Un roi qui choisit pour lui-même

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des joyaux précieux

DIAMANTS PRECIEUX, POLIS PAR LES MAINS DE DIEU

SOMMAIRE. – L’humanité constitue la mine de diamants. – Les diamants bruts enveloppés de leur gangue. – Ceux-ci sont lavés dans le sang le plus précieux. – Ils sont taillés par le ciseau de la discipline. – Ils sont polis par le grand Lapidaire. – Ils deviennent des réflecteurs et des réfracteurs de la lumière du caractère divin. – Ils sont sertis dans le diadème royal.

TEXTE : « Ils seront miens, a dit l’Eternel des armées, lorsque je mettrai à part mes plus précieux joyaux ». – Mal. 3 : 17.

Notre texte a trait spécialement au temps actuel, à la fin de l’âge évangélique. Il nous indique que le Seigneur n’assemblera pas ses joyaux avant le Temps de la fin, mais il nous montre aussi que la seule classe de personnes qui seront réunies à cette époque-là, formeront la classe des joyaux. Le Roi vient maintenant pour rassembler ses joyaux. Nous voyons que ces paroles donnent un démenti à ce qu’on croit et enseigne généralement à ce sujet. La pensée communément adoptée est que le Maître a assemblé ses joyaux durant les six mille ans qui se sont écoulés depuis la création d’Adam, mais ceci est évidemment faux. La Parole nous dit que Dieu a arrêté un jour, à la fin de l’âge, où Il rassemblera ou réunira ses joyaux, que toutes les personnes qui sont respectables et quelque peu honnêtes sont rassemblées pour le Seigneur et auront part avec Lui à son Royaume. Notre texte nous montre visiblement que cette classe de personnes que Dieu choisit et rassemble est une classe toute spéciale.

La classe de personnes qui nous est dépeinte comme étant formée des joyaux est comparée à d’autres classes dans le contexte. La classe des « orgueilleux » qui prospèrent maintenant et les « ouvriers d’iniquité » qui tentent Dieu, qui ne se soucient pas de Lui plaire et de le servir. Ceux-ci constituent la grande majorité des humains ; mais la classe des joyaux est composée de « ceux qui craignent l’Eternel », qui Le révèrent et qui méditent sa Parole.

« NOUS SOMMES SON OUVRAGE »

Maintenant nous nous posons cette question : Où trouve-t-on habituellement les joyaux ? Les pierres qui ont tant de valeur se trouvent parfois dans des endroits où l’on n’aurait jamais pensé qu’il puisse y en avoir. C’est ainsi, par exemple, que les diamants de l’Afrique du Sud sont souvent mélangés à du gravier ordinaire ; quelquefois ils sont enveloppés d’une terre noirâtre appelée gangue… Il faut donc chercher, fouiller les différentes couches de terrain pour les trouver, il faut ensuite libérer ces pierres de leur enveloppe bourbeuse, les préparer pour la taille du lapidaire qui leur permettra de réfléchir la lumière. La plupart des joyaux que le Seigneur choisit actuellement du milieu des nations se trouvent de même sur le chemin de la vie ordinaire ; beaucoup de ceux-ci sortent de la fange du péché au fond de laquelle ils gisaient. Le Seigneur ne s’attend pas à trouver parmi les humains des joyaux parfaits, taillés, polis et prêts à être glorifiés ; non, Il les sort de la fange

du péché par le moyen de ses serviteurs ; Il les purifie par les mérites de son sang précieux et par sa Parole. Alors par d’autres serviteurs et d’autres causes providentielles, Il les polit habilement afin qu’ils puissent réfléchir et réfracter la lumière de la gloire de Dieu, du caractère divin, qui est justice,

1989 – Janvier-Février-Mars – page 4

sagesse et amour.

