QU’EST-CE QU’UN CHRETIEN ?

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Quel est son idéal ?

Notre civilisation n’est pas chrétienne. La chrétienté dans son ensemble ne possède pas les caractères de Christ.

“Tu vas bientôt me persuader de devenir chrétien” (Actes 26:28).

Un chrétien est un individu qui, dans la plénitude de ses facultés intellectuelles, a acquis la conviction qu’il est né pécheur, que, par la grâce divine, Jésus-Christ le juste est mort pour ses péchés ; il croit que, par la foi dans le sang expiatoire du Rédempteur et par l’obéissance à ses enseignements, il est devenu “une nouvelle créature” en Christ. Pour cette personne-là, “les choses anciennes sont passées : voici, toutes choses sont devenues nouvelles” ; elle est séparée et distincte de tous les autres membres de la famille humaine ; ses buts, ses ambitions et ses espérances ne sont plus terrestres, mais célestes.

Le chrétien devient un membre du corps de Christ.

Il ne suffit pas, pour être chrétien, de bien débuter dans la foi en Christ, de renoncer à faire sa propre volonté et de se consacrer entièrement pour faire la volonté de Dieu ; mais, après avoir bien commencé et après avoir été engendré du Saint-Esprit, il faut croître en grâce, en connaissance et en amour (2 Pierre 3:18). C’est de cette oeuvre dans le coeur dont l’apôtre parle lorsqu’il dit “revêtir Christ” ; cela veut dire, faire croître en nous les grâces du caractère auxquelles Dieu prend plaisir et qu’Il récompensera en associant à Christ dans son règne les personnes qui auront suivi cette voie. C’est pour ces personnes que Dieu a fait une ample provision d’aliments spirituels dans la Bible, c’est, selon la parole de Jésus, “la nourriture au temps convenable” pour “ses gens” (Matthieu 24:45) appelés, lorsqu’ils débutent, “enfants en Christ” et auxquels il faut le lait de la Parole de Dieu : si ceux-ci sont fidèles, nous dit encore la Bible, ils parviennent à la parfaite stature, “ils se fortifient” dans le Seigneur, par sa force toute puissante.

Ces chrétiens-là, engendrés de l’Esprit doivent combattre “le bon combat”, non contre leurs semblables, mais contre eux-mêmes. Ils doivent combattre les faiblesses et les tentations charnelles de leur être déchu, les séductions du milieu dans lequel ils vivent et les pièges de l’adversaire, Satan. S’ils sont fidèles dans la lutte, ils seront, selon les Ecritures, des “vainqueurs”, des “élus”. Il a été promis à ces vainqueurs qu’ils auront part à la première résurrection, qui fera d’eux, non plus des humains, mais des êtres spirituels de l’ordre le plus élevé, “participant à la nature divine”. C’est en parlant d’eux et de leur mort qu’il est dit : “Il est semé méprisable”, “infirme”, c’est-à-dire être humain, mais ils ressuscitent d’entre les morts “glorieux”, “pleins de force”, c’est-à-dire êtres spirituels -1 Corinthiens 15:43-44.

Jésus dit à cette classe d’individus : “Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône”, “je lui donnerai autorité sur les nations” ; Jésus dit encore : “Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux, mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans” – Apoc. 3:21 ; 2:26 ; 20:6.

Tous les enseignements de Jésus sont destinés à cette classe spéciale de personnes formée de ceux qui deviennent ses disciples, suivent ses traces et sont à son école. Jésus ne s’est pas présenté comme un Maître chargé d’enseigner le monde, il se borne à enseigner ceux qui sortent du monde et sacrifient tout pour devenir ses disciples. C’est d’eux qu’il dit : “ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde” ; il dit ailleurs : “Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous”. Par l’expression “ses disciples”, le Grand Instructeur ne désigna pas l’église nominale, il la considéra comme faisant partie du monde ; la preuve de cela c’est que Jésus fut persécuté par le monde formé par la nation juive, par ceux qui, nominalement, étaient le peuple consacré de Dieu ; les disciples de Christ furent aussi persécutés par ceux qui se nomment le peuple de Dieu, les chrétiens, qui en réalité font partie du monde.

Devoirs, droits et privilèges des chrétiens.

Le Maître dit aux chrétiens qui ont à subir des persécutions : “Moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un veut plaider contre toi, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau. Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui”. Matthieu 5:38-42.

La pensée contenue dans ce dernier texte, qu’il ne faut pas résister, ne doit pas être interprétée dans un sens exagéré, comme l’ont fait certaines personnes. L’expression de Jésus disant de présenter l’autre joue veut dire qu’il est préférable d’avoir les deux joues meurtries plutôt que de faire du tort à quelqu’un. Le chrétien doit être soumis aux lois, même s’il les estime injustes ; si donc la loi le dépouille d’un vêtement, il doit le céder ; si la loi va plus loin encore et lui enlève un manteau, le chrétien ne résistera pas non plus à la loi, sachant qu’il doit agir ainsi.

