Scénario du Film dramatique de la Création MOISE, LE LIBERATEUR

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MOISE, LE LIBERATEUR

Moïse fut grand dans toutes les acceptions du terme ; étant au berceau il fut déposé par ses parents fidèles dans un endroit où une princesse égyptienne devait le trouver au milieu des roseaux du Nil. Cette princesse l’adopta. En toute sécurité, au milieu de ses ennemis, il reçut une excellente instruction « dans toute la sagesse des Egyptiens ». Il vivait au sein des honneurs de la cour d’Egypte, mais ses sentiments envers sa race étaient trop patriotiques pour lui permettre d’en jouir, alors que ses frères étaient durement persécutés. Voulant secourir ses frères, il tua un Egyptien qui les maltraitait. Il fut désappointé

1988 – Octobre-Novembre-Décembre – page 39

de voir que ses frères ne savaient pas apprécier ses efforts pour leur venir en aide, mais l’avaient dénoncé comme traître aux Egyptiens.

Il s’enfuit au pays de Madian et fut absent pendant quarante ans. Les temps de Dieu étant venus, il fut envoyé pour délivrer Israël, mais, à ce moment-là, il était timide et il redoutait son incapacité. Par ordre de Dieu, Aaron devint son porte-parole et transmit à Pharaon le message de laisser partir Israël. Moise reçut cet ordre auprès du buisson ardent, un buisson qui, en apparence, flamboyait, mais sans se consumer. Le messager de l’Eternel se servit de ce moyen pour transmettre le message de Dieu d’une manière qui fit impression sur lui, et lui donna courage et confiance dans sa mission.

L’authenticité de ce récit est confirmée par Jésus. Quelques Sadducéens niant la résurrection, et voulant lui tendre un piège, lui demandèrent à quel mari appartiendrait une femme qui, pendant sa vie, avait été mariée sept fois. Dans sa réponse, Jésus affirma la doctrine de la résurrection ; il déclara que lorsque Dieu dit

à Moïse : « Je suis le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob », Il voulait parfaitement dire qu’Abraham, Isaac et Jacob devaient ressusciter. Les Sadducéens niaient la résurrection et toute vie future. Les paroles de Dieu, exprimées par l’ange, prouvent, au contraire, qu’il y a une résurrection des morts. Dieu parla de choses qui n’étaient pas encore, comme si elles existaient déjà. Pour Dieu « tous sont vivants », cela veut dire que, dans la personne de Christ, Dieu a pourvu à la résurrection de tous « au temps marqué »

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LAISSE PARTIR MON PEUPLE

Moïse et Aaron se rendirent maintes fois auprès de Pharaon, lui transmettant l’ordre de Dieu : « Laisse partir mon peuple ». Chaque fois des plaies furent envoyées comme punition du refus de laisser partir Israël. Chaque fois Pharaon déclarait que, si la plaie était arrêtée, il laisserait partir le peuple, mais chaque fois il manqua à sa parole. Les Ecritures disent : « Je t’ai suscité à dessein pour montrer en toi ma puissance ». Le sens de ce passage est que Dieu aurait pu mettre un autre prince sur le trône d’Egypte. Il accorda néanmoins la préférence à ce Pharaon-là, à cause de son obstination et de son égoïsme volontaires et pervers.

Les Ecritures disent que Dieu endurcit le coeur de Pharaon. L’explication de cela est que c’est la bonté de Dieu qui endurcit le coeur de Pharaon. La bonté et la miséricorde divines se manifestèrent par la cessation des diverses plaies dès que Pharaon eut promis de faire ce qui était juste ; mais au lieu d’être amené à des sentiments d’amour et d’obéissance, il n’en persista que davantage dans son obstination. Il estimait que si d’autres plaies devaient suivre, elles ne pouvaient être pires que les premières. Il paya cher ses provocations. – Exode 4 : 21 ; 7 : 3 ; 14 : 4.

La dixième plaie détermina la crise finale ; tous les premiers-nés d’Egypte moururent, mais les premiers-nés d’Israël, préservés par le sang répandu, furent sauvés. C’est ainsi que Dieu nous présente une image de « l’Eglise des premiers-nés » qui, maintenant, est « appelée » du milieu du monde. Après avoir été glorifiée dans la première résurrection, elle constituera le « sacerdoce royal » ; ses membres seront des lévites spirituels, dont la mission sera de bénir tout Israël et, par Israël, toutes les familles de la terre.

Les étudiants de la Bible ont la conviction que cette nuit de Pâque fut un symbole de cet âge de l’Evangile, qui dure depuis dix-neuf siècles, pendant lequel les engendrés de l’Esprit, formant l’Eglise des premiers-nés, doivent être épargnés, sauvés d’une manière spéciale, rendus participants de la nature divine et associés au Royaume messianique pour répandre les bénédictions sur les derniers nés pendant le règne du Messie. Le sang répandu sur les montants des portes fut une représentation de la foi dans le sang de Christ.

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(Livre : The Photodrama of Creation)

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