NOWY SACZ – (POLOGNE) DU 3 AU 8 AOUT 2008
La 14ème Conférence Internationale s’est déroulée sur le site de Nowy Sacz en Pologne. Elle a permis la rencontre de nombreux frères et sœurs de différents pays. Précédée de la chorale le samedi soir pour accueillir les participants, elle a débuté le dimanche matin par une allocution de bienvenue, adressée par le frère D. W., et s’est terminée le vendredi par une allocution de clôture adressée par le frère P. K.. Voici, résumés, quelques thèmes abordés au cours de cette semaine.
Fr. D. W. : « Oh ! Qu’il est agréable… de demeurer ensemble ! » – Psaume 133.
Oublions nos tracas. « Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs » (Psaume 84 : 11). Que tout soit fait pour notre édification (1 Corinthiens 14 : 26). Développons « les fruits de l’esprit » dont les caractéristiques sont : L’amour (Jean 13 : 34, 35 ; 15 : 13 ; Romains 12 : 10) – La joie (Romains 12 : 15) – La paix (Jean 14 : 27 ; Proverbes 17 : 14) – La patience (Proverbes 14 : 29) – La bonté, la bienveillance, la foi ou fidélité, la douceur (Proverbes 16 : 23, 24 ; 25 : 15) – La maîtrise de soi, la tempérance – évitons les critiques spontanées – Proverbes 17 : 9.
Fr. M. D. (Etats-Unis) : « La loi parfaite de la liberté » – Jacques 1 : 25.
L’Epître de Jacques traite de la foi et des œuvres (Jacques 2 : 18). C’est en toute liberté qu’Adam a péché (Genèse 2 : 17). Il perdit sa liberté (Genèse 3 : 19). L’espérance est venue par Jésus (Hébreux 2 : 9). Les prémices de cette espérance se trouvent en Abraham (Genèse 12 : 1 ; 22 : 2, 17, 18 ; Josué 24 : 2 ; Hébreux 11 : 10 ; 17 : 19), puis dans l’Alliance de la Loi (Galates 3 : 19), et l’accomplissement se trouve en Jésus (Matthieu 5 : 17 ; Galates 4 : 4, 5). En Christ, nous sommes héritiers (Galates 3 : 29). Il nous a affranchis pour la liberté (Galates 5 : 1 ; Jacques 1 : 25). La loi parfaite de la liberté, c’est l’amour (1 Jean 4 : 16). Elle s’adresse à la Nouvelle Créature (1 Corinthiens 5 : 17). Jésus a tout fait par amour pour son Père (Jean 17 : 4, 5). Courons vers ce but (Hébreux 12 : 1 ; Philippiens 3 : 14). Aimons Dieu, Jésus, nos frères, nos amis et aussi nos ennemis (Matthieu 5 : 44). Approchons-nous du trône de la grâce.
Fr. J. S. : « L’Alpha et l’Oméga » – Apocalypse 22 : 13.
Le Plan de Dieu est décrit dans le Tabernacle, de l’Autel d’airain à l’Arche de l’Alliance. L’Autel d’airain construit en bois et revêtu d’airain représente la nature humaine de Jésus (Esaïe 53 : 2), justifiée lors du baptême (Matthieu 3 : 15). La grille placée à mi-hauteur peut être assimilée au sacrifice de notre Seigneur, point central de sa mission. Sous la grille, sa vie en tant que Logos. Au-dessus de la grille, la nouvelle vie à la droite de Dieu.
L’Arche de l’Alliance décrite en Exode 25 : 10 à 22 était construite en bois revêtu d’or avec un couvercle en or massif – le Propitiatoire – qui servait à apaiser la colère de Dieu envers l’homme et symboliquement au travers de notre Seigneur. Il était surmonté de deux chérubins en or battu, la base du trône de Dieu (Psaume 97 : 1, 2). L’Arche était munie de deux barres pour le transport qui ne devaient pas être retirées (Exode 25 : 15). Elle était placée dans le Très Saint où seuls Aaron pouvait officier lors des sacrifices et Moïse parler avec l’Eternel. L’accomplissement du Plan de Dieu est décrit dans le livre de l’Apocalypse au chapitre 21.
Remarque : Le Comité de Rédaction ne partage pas les idées énoncées dans cet exposé sur « L’Alpha et l’Oméga » et conseille aux lecteurs de se référer aux explications données dans les « Figures du Tabernacle ».
