(SUITE ET FIN)
Aussitôt que le grand Avocat auprès du Père vous a acceptés au nom du Père, la première chose, dans l’ordre, a été votre engendrement de l’Esprit. A l’instant même de votre entière consécration et de son acceptation par Dieu, vous avez été engendrés de l’Esprit. Jusqu’alors, vous étiez sur la voie de la justification, en voie d’être justifiés. Vous vous êtes tournés dans la bonne direction pour devenir justifiés et vous alliez, vous rapprochant un peu plus de la position de justification dans
laquelle vous saviez devoir enfin être agréables à Dieu, mais il ne vous aurait en tout cas pas prêté l’oreille
1988 – Janvier-Février-Mars – page 8
si vous n’aviez fait d’abord le demi-tour de conversion. A mesure que vous marchiez dans cette voie, vous avanciez en direction de la justification ; chaque pas vous rapprochait du point où l’on obtient la justification.
Cela a-t-il été montré dans le Tabernacle ? Si oui, de quelle manière ?
L’Israélite, venant du dehors, qui désirait s’approcher de Dieu, apercevait d’abord la courtine blanche qui entourait le parvis, représentant notre position devant Dieu. Il apprenait alors qu’il fallait aller à la porte et, quand il serait invité à entrer, franchir cette porte pour se rendre à l’autel d’airain et s’approcher du sacrifice qu’on y offrait. Cela signifiait qu’il se détournait du péché et voulait s’approcher de Dieu. L’autel et le sacrifice représentaient les moyens préparés par Dieu pour le pécheur. Dieu a institué le sacrifice dans l’intérêt des pécheurs pour être en mesure de les recevoir en justes et de traiter avec eux. C’est par ce chemin-là que nous sommes venus à Dieu. Ensuite l’Israélite passait à la cuve d’airain. Elle contenait de l’eau ; l’eau représente la vérité et aussi la purification. Ainsi, comme la figure le montre, quiconque va à la cuve se nettoie d’une partie de ses souillures de la chair et, en conséquence, se retrouve dans des conditions plus pures et meilleures.
Ne serait-il pas préférable d’aller à Dieu d’abord et de nous nettoyer des souillures de la chair ensuite ? Jamais ! C’est maintenant qu’il convient justement, en marchant vers Dieu, de montrer notre désir de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour nous débarrasser de nos souillures, et c’est ce qui est représenté par la cuve.
En avançant encore, vous arrivez à proximité du premier voile et vous vous demandez : Que vais-je faire maintenant ? J’aimerais continuer à avancer et devenir prêtre. Je sais que Dieu appelle maintenant des prêtres. Mais vous ne pouvez devenir prêtre que si vous vous sacrifiez. Vous aurez quelque chose à sacrifier si vous espérez devenir prêtre. Il faut le prêtre pour faire le sacrifice. Jésus est ce Prêtre. Avant d’être sacrifié, il faut d’abord que vous soyez lié à la porte du tabernacle comme l’était le bouc. Vous vous liez vous même en renonçant à tout ce que vous avez et à ce que vous êtes. L’acte de lier le bouc à la porte du tabernacle représentait votre consécration et la mienne. Le bouc consacré était mis à mort par le souverain sacrificateur ou grand prêtre. C’est le grand Prêtre qui nous immole. C’est Lui qui fait cela. C’est au moment même où Il vous accepte et où a lieu le sacrifice ou immolation, qu’Il vous justifie. Dieu ne pouvait pas vous accepter avant que le mérite vous fût imputé. Alors vous avez été engendrés du saint Esprit et vous êtes devenus de nouvelles créatures. C’est la nouvelle créature, engendrée du saint Esprit, qui est membre du Corps de Christ et qui passe au-delà du second voile.
Le bouc ne passe jamais au-delà du voile ; aucun bouc ne le franchissait, pas plus que le taureau. Le taureau et le bouc représentent la chair, et la chair n’entre pas là. C’est la nouvelle créature qui y entre.
Au moment où le Seigneur vous accepte, vous êtes justifiés ; à ce moment-là vous recevez le saint Esprit et vous êtes introduits dans le corps du grand Prêtre ou souverain Sacrificateur ; c’est parce que vous êtes dans ce corps que vous êtes dans le « lieu saint ». Ce qu’il faut ensuite, c’est être fidèle jusqu’à la mort, après quoi vous passerez au-delà du second voile.
Vous voyez maintenant où se place la justification. Cela peut se dire de bien des manières, mais c’est le seul point de départ. Un seul sacrifice est nécessaire, une seule consécration est nécessaire et une seule justification par le précieux sang.
(Livre : What Pastor Russell said. Pages 418 à 421)
(Provoquée par un article publié le 18 septembre 1916 de la W.T., cette réponse a été donnée moins de six semaines avant la mort de Frère Russell.)