Ses enseignements corroborent la Bible.
Les théories de L’EVOLUTION et de ta HAUTE CRITiQUE sont réfutées par les leçons enseignées par le monument de pierre qui se trouve sur le Nil.
Le frère Russell, pendant sa tournée missionnaire on Afrique, prononça au Caire le discours suivant sur la Grande Pyramide située tout près de cette ville en prenant pour texte: Esaïe. 19 : 19, 20.
«En ce jour-là il y aura un autel à l’Eternel au milieu du pays d’Egypte et à la frontière même, une colonne (dédiée) à l’Eternel; ce sera un signe et un témoignage… »
Non seulement Dieu mentionne prophétiquement la Grande Pyramide en Esaïe, mais aussi en Jérémie 32 : 20, où nous lisons: « Tu as fait des signes et des prodiges dans le pays d’Egypte, jusqu’à ce jour.»
Il est excessivement intéressant de visiter ce pays des Pharaon, en un temps si intimement associé avec le « peuple choisi de Dieu» — Abraham, Isaac, Jacob et ses frères. Nous nous imaginons revenir en arrière au moment de l’exode des Israélites, notant l’endroit où ils traversèrent la mer Rouge sur le banc de sable qui forme barre par un vent violent. Il est intéressant de visiter ce que les Arabes désignent toujours sous le nom des sources
206 Juin 1912
de Moïse et de noter qu’elles sont toujours saumâtres ou amère, «les eaux de Mara».
Mais ce qui, dans cet ancien pays, est pour nous le plus intéressant, c’est la Grande Pyramide dont parle notre texte. Sa situation est remarquable et ses dimensions la font placer au rang des sept merveilles du monde. C’est une construction qui couvre presque 13 acres.* L’acre anglais vaut environ 40 ares 4671) Ses leçons scientifiques, que nous connaissons depuis 50 ans par les astronomes et les hommes de science, sont des plus merveilleuses; mais ce qui est plus merveilleux encore ce sont ses enseignements prophétiques sur lesquels le professeur Piazzi Smith, astronome royal d’Ecosse, a le premier attiré notre attention.
La pyramide est située sur une plaine élevée ayant vue sur le Nil. Le delta du Nil donne au rivage de la mer la forme d’un quart de cercle, dont l’angle central est marqué par la grande pyramide. Cette découverte fut faite en 1868, par M. Mitchell, de la Côte de Survey aux Etats-Unis. Il remarqua la régularité de la courbe entourant la côte septentrionale de l’Egypte, et, en eu cherchant l’explication, il trouva que le delta en forme d’éventail prenait naissance à la pyramide et il s’exclama: « Cette pierre témoin occupe une situation physique plus importante qu’aucune autre construction érigée par les hommes!» Ce fait s’adapte parfaitement avec la description d’Esaïe: « Un autel au milieu du pays d’Egypte et près de la frontière un obélisque.. .“ (C.)
Quelques leçons scientifiques.
Je n’essaierai pas de préciser ici les détails scientifiques de ce grand monument qui parle maintenant au monde, j’en aborderai seulement la partie religieuse et scientifique, espérant attirer suffisamment votre attention et exciter votre curiosité pour que vous cherchiez vous-mêmes à en lire et étudier les particularités.
Les hommes de science nous disent que les dimensions de ses quatre côtés à la base prise au niveau du socle, donnent autant de coudées qu’il y a de jours en 4 ans, y compris la fraction de l’année bissextile.
Les mesures en diagonale à travers la base, du nord-est au sud-ouest et du nord-ouest au sud-est donnent autant de pouces de pyramides** Le pouce-pyramide est l’unité de mesure de la Pyramide correspondant à 1,0099 pouces anglais ou 2cm. 54 = 1/500.000.000 de l’axe de rotation de la terre )qu’il y a d’années dans la précession du cycle des étoiles. Les astronomes ont estimé que ce cycle est de 25,827 ans et la pyramide corrobore cette conclusion. La distance au soleil est indiquée par la hauteur et par l’angle de la pyramide comme étant de 61,840,270 milles*** le mille anglais vaut 1609 mètres 3)., ce qui correspond exactement avec les données les plus récentes des astronomes. La pyramide a aussi sa propre manière d’indiquer les étalons des poids et mesures, basés sur la dimension et le poids de la terre.