Fr. E. D. (Ukraine) : « Les temps de rétablissement » – Actes 3 : 21.
Il est question de la seconde venue de Christ. Il est présent et discernable par les yeux de la foi (Hébreux 11 : 1 ; Luc 18 : 8). Un des signes en est la perte de pouvoir des rois de la terre prédite dans le songe de Nébucadnetsar (Daniel 4 : 25 ; 2 : 31-44 ; Ezéchiel 21 : 31, 32 ; Jérémie 1 : 10). Les temps de rétablissement ont commencé en 1874. La première partie consiste en la destruction des royaumes de ce monde mauvais qui se terminera par la grande détresse. Ensuite débutera l’autre partie, c’est-à-dire, l’établissement du Royaume de Dieu sur terre (Esaïe 35 : 8 ; 2 : 2-4). Alors les humains ressuscités parviendront à la perfection (Malachie 4 : 5, 6), ce qui est confirmé par les paroles de Notre Seigneur (Jean 10 : 16). « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » – Jean 3 : 16.
Fr. C. B. (Roumanie) : « Une seule force – La lumière ».
– Texte lu par un autre frère Roumain en l’absence du fr. C. B. – La lumière est un symbole du caractère sublime de Dieu alors que les ténèbres symbolisent le caractère de Satan. La lumière, c’est Dieu Lui-même. L’obscurité c’est le chaos. La lumière se reflète dans la création. Le bien a été créé mais le mal n’est autre que l’absence de bien. La lumière est la seule force victorieuse. Le Décalogue était un pas vers la lumière. Un autre pas a été la venue du Seigneur Jésus (Jean 8 : 12 ; 14 : 9), et un autre l’association à Jésus de l’Eglise (Matthieu 5 : 14). « Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur » (Ephésiens 5 : 8). Jésus est notre soleil, nous sommes comparés à la lune. Nous reflétons à travers nos vies la lumière de Jésus. Ne soyons pas aveugles (2 Pierre 1 : 9). Etant une race élue (1 Pierre 2 : 9), que notre lumière brille (Matthieu 5 : 14. Marc 8 : 38). Jésus est « cette lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme » (Jean 1 : 9). Bien que les ténèbres couvrent encore la terre « pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice…» (Malachie 4 : 2). Cette promesse se réalisera, « Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père » – Matthieu 13 : 43.
Fr. J. S. (Australie) : « Lorsque je vois la couronne d’épines ».
Que ressentons-nous en voyant cette couronne ? (Esaïe 53 : 4-7). Le but du Fils de Dieu a toujours été de plaire au Père Céleste (Psaume 40 : 8, 9). Ce ne fut pas le cas d’Adam et Eve. Leur acte les priva de bénédictions (Genèse 3 : 17, 18). Depuis, il n’y eut aucun juste sur terre (Romains 3 : 10 ; Psaume 51 : 7). La promesse faite à Abraham (Genèse 22 : 18), devait se réaliser par l’entremise de notre Seigneur (Hébreux 2 : 9), qui s’est donné en rançon pour tous (1 Timothée 2 : 6). Les Juifs n’ont pas compris son geste et, pour L’humilier, Lui posèrent une couronne d’épines sur la tête lors de son procès – Matthieu 27 : 29.
Les épines apparurent sur terre après la transgression d’Adam (Genèse 3 : 17-19 ; Esaïe 34 : 1, 13 ; 7 : 22-25). Les épines sont l’œuvre de Satan (Matthieu 7 : 15, 16). Si Dieu nous éprouve par des échardes, c’est pour notre bien (2 Corinthiens 12 : 9, 10). Les souffrances sont indispensables si nous voulons être en communion avec Lui (1 Corinthiens 10 : 16 ; Romains 6 : 5) et régner avec Lui – 2 Timothée 2 : 12.
La couronne d’épines posée sur la tête de Jésus nous atteste l’apparente et éphémère victoire de Satan, dont la fin est proche, sur notre Seigneur (Apocalypse 20 : 10). Alors les épines disparaîtront (Esaïe 55 : 13). Pour nous, recherchons la couronne de justice – 2 Timothée 4 : 7, 8.
Fr. A. K. (Australie) : « Parfaire l’amour » – 1 Jean 3 : 14.
