Question et Réponse CHRONOLOGIE : Les dates importantes.

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QUESTION : (1910) Devons-nous considérer comme important et nécessaire de prêter attention à d’autres dates qu’à celles de 1874, 1878, 1881 ou 1914 ? L’année 1911 peut-elle y être incluse ?

REPONSE : Je suis content que cette question m’ait été posée, mes chers frères et soeurs. Vous remarquerez que dans mes écrits et enseignements je prends garde de ne pas mentionner d’autres dates que celles-là. Je n’en connais pas d’autres.

Dans le troisième volume des Etudes des Ecritures est donnée la pensée, mais simplement comme une suggestion, que dans la Pyramide (et non dans la Parole de Dieu) une certaine dimension montrerait l’année 1910 ou 1911, mais nous ne disons pas que cela a une signification quelconque ; nous avons juste émis une pensée. N’anticipez pas, ne dites pas que des choses se produiront, car nous ne savons pas, du moins moi je ne le sais pas, et je ne crois pas que quelqu’un d’autre le sache. Je conseillerais de suivre l’exemple de l’Apôtre qui a dit : « Nous parlons de ces choses que nous connaissons ». Ne parlez pas de choses que vous ne connaissez pas. Il est tout à fait possible, dans un certain temps, que vous souhaiteriez ne pas en avoir parlé. Mille neuf cent quatorze est le temps où les « Temps des Gentils » se termineront. Que cela signifie-t-il ? Je ne sais pas, toutefois je pense que c’est lorsque Dieu, dans un sens général du terme, laisse les choses prendre leur cours normal et leur permet de suivre ce cours ; et nous pouvons aisément supposer que, comme l’Apôtre le dit, suivant l’ordre normal des choses un feu s’allumera à cause des querelles. Je m’attends à ce que dans le monde des humains survienne un temps de grande détresse et qu’il commence, comme la Bible le signale, aux alentours d’octobre 1914. Mais je crois, chers amis, qu’il est plus important d’annoncer de bonnes nouvelles que de parler du temps de détresse. Les pauvres gens qui entreront dans ce temps de détresse endureront suffisamment d’affliction alors. J’en endure assez maintenant et vous aussi. Les Ecritures nous disent que c’est par beaucoup de tribulations que nous entrerons dans le Royaume, et si nous sommes attentifs à nos devoirs, nous serons suffisamment occupés pour ne pas passer notre temps à parler du temps de détresse aux gens. Le monde ne tirerait pas profit non plus de notre prédication. Nous ne voulons effrayer personne. Nous voyons les mauvais effets des craintes religieuses suscitées dans le passé. Si nous disons aux gens qu’une tempête approche, nous pouvons aussi leur dire que Dieu en fera sortir une bénédiction ; et nous sommes contents pour le monde entier que ce temps de rafraîchissement soit proche. « Parlez du temps de repos qui approche ». Les gens ont assez d’afflictions et je ne conseillerais à personne de parler plus qu’il ne faut de la détresse.

Je me souviens d’un frère qui avait beaucoup d’imagination et qui raconta à sa femme tout ce qu’il savait sur le temps de détresse ; il le lui raconta comme s’il y était déjà, lui disant combien coûterait un tonneau de farine en ce temps-là, etc., etc., de telle sorte que sa pauvre femme fut presque effrayée par la Vérité. S’il avait dit : Ma chère, un temps de détresse va arriver, mais ceux qui font de l’Eternel leur refuge feront l’objet de Ses soins particuliers, je pense que cela aurait eu un meilleur effet. Je fais très peu confiance aux craintes religieuses ; elles ont un mauvais effet. Il y a encore autre chose, pendant que nous y sommes. Cela ne fait pas partie de la question, mais cela s’y rattache.

Jusqu’à quel p ??

Je dis qu’il ne faut pas le prêcher du tout. Nous avons beaucoup d’autres choses à prêcher, chers amis, et l’Apôtre nous dit : « Nous prêchons Christ ». Frère Russell est très content si le Seigneur l’a utilisé comme panneau devant vos yeux, indiquant

la bonne route, pour que vous puissiez contempler les merveilleuses choses dans la Parole de Dieu. Ce n’est pas frère Russell lui-même, mais

1988 – Octobre-Novembre-Décembre – page 41

c’est le Seigneur qui l’a utilisé comme tel. Lorsque vous voyez un panneau qui indique combien il y a encore de miles jusqu’à Jamestown, ce n’est pas le panneau qu’il faut apprécier, mais la personne qui l’a peint et l’a placé là. Aussi je vous conseillerais de ne pas sonder les Ecritures pour trouver quelque chose à propos de frère Russell, mais de les sonder pour trouver les choses concernant l’« Etre glorieux » que nous honorons tous. Vous vous rappelez que nous avions déjà exprimé cette opinion il y a 15 ans, et nous nous y sommes conformés. Vous vous souvenez de Jean, qui a écrit l’Apocalypse ; il avait vu toutes sortes de choses et il dit que, pour rendre hommage à l’ange qui lui avait fait voir ces choses, il se jeta à ses pieds ; mais l’ange lui dit : « Garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon de service, celui de tes frères, des prophètes et de ceux qui gardent les paroles de ce livre : rends hommage à Dieu ».

C’est la pensée correcte, mais il y a une tendance dans cette direction et un danger d’adorer la créature ou l’instrument, plutôt que le Créateur qui utilise l’instrument. Ne faisons pas cette erreur. Je ne voudrais pas que quelqu’un fasse cette erreur à cause de quelque inadvertance de ma part.

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