Le diamant à l’état brut, lorsqu’il n’est ni taillé, ni poli, n’a pas plus de valeur qu’une pierre ordinaire ; de même, ce qui fait la valeur des joyaux que le Seigneur choisit, c’est leur préparation, leur taille, leur forme, et le polissage de leur caractère par la Providence divine. La chose nous est montrée par l’apôtre ; il nous dit : « Nous sommes son ouvrage ». Il va de soi que cette comparaison n’est pas parfaite dans tous les détails. Toutefois, pendant le temps où la grâce divine est accordée à certains individus avec la possibilité de devenir des joyaux de grande beauté, celle-ci [la grâce divine] opère cependant suivant des principes et des conditions fixés par la Loi divine. Les hommes expérimentés dans la recherche des diamants ne prennent que les pierres de bonne qualité et rejettent toutes les autres, de même Dieu recherche ses joyaux en suivant certaines règles.

« AUTANT QUE LE SEIGNEUR NOTRE DIEU EN APPELLERA »

Le caractère peut être représenté par la dureté du diamant ; nous devons nous rappeler que le caractère est quelque chose d’individuel. Chacun doit avoir son caractère à lui ; si nous n’avons pas de caractère, le Seigneur ne pourra pas nous accepter pour former un de ses joyaux ; ceux qui n’en ont pas, de caractère, ne pourront pas supporter les épreuves.

Celui qui cherche des diamants ramasse sur son chemin tout ce qui parait contenir la pierre précieuse. La Grâce divine opère de même dans le monde, parmi la chrétienté, c’est-à-dire dans le champ qui contient les diamants, les joyaux de grand prix ; cette grâce recueille tous les individus qui semblent posséder un caractère ferme. Ceux qui sont sans volonté, qui sont ballottés à tous les vents sont laissés de côté maintenant par la Grâce divine, car seuls, ceux qui ont une volonté personnelle, sont estimés dignes d’être lavés et éprouvés. – Éphésiens 5 : 26.

L’oeuvre de cristallisation si dure du diamant correspond au consentement d’un individu à se laisser façonner pour arriver à la justice ; si donc quelqu’un n’est pas soumis à Dieu et à la justice, il ne possède aucune des qualités que le Seigneur désire voir chez ceux qui seront ses joyaux. Le Seigneur ne prend maintenant pour ses joyaux que ceux dont la volonté est formée, cristallisée, déterminée à pratiquer la justice, cependant Dieu accepte ceux qui peuvent devenir ses joyaux précieux, même si la cristallisation de leur caractère n’est pas terminée. Il les aide dans leurs infirmités, les polit, en développant en eux, par le moyen de sa providence, la fermeté dans la justice.

Le diamant brut, lorsqu’il vient d’être trouvé, n’a pas de valeur ; il n’en a que lorsqu’il est taillé. Il a même quelquefois moins de valeur que d’autres pierres. Il en est de même de ceux que la Grâce divine trouve dans la fange du péché, mais qui ont cependant une volonté ferme ou un caractère bien disposé, droit, aimant la vérité, la bonté et la justice. Le grand Lapidaire, par son habileté extraordinaire, leur donne toute leur valeur, en les façonnant, en les taillant et en les polissant. Par contre Il ne peut pas tailler, façonner ou polir, ceux qui n’ont pas les qualités essentielles requises, ceux dont le caractère ou la volonté n’a aucune disposition pour la justice.

Ceux qui sont entre les mains du grand Diamantaire et qui passent par les différentes épreuves nécessaires à leur polissage, doivent avoir passé par une épreuve préalable et doivent être trouvés en Jésus-Christ ; ils doivent être lavés et acceptés ayant le désir d’être approuvés par Dieu. C’est pourquoi ils se réjouissent des différentes afflictions et des difficultés par lesquelles notre Seigneur Jésus les fait passer, sachant que c’est pour leur instruction, pour les perfectionner. Les joyaux de Jéhovah seront rassemblés à la clôture de l’Age évangélique et seront sertis dans l’or de la nature divine. C’est alors qu’ils réfléchiront les beautés du caractère divin.

