« RENDEZ GRACES EN TOUTES CHOSES »

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 (1 Thessaloniciens 5 : 18)

 Durant les sanglantes persécutions des protestants par la reine d’Angleterre et d’Irlande, Marie 1re Tudor, surnommée Marie la Sanglante (1553-1558), le prédicateur Gilpin fut condamné au bûcher pour sa foi et sa confession évangéliques.

— Peux-tu rendre grâces à Dieu pour cela ? lui demandèrent ironiquement les bourreaux, en le conduisant au lieu d’exécution.

— Et pourquoi ne devrais-je pas rendre grâces ? Les trois compagnons jetés dans la fournaise l’ont fait. Comme en ce temps-là, le quatrième homme qui s’est manifesté dans les flammes et les a protégés (Daniel 3 : 24, 25) est aussi proche de moi, mais vous, vous ne le connaissez pas. Oh ! Repentez-vous et croyez au Sauveur, car bientôt…

— A ce moment précis le chariot s’est renversé, suite à un moment d’inattention des bourreaux ; le pauvre condamné qui était enchaîné ne pouvait faire aucun mouvement et, en chutant, il s’est fracturé une jambe.

— Te voilà bien arrangé maintenant, peux-tu encore rendre grâces à ton Dieu qui se soucie si peu de toi et si misérablement ? déclarèrent les bourreaux. –

— Bien sûr, maintenant encore, répondit calmement le condamné malgré ses souffrances terribles.

— Glorifie… l’Eternel… mon âme ! Aie foi, garde confiance et sois courageux.

— Comme on ne voulait pas accomplir la sentence, le condamné ayant une jambe fracturée, on le ramena de nouveau en prison, pour le soigner, le rétablir afin que dans un avenir proche, à nouveau sur pied, on puisse procéder à l’exécution de la sentence.

— Déjà pour cela il rendait grâces à Dieu.

 Peu de temps après, la reine (Marie la Sanglante), adversaire de la réforme, auteur acharnée des persécutions contre les protestants, mourut. Sa sœur Elizabeth 1″ lui succéda (1558-1603), dota l’Angleterre d’une religion d’Etat, l’anglicanisme. Les persécutions des protestants cessèrent. Quand Gilpin put se tenir debout, il bénéficia des nouvelles mesures et recouvrit la liberté. Combien il était reconnaissant à Dieu d’avoir fait concourir toutes choses pour son bien. Il ne cessait de rendre grâces à l’Eternel pour sa jambe cassée qui lui permit de recouvrer la liberté et la vie. Sa joie, son bonheur dans la foi manifestée, foi vivante et sans bornes, exercèrent une profonde impression sur plusieurs de son entourage. Il rendait un merveilleux témoignage de la sollicitude de Dieu à notre égard.

Nous aussi, si nous voulons trouver rapidement la voie du bonheur, le chemin de la joie, de la paix, ressentir des bénédictions même dans les plus grandes épreuves, approchons-nous de Dieu, confions-nous pleinement en Lui, prenons comme principe de rendre grâces en toutes choses et glorifions l’Eternel pour tout ce qui nous arrive dans la vie.

Glorifions et rendons grâces pour tout, même pour ce qui peut nous sembler être un malheur, car toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu et leur procurent des bénédictions (Romains 8 : 28).

CHANT DE PAQUE

Christ est ressuscité !

c’est le cri de victoire

Qui, de la terre aux deux,

franchit l’immensité,

Et couronne à jamais

Son œuvre expiatoire ;

Oui, tout est accompli :

Christ est ressuscité !

Ce sépulcre vaincu proclame avec puissance

Sa mission céleste et sa fidélité.

A genoux, adorons de Christ l’amour immense ;

II est le Fils unique ; il est ressuscité !