Le rév. Joseph Seins fait l’observation suivante: Il y a une pensée encore plus élevée renfermée dans cette merveilleuse structure. De ses cinq encoignures, il y en a une qui a une prééminence spéciale, dans laquelle se terminent tous ses côtés et ses ligues extérieures. C’est l’angle du sommet qui lève son index solennel au soleil à midi et par ta distance à la base, nous dît la distance moyenne du soleil à la terre. Mais si nous considérons la date de la construction de la pyramide qu’elle nous donne elle-même, nous y trouvons une indication encore plus sublime. La science a découvert récemment que le soleil n’est pas un centre mort autour duquel gravitent des planètes, tandis qu’il reste lui-même stationnaire, On a maintenant la certitude que le soleil est aussi en mouvement, entraînant avec lui son splendide cortège de comètes et de planètes, ses satellites et les leurs autour d’autres centres plus vastes et plus puissants encore.
Les astronomes ne sont pas encore entièrement d’accord sur ce qu’est ce centre et où il me trouve. Toutefois nous croyons qu’il, ont trouvé sa direction vers les Pléiades et qu’Alcyone est plus particulièrement désignée comme étant la plus centrale du célèbre groupe d’étoiles pléadiques… Alcyone semblerait donc être, autant que la science est capable de le percevoir, le trône de minuit dans lequel le système de gravitation tout entier a son siège central et duquel le Tout-Puissant gouverne son univers. Le fait merveilleux dont nous avons parlé plus haut et qui correspondrait avec cela c’est que, à la date de la construction de la Grande Pyramide, les Pléiades étaient distribuées sur le méridien de ce monument avec Alcyone précisément sur la ligne. Il y aurait donc là une indication d’un caractère des plus sublimes et des plus é1evés, que la science humaine n’a jamais été capable de suggérer et qui semble fournir une indication puissante et non suspecte de ce que dit Job lorsqu’il demande: « Peux-tu serrer [retenir] les liens [litt. douces influences] des Pléiades.» — Job 38 31.
Choses meilleures et plus glorieuses.
Il y a quelques siècles, un calife arabe, Al Mamoun, croyant que la pyramide contenait de grands trésors, dépensa une fortune à faire creuser dans son intérieur pour trouver le passage d’entrée qui, à cette époque, était probablement recouvert par les pierres de revêtement. Il atteignit finalement le passage descendant. Mais voilà que ses ouvriers, dans leur formidable travail, délogèrent une pierre dans la voûte du passage descendant et mirent ainsi à découvert un passage supérieur qui avait été condamné on bâtissant la pyramide.
Les hommes d’Al Mamoun trouvèrent que le passage supérieur était fermé par un gros bloc de granit qu’ils étaient incapables de déloger, et il y est encore aujourd’hui. Avides des trésors, ils creusèrent autour et trouvèrent au-dessus de ce tampon de granit un passage ascendant ayant à peu près la même hauteur que le passage descendant et qui se terminait dans ce qui est appelé la grande galerie. La rampe de celle-ci est aussi raide que celle du passage ascendant. Cette galerie est étroite à la base, mais plus vaste et sept fois plus élevée que le passage.
L’intérieur des murailles de ces passages est de marbre blanc; la grande galerie a sept recouvrements sur chacun des murs de ses côtés avec surplombement du premier mur en bas et du septième
207 Juin 1912
ou mur terminus. A sa partie supérieure se trouve un passage bas, menant à ce qui est appelé l’antichambre et de l’antichambre nous entrons par un autre passage dans ce qui est la chambre du roi.