C’est pour cette raison que l’apôtre nous exhorte à nous réjouir dans les épreuves, sachant que celles-ci produisent en nous la patience, l’espérance, l’amour fraternel et la charité. Ces merveilleux résultats sont, aux yeux du Seigneur, les facettes essentielles de ses joyaux, qu’Il rassemblera dans peu de temps, auprès de lui. L’apôtre nous parle aussi de ces épreuves de la vie du chrétien, il nous dit que ce sont de « légères afflictions » et que la vie présente ne dure qu’un moment. « Car nos légères afflictions du moment présent produisent en nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire ».

LE TOUR DU LAPIDAIRE SUPREME,

C’EST-A-DIRE L’EPREUVE, LA DISCIPLINE

Le lapidaire au sens littéral continue à traiter le joyau, après l’avoir éprouvé et s’être convaincu qu’il répondait à toutes les qualités nécessaires pour devenir un beau diamant. Il le fixe ensuite dans un instrument et l’applique contre une meule qui tourne. Mais il a bien soin d’appuyer l’objet (de ne presser ni trop fort ni trop légèrement) afin d’obtenir la forme et le poli qu’il veut lui donner. Ce procédé demande une grande habileté. C’est pourquoi des ouvriers capables seuls sont employés dans cette partie de la bijouterie.

De même, ce qui fait la valeur des joyaux du Seigneur c’est leur taille, et cette taille n’est confiée qu’à notre Seigneur Jésus, dont l’habileté est incontestable, car Il a passé par des expériences et des épreuves semblables aux nôtres, entre les mains du Père céleste. Il connaît exactement ce dont nous avons besoin. Il sait ce qu’il nous manque pour que nous puissions plaire au Père céleste, pour qu’Il nous accepte, pour que nous puissions réfléchir et réfracter la lumière de sa gloire qu’Il nous accordera pleinement lorsque nous serons parvenus au but.

Une des leçons que nous devons apprendre c’est une leçon de foi, de confiance illimitée dans l’Artisan céleste, que le Père a désigné pour nous former et nous polir. Il peut arriver qu’il y ait beaucoup plus à nettoyer sur certains côtés de notre caractère que sur d’autres. Souvent notre disposition naturelle nous fait reculer, nous empêche d’être pleinement soumis, nous pousse à craindre que le Seigneur nous abandonne à la tentation ; la sagesse infinie nous assure cependant qu’il n’en est rien, et que reculer nous rendrait impropres « pour le Royaume ».

Le monde a pu voir le tour, la meule de la discipline taillant les joyaux du Seigneur pendant des siècles, mais il n’a pu comprendre la nécessité de cette oeuvre ni en apprécier la valeur. Il peut même avoir entrevu un petit reflet de ces joyaux, mais il n’en a retiré aucun avantage, étant incapable d’apprécier réellement leur caractère ou la valeur de leur taille et de leur polissage ; car les facettes, même lorsqu’elles sont achevées, sont ternies par le mastic et le limon, qui proviennent de la meule et qui les recouvrent. Le Lapidaire céleste qui a une grande affection pour ses joyaux le sait et l’a fait comprendre à ses fidèles, à ses joyaux ; maintenant ils ne connaissent qu’en partie, mais, ils marchent par la foi et ont confiance en Dieu pour toutes les autres choses.

Le Seigneur sait exactement les soins que demandent ses joyaux, Il sait avec quelle force Il doit les appliquer contre la meule, et la manière dont Il doit les limer. Il est fidèle et Il ne permettra pas qu’ils soient tentés au-delà de leurs forces. Etant donc assurés que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, ses fidèles joyaux peuvent se réjouir dans l’affliction sachant qu’elle produit en eux les « fruits paisibles de la justice », la douceur, la patience, l’humilité, l’amour fraternel et la charité. Ils comprennent que leurs expériences sont nécessaires et que sans elles ils ne pourraient devenir des joyaux du Seigneur.

