Rapport de la convention Anglaise. (Tenue à Londres les 21, 22 et 28 Mai 1904.)

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(Tenue à Londres les 21, 22 et 28 Mai 1904.)

Cher frère Russell,

Notre première réunion générale pour l’Angleterre a été pour nous une grande joie dans le Seigneur et a augmenté en nous le désir de sacrifier et d’être sacrifiés au service du Maître. Tous les participants ont reconnu que les réunions, à cette occasion, étaient les meilleures de toutes qui ont déjà eu lieu en Angleterre. Nous pouvions bien nous y attendre, car l’assemblée comptait un plus grand nombre d’amis que toutes les précédentes et tous devaient avoir l’Esprit saint plus que jamais auparavant. Le sentiment prédominant était l’af­fection réciproque et en même temps l’appréciation de la grâce de Dieu qui a produit de si grandes choses. Chaque réunion apporta sa quote-part au bien découlant de l’assem­blée; les réunions de louanges et de témoignages et les séances des colporteurs et volontaires furent particulièrement utiles. Nous avons entendu parler d’efforts nouveaux ou ranimés en suite de ces entretiens bénis. Quarante-trois frères et sœurs manifestèrent par le baptême leur consécration au Seigneur et leur désir d’être trouvés dignes de souffrir avec Lui. C’était un moment bien impressionnant lorsque nous étudiâmes ensemble notre privilège consistant à souffrir avec le Seigneur et à croire en lui. Et nous nous réjouimes d’avance de la “gloire à venir”.

Toutes les réunions étaient bien suivies et on y voyait l’empressement habituel pour s’approprier le plus possible de la nourriture à laquelle le Seigneur avait pourvu.

C’est de Glasgow, la localité la plus éloignée, qu’était ar­rivé le plus grand nombre d’amis. L’Irlande était représentée par le frère Walker, l’Angleterre par des frères venus de toutes parts. C’était une grand joie d’avoir parmi nous le cher frère Koetitz (d’Elberfeld, Allemagne). C’est à regret qu’on se sé­para, mais nous réalisions que le Seigneur nous avait donné une tâche et que le message du Roi était urgent. Un bon nombre de colporteurs étaient également avec nous; nous primes congé d’eux en les recommandant à la grâce de Dieu. Nous sentions combien le temps est court; nous réalisions l’approche du Royaume que nous attendons en travaillant, et cela nous stimule pour faire tout ce qui est possible pour accomplir la tâche confiée à ceux qui connaissent le Seigneur.

Nous pensions en particulier à vous et à votre tâche. Nous eussions été heureux de vous avoir avec nous, mais nous espérons que Dieu y pourvoira et que vous pourrez assister à la prochaine assemblée. Les amis d’Angleterre me chargent de vous faire part en leur nom de la reconnaissance qu’ils éprouvent pour toute la société.

Votre frère en le Seigneur

  • Hemery.
  •  

Cher frère Russell.

J’aimerais vous faire part d’un incident qui s’est passé dernièrement et qui montre que les Aurores exercent plus d’influence qu’il ne semble à première vue. Il y a peu de temps une dame vint pour la première fois à une de nos réunions. Elle nous dit qu’elle était membre d’une société missionnaire de l’église baptiste; que, récemment dans une de leurs réunions, ayant demandé aux autres (17) dames présentes leurs pensées au sujet de l’état futur des païens qui meurent sans croire en Christ, elles furent toutes d’accord à dire qu’autrefois elles les croyaient perdus, mais que maintenant elles croyaient que de façon ou d’autre Dieu leur donnera une occasion future. A ma question, comment elles en vinrent à changer leur opinion, elles répondirent que ce fut par la lecture du Vol. 1, de l’Aurore du Millénium.

Dans la vraie foi, votre frère

Etats- Unis.    W Hope Hag, pélerin.

         *             *

Chers frères.

J’ai reçu il n’y a pas longtemps le vol. VI (la “Nou­velle Création”) et l’ai maintenant parcouru à moitié. Cette lecture est en effet très précieuse. Je suis sûr que c’est juste ce qu’il me faut, comme aussi pour tous ceux qui “contemplent face à face [ou oeil à oeil: — Laus.] dans Sion (Es. 52 : 8). Elle m’a fixé sur un bon nombre de questions qui m’inquiétaient même les résolvant par­faitement. Je rends grâces à Dieu pour la riche nour­riture spirituelle qu’il donne maintenant à moi et à d’autres et qu’il donnera bientôt aussi à tout le monde. C’est mon désir et je crois que c’est la volonté du Sei­gneur que je me mette à colporter.