L’amour mène à la vie éternelle (1 Jean 4 : 16). Marchons à l’exemple de Christ (Ephésiens 5 : 2). L’apôtre Paul décrit les effets de l’amour (1 Corinthiens 13 : 4-8). L’amour est patient (Hébreux 6 : 12 ; 12 : 13 ; Jacques 1 : 4). Il est plein de bonté (Luc 6 : 12 ; Ephésiens 4 : 32). Il n’est point envieux (Matthieu 18 : 22 ; Proverbes 11 : 25). Il ne se vante point (1 Corinthiens 3 : 18 ; Ephésiens 2 : 8) – à l’opposé de Satan (Esaïe 14 : 13-15). Il ne fait rien de malhonnête (1 Pierre 3 : 8). Il ne cherche point son intérêt. L’amour désintéressé est au prix du sacrifice. Il ne s’irrite point (Psaume 145 : 8 ; Proverbes 16 : 32). Il ne soupçonne point le mal (Matthieu 11 : 12). Il ne se réjouit pas de l’injustice (Matthieu 18 : 35). L’amour excuse tout (2 Timothée 2 : 3 ; Galates 6 : 2). Il croit tout (Matthieu 5 : 7). Il espère tout (Romains 8 : 24 ; 1 Thessaloniciens 5 : 8 ; Hébreux 12 : 2). L’amour ne périt jamais. Développons cette grâce.
Fr. R. B. (Etats-Unis) : « La perte d’un être cher ».
La mort inévitable touche tous les humains. Soyons disposés à aider ceux qui se trouvent en fin de vie et à réconforter ceux qui ont perdu un être cher en soulignant le travail rédempteur de Christ. Dans les trois miracles de « retour à la vie », Jésus démontra – premièrement qu’Il était le Messie – deuxièmement sa compassion pour l’humanité – troisièmement la grande œuvre future. Devant le tombeau de Lazare « Il frémit en son esprit » (Jean 11 : 33, 38). « Il pleura » (verset 35). Auprès de la veuve de Naïn dont le fils venait de mourir « Il fut ému de compassion » (Luc : 7 : 13). Il réconforte Jaïrus qui vient d’apprendre la mort de sa fille (Luc 8 : 49, 50). Dans les trois cas, Jésus réconforte, rassure mais Il exprime aussi sa douleur.
La perte d’un être cher ne doit pas nous laisser indifférent. « Pleurez avec ceux qui pleurent » (Romains 12 : 15). Mais « ne soyons pas affligés comme les autres qui n’ont pas d’espérance » (1 Thessaloniciens 4 : 13), car interviendra la résurrection par Christ (verset 14). La mort est un ennemi (1 Corinthiens 15 : 26), qui finalement sera détruit (Apocalypse 21 : 4). En attendant ce moment favorable (Romains 8 : 18, 19), souvenons-nous des paroles de notre Seigneur : « Heu-reux les affligés car ils seront consolés » – Matthieu 5 : 4.
Fr. Z. K. (Pologne) : « Puisons l’eau de vie » – Esaïe 12 : 2, 3.
L’eau est indispensable à la vie. L’eau du salut provient de l’Eternel par Christ (Jean 3 : 16). Israël a été éprouvé par le manque d’eau dans le désert (Exode 15 : 22-25). L’eau de Mara était amère et conduisait à la mort. Le sacrifice de Jésus purifie cette eau et procure la vie (1 Corinthiens 15 : 22 ; 2 Timothée 1 : 10 ; Matthieu 5 et 6). Devant le rocher de Horeb, Moïse, sur ordre de l’Eternel, frappe le rocher d’où jaillit l’eau que le peuple a bu (Exode 17 : 5-7). Ce rocher symbolise Christ (1 Corinthiens 10 : 1-6). Souvenons-nous de la réponse de Jésus à la Samaritaine (Jean 4 : 13, 14), mais aussi des recommandations de l’apôtre Pierre concernant les faux prophètes (2 Pierre 2 : 17 ; Jérémie 2 : 13). Soyons comme un arbre planté près d’un courant d’eau (Psaume 1 : 3). Lavés et abreuvés par la parole de vérité (Ephésiens 5 : 26). Confions-nous en l’Eternel (Esaïe 58 : 11; Psaume 34 : 8 ; 84 : 6, 7). Buvons à la source de Jésus-Christ (Jean 7 : 37, 38), n’abandonnons pas cette source (Jérémie 2 : 13). Réjouissons-nous des bénédictions futures – Zacharie 13 : 1 ; Esaïe 55 : 1 ; Habakuk 2 : 14 ; Malachie 3 : 10.
