QUATRE GRANDS JUGEMENTS

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Nous sommes tous conscients que nous vivons dans une époque particulière. Les événements sur la scène politique, économique et morale, nous prouvent que nous vivons dans le grand Jour de Préparation de l’instauration du Royaume de Dieu sur la terre. Cette période, également appelée dans la Bible « Jour de Jéhovah », devait se caractériser par l’augmentation de la violence, des cataclysmes et la rapidité des changements dans toute la société.

Les événements parfois tragiques, que nous obser­vons sur la scène internationale et dans la nature, nous donnent suffisamment d’arguments pour penser que notre Seigneur prend le pouvoir et commence son rè­gne en détruisant les systèmes actuels mauvais. Ces systèmes ont été jugés par Dieu comme mauvais et nuisibles pour l’avenir de l’humanité.

Le jugement qui s’exerce devant nous sur ces sys­tèmes, a non seulement pour but de dévoiler leurs fai­blesses, mais il doit aussi apprendre à l’humanité ce qu’est la justice divine. Ces leçons sont parfois difficiles à comprendre pour les hommes. Dieu manifeste sa justice, donne des leçons, et l’homme comparable à un mauvais élève assis au fond de la classe, ne veut rien entendre.

Le prophète Esaïe nous rapporte des paroles très importantes dans son 26ème chapitre au verset 9 : « Car, lorsque tes jugements s’exercent sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice ».

Les jugements de Dieu doivent apprendre à l’humanité ce qu’est la véritable justice. Nous sommes conscients que le mot « jugement » ne signifie pas seulement condamnation et punition, mais également passer par des expériences et être éprouvé. Notre Père Céleste est un maître d’école très patient et dans sa grande sagesse, Il envoie et permet différentes ex­périences douloureuses afin que l’homme comprenne ces leçons salutaires.

Pour exemple d’une telle leçon, nous pouvons citer le terrorisme. La violence physique et les attentats existent depuis longtemps déjà, mais se sont intensi­fiés particulièrement ces dernières années avec le conflit du Moyen-Orient. Les assassinats, les attentats, puis les attentats suicides sont devenus des problèmes très difficiles à résoudre pour la démocratie Israé­lienne. Les autres pays et autres gouvernements ne s’étaient pas trop préoccupés de ce problème, ne se sentant pas concernés, du moins jusqu’à une certaine date, celle du 11 septembre 2001.

En un jour, la plus grande puissance du monde et toute l’humanité ont découvert le terrorisme et son vé­ritable danger. Chacun a pu ainsi mieux comprendre la peur des Israélites et leur impuissance face à ce fléau ; mieux comprendre comment une minorité de gens es­saye d’imposer sa volonté à une majorité.

Dans le verset suivant le prophète Esaïe écrit : « Si l’on fait grâce au méchant, il n’apprend pas la justice, il se livre au mal dans le pays de la droiture ».

Pour lui apprendre la justice, le meilleur moyen est parfois de le priver de la grâce. Lorsque tout va bien, quand l’homme vit dans le calme et dans l’abondance, il fait moins attention à son comportement, il ne remar­que même pas les besoins de son prochain. Une des conséquences positives des inondations dans le sud de la France de l’an dernier [2003], soulignée par des sociologues, fut que les gens ont commencé à se connaître et à se parler entre voisins.

Seule la main de Dieu peut apprendre au méchant ce qu’est sa justice. Comme nous l’avons déjà évoqué, cet apprentissage est parfois difficile et la Bible peut nous aider à comprendre les agissements divins. Par­fois nous nous posons des questions du genre : « Pourquoi Dieu permet-Il tel ou tel cataclysme, tel tremblement de terre, les guerres, les maladies comme le sida ? ». Ce n’est que grâce à la Bible que nous pouvons comprendre le véritable but de la survenance de ces événements. Parfois en étudiant les prophéties nous rencontrons de belles leçons que Dieu dicta à ses prophètes afin qu’elles soient une indication pour nous, pour une meilleure compréhension de la justice divine.