Votre frère en Christ

Etat (le Washinjton.    John W Tremain, jr.

Cher frère Russell.

Vous devez sans doute être en possession d’un tel nombre de lettres appréciant le vol. VI que mes pauvres lignes ne seront pas nécessaires. Je voudrais néanmoins vous remercier pour ce volume VI. Le Seigneur a cer­tainement conduit la main qui l’a écrit, car c’est vrai­ment de “la nourriture au temps qu’il faut”, — pour chacun individuellement, comme pour les églises de Dieu. Cet ouvrage aidera, bien des frères isolés dans diverses communautés à voir “face à face”, je crois; et ainsi nous serons liés plus intimement ensemble par “ l’unité de la foi, — dans le lien de la paix”. Vous aurez maintenant plus de temps pour l’étude future de la Pa­role, en ayant à répondre moins de questions embarras­santes de la part des frères.

Je viens d’en achever la lecture: ô le bien heureux jour quand avec nos corps de résurrection nous pour­rons comme il convient aimer et louer le Seigneur!

Avec beaucoup d’affection chrétienne pour vous et pour tous les chers amis de la Bible House; et dans l’espérance de “la première résurrection”. je suis et reste votre Pensylvanie.    Gertrude W Seibert.

63 Aout 1904

  Je vous envoie 5 dollars pour la caisse des traités, somme que j’ai reçue pour une paire de bracelets en or. Je ne saurais mieux utiliser cet argent qu’en le don­nant au cher Seigneur pour être employé à son service.

J’étudie son plan et mon désir est de savoir jour par jour, toujours plus de sa précieuse vérité Je puis pleinement apprécier ce qu’il a fait pour moi; tout ce que je suis et ce que j’ai lui est consacré. Je n’ai que douze ans, mais je sais qu’il me gardera sous sa pro­tection.

Cette petite offrande peut aider l’un ou l’autre de ceux qui servent comme pèlerins.

Dans l’amour, votre petite soeur dans le Seigneur

New Jersey.    ‘              A. V. B.

Cher frère Russell.

Pour la gloire de Dieu et de son Fils bien-aimé, qu’il soit fait part, pour l’encouragement de ceux qui travail­lent dans l’œuvre de cette moisson, qu’aussi ici  dans le nord de la Norvège, nous avons reçu les rayons il­luminants du Soleil de la Justice au moyen de sa Pa­role et par le concours des livres de l’Aurore du Millénium. Nous avons eu effet goûter la douce influence d’une pure doctrine en Christ.

Quand, au printemps nous avions (entre 5 sur 7 présents) célébré l’anniversaire de la mort de notre Seig­neur, c’est du fond du cœur et intelligemment que nous avions considéré ce que ça coute et notre privilège comme membres de souffrir avec lui et pour les frères.

Recevez ceci comme une expression de nos louanges au Seigneur, pour les fruits reçus de votre ardent travail, de votre amour et de votre défense de la pure doc­trine dans ce mauvais jour.

Lassemblée à

Norvège.

T.

Nous pourrions citer encore bien des lettres réjouis­santes de frères moissonneurs et de nouveaux intéressés de [Allemagne, de la Suisse de la France et non le moins de l’italie et de la Belgique, mais l’espace ne le permet pas. Depuis que la “Vedetta” et 1’Aurora ” ont paru en italien le fr.Daniel Rivoire est très occupé à répondre aux nombreuses commandes et lettres, bravement secondé par le frère Biglia de Naples et d’autres, ce qui est un bon signe.

Cher frère.

Par rapport à l’article du Phare anglais du 15 Fé­vrier 1904 — “l’Ethiopien peut-il changer sa peau’?” —permettez-moi de dire que, après renseignements auprès d’invidus de couleurs différentes, j’ai pu obtenir que dans ce petit village plusieurs cas de ces changements se sont produits. Cela commence d’ordinaire par de petites taches qui se montrent ici et là au corps pour s’agran­dir graduellement: et ce qui est étrange, il répugne à de telles personnes d’en parler. Je me suis informé chez des gens d’autres villages, lesquels sont témoins des mêmes faits. Il paraît que c’est assez commun parmi les nègres de notre pays. Si l’on s’informait au­près des nègres de tous les Etats-Unis, on verrait que c’est assez généralement le cas. Je pense que c’est une indication d’entre plusieurs des grands changements qui se produiront lorsque notre cher Rédempteur prendra sa puissance et régnera.

Au service de notre aimable Maître votre

Kansas.

C.G. Seabrook.

         *             *

*       [Voici l’article en question.]