SE DÉPOUİLLER ET SE REVÊTİR.

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« … vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres et ayant revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle, dans la connaissance, selon l’image de celui qui l’a créé. » – Colossiens 3 : 9, 10.

Le grand travail des consacrés dans le temps présent est ce processus qui consiste à se dépouiller des vieilles souillures et à revêtir le nouveau caractère. Quel que soit le zèle avec lequel nous nous efforçons de répandre la vérité, d’éclairer ceux qui nous entourent et de voir progresser le grand travail de la moisson, nous devons toujours garder à l’esprit cet unique élément de l’œuvre, qui, pour chacun de nous personnellement, est l’œuvre la plus importante ; car il est possible qu’après avoir prêché aux autres, nous ne soyons pas nous-mêmes à la hauteur et soyons jugés indignes d’une place dans cette compagnie élue à laquelle nous sommes appelés et à laquelle nous aspirons.

Considérons donc ce que veut dire se dépouiller de la vieille nature, et comment nous pouvons revêtir la nouvelle. L’Apôtre nous dit : « Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs et la cupidité, qui est une idolâtrie. C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient… » (Colossiens 3 : 5, 6). Et « …, renoncez à toutes ces choses, à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la calomnie, aux paroles déshonnêtes … Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres. » – Colossiens 3 : 8, 9.

Voilà deux séries de dispositions mauvaises qu’il faut faire mourir par une résistance patiente et continue : l’une est engendrée par un amour perverti, qui est l’idolâtrie, et l’autre l’est par la haine. Ce sont les haillons sales du péché dont la vieille nature est revêtue depuis la chute, et il faut s’en défaire. Nous ne pouvons pas les garder et les chérir et revêtir aussi la nouvelle nature ; nous devons être lavés, purifiés, sanctifiés par le sang de Christ et par le lavage avec l’eau de la Parole ; et alors nous pourrons commencer à revêtir l’homme nouveau — la nouvelle nature. « Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. » – Colossiens 3 : 12, 13.

Quelle transformation cela produira lorsque nous nous serons dépouillés de tous ces éléments et que nous aurons revêtus tous les autres ! Nous serons comme le Seigneur Lui-même, nous serons ainsi purifiés et revêtus du vêtement du ciel ! Considérons chaque élément de ce vêtement et efforçons-nous chaque jour de le revêtir entièrement. Mais, « par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection » (Colossiens 3 : 14), c’est la ceinture qui les lie et les ajuste à la personne. « Et que la paix de Christ … règne dans vos cœurs. Et soyez reconnaissants. » – Colossiens 3 : 15.

Avec une telle purification et un tel vêtement vient le délicieux rafraîchissement de cette paix qui dépasse l’entendement du vieil homme pécheur. Le sentiment de rafraîchissement spirituel est semblable à celui du rafraîchissement naturel lorsque le corps a été nettoyé dans l’eau et revêtu d’un linge propre, pur et blanc.

Ainsi purifiés et vêtus, nous sommes prêts à revêtir toute l’armure de Dieu et à partir au combat pour la vérité et la justice. Sans la purification vivifiante et la robe de justice, nous serions incapables de porter la lourde armure ; mais ainsi vêtus, l’armure s’adapte et est bien soutenue ; et l’homme de Dieu, complètement équipé, peut aller avec confiance et courage au combat.

WT1890 p1214


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