A présent, réfléchissons sur l’une de ces indications écrite par le prophète Ezéchiel au chapitre 14 et aux versets 12 à 23. Présentons tout d’abord en quelques phrases le prophète Ezéchiel. L’histoire nous raconte qu’il était sacrificateur et qu’il fut conduit en captivité par les Babyloniens au bord de la rivière Kebar. Ses visions prophétiques concernaient aussi bien les cap­tifs Israélites que les habitants de Jérusalem qui étaient encore restés dans la ville. C’est de son vivant que la ville de Jérusalem tomba entre les mains du roi Baby­lonien Nébucadnetsar. Lisons maintenant cette pro­phétie :

« La parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots : Fils de l’homme, lorsqu’un pays pécherait contre moi en se livrant à l’infidélité, et que j’étendrais ma main sur lui, si je brisais pour lui le bâton du pain, si je lui envoyais la famine, si j’en exterminais les hommes et les bêtes, et qu’il y eût au milieu de lui ces trois hommes, Noé, Daniel et Job, ils sauveraient leur âme par leur justice, dit le Seigneur, l’Eternel. Si je faisais parcourir le pays par des bêtes féroces qui le dépeu­pleraient, s’il devenait un désert où personne ne pas­serait à cause de ces bêtes, et qu’il y eût au milieu de lui ces trois hommes, je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Eternel, ils ne sauveraient ni fils ni filles, eux seuls se­raient sauvés, et le pays deviendrait un désert.

Ou si j’amenais l’épée contre ce pays, si je disais : Que l’épée parcoure le pays ! Si j’en exterminais les hommes et les bêtes, et qu’il y eût au milieu de lui ces trois hommes, je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Eternel, ils ne sauveraient ni fils ni filles, mais eux seuls se­raient sauvés. Ou si j’envoyais la peste dans ce pays, si je répandais contre lui ma fureur par la mortalité, pour en exterminer les hommes et les bêtes, et qu’il y eût au milieu de lui Noé, Daniel et Job, je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Eternel, ils ne sauveraient ni fils ni fil­les, mais ils sauveraient leur âme par leur justice.

Oui, ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : quoique j’envoie contre Jérusalem mes quatre châtiments terri­bles, l’épée, la famine, les bêtes féroces et la peste, pour en exterminer les hommes et les bêtes, il y aura néanmoins un reste qui échappera, qui en sortira, des fils et des filles. Voici, ils arriveront auprès de vous ; vous verrez leur conduite et leurs actions, et vous vous consolerez du malheur que je fais venir sur Jérusalem, de tout ce que je fais venir sur elle. Ils vous console­ront, quand vous verrez leur conduite et leurs actions ; et vous reconnaîtrez que ce n’est pas sans raison que je fais tout ce que je lui fais, dit le Seigneur, l’Eternel ».

Pour résumer, nous pouvons dire que cette prophé­tie parle du jugement de Dieu. La première partie de ce récit concerne un pays non défini, pays ayant commis un péché contre l’Eternel. Pour le punir, Dieu lui envoie ses quatre « jugements désastreux », ou comme le dit la traduction Louis Segond – « quatre châtiments terri­bles ».

Le prophète énumère ces quatre fléaux : 1) La fa­mine ; 2) Les bêtes féroces ; 3) l’épée (la guerre, la violence) ; 4) La peste. Ces fléaux sont aujourd’hui en­core connus des hommes et n’ont pas beaucoup changé depuis le temps du prophète. Rappelons rapi­dement quelques caractéristiques et quelques chiffres récents concernant ces éléments :

1) – « La famine ». Le manque de nourriture ou d’eau potable est un grand malheur qui sévit encore dans beaucoup de pays du tiers monde et parfois aussi, d’une façon moins flagrante même dans les pays les plus développés. Des millions d’êtres humains sont morts à cause de la sécheresse, d’une mauvaise récolte ou très souvent aussi par la bêtise et le gaspil­lage humain.