Fr. J. R. (Inde) : « Jésus le seul chemin qui mène au salut » – Jean 14 : 6.
Adam a perdu tous ses privilèges. Selon la promesse faite à Abraham, Jésus-Christ devint, pour l’homme, le chemin vers le salut. Sur ce chemin, l’Arche de Noé représente Jésus (Hébreux 11 : 7). A la sortie d’Egypte Il est représenté, en tant que refuge, dans l’agneau pascal (Exode 12 : 5-7 ; Hébreux 10 : 10, 14). Puis en Moïse lors du passage de la Mer Rouge (Exode 14 : 30 ; 1 Corinthiens 10 : 2 ; Matthieu 1 : 21). Dans le Tabernacle Il est comparé à la « porte » qui mène au parvis « Je suis la porte » (Jean 10 : 9). Le chemin qui mène au salut a été ouvert par Jésus-Christ (Actes 4 : 9-12). Seuls les justes peuvent emprunter ce chemin (Esaïe 26 : 1, 2 ; Apocalypse 3 : 8) et pourront entrer dans la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem (Apocalypse 21 : 27). Dans l’Ancien Testament la « porte » était aussi un lieu de jugement (Proverbes 22 : 22 ; Zacharie 8 : 16 ; Amos 5 : 15 ; Ruth 4 : 1-10), ou encore un lieu de purification (Lévitique 12 : 6). Le chemin qui mène à la vie est étroit (Matthieu 7 : 14). « Voici le chemin, marchez-y » – Esaïe 30 : 21.
Fr. S. P. (Inde) : « Faux prophètes et faux docteurs » – 1 Jean 4 : 1.
Le prophète Jérémie se lamente sur la fausseté des prophètes et du peuple (Jérémie 5 : 31 ; 14 : 14). Jésus-Christ mentionne que « Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24 : 10, 11), ce que confirme également l’apôtre Pierre (2 Pierre 2 : 1-3, 10, 11, 14, 15). L’apôtre Paul le rappelle à Tite lors de l’organisation de l’Eglise de Crête (Tite 1 : 10). Comment peut-on les identifier ? «…. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Matthieu 7 : 15-20). Leurs discours sont stériles (1 Timothée 6 : 3-5). Nous devons fuir ces choses (verset 11) et nous conformer à l’exhortation de l’apôtre Paul « Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l’enseignement que vous avez reçu. Eloignez-vous d’eux. Car de tels hommes ne servent point Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre……. » – Romains 16 : 17, 18.
Fr. D. M. (Suisse) : « De la difficulté d’être une sentinelle. »
– En l’absence du fr. D. M., texte lu par le fr. D. W.. – Nombreuses sont les citations de la Bible concernant les sentinelles d’où les questions : « Quel genre de sentinelle sommes-nous ? » « En sommes-nous une ? » « Comment le prouver ? » « Que voit-elle ? » « Qui regarde-t-elle ? » « Pour qui travaille-t-elle ? » « Le Seigneur en a-t-Il vraiment besoin ? », etc. Citons quelques passages des Saintes Ecritures :
« Mon âme attend le Seigneur, plus que les sentinelles attendent le matin » – Psaume 130 : 6.
« Bienheureux l’homme qui m’écoute, veillant à mes portes tous les jours » – Psaume 8 : 34.
« Sentinelle, que dis-tu de la nuit… le matin vient et la nuit aussi » – Esaïe 21 : 11 et 12.
En tant que sentinelle, nous devons observer les événements et les analyser. Etre certains de ce que nous voyons. Mesurer l’importance pour le peuple de Dieu. Quel message laisser aux autres ? Comment se comporter envers nous-mêmes et envers le monde ? Quelle part consacrer à notre bien-être en tenant compte de l’environnement ? Quel rôle doit jouer la sentinelle dans l’Assemblée en tant que membre ou ancien ? Nous devons analyser notre propre vie. Comment gérer nos incertitudes ? Savoir écouter. Que Dieu nous donne suffisamment d’esprit saint pour voir en notre Seigneur le Sauveur de l’humanité entière.
Fr. G. B. (Moldavie) : « Faire la volonté de Dieu ».
