Nous avons le plaisir de communiquer à nos chers frères et sœurs de langue française le rapport annuel du dernier exercice de l’œuvre dans les pays de langue française, qui a été envoyé au frère Russel. Nous espérons que chacun appréciera par ces quelques lignes l’état d’avancement de l’œuvre de la moisson dans nos chers pays de langue française, comprendra la leçon qui s’en dégage et fera tous ses efforts pour faire progresser cette œuvre à laquelle le Seigneur l’a appelé par sa grâce. Chacun des chers frères et sœurs aura à cœur de faire, au cours de la nouvelle année où nous sommes entrés, tout ce qui est en son pouvoir pour répandre autour de lui la bonne nouvelle, pour faire connaître l’amour infini de notre Seigneur et sa vérité.
Nous savons tous que nous approchons de l’heure décisive de la moisson, nous savons que le moment des grandes épreuves est arrivé. Que chacun examine son cœur et demande au Seigneur la lumière et la force nécessaires pour accomplir sans défaillances et jusqu’au bout la tâche qui lui a été confiée. Nous avons bon espoir pour cette nouvelle année et nous implorons les bénédictions et la grâce du Seigneur sur tous les chers frères et sœurs ainsi que sur leurs travaux et leurs efforts.
Rapport sur l’activité de l’œuvre en France et en Suisse française en 1913.
Cher frère Russell,
Le présent rapport sur le travail accompli dans le champ de la moisson de l’œuvre française n’est pas ce que je voudrais qu’il fût, bien que tous ceux qui travaillent dans cette partie de l’œuvre aient fait tout leur possible. Nous serions plutôt découragés si nous ne savions pas que le Seigneur ne nous rend pas responsables du résultat de l’œuvre de la moisson; mais il nous demandera compte de la manière dont nous avons mis à profit les occasions qui se présentaient à nous et les privilèges qu’il nous accorda pour utiliser nos talents, notre temps et notre argent en y mettant .toute notre énergie.
Au nombre des faits caractéristiques qui distinguent l’œuvre française, il y a la question du colportage qui nous embarrasse, car nous n’avons qu’un seul frère qui consacre tout son temps et toute son énergie à ce travail. Quelques-uns d’entre eux s’y sont engagés pendant une semaine ou deux et en ont été si profondément découragés qu’ils l’ont abandonné. C’est pourquoi le produit de la vente de livres et de traités payants fut relativement faible. La distribution de journaux gratuits a été plus importante et il est difficile de croire que le Seigneur n’ait plus de blé à récolter dans ce grand champ de la moisson. C’est pourquoi nous avons décidé de faire un nouvel effort dans cette voie et de faire un appel réitéré et pressant aux chers frères de langue française pour qu’ils envisagent sérieusement cette question et se rendent compte s’ils ne négligent pas vraiment un de nos privilèges les plus bénis, un de ceux qui portent les meilleurs fruits. Pour ce qui est du reste, nous devons nous en remettre au Seigneur qui connaît nos cœurs, nos désirs et notre bonne volonté de servir sa cause de notre mieux et avec nos faibles moyens. Pour desservir les enfants de Dieu en France et en Suisse française par d’autres moyens que le colportage seul, nous avons décidé de concentrer nos efforts spécialement sur les partie du pays dans lesquelles les protestants, héritiers des huguenots et les adhérents d’autres sectes protestantes sont établis. Nous y organisons des conférences publiques, nous recueillons les adresses de ceux qui manifestent de l’intérêt pour l’œuvre et ensuite nous procédons, comme nous le faisons avec grand succès en Allemagne et en Suisse allemande.
L’organisation des conférences publiques dans la Suisse française fonctionne bien. Trois frères font de leur mieux pour éveiller l’intérêt et l’attention sur le message béni de la moisson. Nous projetons de faire de même en France et en Belgique et nous vous demandons, cher frère Russell ainsi qu’à tous les enfants consacrés de Dieu, de nous assister par vos prières afin que le Seigneur, le grand Chef moissonneur qui est présent, nous envoie plus d’ouvriers dans le champ de la moisson française, si telle est sa volonté bénie.
La Tour de Garde a 800 abonnés, elle paraît régulièrement chaque mois et contient huit pages de traduction de l’édition anglaise du Watch Tower et seize pages du Vl”” volume des Etudes des Ecritures. D’après les informations verbales ou écrites qui nous ont été faites, nos amis français apprécient vivement les communications mensuelles du cher frère Russell et ils nous demandent fréquemment de vous exprimer tous leurs remerciements pour ces messages bénis.
Le service des frères pèlerins est localisé aux centres de la Suisse française, de la France septentrionale et de la Belgique où existent des églises, il est très apprécié et ses efforts tendent à maintenir solidement les liens de l’amour béni qui nous unissent à notre bien aimé Seigneur, avec tous les consacrés de la terre comme avec vous-même notre bien-aimé Pasteur.
16 Février 1914
Distribution de livres, brochures et journaux, etc.
Exemplaires
Vol. des Etudes des Ecritures, reliés 1051
Brochures, Tabernacles. Cantiques de Sion, etc. 642
Bibles et concordances 72
Colis de livres et journaux gratuits expédiés par le bureau 533
Lettres et cartes reçues 547
Lettres et cartes expédiées 837
Tribune du Peuple, Journaux pour tous et autres traités distribués 477,000
(Ces derniers représentent environ 11,925.000 pages de journal,)
Service des conférences publiques.
28 conférences publiques ont eu lieu avec 5672 auditeurs. La dépense fut de Fr. 1660.— soit Fr. 60. – par conférence.
Exercice financier pour 1913.
Encaisse par les Bonnes espérances ”, par le fond des traités, etc. ; 15,745.81
Dépensé dans l’oeuvre ci-dessus indiquée, 10,885.52
Solde disponible en caisse 4 860.29
Total 15,745.81
Au nom de la famille de la maison de la Bible de Genève, je vous transmets ainsi qu’à la famille de Béthel à Brooklyn et à tous ceux qui aiment la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, nos plus cordiales salutations et nos meilleurs vœux pour 1914.
Votre frère affectionné au service de Christ,
__ __ Emile LANZ.