De nombreux chiffres rapportés par l’histoire parlent d’eux-mêmes : Dans les années 1877 et 1878, en deux ans, en Chine 9,5 millions de personnes sont mortes dans une vague de famine. Dans la même période, 3,5 millions moururent en Inde. Géographiquement un peu plus près de chez nous et aussi plus près dans le temps, en URSS, entre 1921 et 1922 il y a eu 1,5 à 5 millions de morts. Cette période coïncidait avec la na­tionalisation des terres où les soi-disant « bienfaits » du communisme étaient imposés par la force. Nous n’avons pas de statistiques exactes concernant cette époque, mais certains frères Ukrainiens peuvent ra­conter comment ces années-là sont restées gravées à jamais dans la mémoire des hommes.

Aujourd’hui, même si ces vagues de famine ne sont plus aussi meurtrières, il faut savoir que tous les jours des milliers de gens meurent à cause du manque de nourriture ou d’eau potable. Sur ce dernier point, la terre devient si polluée et l’industrie en consomme des quantités si phénoménales, que certains gouverne­ments sont obligés d’acheter et d’importer l’eau pour leurs besoins élémentaires. La situation actuelle en Israël démontre jusqu’à quel point l’eau peut devenir un enjeu stratégique important.

2) – « Les bêtes sauvages ». Nous avons très peu d’informations à ce sujet. Il n’y a pas de statistiques sur ce point, mais ce fléau devait être considérable à l’époque, car Dieu avait dit à Moïse, qu’Il ne chasserait pas les nations Cananéennes trop rapidement à cause de cette possibilité – « Je ne les chasserai pas en une seule année loin de ta face, de peur que le pays ne devienne un désert et que les bêtes des champs ne se multiplient contre toi » – Exode 23 : 29.

3) – « L’épée ». Elle sous-entend la guerre, les conflits armés qui ont fait eux aussi des millions de morts. Depuis le premier meurtre commis très peu de temps après que l’homme fut chassé du paradis jusqu’à nos jours, chaque jour des hommes tuent d’autres hommes. Ô combien d’argent dépensé, com­bien de temps perdu pour perfectionner cette épée, pour la rendre plus efficace, pour en arriver finalement aux armes de destruction massive ! Les superpuissan­ces d’aujourd’hui se vantent de posséder non seule­ment la bombe atomique, la bombe à neutrons, l’arme bactériologique, mais aussi un système antimissile qui est en réalité une épée qui doit détruire une autre épée.

La production et le commerce de l’armement sont encore aujourd’hui des activités des plus lucratives. La première guerre mondiale de 1914 à 1918, a provoqué 8,5 millions de morts aux combats, 20,5 millions de blessés et près de 13 millions de victimes parmi la po­pulation civile. Il y eut aussi 1,5 millions de morts en Arménie et 4,5 millions de morts à cause de la grippe espagnole. La deuxième guerre mondiale de 1939 à 1945 a quant à elle moissonné près de 38 millions de morts. Nous pouvons aussi ajouter, que depuis la der­nière guerre mondiale il n’y a pas eu un seul jour de paix sur la terre. Dans de nombreux conflits, souvent oubliés par les journalistes et par l’opinion publique, l’épée tue tous les jours.

4) – « La peste ». Dans ce fléau nous pouvons compter toutes les épidémies et les maladies conta­gieuses. Jusqu’à l’époque moyenâgeuse, ces épidé­mies revenaient cycliquement toutes les 15 à 20 an­nées, et provoquaient une grande mortalité dans les populations. Ensuite, grâce à l’amélioration de l’hygiène, on est arrivé à maîtriser un peu mieux les effets de la peste.