A la jonction du passage ascendant avec la grande galerie existe un passage horizontal qui conduit à ce qu’on est convenu d’appeler la chambre de la reine qui se trouve directement sous la chambre du roi.
Ainsi, le passage ascendant, le petit passage horizontal et le parquet de la grande galerie se réunissent au même point et c’est en ce point que nous trouvons ce qu’on appelle le puits. C’est un passage irrégulier qui descend et rejoint le passage descendant vers son extrémité inférieure. Ce puits et le passage conduisant à la chambre de la reine furent évidemment cachés par les constructeurs. Mais quelque chose comme une explosion, déchiqueta et rejeta au loin les pierres qui recouvraient le puits et la partie inférieure de la grande galerie et mit à découvert le puits ainsi que le passage conduisant à la chambre de la reine. Nous terminerons là notre description.
Leçons spirituelles qui y sont enseignées.
En 1868, un jeune homme d’Ecosse, nommé Robert Menzies, suggéra une clef grâce à laquelle on commença à comprendre les leçons religieuses de la Pyramide; c’était le puits.
Il écrivit ce qui suit, au professeur Smith: A partir de l’extrémité nord de la grande galerie en en descendant progressivement, on retrouve indiquées les années de la vie de notre Sauveur, à raison d’une année par pouce-pyramidal d’années qui est de 33 ans et cela nous amène à l’orifice du puits. Autrement dit, ce puits et les débris qui sont autour, qui ont l’apparence d’une explosion, représentent la mort de notre Seigneur et sa résurrection. En harmonie avec cela, le passage descendant représenterait la course du péché et de la mort menant à la destruction. Le passage bas ascendant, fermé par le « bloc» de granit représente l’alliance de la loi donnée aux Juifs, mais qu’aucun d’eux ne fut capable d’observer parfaitement, parce qu’il n’y a « pas de juste, pas même un seul»; personne qui soit capable d’accomplir les exigences de la loi à cause des faiblesses héréditaires.
La dispensation évangélique qui commença au temps de notre Seigneur est, dans cet ordre d’idées, représentée par la grande galerie. C’eut une dispensation de grâce ou de faveur; néanmoins son chemin ou le passage qui conduit à son extrémité la plus éloignée est bas et étroit. De même que la grande galerie a une extrémité, ainsi l’âge de l’Evangile aura une fin; elle accomplira son propos qui est le rassemblement des « élus de Dieu» pour être l’épouse de Christ et ses cohéritiers dans son royaume qui bénira le monde.
Un autre point intéressant, c’est que le passage ascendant, avec son bloc de granit, doit représenter exactement la longueur de l’âge judaïque; pareillement, la grande galerie doit représenter en pouces-pyramides d’une année la longueur de notre dispensation évangélique. Elle indique ainsi, en plus, qu’à un moment donné, la grande faveur de devenir co-sacrificateurs avec le Rédempteur et de devenir ainsi cohéritiers avec lui dans son royaume terrestre se terminera; que le privilège de marcher dans la «voie étroite» sur les traces de Jésus, dans le renoncement à soi-même, pour la cause de la vérité aura aussi une fin: « Maintenant est le temps favorable»; maintenant est le temps où l’Eternel est désireux d’accepter ces sacrifices vivants, lesquels déclare-t-il sont « saints et agréables à Dieu» (Rom. 12:1), en leur imputant les mérites de Jésus.
Le granit de la Chambre du Roi.
En même temps que la grande galerie représente l’âge de l’Evangile tout entier, nous avons à son sommet l’illustration des pas qui doivent être faits par chacun de ceux qui veulent constituer un membre de la classe de l’Epouse, devenir de nouvelles créatures et participants de la nature divine, en sacrifiant tout ce qui appartient à la nature humaine. L’antichambre représente la vie présente des enfants de Dieu consacrés. Son lambrissage particulier semblerait dire symboliquement que des leçons doivent être apprises par chacun de ceux qui y entrent — autrement dit, il symbolise l’école de Christ, dans laquelle les croyants consacrés ont à apprendre les leçons de foi, d’expérience, de patience, de courage, par lesquelles ils prouveront qu’ils sont digues de passer au delà, dans les cieux même, qui sont ici représentés par la chambre du roi.