Remarquons qu’il ne lui est pas demandé de livrer son vêtement ou son manteau sur une injonction quelconque, mais seulement parce que la loi, juste ou inique, en a décidé ainsi. Nous ferions une réflexion analogue au sujet de l’expression “forcer quelqu’un à faire un mille”. Le chrétien en effet, ne doit pas se soumettre à tous les caprices de chacun. Il doit chercher à accomplir la volonté de Dieu, et s’occuper de ses propres affaires, à moins que l’opposition soulevée contre lui, n’aille jusqu’à la contrainte arbitraire. Cette contrainte, dans des circonstances normales, se manifesterait sous une forme légale, car le chrétien peut faire appel aux lois du pays qu’il habite pour défendre ses droits et ses libertés : Saint-Paul fit ainsi et en appela aux gouverneurs et aux rois.

Le chrétien vit en vue de l’avenir.

Le chrétien doit aimer ses ennemis de la même manière que Dieu, c’est-à-dire avec compassion. Le chrétien n’aime pas ses ennemis d’un amour comparable à l’amour affectueux et à la tendresse que l’on ressent pour sa famille, pour ses amis et pour des personnes aimables ? Jésus montre que l’amour pour nos ennemis doit nous conduire à fournir des aliments à nos pires ennemis s’ils ont faim et à les vêtir s’ils sont nus. Le chrétien ne demande pas à Dieu des malédictions pour ses ennemis. Il prie au contraire pour eux, demandant et désirant pour eux de la lumière et de la véritable sagesse, afin qu’ils ne soient plus des ennemis, des gens faisant le mal, et même qu’ils deviennent des disciples de Christ ; ou tout au moins qu’ils apprennent à faire le bien.

Le chrétien n’amasse pas des trésors sur la terre, car il a renoncé à ce qui est terrestre et à toute espérance d’une vie future sur la terre. En marchant sur les traces de Jésus, il montre qu’il a mis de côté toutes ses ambitions, aspirations et espérances terrestres, il a reporté toutes ses ambitions, aspirations et espérances du côté du ciel : le chrétien, en un mot, vit pour l’avenir. Cela ne signifie pas qu’il doit renoncer à pourvoir à ses besoins matériels “recherchant ce qui est bien devant tous les hommes” pour assurer l’existence de sa famille. Pour le chrétien, tout surplus, tout ce qui n’est pas nécessaire à son existence matérielle, constitue une ressource disponible qu’il peut consacrer au service du Seigneur et de sa cause ; c’est en agissant ainsi qu’il s’amasse des trésors dans les cieux, une récompense future.

Cela ne signifie pas que le chrétien doive vivre au jour le jour ou qu’il doive distribuer ses biens à d’autres d’une manière désordonnée ; il doit au contraire en toutes choses rechercher les intentions, l’esprit du Seigneur, la volonté de Dieu. L’esprit de Dieu est un esprit de sagesse et la Parole dit que le chrétien doit avoir “l’esprit de sagesse”, qui enseigne à vivre sagement et économiquement.

La charge d’intendant du chrétien et sa patrie véritable.

Pour le chrétien, tout ce qu’il acquiert ou possède déjà est considéré comme appartenant à Dieu, car en devenant disciple de Christ il a consacré sa volonté et tout ce qu’il a, à Dieu. Dès ce moment, le chrétien devient un intendant des grâces divines qu’il a reçues, de son temps, de ses talents, de son influence, de ses propriétés, de tout en un mot. Ce sera d’après le degré de fidélité dont il aura fait preuve dans ses fonctions d’intendant, et en faisant valoir ses talents à la gloire du Maître, que le chrétien recevra du Maître telle parole de louange ou tel autre accueil, selon l’image de la parabole. Peu importe le nombre des talents de chacun. La louange du Maître est adressée à tous ceux qui ont été de bons et fidèles serviteurs dans l’emploi de leurs talents. Qui n’ont pas cherché à s’élever et à paraître au milieu des hommes, ni amassé des trésors, mais qui ont été fidèles au service de Dieu en proclamant les louanges de Dieu, en venant en aide à d’autres pour leur faire connaître et accomplir la volonté de Dieu ; comme eux-mêmes s’efforcent de le faire.