De l’an 1347 à 1352, il y eut 25 millions de morts en Europe. Entre 1898 et 1908, 6 millions de morts furent dénombrés en Inde. Aujourd’hui, les maladies conta­gieuses existent toujours. Malgré les progrès de la mé­decine, même une simple grippe pose parfois beau­coup de problèmes. L’utilisation massive des antibioti­ques rend la population humaine vulnérable même dans le cas de maladies que l’on croyait définitivement éradiquées.

Récemment une épidémie de grippe du poulet a éclaté en Chine menaçant de s’étendre au monde en­tier. Les scientifiques et les médecins furent très in­quiets de la menace que pouvait constituer ce nouveau virus, si sa forme évoluait et devenait transmissible à l’homme.

Revenons maintenant au texte de notre prophétie. Face à l’infidélité d’un pays, Dieu pouvait punir par un de ces malheurs, ou peut-être par les quatre à la fois. Ce qui est intéressant de noter, c’est que déjà au temps de Moïse, Dieu avait dit au peuple d’Israël, que pour leur opposition, Il les châtierait par les mêmes plaies (Lévitique 26 : 21 – 26).

Un autre exemple de ces châtiments nous est donné à propos du roi David lorsque celui-ci ordonna le dénombrement du peuple (2 Samuel 24 : 12 – 15). Pour le punir de ce péché qui manifestait un orgueil et un manque de confiance en Dieu, l’Eternel lui donna le choix entre sept années de famine dans le pays, trois mois de fuite devant les ennemis, ou trois jours de peste.

Nous nous souvenons du choix de David. Pour ne pas tomber entre les mains des hommes, mais ayant plutôt confiance dans la miséricorde divine, il choisit les trois jours de peste. 70 000 hommes moururent à cause de ce péché. Ce qui est intéressant de noter dans cet exemple, c’est une certaine équivalence dans la durée de la punition. Sept années de famine seraient équivalentes à trois mois d’épée, ou à trois jours de peste. Cette pensée reste à méditer.

Rappelons encore une fois le verset 14 de notre prophétie : si lors d’une famine dans un pays, il y avait dans la population « ces trois hommes, Noé, Daniel et Job, ils sauveraient leur âme par leur justice, dit le Sei­gneur, l’Eternel ». Ils seraient donc sauvés à cause de leur justice. Cette pensée est encore élargie par l’explication du verset 16 : « Ils ne sauveraient ni fils ni filles, eux seuls seraient sauvés, et le pays deviendrait un désert ». La même remarque est faite lors de cha­que châtiment. La justice de ces trois hommes les sau­verait uniquement eux, mais pas leurs familles.

Parlons maintenant rapidement de ces trois hom­mes : « Noé, Daniel et Job » qui étaient connus pour leur justice et leur vie pieuse. Noé est appelé « un homme juste » – (Genèse 9 : 9 ; 7 : 1). C’est probable­ment pour cette justice que lui, sa femme et ses trois fils avec leurs femmes furent sauvés du déluge.

Lorsque nous lisons le livre de Daniel, nous pou­vons deviner que ses prières furent exaucées grâce à sa justice et qu’il sauva ainsi nombre de ses frères. Certains commentaires bibliques mentionnent qu’il s’agirait ici d’un autre Daniel, homme juste, qui était connu déjà avant la captivité babylonienne, mais nous préférons nous en tenir au récit biblique.

La justice et surtout la patience de Job sont connues de tous. Il offrait des sacrifices à Dieu pour les péchés que ses fils et ses filles auraient pu commettre (Job 1 : 5). Ceci peut être un exemple pour les nom­breux parents d’aujourd’hui, qui intercèdent dans leurs prières pour leurs enfants.

Job, homme très riche, fut durement éprouvé par l’Eternel. Il perdit tragiquement ses sept fils et ses trois filles, mais après la victoire dans les épreuves, il devint deux fois plus riche qu’auparavant et il eut de nouveau dix enfants. Les prières de Job ont sauvé la vie de ses trois amis, qui avaient péché en le consolant d’une fa­çon inappropriée.