Portons notre regard sur Jésus dans ses derniers moments. « Mon âme est triste jusqu’à la mort… Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Matthieu 26 : 38, 39). Pour cette humilité, Dieu L’a souverainement élevé (Philippiens 2 : 9). L’apôtre Pierre nous exhorte de même : « Humiliez-vous » (1 Pierre 5 : 6). Recherchez à faire la volonté de Dieu (Romains 12 : 2 ; 1 Jean 2 : 17). Recherchez la sanctification (1 Thessaloniciens 4 : 3). Portez les fruits de la sainteté (Romains 6 : 20-22). Recherchez la paix avec tous (Hébreux 12 : 14). « Ce qu’un homme a semé, il le moissonnera » (Galates 6 : 7 ; 5 : 17 ; 1 Jean 2 : 16, 17 ; Romains 8 : 6 ; Proverbes 11 : 18 ; Ephésiens 4 : 31 ; Philippiens 4 : 8). Obéissons à la loi de Dieu (1 Samuel 15 : 22). L’amour est l’accomplissement de la loi (Romains 13 : 10). « L’amour est patient » (1 Corinthiens 13 : 4-7). « L’amour – charité ne périt jamais » (verset 8). Avec humilité (Philippiens 2 : 3, 4), prenons plaisir à faire la loi de Dieu (Romains 7 : 22), et cela avec persévérance – Colossiens 4 : 12.
Fr. S. T. (Allemagne) : « Le saint esprit ».
Le saint esprit c’est la volonté divine, l’influence, le pouvoir émanant de Dieu. Cette énergie s’est manifestée lors de la création (Genèse 1 : 2, Jean 1 : 3). Elle a influencé les hommes (2 Pierre 1 : 21). L’esprit de vérité provient de Dieu (1 Jean 4 : 6 ; Apocalypse 3 : 1) alors que l’esprit d’erreur impur provient de Satan (Ephésiens 2 : 2 ; Matthieu 12 : 45). Le baptême de l’esprit s’est manifesté sur Jésus au Jourdain, sur les apôtres à la Pentecôte puis sur Corneille. De nos jours il n’engendre pas de manifestations extérieures, – dons, miracles limités à l’Eglise primitive, – mais un témoignage de la possession de cet esprit saint (Hébreux 12 : 6 ; 1 Jean 5 : 4, 18 ; Jean 15 : 19). Il doit agir sur notre caractère et développer les qualités telles que la connaissance de Dieu, donc de la vérité, l’amour, la fidélité, la sainteté… C’est le fruit de l’esprit qui doit se manifester en nous (Galates 5 : 22, 23). « Que votre lumière luise devant les hommes » (Matthieu 5 : 16). Dans le futur il « convaincra le monde » (Jean 16 : 18). Alors l’esprit de Dieu sera sur tous les hommes (Joël 2 : 28, 29). Mais une sanction est prévue pour ceux qui pècheront contre le saint esprit – Matthieu 12 : 31, 32 ; Hébreux 6 : 4-6.
Fr. B. K. (Pologne) : « Le jugement a commencé par la maison de Dieu ». – 1 Pierre 4 : 17.
Suivons le conseil de l’Ecclésiaste : « Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse… mais sache que pour tout cela Dieu t’appellera en jugement » (Ecclésiaste 12 : 1). La maison de Dieu, c’est l’Eglise (1 Timothée 3 : 15 ; 1 Pierre 2 : 5). L’apôtre Pierre parle de la décision finale « Krima » sur les membres de l’Eglise de l’âge évangélique à l’image des premiers-nés hébreux épargnés à la sortie d’Egypte. C’est Dieu qui juge (Psaume 75 : 8), bien qu’Il ait remis le jugement à son Fils (Jean 5 : 22, 30). Il ne juge pas selon l’apparence mais selon le cœur (1 Samuel 16 : 7 ; Job 34 : 21, 22). Ni selon les distinctions des hommes (1 Corinthiens 1 : 26). Nous devons également nous juger nous-mêmes (1 Corinthiens 11 : 31, 32). Tous les consacrés sont jugés durant l’âge de l’Evangile (2 Corinthiens 5 : 10 ; 1 Corinthiens 4 : 5). Souvenons-nous de la parabole des vierges (Matthieu 25 : 1-15). On ne peut en aucun cas intimider ou tromper Dieu, ni avoir confiance en la chair (Philippiens 3 : 4-8). Tout doit être confirmé par l’amour – 1 Corinthiens 13 : 2.
Fr. R. L. : « Pierre, chef de l’Eglise ?»