« LE TEMPS EST PROCHE »

Nous ne devons pas nous imaginer que ceux qui sont ainsi mis à l’épreuve, sur le tour, la meule de l’affliction, en sont malheureux ; ils en retirent au contraire une joie et une paix que le monde ne peut ni donner ni enlever. Leurs diverses épreuves et leur polissage ne durent « qu’un instant », comparés à la longue discipline à laquelle sera astreinte l’humanité pendant le règne millénaire ; pour supporter leurs épreuves il leur est accordé une grâce abondante ; en outre, ils recevront une très grande récompense, une grâce qui surpasse tout ce qu’ils auraient pu demander ou concevoir, nous pouvons comprendre ainsi que ces joyaux choisis maintenant par le Seigneur jouissent de plus grandes faveurs que leurs semblables.

L’oeuvre du Seigneur pour le choix de ses joyaux et pour leur polissage s’accomplit depuis plus de dix-huit siècles. Les Ecritures nous montrent que la fin de l’Age est proche, c’est-à-dire que le temps est venu de rassembler les joyaux pour les sertir ensuite dans la gloire de la nature divine. Les signes des temps indiquent clairement que le temps de grande détresse qui terminera l’Age évangélique et qui préparera le monde à recevoir les bénédictions du Royaume du Messie est tout proche. Il est donc de notre devoir, si nous faisons partie de la classe de personnes qui constitueront les joyaux, d’être diligents et de travailler avec l’Artisan céleste au façonnage et au polissage de notre coeur et de notre volonté, afin de pouvoir parvenir plus rapidement au but et d’être prêts à recevoir notre part de la promesse de gloire quand le Seigneur viendra et qu’Il prendra à lui ses joyaux.

Le Seigneur nous a annoncé, par les prophètes, que lorsque ses joyaux seront rassemblés, Il agira d’une manière différente à l’égard du monde. Le contexte nous montre le temps actuel, pendant lequel la taille des joyaux s’opère. Il n’est pas difficile maintenant de remarquer que les hommes méchants, les infidèles prospèrent. Mais lorsque le polissage des joyaux sera terminé, que ceux-ci auront été sertis dans la couronne de gloire à la fin de l’âge, alors s’accomplira cette parole : « Vous verrez de nouveau la différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas ».

Maintenant il serait difficile de juger, par les signes extérieurs, quels sont ceux qui sont les favoris du Seigneur ; car, actuellement, le mal prédomine ; c’est Satan le prince de ce monde qui règne ; « ceux qui tentent Dieu sont délivrés ». Vraiment il semble que les joyaux du Seigneur sont les moins favorisés, ils ont plus d’afflictions, plus d’épreuves, plus de persécution et plus de difficultés que les autres humains ; c’est pourquoi il ne se trouve pas beaucoup de grands, de riches ou de sages parmi le peuple consacré du Seigneur, mais celui-ci sera surtout formé des « pauvres de ce monde qui sont riches en la foi ». Mais lorsque les Saints seront glorifiés avec leur Seigneur dans le Royaume, les conditions de la vie présente seront toutes différentes. Les méchants et tous ceux qui tentent Dieu n’auront plus ni puissance, ni influence, ni prospérité. Il ne sera plus permis de persécuter ceux qui sont humbles et pieux. Voici ce que la Parole de Dieu nous dit, relativement au temps de l’établissement du Royaume millénaire de Christ : « En son jour, le juste fleurira », « car les méchants seront retranchés » et Satan sera lié. – Ps. 72 : 7-9 ; 37 : 9.

LA COMMUNION DES FRERES

Le contexte nous donne un autre enseignement ; celui-ci a trait tout spécialement aux dispositions dont sont animés les fidèles joyaux du Seigneur pendant leur temps d’épreuve. Nous lisons : « Alors ceux qui craignent (révèrent) l’Eternel se parlèrent l’un à l’autre ; l’Eternel fut attentif et II écouta ». Qu’y a-t-il de plus naturel que le désir de jouir de la communion de ceux qui ont la « même foi précieuse », qui sont aussi entre les mains du Lapidaire céleste pour subir le polissage de leur caractère, qui sont animés des mêmes dispositions envers Dieu et la Justice ? Notre Seigneur Jésus a dit que l’amour devait être une qualité visible dans la classe de ceux qui formeront ses joyaux. Un désir manifeste doit animer tous les frères. C’est celui de jouir fréquemment de la communion des frères soit dans les assemblées, soit par des imprimés ou encore par des entretiens particuliers. – Mal. 3 : 16.