La prophétie d’Ezéchiel expose au 14ème chapitre, deux cas différents de châtiments de Dieu. Le cas d’un pays quelconque et le cas du châtiment d’Israël. Dans le premier cas, les trois hommes justes, ne pouvaient pas délivrer d’autres personnes du châtiment, ils ne pouvaient sauver qu’eux-mêmes. C’est à la fois une importante mise en garde pour les pécheurs et un grand espoir pour les justes.

Dans les grandes épreuves que Dieu permet sur le monde méchant et idolâtre, les fidèles sont épargnés et sauvés, parfois même d’une façon miraculeuse. Ce fut le cas du 11 septembre 2001, où certains de nos frères de New York n’ont pas souffert de l’attaque ter­roriste, mais cela fut aussi bien évident dans de nom­breux autres cas.

A l’égard d’Israël, Dieu agit différemment. C’est une nation choisie et aimée, qui mérite un traitement de faveur. Lisons les versets 21 et 22 : « Oui, ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : Quoique j’envoie contre Jérusalem mes quatre châtiments terribles, l’épée, la famine, les bêtes féroces et la peste, pour en exterminer les hom­mes et les bêtes, il y aura néanmoins un reste qui échappera, qui en sortira, des fils et des filles ».

Jérusalem et la montagne de Sion sont des sym­boles de tout Israël et de toute l’humanité qui retourne dans les grâces de Dieu. A la fin des temps, il y aura des justes parmi cette nation qui seront sauvés et en sortiront des fils et des filles. Un « petit reste » sortira avec une descendance spirituelle, avec celles et ceux qui voudront accepter les conditions du Royaume de Christ.

Il s’agit probablement du même « petit reste », ou du « résidu » (suivant les traductions), que celui men­tionné par le prophète Esaïe au 10ème chapitre et ver­sets 20 à 22 – « Ce jour-là, le reste d’Israël et les sur­vivants de la maison de Jacob cesseront de s’appuyer sur celui qui les frappe ; ils s’appuieront en vérité sur Yahvé, le Saint d’Israël. Un reste reviendra, le reste de Jacob, vers le Dieu fort. Mais ton peuple serait-il comme le sable de la mer, ô Israël, ce n’est qu’un reste qui en reviendra : destruction décidée, débordement de justice ! ».

Nous savons qu’à la fin de la grande détresse, les Anciens Dignes ressuscités conduiront le peuple d’Israël dans les conditions du Royaume et de la Nou­velle Alliance, suivi de près par toute l’humanité. Ce retour vers Dieu sera une source de joie pour tout Israël. Relisons encore les paroles d’Ezéchiel 14 : 22, 23 – « Il y aura néanmoins un reste qui échappera, qui en sortira, des fils et des filles. Voici, ils arriveront au­près de vous ; vous verrez leur conduite et leurs ac­tions, et vous vous consolerez du malheur que je fais venir sur Jérusalem, de tout ce que je fais venir sur elle. Ils vous consoleront, quand vous verrez leur conduite et leurs actions ; et vous reconnaîtrez que ce n’est pas sans raison que je fais tout ce que je lui fais, dit le Seigneur, l’Eternel ». Quelle merveilleuse pers­pective !

Rappelons ici, qu’au temps d’Ezéchiel, une partie du peuple Juif était en captivité babylonienne et une autre était en Palestine, dans Jérusalem assiégée. Aujourd’hui de même, une partie des Juifs se trouve en Israël et l’autre dans la « diaspora ». Tous les yeux sont tournés vers ce pays et surtout ceux des Juifs qui vivent à l’étranger. Cette prophétie nous donne une formidable confirmation que Dieu ne permettra pas l’extermination de ce peuple. Le « petit reste » sera sauvé et il apportera la consolation pour tous les Juifs et pour toute l’humanité. Tout le monde comprendra pourquoi Dieu a permis le péché, pourquoi Dieu a éprouvé et ensuite béni particulièrement la nation Juive.