Le chrétien “prête sans rien espérer” et non comme le monde qui se contente de faire du bien et de prêter à ceux qui peuvent lui rendre la pareille ou même davantage. Le chrétien doit faire voir qu’il est un enfant du Très-Haut, qu’il a été engendré par Dieu, qu’il possède son Saint-Esprit et des dispositions de caractère agréables à Dieu ; toutes ces choses-là se manifestent de plus en plus visiblement dans les paroles et la conduite du chrétien dont le caractère se développe graduellement à la ressemblance de celui du Seigneur Jésus.

Le chrétien ne va pas à la guerre ; dans ses luttes, il combat non avec des armes charnelles mais avec l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu ; pour faire la guerre, il possède l’arme la plus puissante connue dans le monde. Il ne faut pas déduire de ce qui précède que le chrétien ne devra mettre ni serrure ni verrou à sa porte pour éviter les voleurs ; qu’il n’a pas le droit de faire appel à la police pour être protégé, car les taxes et les impôts qu’il paye lui donnent ce droit d’après les lois du monde ; il est en droit de demander à son propre pays tout ce qu’un étranger à le droit de réclamer ; car le chrétien est, en effet, considéré dans la parole divine comme étranger et pèlerin dans toutes ses relations avec les pouvoirs du monde ; en effet, selon la Bible sa cité future est céleste et il y sera admis pleinement lorsqu’il aura eu part à la première résurrection.

Il n’y a pas de nations chrétiennes.

La Bible ne connaît pas de nations chrétiennes ou un monde chrétien. La Bible montre que le chrétien n’a rien de commun avec le monde et avec les nations, il est séparé d’eux. Les chrétiens sont eux-mêmes une nation, un peuple comme l’étaient les Juifs, “vous êtes un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis” pour une mission spéciale (1 Pierre 2:9). Le terme nation chrétienne provient d’une grave erreur de doctrine qui se glissa dans l’Eglise en l’an 800 de notre ère. C’est à ce moment-là que le pape Léon III commença à reconnaître comme nations chrétiennes toutes celles qui reconnaissaient son pontificat. Cette coutume s’est conservée et de nos jours catholiques et protestants pensent qu’ils forment des nations chrétiennes, mais ce point de vue est contraire aux Ecritures.

Si un chrétien est enrôlé dans une armée ou sur une flotte de guerre il est astreint à “se soumettre aux puissances régnantes” du monde ; si, en effet, il porte l’uniforme il reconnaît qu’il accepte les devoirs et obligations du soldat, il a l’air de soutenir la cause des pouvoirs terrestres. On peut se demander s’il n’est pas préférable de suivre les traces de Shadrac, de Méschac et d’Abed-Négo qui refusaient de se prosterner devant le dieu de la guerre, et de répéter les mêmes paroles que ces trois nobles Hébreux : “Notre Dieu que nous servons peut nous délivrer… sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux”. C’est Dieu en effet, c’est le Prince de la paix que nous servirons et que nous suivrons fidèlement, quoiqu’il advienne.

Si, aujourd’hui, un si grand nombre de soldats font preuve d’une admirable fidélité aux rois et gouvernements terrestres ; les soldats de Christ ne doivent-ils pas se demander quelle doit être leur ligne de conduite ? Comment le chrétien suivra-t-il les enseignements du Maître, peut-il offrir sa vie d’une manière plus excellente qu’en restant fidèle à son Rédempteur jusqu’à la mort ?

On nous objecte que cette manière de concevoir la chrétienté amènerait la ruine de notre civilisation actuelle. Nous répondons que rien, dans la Bible, ne nous fait voir que la civilisation actuelle a un caractère chrétien ou même que le Seigneur s’attendait à un tel résultat. Le temps marqué par Dieu pour sauver le monde du péché et des faiblesses n’est pas encore venu : le temps présent est encore consacré à l’appel, à la recherche, à la mise à l’épreuve et à la délivrance des élus. Lorsque les élus auront été glorifiés, ils formeront le Royaume du Messie, recevront toute autorité avec Jésus pour diriger spirituellement et gouverner le monde entier.

C’est alors que le temps sera venu où toute l’humanité, formée des non élus, sera éclairée, régénérée et bénie. Les bénédictions que recevront les humains ne seront pas de la même nature que celles accordées aux élus ; cependant ils sauront également les apprécier. Les bénédictions et le salut apportés à l’humanité n’amèneront pas les humains à la nature spirituelle, mais ils seront rétablis à la nature humaine parfaite. (Actes 3:19-23).

Ce que l’on appelle aujourd’hui les nations chrétiennes est désigné dans la Bible par l’expression “les royaumes de ce monde” et les Ecritures nous font voir que leur complète destruction a lieu en même temps que l’établissement, par le Messie, du glorieux Royaume de Dieu pour lequel nous prions encore “Que ton règne vienne ; que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel”.

