Rapport annuel de l’œuvre en pays de langue française. Dec 1916

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Exercice du 1er Novembre 1915 au 31 Octobre 1916.

Au terme de l’exercice qui vient de s’écouler, et qui a été pour l’œuvre française le plus béni de son exis­tence, nous ne saurions clôturer cette année de travail, de luttes, de bénédictions et de grâce sans inviter tous les consacrés du Seigneur à se joindre à nous et à dire Vraiment sa miséricorde dure à toujours (Tit. 3 5.) En nous reportant en arrière d’une année, nous cons­tatons les bénédictions sans nombre que le Seigneur a répandues sur nous en nous permettant de publier le volume 5 des Etudes des Ecritures, le » Journal pour Tous » avec les » Sermons » de notre cher frère, le pas­teur Russell, quatre nouveaux traités, ainsi que la » Grande Pyramide » et la brochure du Photo-Drame qui a été éditée deux fois cette même année.

Voilà un actif qui nous a été donné par le Seigneur comme des talents à faire valoir pour produire d’autres talents, afin que la maison de l’Eternel soit abondam­ment fournie de pain spirituel. Montrons notre recon­naissance, en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable avec piété et avec crainte (Héb. 12 28) ; sachons estimer toutes les avances qu’il nous a faites, en restant fidèles dans sa moisson. La Tour de Garde, Société de Bibles et Traités, à Genève, a pu fournir, à tous ceux qui désirent travailler dans la vigne du Seigneur, des outils de moisson qui sont vraiment mer­veil1eux et qui ont fait leurs preuves ; ce sont autant de faucilles tranchantes (Apoc. 1415), sous forme de publications, c’est la Parole du Seigneur qui touche les cœurs des personnes formant la classe du bon grain (Matth. 13 30 ; Héb. 412). Le Seigneur, qui a confié cette partie de l’œuvre au bureau de Genève, a donné le faire et le pouvoir selon son bon plaisir, c’est Lui seul que nous voulons remercier pour toutes les publi­cations qui nous ont été données, et nous voulons lui être reconnaissants pour sa grâce tous les jours nouvelle. Nous voulons surtout nous humilier au commencement de ce nouvel exercice, demander pardon à notre bon Père céleste pour tous nos péchés, nos man­quements connus et inconnus, nous voulons aller auprès de notre adorable Seigneur Jésus, notre Avocat, auprès du trône de miséricorde, pour implorer son secours. Nous voulons aussi demander pardon à nos frères et sœurs pour tous nos manquements et de ce que nous ne les avons pas toujours portés sur nos cœurs avec autant de zèle que nous aurions dû le faire, en sanc­tifiant le saint nom de l’Eternel.

Malgré nos faiblesses et notre pauvreté, le Seigneur a cependant voulu répondre ses bénédictions sur sa chère oeuvre, puisque nous constatons que, dans tous les domaines, il y a une grande augmentation dans nos transactions. En 1915 nous avions reçu 2320 lettres, tandis qu’en 1916 nous en avons reçu 3740.

En 1915 nous avons expédié 1397 lettres et cartes, 541 paquets et 17,800 imprimés tandis qu’en 1916, nous avons envoyé 1884 lettres, 746 paquets et 58,510 impri­més. La vente des volumes dépasse de 600 volumes celle de l’année dernière et la vente des brochures a aug­menté d’un mille.

Dans nos conférences et séances du Photo-Drame nous estimons avoir eu, à peu près, 20,000 auditeurs de plus que l’année dernière, soit à peu près 51,000 auditeurs pour 1916. Le roulement des chèques postaux a augmenté de près de 1000 frs pour le dernier exercice, la caisse accuse même une augmentation de 2000 frs. Les transactions totales étaient pour 1915 de 21,149,91 francs et pour l’année 1916 elles sont de 22,498.74 frs, l’année dernière nous avions un total de 8401 frs de bonnes espérances tandis qu’en l’an 1916 elles ne sont plus que de 3649.10 frs. Malgré bien des luttes et des difficultés nous avons porté continuellement l’œuvre devant le Seigneur et Il a entendu notre voix ; puisque c’est son oeuvre, elle ne peut tomber ; nous constatons au contraire que notre bilan qui clôturait l’année der­nière avec un déficit de 2208.S3frs boucle cette année par un bénéfice de 729.65 frs. Nous vivons dans une époque agitée, où l’adversaire cherche à nous faire tom­ber par ses flèches empoisonnées ; il veut nous occuper à autre chose qu’à la moisson, il désire nous frapper par la contagion (Psaume 91 5 à 7), c’est pourquoi, veillons et prions ; ayons les sentiments du Seigneur Jésus et éloignons de nos cœurs tout sentiment qui n’est pas amour.

StatIstique générale de l’activité pendant l’exercice 1915-1916.

         Lettres et cartes reçues       3740
                Lettres et cartes expédiées 1,884

Colis et paquets expédiés  746

Imprimes envoyés              58,510

Volumes et brochures vendus          7,699

Journaux distribués             115,000

Conférences publiques et présentations du Photo-drame

 235 conférences et présentations du Photo-Drame avec un total d’environ 51,277 auditeurs.

Exercice pour 1915-1916.

         Recettes Dé~euqs

         Actif. — Encaissé par les » Bonnes                               .
                 Espérances, marchandises et in­ventaire        22.498,74


                Passif. — Dépensé pour marchandises,
                 frais généraux, etc                                             21.769,09

Bénéfice. — Pour balance . . . . _____                    729,65

La conclusion qui se dégage de ce rapport est que le Seigneur a fait de grandes choses pour son oeuvre et que nous devons lui être profondément reconnais­sants. En constatant la diminution des » bonnes espé­rances » (provenant en partie des temps actuels difficiles), nous pensons cependant que certaines bénédictions n’ont pas été comprises par tous. N’est-ce pas en effet une merveilleuse opportunité que de soutenir l’œuvre du Seigneur, l’œuvre de la moisson ? Le Seigneur a néanmoins pourvu à nos besoins en voyant notre foi et c’est grâce aux ventes assez considérables que le budget s’est équilibré. Ces ventes administrées sage­ment ont suppléé au déficit des » bonnes espérances » . Combien nous sommes heureux que la moisson n’ait pas été terminée à la fin des temps des nations en 1914 nous pouvons dire, en toute franchise, que la plupart d’entre nous n’auraient as été prêts et seraient restés derrière la porte fermée nous répétons la parole de Pierre » La Patience de Dieu est notre salut » ; notre cher frère, Russell nous dit qu’il y a encore une abondante moisson et peut-être pas du glanage, mais des compléments sérieux pour combler les vides occa­sionnés par la retraite de ceux qui renoncent à conti­nuer la moisson. Ainsi donc, chers frères et sœurs, à l’œuvre plus que jamais, allons au travail énergique­ment et mettons nous à la disposition du grand Chef Moissonneur en nous servant du Journal pour Tous (Sermons) du colportage et en aidant financièrement le bureau.

Notre prière, notre joie est pour l’œuvre du Seigneur et, parce que c’est son oeuvre, elle continuera jusqu’à la fin du Millénium. — 1 Cor. 15 23-26.

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