L’apôtre Paul attire l’attention des disciples de Jésus sur la nécessité de se réunir. Il dit : « N’abandonnons pas notre assemblée comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour ». Notre Seigneur Jésus l’avait déjà dit à ses disciples et leur avait fait cette promesse : « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux ».

Nous lisons que ces fidèles de l’Eternel « se parlèrent l’un à l’autre ». La première pensée qui vient à l’esprit est celle-ci : quel fut le sujet de leur conversation ? Il n’est pas mentionné ici, mais, il est clairement indiqué ailleurs, dans d’autres passages des Ecritures. L’apôtre Paul nous dit que les disciples de Christ doivent « s’affectionner aux choses célestes » ; il montre la différence qu’il y a entre eux et les personnes qui n’ont d’affection que pour les choses de ce monde ; la conversation des saints ne roulera donc pas sur des sujets mondains, tels que les plaisirs de la chair, la nourriture et les vêtements, l’orgueil, etc, mais elle roulera sur les choses qui tiennent la première place dans leur coeur, car ils recherchent tout d’abord « le Royaume de Dieu et sa justice ». Quant aux choses terrestres l’apôtre dit : « Contentez-vous de ce que vous avez ».

« L’ETERNEL FUT ATTENTIF ET IL ECOUTA »

Un autre enseignement, qu’il nous est malheureusement impossible de développer complètement ici, se dégage de ces belles paroles : « L’Eternel fut attentif et Il écouta ». Nous avons vu que le désir des enfants de Dieu est de se réunir pour s’entretenir des Plans de Dieu, de la Sagesse divine, de la Justice et de l’Amour divins ; ils aiment à se réunir pour s’aider mutuellement, pour s’encourager les uns les autres par des hymnes, par des psaumes et des cantiques spirituels, pour parler de grandes et précieuses promesses. Combien ils seraient bénis, s’ils avaient toujours présente à la mémoire cette déclaration des Ecritures : « L’Eternel fut attentif et Il écouta ! » Chaque fois que le peuple de Dieu est assemblé, en quelque endroit que ce soit, l’Eternel écoute leur conversation, Il remarque ceux qui prononcent des paroles respirant l’amour, la douceur, la pureté et la vérité. Quel contraste avec ceux qui n’ont aucun souci de la vérité, de ceux dont les discours sont vains et frivoles, ou même pis que cela, calomniateurs, haineux et égoïstes !

Tous les disciples de Jésus devraient se souvenir qu’il est nécessaire d’être honnête, de posséder la vérité au-dedans du coeur, lorsqu’ils se réunissent pour étudier la Parole et pour s’entraider. « Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire », mais « que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes ». Que chacun estime son prochain plus grand que lui-même en sainteté, cherchant à voir en lui, dans la mesure du possible, le bien, la vertu et la sincérité. Que chacun veille sur son propre coeur et apprenne à connaître ses propres manquements. Que l’humilité de chacun et l’amour des frères marchent de pair avec notre croissance dans la connaissance des choses divines ! Rappelons-nous que nous sommes au temps de la moisson et que nous passons par le crible du Seigneur. Tous ceux qui n’auront pas développé en eux les fruits de l’Esprit, l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, seront mis, de côté.

Ceux-ci ne seront évidemment pas parmi les joyaux rassemblés, car ceux que le Seigneur choisit pour former ses joyaux seront purs et sans tache. Ils doivent être irrépréhensibles dans la charité devant le Père céleste. L’amour parfait bannit la crainte et repousse l’égoïsme, les animosités, les soupçons, les discours méchants, l’amour de soi-même et l’orgueil. Les joyaux de l’Eternel seront superbes, lorsqu’ils auront été polis, et seront semblables au Joyau suprême, c’est-à-dire à notre Seigneur Jésus-Christ.

Sermon du Pasteur Russell.

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