L’Eglise catholique le considère comme tel, vu la primauté constatée dans les conversations avec Jésus. Parmi le groupe favorisé de Jésus, Pierre est cité 109 fois dans la Bible alors que Jean 25 fois environ et Jacques moins de 20 fois. Pierre est présent, avec Jean et Jacques, lors de la résurrection de la fille de Jaïrus (Marc 5 : 37). Lors de la transfiguration (Marc 9 : 1-8). Au jardin de Gethsémané (Marc 14 : 32, 33). Dès son appel Jésus change son nom de Simon en Céphas – Pierre (Jean 1 : 42). A la question de Jésus : « Qui dites-vous que je suis ? » (Matthieu 16 : 15, 16), Pierre répondit le premier : « Tu es le Christ », et Jésus de lui dire : « Tu es Pierre [petit caillou] et sur cette pierre [rocher] je bâtirai mon Eglise » (verset 18). De cette conversation, l’Eglise catholique en a déduit faussement que Pierre est le chef de l’Eglise. De nombreux passages dans la Bible dévoilent la spontanéité de Pierre (Matthieu 14 : 28 ; 15 : 15 ; 17 : 4 ; 18 : 21 ; Marc 10 : 28 ; 11 : 21 ; Jean 13 : 9). Citons le reniement et le repentir. A la Pentecôte, c’est lui qui intervient le premier (Actes 1 : 15 ; Chapitres 2 et 3). Il est présent lors de la conversion de Corneille (Actes 10). Il est miraculeusement libéré de la prison (Actes 12). On peut le considérer comme le grand frère du groupe. Par la suite, c’est Barnabas et Paul qui occupèrent la 1ère place. Aura-il un rôle particulier dans l’Eglise glorifiée ? -1 Corinthiens 15 : 41.
Fr. D. P. (Inde) : « Affermir les frères et sœurs » – Luc 22 : 31, 32.
Considérons l’épisode du roi de Juda, Amatsia, vainqueur des Edomites (2 Rois 14 : 7-14). Dieu a choisi Israël (Deutéronome 7 : 6 ; Lévitique 26 : 12 ; Exode 19 : 6). Cette expérience est considérée comme « l’ombre des biens à venir » (Hébreux 10 : 1 ; 1 Corinthiens 10 : 11). Ne tombons pas sous l’influence « du prince de la puissance de l’air » (Ephésiens 2 : 2 ; 6 : 12), mais ne soyons pas hautains (Ecclésiaste 7 : 8 ; 1 Pierre 5 : 5). Le jour du jugement approche (2 Corinthiens 5 : 10 ; 1 Pierre 4 : 17). Jésus demande à Pierre d’affermir ses frères, de fuir l’idolâtrie (1 Corinthiens 10 : 14), car c’est l’œuvre de la chair (Galates 5 : 19 et 20), qui mène à la cupidité (Colossiens 3 : 5). Souvenons-nous de Judas (Matthieu 10 : 2-4 ; Luc 9 : 1, 2 ; Jean 12 : 4-6). « L’amour de l’argent est racine de tous les maux » (1 Timothée 6 : 10 ; Jacques 4 : 4). Soyons fidèles à Jésus et il nous sera donné plus de responsabilité à l’exemple de Pierre (Jean 21 : 15). Ayons confiance dans les bénédictions à venir – 1 Jean 3 : 2.
Fr. N.M. M (Inde) : « L’égoïsme, un ennemi intime ».
L’égoïsme est le principal instrument de Lucifer. Notre chair essaie de nous entraîner dans des désirs indignes à l’image des habitants de Sodome (Ezéchiel 16 : 49 ; Sophonie 3 : 1-4). L’égoïste cherche sans cesse à combler sa satisfaction personnelle. Il est souvent inquiet, impatient, il oublie sa relation avec Dieu et devient intolérant. Les personnes égoïstes sont physiquement fatiguées, mentalement dérangées, intellectuellement confuses et elles attribuent tous leurs malheurs à leur entourage. Deux chemins s’ouvrent à nous : le chemin de l’égoïsme qui conduit à la tristesse et à la misère ou le chemin étroit de la consécration qui mène aux prairies ensoleillées du ciel. C’est dans la prière que notre esprit se développera (Philippiens 4 : 6-9). Alors nous pourrons dire avec l’apôtre Paul : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée » – 2 Timothée 4 : 7, 8. – (A suivre)