Le contentement n’est pas un sentiment qui court les rues. C’est plutôt l’insatisfaction, justifiée ou non, qui caractérise nos contemporains. Mais un croyant apprend à être satisfait de ce qu’il a. Il a pour Père le Dieu à qui tout appartient et qui connaît les besoins de chacun de ses enfants. Il lui fait confiance pour s’occuper de ses vrais intérêts et sait que toutes circonstances travaillent à son bien. C’est pourquoi l’apôtre Paul, si longtemps prisonnier pour l’évangile, pouvait dire : “La piété avec le contentement est un grand gain”. L’homme pieux a trouvé ce que la personne cupide, envieuse, ambitieuse cherche en vain. Il a trouvé en Dieu lui-même la satisfaction et la sérénité.
Dans cette déclaration de l’apôtre, le contentement est en rapport avec les biens ou l’argent, mais dans tous les domaines de la vie, nous avons à être contents. Apprenons ce que signifie le contentement quant à notre place dans la société. Apprenons également à être contents dans les circonstances par lesquelles Dieu trouve bon, pour notre formation, de nous faire passer, telles que les limitations physiques, les privations, les conditions de vie désagréables, les gens pénibles auxquels nous avons affaire. Paul pouvait dire depuis sa prison : “J’ai appris à être content en moi-même dans les circonstances où je me trouve”.