la Justice constituant le fondement de Son empire (Psaume 89 : 13, 14). Par la Bible, nous apprenons encore qu’il a plu à notre Créateur de nous créer à Son image, à Sa ressemblance morale, pour nous permettre pendant toute l’éternité de trouver notre plaisir en Lui et dans la mise en pratique de Sa justice.
Toute la puissance, toute la justice, toute la sagesse de Dieu doivent être employées en accord avec Son propre caractère, constitué par l’amour. Exerçant Son aimante puissance en vue du bien de toutes Ses créatures, Dieu usera donc envers elles d’une sagesse aimante, d’une justice aimante.
Il créa l’homme. Il permit à Adam de désobéir à Sa loi, et Il nous informe que, sachant d’avance ce que l’homme ferait, II ne s’opposa pas au mauvais usage que fit celui-ci de la liberté qui lui été accordée (Esaïe 46 : 9, 10).
En permettant au péché d’entrer dans le monde, Dieu avait deux buts en vue : donner aux anges un exemple des résultats engendrés par l’obéissance à Sa loi, ainsi que ceux engendrés par la désobéissance à cette loi ; donner une leçon à la famille humaine. L’on comprend ainsi que l’arrangement Divin prévoyait dès le commencement la résurrection des morts. « Comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ » (1 Corinthiens 15 : 22.).
Si nous devions prendre pour fondement d’un système de doctrine un fragment quelconque des Saints Ecrits, ou bien nous nous prendrions à enseigner l’Universalisme, ou bien nous prétendrions que Dieu ne possède pas de sagesse, ou encore qu’il a voulu le mal, ou nous ne savons encore quelle autre chose. Nous nous enliserions dans la confusion de diverses façons. Mais, lorsque l’on perçoit l’harmonie parfaite existant entre la justice, la sagesse, l’amour et la puissance de Dieu, et que l’on en vient à reconnaître que Dieu a un dessein bien arrêté en ce qui concerne le mal, qu’il a nettement déterminé ce que le mal accomplira et ce qu’il n’accomplira pas, par l’influence qu’il exerce actuellement ou par celle qu’il exercera à l’avenir, on voit alors grandir sa confiance envers le Créateur.
La permission du mal
En liaison avec l’histoire de l’humanité, il est un seul point de vue à partir duquel on peut discerner l’action de la sagesse et de l’amour Divins.
Ce point de vue inclut nécessairement l’âge, la période du règne Messianique de justice, sur le point maintenant d’être introduite. Cette période sera le temps où tous les membres de la race adamique seront libérés de la punition du péché et de la mort qui les frappa en raison des faiblesses qu’ils héritèrent d’Adam ; ce sera le temps où sera accordée à tous les êtres humains la connaissance complète de la gloire de Dieu, et où chacun aura l’entière possibilité d’obtenir la vie éternelle, en suivant le chemin de l’obéissance.
La leçon enseignée jusqu’ici par Dieu est celle de Sa bonté et de Sa sévérité. Sa bonté est montrée en ce qu’il nous a amenés à l’existence. Sa sévérité se manifeste dans la punition dont Il a frappé la transgression volontaire du père Adam. Pour les hommes comme pour les anges, cette sévérité est l’expression de la justice, d’une justice inébranlable. La prochaine leçon que Dieu apprendra à Ses intelligentes créatures manifestera Son amour. Le fondement qui permettra l’enseignement de cette leçon a déjà été posé. Ce fondement est le sacrifice de rançon fourni par Jésus, par lequel, en vertu duquel Jésus a acquis le titre de Rédempteur et de Restaurateur du monde. Peu de gens possèdent assez de foi pour croire à ce message ; ils ne sont pas nombreux aujourd’hui ceux qui ont l’oreille ou l’œil de la foi. Seuls les saints sont au temps présent capables d’apprécier cette grande Vérité.
Ce qui est actuellement un secret compris uniquement par une minorité, sera bientôt rendu manifeste à toutes les créatures vivant dans le ciel et sur la terre. Tous verront et seront à même d’apprécier l’oeuvre de rédemption accomplie par le sacrifice de Jésus. Cette rédemption a une portée universelle ; elle signifie, pour tous ceux qui l’accepteront comme un don de Dieu, la délivrance complète du péché et de la mort à laquelle furent condamnés Adam et toute sa postérité. Le reste de l’humanité, ceux qui n’accepteront pas cette rédemption seront détruits ; ils mourront de la Seconde Mort.
La Seconde Mort, essence même de la sagesse
Pour ce qui concerne la Seconde Mort, l’on voit aisément que si Dieu créa l’homme à Son image, il faut de toute nécessité que l’homme soit un être moralement libre ; autrement, il ne serait pas à l’image de Dieu. Si l’homme fut créé individu moralement libre, il doit posséder la faculté, le privilège de vouloir le mal tout comme celui de vouloir le bien. S’il exerce cette faculté en Vue du mal, Dieu a le pouvoir de le détruire. D’un autre côté, s’il vit en accord avec la justice, Dieu a le pouvoir de lui accorder la vie pour toute l’éternité.
La destruction des méchants par le moyen de la Seconde Mort est l’essence même de la sagesse. Dans la déclaration stipulant que Dieu est trop pur pour voir le mal (Habakuk 1 : 13), la pensée du texte original semble être que Dieu a un caractère si pur, si juste qu’il ne contemplera pas le mal indéfiniment. Il ne permettra pas au mal d’agir pendant toute l’éternité ; cela ne Lui plairait pas.
Cette pensée même donne à entendre que le mal existe et qu’on peut le voir. S’il n’existait pas, comment Dieu pourrait-Il le voir ? Ce problème se tient tout à fait et se comprend à la lumière du Plan Divin. Il arrivera en fin de compte que tout mal sera détruit. Viendra le jour où l’on entendra dire toutes les créatures, qui sont dans le ciel, sur la terre, et sur la mer : « A celui qui est assis sur le trône, et à l’agneau, soient la louange, l’honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles ! » (Apocalypse 5 :;13.)
W. T. 5209. – C.T.R. 1913