Quelques personnes se sont demandées comment l’on en est arrivé à considérer comme chrétiens tous ceux qui habitent les pays civilisés à l’exception des Juifs et de quelques infidèles reconnus. Les statistiques nous disent que tous les habitants de l’Italie sont chrétiens, que la presque totalité de la population de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Allemagne, etc… sont chrétiens. Le chiffre total des chrétiens évalué sur ces bases-là se monte à environ 1 milliard et demi (59 % de catholiques, 29 % de protestants et 12 % d’orthodoxes). Il est vraiment temps que toute personne intelligente comprenne que l’on fît une erreur profonde et que, plus des 99 % de ces chrétiens-là n’ont jamais reconnu eux-mêmes être des disciples de Christ.

Comme nous l’avons vu, cette erreur naquit lorsque le pape Léon III reconnut à un roi le titre de roi chrétien et à son royaume le titre de royaume chrétien. Il accorda ainsi le titre de chrétiens à tous les sujets de ce roi. Toute l’erreur gît dans ce seul fait, car le roi n’était pas un chrétien, ne connaissait pas la signification du terme chrétienté, ce qui d’ailleurs ne lui avait jamais été enseigné. Son royaume n’était pas un royaume chrétien et ses sujets n’étaient pas des chrétiens.

Néanmoins, au cours des siècles, ici et là, disséminés et inconnus dans le monde, il y eut de véritables disciples de notre Seigneur Jésus, des chrétiens parmi les diverses confessions religieuses connues. Ces disciples ne furent généralement pas en communion d’idées avec les grands conducteurs spirituels des systèmes religieux ou églises existants : ils différèrent également dans leur manière de voir d’avec les chefs politiques du monde. Ce que l’apôtre dit des disciples de Jésus a toujours été vrai : “C’est pourquoi le monde ne nous connaît pas, parce qu’il ne l’a pas connu” (1 Jean 3:1). Le monde ne sait pas, ne comprend pas encore que l’Eglise de Christ n’est identifiée avec aucune des diverses églises nominales reconnues, les églises romaine, anglicane, luthérienne, presbytérienne, méthodiste, etc… L’Eglise de Christ se compose exclusivement de ceux qui ont fait un contrat d’alliance avec le Seigneur, par la foi dans le précieux sang rédempteur de Christ. Ils ont été acceptés par le Seigneur, engendrés par Lui du Saint-Esprit, et s’efforcent de leur mieux de suivre les traces de Jésus. (1 Pierre 2 : 21).

Le ciel, l’enfer et le purgatoire.

La théorie déclarant que les humains sont sauvés des tourments éternels est largement responsable de l’erreur consistant à considérer comme chrétiens tous les peuples civilisés. D’après ces croyances-là, les chrétiens seuls sont sauvés ; les Juifs, les musulmans, les païens, tous vont en enfer pour y rôtir éternellement. Les catholiques romains offrent une seconde chance de salut aux membres de leur église par le moyen du purgatoire. Quelques protestants admettent qu’il y a aussi une seconde occasion de salut pour les païens qui n’entendirent jamais parler de Christ. La Bible nous affirme cependant avec force qu’il n’y a qu’une opportunité de salut, mais que cette chance est offerte d’une manière complète à tous les humains.

Pendant le présent âge évangélique, la seule opportunité de salut offerte est de devenir membre de l’Eglise en devenant un véritable disciple de Jésus, c’est à cette dernière classe de personnes qu’est réservé l’héritage céleste après leur résurrection. Le reste de l’humanité aura part à un héritage et à une vie future terrestres, mais cela ne lui sera offert que lors de l’établissement du Royaume messianique millénaire.

Nulle part, la Bible n’enseigne que les saints ou les pécheurs, à leur mort, passent à un nouvel état, à une nouvelle vie consciente. Elle dit au contraire, que tous se sont “endormis” et qu’ils seront réveillés à la seconde venue du Rédempteur, lorsqu’il établira son Royaume. L’Eglise aura part à la première résurrection, et dans la suite, chaque humain ressuscitera “en son propre rang”. Lorsqu’on a compris que l’enfer de la Bible fût le tombeau (shéol en hébreu et hadès en grec), alors tout est devenu clair.

Le grand purgatoire qui, selon les dispositions divines, doit durer mille ans, sera glorieux. C’est pendant ce règne béni de Christ que tous les païens, les millions d’ignorants et d’égarés de la chrétienté nominale auxquels on avait enseigné qu’ils étaient chrétiens, bien qu’ils ne le fussent pas, auront l’occasion d’arriver à la connaissance parfaite du véritable Dieu et des miséricordieuses bénédictions qu’Il leur réserve.

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