Avant d’entrer dans l’antichambre ou école, le croyant doit se courber parce qu’il est entré par un passage bas; ce qui impliquerait l’humilité; il ne s’est pas plutôt relevé, qu’il se trouve en présence d’une obstruction formée d’un énorme granit, connu sous le nom de battant de granit et il ne peut avancer davantage sans se baisser complètement pour passer par dessous. Le granit semblerait être employé dans la Pyramide avec le même sens que l’or était employé dans le Tabernacle d’Israël, pour symboliser les choses divines. Ce bloc de granit menace d’obstruer notre chemin et nous force à nous abaisser devant lui. Il dit symboliquement: Il ne suffit pas que vous vous exerciez dans la piété, que vous ayez la foi en Jésus, que vous cherchiez à être enseignés par lui; vous ne pouvez aller plus en avant, sans vous livrer pleinement à Dieu; sans vous ployer complètement sous la volonté divine en consacrant votre tout à Dieu.
Et là, une autre leçon est aussi enseignée. Dès le moment où le croyant rampe sous le granit obstructeur, il commence à marcher sur le pavé de granit qui constitue le parquet de la chambre du roi. Cela semblerait dire que dès le moment de la pleine consécration, le disciple de Christ est engendré du St. Esprit à la nature divine, symbolisée par le granit. Son arrivée là le fait appeler dans le langage scripturaire: « Une nouvelle créature».
Le passage qui mène de l’antichambre à la chambre du roi est exactement aussi bas que la plaque de granit; ce qui semblerait dire que de même que l’un représente une condition de mort à la volonté, l’autre représente la mort réelle. Seulement ni le Sauveur ni aucun de ses disciples ne peuvent passer sans être changés de la mort dans l’état céleste qui est symbolisé par la chambre du roi; St. Paul dit: « Nous serons tous changés»; « la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu.»
208 Juin 1912
La restitution humaine y est représentée
Nous comprenons que le passage horizontal qui mène à la chambre de la reine représente symboliquement les épreuves et le jugement que subira la famille humaine pour lui permettre d’atteindre la perfection sous le glorieux règne du Messie, lorsque l’Eglise, comme épouse de Christ, sera associée à son Seigneur pour effectuer la restitution humaine au profit de tous ceux qui le désireront et obéiront. Act. 3:19—23.
Si, comme nous le croyons. Dieu a voulu esquisser dans cette grande construction de pierre le divin plan des âges, la pyramide dira indubitablement son histoire au son de la trompette « en ce jour là.» Ce que nous pouvons apprécier dès maintenant de ses enseignements en harmonie avec la Bible, nous réconforte néanmoins merveilleusement en ce temps de scepticisme à outrance, où les docteurs de la chrétienté nous disent que les prophéties de la Bible citées et appliquées par Jésus et ses apôtres n’ont pas été écrites par les personnes à qui on les attribue.
Il est tout particulièrement encourageant pour la foi chrétienne de trouver que dans ce temps-ci, non seulement la Bible elle-même s’ouvre devant nous, une citation éclairant l’autre, et toutes s’unissant pour témoigner que Dieu est amour et que «sa miséricorde dure à toujours»; mais encore, que le royaume messianique si longtemps promis est proche et qu’il apportera, comme cela a été prédit, «une grande joie à tout le peuple» et la meilleure opportunité pour tous de revenir à la faveur divine et à la vie éternelle.
Dans ce temps-ci, nos cœurs dis-je sont rafraîchis en considérant le témoignage de la grande pierre, — témoin de Dieu dans le pays d’Egypte, montrant la prescience divine, au sujet du mal qui a été sur le monde et l’arrangement divin pour l’élection de l’Eglise et par elle, comme étant le royaume du Messie, la bénédiction de toute créature. (J. C.)