Aujourd’hui, le problème Israélo-Palestinien est loin d’être réglé. Les attentats se multiplient et pour y faire face, on construit un mur de protection sur des centai­nes de kilomètres sans croire réellement à son effica­cité. C’est une situation sans issue non seulement pour les deux communautés, mais aussi pour toute l’humanité. Sans issue pour l’homme !… mais Dieu sait comment y remédier et Il est capable de résoudre rapi­dement ce problème. Faut-il encore que les hommes le Lui demandent sincèrement.

Permettez-moi de vous citer les paroles du grand rabbin de France – Joseph Sitruk – au sujet du problème palestinien : « Il y a des problèmes dans le monde, que seul Dieu peut résoudre. Il me semble, que le temps est arrivé pour que nous nous tournions vers Lui dans nos prières pour qu’Il résolve ce problème » (fin de citation).

Sur la base de plusieurs prophéties, nous avons l’assurance que lors de l’ultime épreuve de la nation Juive, le temps de détresse pour Jacob (Jérémie 30 : 7), c’est Dieu Lui-même qui combattra en faveur de son peuple. Pour conclure ce chapitre nous pouvons rappeler que les quatre terribles châtiments, envoyés par Dieu sur Jérusalem, apporteront finalement la déli­vrance à toute l’humanité.

Les quatre grands fléaux ont aussi une application symbolique, concernant l’Israël spirituel. Durant la grande détresse, une partie des membres du Petit Troupeau et dans une beaucoup plus grande mesure ceux de la Grande Multitude, seront aussi mis à l’épreuve par ces jugements.

La faim de la parole de Dieu fut annoncée par le prophète Amos 8 : 11 – 14 : « Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Eternel, où j’enverrai la famine dans le pays, non pas la disette du pain et la soif de l’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Eternel. Ils seront alors errants d’une mer à l’autre, du septentrion à l’orient, ils iront ça et là pour chercher la parole de l’Eternel, et ils ne la trouveront pas. En ce jour, les belles jeunes filles et les jeunes hommes mourront de soif ».

Cette famine devait provoquer la mort spirituelle, même la mort de fidèles – « La faim et la soif d’entendre les paroles de l’Eternel », doivent être inter­prétés comme étant des difficultés ou même l’impossibilité de comprendre la parole de Dieu. Par la multiplication des sectes et des mouvements pseudo religieux et en conséquence par la déformation de la parole de Dieu, beaucoup de fidèles faiblissent et de­viennent tièdes. Il sera de plus en plus difficile de trou­ver une véritable nourriture spirituelle.

Etant avertis de cette situation, nous devons faire tous les efforts possibles pour emmagasiner dès maintenant cette nourriture. Les réunions, les confé­rences, les discussions dans les familles doivent nous permettre, à l’instar d’une bonne ménagère, de consti­tuer quelques réserves. Comme les vierges sages de la parabole, nous devons avoir suffisamment d’huile avec nous, pour ne pas devoir en rechercher plus tard et perdre peut être la grande récompense.

Profitant encore de ces moments favorables, nous devons constituer des réserves dans nos cœurs et dans nos mémoires. Quand la nuit viendra, où per­sonne ne pourra plus travailler, il sera très difficile de survivre dans un tel désert.

Nous sommes également menacés par les bêtes sauvages. Elles nous représentent les différentes for­mes de gouvernements et d’autorités civiles, les grou­pements économiques, les sociétés multinationales qui se comportent comme des animaux sauvages. Leur soif de pouvoir et de profits fait de nombreuses victi­mes dans toutes les couches sociales. La peur du len­demain, les maladies, le chômage, le stress quotidien, les suicides – voilà les ravages provoqués par ces « bêtes ».

Dans la nature nous voyons que ceux qui sont me­nacés par les bêtes, se trouvent en dehors de la ville. Le mur de la ville constitue une protection. De la même façon, nous devons nous abriter derrière les murs de nos assemblées, dans ces « villes de refuge » afin d’être mieux protégés contre les agressions.

Un autre « juge spirituel » est l’épée – Hébreux 4 : 12 : « Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte ».

Cette épée à double tranchant, c’est la Parole de Dieu qui juge nos pensées et nos actes. Nous ne pou­vons rien cacher à Dieu. Nous avons une certaine connaissance des préceptes bibliques et de la justice divine. Si nous transgressons ceux-ci, alors notre conscience nous condamne. Cette épée provoque la séparation dans notre vie intérieure, entre le vrai et le faux, entre nos vrais sentiments pour Dieu et nos actes souvent imparfaits. C’est une guerre intérieure, entre notre « vouloir » qui est souvent bon et notre « pouvoir » qui souvent est faible.

Dans le cas de péchés répétés et non lavés, en cas de manque de progrès, cette épée provoque la mort spirituelle. Nous devons permettre à la Parole de Dieu d’agir sur nous pour opérer les changements nécessai­res à l’obtention de la victoire.

Une anecdote peut illustrer cette pensée. Un élève de l’école rabbinique vient chez son maître et lui dit : « J’ai ardemment travaillé sur le texte de la Thora, j’ai fini maintenant ». C’est bien, dit le Rabbin. Mais dis-moi quel travail a fait la Thora sur toi ? ».

La peste quant à elle, nous symbolise les fausses doctrines, les théories humaines et sataniques qui es­saient de contaminer et de faire mourir un chrétien en bonne santé spirituelle. Ces théories ont pour but de nous faire douter, d’ébranler notre foi en Dieu et de nous éloigner du chemin du sacrifice. La peste peut attaquer partout. Même les murs de nos assemblées sont perméables à cette contagion. Nous devons constamment veiller et prier, surveiller nos contacts avec les autres religions, surveiller notre nourriture spi­rituelle afin de nous protéger contre toutes sortes d’influences néfastes.

Quand nous observons les jugements de Dieu, lorsqu’ils s’exercent par les cataclysmes, les tremble­ments de terre, les inondations, les guerres, les mala­dies, pensons alors aux prophéties et aux messages qu’ils nous apportent. Ces événements certes tragi­ques, ne doivent pas nous terroriser ou nous faire peur, mais bien au contraire, ils doivent nous rappeler les promesses divines et nos espérances.

Dans le chapitre 26 de sa prophétie et au verset 9 déjà cité, Esaïe déclare : « Lorsque les jugements de Dieu s’exercent sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice », mais aux versets 20 et 21, il nous donne la recommandation suivante : « Va, mon peuple, entre dans ta chambre, et ferme la porte der­rière toi ; cache-toi pour quelques instants, jusqu’à ce que la colère soit passée. Car voici, l’Eternel sort de sa demeure, pour punir les crimes des habitants de la terre ; et la terre mettra le sang à nu, elle ne couvrira plus les meurtres ».

Nous ne devons pas comme l’autruche, mettre la tête dans le sable, mais consciemment et volontaire­ment nous garder du mal, de la peur et des mauvaises influences du monde. Parfois nous devons même limi­ter nos heures devant les journaux télévisés, pour ne pas sombrer dans un catastrophisme noir et démesuré. Sachons que l’information est souvent manipulée et essayons plutôt de noter aussi les informations positi­ves.

Nous devons nous réfugier dans les édifices du Seigneur, derrière le mur de la foi, et de là, nous pou­vons observer tranquillement les jugements de Dieu. La correction et la punition ne sont jamais agréables à supporter, mais elles portent de bons fruits. Faisons confiance à Dieu, souvenons-nous de son Plan de Ré­demption où Il a prévu d’une façon merveilleuse de transformer 6000 années de péché et de pleurs en une joie parfaite et éternelle.

Frère M. K.


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